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05/07/2022

La Rétropézienne, Un rassemblement dans la tradition, - 27ième édition (83)

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Sur la place des lices à Saint Tropez, le soleil est au rendez-vous. Après deux ans d’attente, une soixantaine de cavaliers et montures est prête à vrombir avec joie sur les routes du Var.
Saint Tropez, sur la place des lices, célèbre pour les parties de pétanques des célébrités du monde du spectacle, le marché provençal du samedi matin touche à son terme. C’est le début de la Rétropézienne, un rassemblement réservé aux motos d’avant 1960 . Le soleil est au rendez-vous avec un petit vent frisquet. De très belles machines sont alignées avec les marques connues qui ont eu leurs jours de gloire comme Terrot, Magnat Debon, Monet Goyon. D’autres sont plus rare : la 350cc Paul Martin ZS3 de 1930 de Marc Berger ou encore la 350cc Saroléa 25A de 1929 de Guillaume Rouget dont c’est la première sortie. A 14h30 pétante, Alphonse Corzo tourne la poignée de son 500 Terrot attelé et nous voilà partis pour 120km de découverte et de paysages du pays Tropézien. Jusqu’à Port Grimaud, nous longeons la mer. Puis en prenant la direction de Plan-de-la-Tour, nous rentrons dans les terres. La route se resserre. Par une série de montées et de descentes nous atteignons le village. Rouler en ancienne amène quelques désagréments, Henri Mazet perd le cache culbuteur de sa 500cc FN M90 de 1931 et Eric Musso la pastille de soupape sur sa Moto Guzzi 500V de 34. Le vent violent a balayé le ciel. Le paysage est superbe. Nous traversons une forêt de chênes liège, puis des collines plantées de vigne. Un arrêt à la cascade de l’Aille, une rivière qui parcourt la plaine des Maures, un site naturel paisible et original, ce lieu invite à la détente. Mais pas le temps, on poursuit sur Vidauban, le Muy, puis par de petites routes, on rejoint sainte Maxime et le bord de mer par le col du Bougnon. Le lendemain matin, à 8h00 après le petit déjeuner, un moment exclusif de la Rétropézienne : la sardinade, une tradition depuis 27 ans, elle embaume le camp de vacance « Lou Rou ». Puis vers 10h00, tout le monde enfourche sa monture pour une traditionnelle découverte des environs immédiats de Saint Tropez. Certains ont changé de bécanes, Stephane Coppola a toujours une Harley mais siglée « Police indienne », Yan Sellers est passé d’une Triumph à une BSA Gold Star. De collines en chemins, c’est magique, du vert partout, le printemps avive les senteurs. A Gassin, la vue est imprenable sur le golfe de Saint Tropez. Et on redescend sur le port, à la recherche du gendarme, mais il n’est pas là, alors on se console en buvant un apéro sur la place des Lices. Patrick Fernandez, Vice-champion du Monde en 350cc et parrain du club Rétropézien nous a rejoints. Et comme le veut la tradition, un méchoui vient clore cette 27ième Rétropézienne.

 

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ENCAR MANIF
QUOI : La Rétropézienne
QUAND : 24 & 25 mars 2022
COMBIEN : 120€ le week-end
PAR QUI : Moto Club Rétropézien

                Président : Gérard CARBONEL
                605 Chemin du Moulin
                83350 RAMATUELLE
                Mail : 
motoclub.retropezien@sfr.fr



Organisateurs.JPGA droite, Gérard Carbonel, Président du club Rétropésien, au centre Patrick Fernandez,
Vice-champion du monde 350 cm3 en 1979, et troisième du championnat du monde 250 cm3 en 1978, parrain du club Rétropézien depuis le début 1993 et Alphonse Corzo, mécanicien attitré de Patrick Fernandez en championnat : « Nous en sommes à la 27ième édition. Le Moto Club Rétropézien a été créé pour cette manifestation en 1993, tous ses membres sont tropéziens de cœur ou issu de vieilles souches du terroir, ici les traditions sont très vivaces ».
Photo 1c.JPGLa SARDINADE du dimanche matin, la TRADITION de la Rétropézienne






Photo 2.JPGA Gassin, vue panoramique sur le golfe de Saint Tropez, au premier plan, une BSA Gold Star de 1951





Photo 3.JPGGeorges Giraud sur 500 Magnat Debon C4TS de 1953 et sa fille, Lorette.
Lorette est heureuse, elle a 20 ans. Elle est née le 23 mars 2002 à 15h30, juste au départ de la rétropézienne. Ce jour là, le champagne a coulé à flot.Tropézien, Georges est attaché à sa ville et ses traditions. En 2018, il a été nommé 460ième Capitaine de Ville, une
 tradition vieille depuis 1558. En 2020, il est élu 1er Adjoint.


Photo 4.JPGLa plus petite cylindrée, une 98cc Automoto de 1951, 2 vitesses à main, pilotée par France Michel





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Superbe machine, superbe restauration du Rétropézien, d’Alain Vanhuysse sur sa BMW R4 série 2 de 1933





Photo 6.JPGL’ardéchois du Val d’Ay, David Marcoux sur sa Gilera 300B de 1960






Photo 7.JPGTout sourire Stephane Coppola au guidon de sa 1200cc Harley Panhead de 1948






Photo 8.JPGLaurent Saltet sur son destrier une Motobecane B3 de 1933






Photo 9.JPGPatrick Maltese sur Ratier L7 serie 6 de 1957






Photo 10.JPGLa 350G Monet Goyon de 1930 pilotée par Alain Aquilina






Photo 11.JPGJean Marie Reverso sur Puch 250 SG de 1955






Photo 12.JPGMichel Pouget au guidon d’une 750 Nimbus de 1936






Photo 13.JPGOu serait le charme de rouler en ancienne sans faire un peu de mécanique. La Moto Guzzi 500 V de 1934 pose quelques problèmes à Eric Musso





Photo 14.JPGYves Azam sur 500 Magnat Debon CSSE de 1938






Photo 15.JPGMarc Berger sur 350cc Paul Martin ZS3 de 1930






Photo 16.JPGTristan Joly sur 250 Moto Guzzi Aeron de 1956






Photo 17.JPGElle file à belle allure la 450cc FN M13B de 1948 de Bernard Bourret





Photo 18.JPGPremière sortie de la 350cc Sarolea 25P de 1929 de Guillaume Rouget

Arsouille entre potes Zone Rouge 2022 (83)

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Copieusement arrosée, l’arsouille du club Zone Rouge a drainé vers le circuit du Luc-en-Provence des amateurs de toute la France et même d’ailleurs, une centaine de participants pour ce week-end un peu pourri

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Les organisateurs de cette arsouille avaient fait bien les choses. Le TZ Club de France avec à sa tête son Président, André Gouin était présent et plein de copains de la France entière dont une forte colonie d’alsaciens du MC Ried et du Fadatwin Team. Mais un gros os : la météo, sur la côte varoise, il n’y a pas de demi mesure, le soleil ou la pluie. Samedi matin, les orages de la nuit ont laissé une piste détrempée. C’est à allure très modérée que les premières machines s’élancent. Dans la série néophyte, Cindy Ritel pilote son Honda 900 CBR la peur au ventre. Son premier circuit est bien arrosé. Au fil des tours la piste sèche. Les side-cars sont en nombre des F1, F2, de routes ou classique. L’équipage Steiner, père et fils, sur 1000cc BMW et châssis Otto Haller démontre sa maitrise. Ils ont gagné le Championnat d’Europe Klassik motorsport en 2019. En début d’après-midi, la pluie refait son apparition et douche toutes velléités. Le club Zone Rouge fait bien les choses, en fin de journée : la grêle, juste pour l’apéro, plus besoin de glaçons. Le lendemain, les vilains nuages se sont estompés et des machines restées à l’abri sont apparues. Un nombre important de participants est venu grossir les séries. Le TZ club de France a eu la sienne. Si toutes sont de très belles machines, on peut noter celle de Gil Roux dont le cadre a été crée par son frère Norbert en 86 ou encore la 250 3TC reverse cylindre de Benoit Rozé construite entre 1988 et 90. Un cadre par ci (Testi), un moteur (Derbi) et des roues par là, le Roi de la récup c’est Christian Maupomé « Tout ce dont les copains ne voulaient plus ». Une fois assemblé cela devient le « Tesbi ». L’organisateur de la Sunday Ride Classic, Jean-Pierre Bonato sur 900 Honda Bol d’Or se tire la bourre avec son fils, Hadrien sur une très rare Honda NSC 250 MC18. Le retour du soleil, l’arsouille entre potes est beaucoup plus facile, les moteurs peuvent s’exprimer avec toute la rage de ceux qui les pilotes.

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QUOI : Journée de roulage
OÙ : Circuit du Luc-en-Provence
QUAND : 23 &24 avril 2022
COMBIEN : 150€
PAR QUI : Moto Club Zone Rouge
                 20 rue Jolivet
                 Hameau Saint Pierre
                 83340 Le Luc en Provence
                 http://www.mczonerouge.com»


Organisateur.JPGJean-Noël Dekrakreni : « C’est une grosse satisfaction que de voir réuni ici tout ce monde. Dommage le temps n’a pas été complètement avec nous mais cela est une autre histoire ».








Photo 1.JPGAvec panache, voilà le départ des TZ






Photo 2.JPGGil Roux et sa 250 TZ avec un cadre fait par son frère, Norbert, un mécano de talent. Gil a couru en Championnat de France Open en 86/87, la machine oubliée pendant 30 ans et la voilà : une renaissance : Ce n’est que du grand bonheur ».




Photo 3.JPGTesbi ?
Cadre de Testi, moteur 80cc Derbi euro2, Christian Maupomé a construit une petite bombe avec des pièces de récupération que les copains lui ont données.
- Poids : 69kg
- 20ch à la roue arrière
- 14500tr/mn



Photo 4.JPGBenoit Roze sur Yamaha TZ 250 3TC reverse cylinder (Les carbus sont à l’avant, les échappements à l’arrière des cylindres) construites de 1988 à1990.





Photo 5.JPGUne très rare Honda NSC 250 MC18 pilotée par Hadrien Bonato






Photo 6.JPGThierry Etoile, un loueur de 125 et 250 2 temps sur un rayon de 700km autour de Montpellier.





Photo 7a.JPGPhoto 7b.JPGLes Steiner, Jean-Paul le père et William, le fils posent derrière leur sidecar 1000 Bmw à châssis Otto Haller. Un châssis (17kg) construit spécialement pour Jean-Paul en Inconel. Ce matériau est considéré comme un superalliage en raison de ses propriétés mécaniques et thermiques de haut niveau. Le moteur est un flat 1000 Bmw préparé par Jean-Paul (une bombe), et on a une équipe Championne d’Europe en Klassik motorsport en 2019 (Classe 2 Side-car Classic sortie avant).



Photo 8.JPGSur des œufs, la piste est mouillée, Cindy Ritel sur Honda 900 CBR de 93






Photo 9.JPGL’équipage Alain Monchal et Philippe Rico sur side BMW 1000 de 83 rentre au paddock






Photo 10.JPGDes alsaciens, Dominique David sur BMW R90S, Guy Arnoux sur Ducati pantah 600 et Manoël Eck sur Matchless 500





Photo 11.JPGL’organisateur de la Sunday Ride Classic, Jean-Pierre Bonato sur 900 Honda Bol d’Or






Photo 12.JPGSylvie Maunier sur Ducati 600 Monster de 1998






Photo 13.JPGL’allemand, Ronny Duhamel sur Honda NSR 250 SP de 1991






Photo 14.JPGGigi Benoist sur Yamaha 125 YZ de 2011






Photo 15.JPGDominique Pistore sur Honda 350 CB de 1970







Photo 16.JPGLaurent Avouac sur Suzuki 250 RGV de 1991






Photo 17.JPGBruno Thoulouse et Mathieu Kleparski sur side Moto Guzzi lario 650 de 84

17/04/2022

MAGASIN ONDA à NICE

Texte original de l'article
 Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 1147 du 14 avril 2022

2 décembre 1921 / 2 décembre 2021
100 ans et toujours dans la course
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Le magasin Onda du 15 avenue Trachel à Nice est le phare des motards de la Côte d’Azur n’est pas près de fermer ses portes. Une 4ième génération de Jacques Onda va prendre la suite : Unevraie dynastie.

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2 décembre 2021, la famille « Moto » de la Côte d’Azur s’est mise sur son trente et un. Le hall d’exposition du 15 avenue Trachel s’est transformé en musée éphémère. Outre, la 500 Magnat-Debon CCP de 37(Jacques 1), la 175 mondial (Jacques 2) et la 250 Yamaha TZ (Jacques 3), était visible un panel de japonaises qui a permis au magasin de prendre le virage de la modernité.Dès 1964, Yamaha est la première marque japonaise que distribue la famille. Vers 17h00, Christian Estrosi, maire de Nice et ancien Champion de moto ne pouvait manquer l’événement et c’est devant un parterre de connaisseurs qu’il a pris la parole.Il a mis en lumière son amitié avec la famille Onda, ses soirées après les cours à refaire le monde et les courses sur le comptoir du magasin, les coups de gueule de Madame Onda quand les discutions se poursuivaienttrop longtemps.Jacques Onda (3), actuel propriétaire du magasin, lui a restitué le cuir qu’il lui avait prêté pour faire sa première course à 18 ans. La présence de Fabio Quartararo, Champion du Monde GP 2021 a donné un relief particulier à ce centenaire. Etienne, le père de Fabio et Jacques (3) ont été Champion de France en 1983, le premier en 125, l’autre en 250. Jacques (3) a annoncé passer la main à son fils…Jacques (4) : et l’histoire continue. 

Saga des Jacques Onda
Jacques Onda (I) naît en 1902 en Italie. A 14 ans, il devient mécano du pilote officiel Paul Boetsch. A l’âge de 25 ans, il ouvre un magasin de motos au 15 avenue Trachel à Nice, un emplacement inchangé depuis 100 ans. Il est tour à tour vendeur, mécano et pilote. Victoire au Grand Prix de Hyères 1927, second derrière Georges Monneret sur le circuit d’Orléans en 1935,il est pilote d’usine Magnat-Debon. Nougiers, le sorcier de Saint Andiol, améliore les performances. Son fils, Jacques (II), naît en 1935 dispute de petites épreuves dans la région de Nice et décroche près de dix titres de Champion de France de 1955 à 1965 en 125, 175 et 250 cm3 avant de mettre un terme à sa carrière sportive à la suite de la disparition de son frère, Henri, décédé au cours d’un accident en course de côte.En 1982, Jacques (3) est au départ des Promosport, puis en Championnat de France de vitesse qu’il remporte l’année suivante sur une TZ250. Il devient pilote officiel Pernod en GP250 en 1985 avant d'effectuer une dernière saison en Championnat du monde en 1986 sur une TZ250 privée.

ONDA / YAMAHA NICE
Le plus ancien distributeur de Yamaha en Europe, “Jacky Onda“ a fêté les 58 ans d’une histoire riche et passionnée.Dès 1964, Yamaha est la première marque japonaise que distribue la famille.Il tentera l’aventure avec les trois autres constructeurs nippons avant d’adopter une position mono-marque en 1974. « Jean-Claude Olivier a joué un grand rôle dans cette fidélité » commente Jacques (3).Jacques garde un pied dans la compétition en créant un team d’endurance.La famille Onda jouera également un rôle non négligeable dans la mise sur orbite de pilotes talentueux, tels que Sébastien Gimbert, Arnaud Vincent et Jérôme Giraudo, tous trois Champions du monde depuis.

.Photo 1a.jpg Devanture du magasin 1938
 Photo 1b.jpgDevanture du magasin milieu des années 80 avec le Maire de Nice, Jacques Médecin

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Photo 2.jpgTrois générations de Jacques Onda, le grand-père, les mains dans les poches, le père sur la moto et le petit fils assis sur le réservoir de la moto

Photo 3.jpgLe grand-père sur une FN


Photo 4.JPG175cc Mondial de Jacques (2)

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500 Magnat-Debon / Nougier CCP de 1937 de Jacques (1)

Photo 6.JPGCuir et casque de Fabio Quartararo

Photo 7.JPGDe droite à gauche : Christian Estrosi, Maire de Nice ; Jacques Onda (3), actuel propriétaire ; Fabio Quartararo, Champion du Monde GP 2021 et Jacques Onda (4) futur maitre de la destinée de la dynastie.





Photo 8.JPGAu premier plan la Kawasaki 350 Avenger de 1967

Photo 9.JPGHonda 450 et Kawasaki Z1 900

Photo 10.JPGSuzuki Gt 750 et Suzuki T500

Photo 11.JPGMotos de course

Photo 12.JPG100cc Yamaha YL1 de 1969

Photo 13.JPGJacques Onda (3), actuel propriétaire du magasin, restitue à Christian Estrosi le cuir qu’il lui avait prêté pour faire sa première course à 18 ans
Photo 14.jpgJacques Onda (2) sur la moto de son père félicité par Nougier

4ième French Riviera Motorcycle Film Festival de Nice (06)

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  Texte original de l'article
                           Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 1147 du 14 avril 2022

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Sur le pourtour de la terre, sur route, sur circuit, sur piste qu’il soit violant ou émouvant, le 4ième Festival du film moto de Nice nous propose l’aventure dans un fauteuil.
L’Espace Magnan à Nice accueille les cinéphiles et les motards. Dans la salle obscure, les films s’enchainent. D’une durée variant entre 4mn et 2h00, chaque projection nous permet vivre des aventures motos de multiples façons et dans le monde entier. Et quand il est possible, en fin de séance,on ouvre un dialogue questions-réponses avec le personnage principal ou le réalisateur et rend encore plus vrai le reportage. Nous avons eu la chance après la diffusion de "JOHANN ZARCO, l'audace d'un champion" d’échanger avec le Champion du Monde, Johann Zarco et Bernard Fau.Le Président du jury,Éric Offenstadt, alias Pépé, est un personnage hors du commun. Pilote de 2 et 4 roues, créateur génial de la « BUT » et de la « GECO », ce grand Monsieur de la moto a dirigéle festival. Il était épaulé par Sidonie Thouvenin, créatrice du site pilotegpmoto.com, dePierre Geffrin, motard amateur, fondateur de l’association "ProGeco moto", de Chantal Leca, Présidente de l'association "Toutes en moto" et deGérard Delio, Photographe de circuit professionnel.La sélection d’Olivier Wagner, organisateur de cettecérémonie, nous a fait voyager pendant deux ans sur les routes de Sibérie et d’Alaska sur la tracedes allemandsde "972 BREAKDOWNS" de Daniel von Rüdiger ; en Pologne et Roumanie avec « IT'S NOT THE END OF THE ROAD »(Ce n'est pas la fin de la route)3000km pour donnerla possibilité à des personnesatteintes d’accidents ou de handicaps lourds de ne pas abandonnerni leur moto, ni la vie ;ou plus sentimental avec « l’ESSENCE »de Baptiste Chabot, une explication entre un grand-père et son petit-fils où ils partent tout deux sur une Vespa retrouver le souvenir d’une grand-mère décédée. La gouaille du pilote britannique, Chrissy Rousenarrant ses péripétiesdans« Chasing the championship » de Dave Baum adonné du relief au documentaire. Le public a été conquis. Laurent Nicolino est venu d’Aix les bains spécialement pour la circonstance : « C’est la première fois que je viens. Tout est très bien organisé, les films, le restaurant pendant les poses, il ne manque qu’une seule chose un peu plus de public, car le festival en vaut vraiment le coup.

 

QUOI : Festival du film de moto
OÙ : Espace Magnan à Nice
QUAND : du 18 au 20 février 2022
COMBIEN : 11€/jour
PAR QUI : French Riviera Motorcycle Film Festival
                 Tel : +33 (0)6.58.89.75.43
                 Mail : owagner@festivalmoto.com
                 Web :
www.festivalmoto.com

Organisateur
Organisateur.JPGOlivier Wagner, organisateur et Eric Offenstadt, Président du Jury ; Olivier : « Difficile de remettre au travail après une année blanche » et Eric, dit « Pépé » de rajouter : « Je déteste mettre des notes pour évaluer des personnes »






PALMARES 2022
Palmares 1a.JPGPalmares 1b.jpgPalmares 1c.JPGPRIX DU PUBLIC 2022

Le prix du public a été décerné au film "JOHANN ZARCO, l'audace d'un champion" de Bernard Fau. Ce documentaire est un témoignage exceptionnel sur le champion français de courses de vitesse moto pratiquement de ses débuts jusqu’aux déboires de son aventure KTM. Dans question-réponse d’après film, il nous dit avoir repris plaisir à rouler dans l'objectif ultime : être champion du monde GP.



Palmares 2a.JPGPalmares 2b.jpgPalmares 2c.JPGMEILLEUR LONG-METRAGE 2022
Le prix du meilleur long-métrage a été attribué au film allemand "972 BREAKDOWNS" (972 pannes) de Daniel von Rüdiger. Ce documentaire suit un groupe d'étudiants allemands pour un voyage de deux ans en side-cars Ural. Ils vont traverser la Sibérie, l’Alaska avec des péripéties inimaginables, une aventure humaine incroyable.




Palmares 3.JPGPalmares 3a.jpgPalmares 3b.JPGMEILLEUR COURT-METRAGE 2022

Le prix du meilleur court-métrage a été attribué au film iranien "SFUMATO" de Amirali Mirderikvand. En Iran, une jeune fille ne peut assouvir sa passion de la moto. Les femmes dans ce payspeuvent conduire les voitures, les camions mais pas de motos. Le permis de conduire pour les femmes n’existe pas. Film sensible, intelligent et très émouvant.


Photo 3.JPGSur scène, Olivier Wagner, l’organisateur, présente Eric Offenstadt au public






Photo 4.jpgAffiche du film « Geco aux 24h du Mans »









Photo 5.jpgAffiche du film « Chasing the championship » 8 mois avec Chrissy Rouse









Photo 6.jpg« Sur les traces de Laurence d’Arabie »de David Dumain & Eric









Photo 7.jpg« When the road ends » de Dylan Wickrama









Photo 8.jpg« Passeport pour la liberté » de Dominique Peltier : le permis moto, l’achat et les première balades d’un néophyte








Photo 9.jpg« L’essence » de Baptiste Chabot









Photo 10.jpg« It’s not the end of the road »(Ce n'est pas la fin de la route) de Jaroslaw Frankowski, Robert Czyzewicz








Photo 11.JPGDocumentaire « Ray Tauscher »de Ned Thanhouser









Photo 12.jpg« Quinze milles tours » de Grégoire Darrasse. Dans une campagne proche de Tours, Yohann, conçoit et rénove de vieilles motos, des café-racer…








Photo 13.jpg« 202 » de Paul Lavau. Une saison de moto cross en bourgogne









Photo 14.jpg« All the pretty things » de Roberto Serrini

16/04/2022

Trophée Gérard Lonjon Endurance Power 25 (83)

  Texte original de l'article
                           Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 1147 du 14 avriel 2022
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Le club Zone rouge organisait sa première endurance de l’année sur le circuit du Luc-en-Provence. Quarante équipages se sont étrillés sur une endurance de 3h00

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Une belle journée est une journée sans pluie, alors ce sera une belle journée, des nuages et rien d’autre. En ce dimanche matin, le paddock ressemble à une ruche. Les quarante équipages engagés sont aux taquets.  Romain Meriaux cajole un beau CBR Honda rouge de 2005 : « On vient de Savoie, de la vallée de l’Arve avec mon père, Yvan et ma belle-mère, Annie. Ce sera sa première course ». Une première également pour Jean-Pierre Keller, il est associé à Bruno Lafauri, un habitué du Bol Classic sur une Yamaha TZR de 94, une vaillante endurcie à la poignée rageur de son propriétaire. Jean-Luc, Jean-Marc, Eric, François et Pierre, anciens pilotes du Challenge Honda sont toujours là, présents, sur leurs petits mono Honda S3. Thomas Pramatton a laissé le team « Piou-Piou » et la Honda Twin jaune comme le petit poussin à son père, Patrick, pour rouler sur une R 125 YZF, plus puissante, il va serrer. Même si Romain Sbeghen n’a que 13 ans, il forme avec son père, Hubert un équipage rompu à se genre de confrontation. Des pros, en septembre dernier, l’aixois, Renaud Fanon et le normand, Olivier Testa ont terminé sur la seconde marche du Bol d’Argent, aujourd’hui, chacun aura son équipe. Clive Rambure a participé au 24h00 du Mans et au Bol d’Or, c’est avec son frère, Keith et son ami Yvon Ravet qu’il va rouler. Patrick Rigaud est un coutumier de l’endurance, mais son jeune partenaire, Artus Dugied est un néophite. Le tandem se teste sur 125 RDLC, la prochaine fois ce sera le grand bain, le Bol Classic sur GSXR. La formule Power 25 fait un tabac, chez les jeunes et les moins jeunes, chez les pros et les novices, tout le monde y trouve son compte, c’est un trait d’union intergénérationnel. Il suffit d’une machine plus ou moins préparée : arsouille quand tu nous tiens.

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QUOI : Endurance 25 Power (3h00)
OÙ : Circuit du Luc-en-Provence
QUAND : 06 mars 2022
COMBIEN : 300€/ équipage
PAR QUI : Moto Club Zone Rouge
                 20 rue Jolivet
                 Hameau Saint Pierre
                 83340 Le Luc en Provence
                 
http://www.mczonerouge.com»

Catégorie 1 (15cv)
1 SLIDER RACING TEAM – CORDARO/GAZAGNAIRE - sur YZF R
2 BAM RACING Loc 2–JOLLY/ALBERTINI/BASTIEN sur YZF R 125
3 TEAM KBMC 1 – AGUETTAZ/BALLAIS  sur YZF R

Catégorie 2 (moins de 25cv)
1 KG RACING TEAM 2 –GALDES/SCORSOLIO/SCORSOLIO  sur GP190
2 GRAND LAC 2 –SIMONS/DUCHESNE  sur 125 RS
3 ULTIMATE RACING TEAM 2 – FANON/PECHAIRE sur CBR R 250

Catégorie 3, (produite avant le 31/12/86)
1 M.R.P 3 – RIGAUD/DUGIED sur RDLC
2 TEAM CARTE VERMEIL 1 – DEJOB/NOBLEAUX/SARAFIS sur 125 CBS 3
3 GWCRT 3 – LAMY/GAUTHIER sur RDLC

Organisateurs.JPGPantxika Etcheberry Baverey et le Président de Zone Rouge, Christian Denliker : « S’amuser en équipe (Pilotes, mécanos, panneauteurs,…) avec peu de moyen, c’est une formule gagnante et tellement gagnante que l’on a décidé de répéter l’opération en octobre et de l’inscrire dans le «Trophée Gérard Lonjon » ».



Photo 1.JPGDans les starts






Photo 2.JPGLa foire d’empoigne à commencer






Photo 3.JPGJean-Marc Rambure donne le départ.






Photo 4.JPGVainqueur catégorie 1 : Audrey Cordaro et Marjorie Gazagnaire






Photo 5.JPGLa Derbi n°77 du Team Zone rouge reprend la piste






Photo 6.JPGChangement de pilote : Jean-Pierre Keller laisse la place à Bruno Lafaurie, un pousson et c’a repart





Photo 7.JPGLa Honda S3 du Team Carte Vermeil 1 de Jean-Luc Dejob, Jean-Marc Nobleaux et d’Eric Sarafis





Photo 8.JPGVallée de l’Arve Racing Team, la famille Mériaux en balade sur Honda CBR de 2005






Photo 9.JPGLe Team Loc’Bam Racing sur Yamaha YZF de 2010 : les frères Rambure Keith et Clive et Yvon Ravet





Photo 10.JPGPremier tour de chauffe pour le tandem Patrick Rigaud et Artus Digied sur Yamaha RDLC de 1986, prochain défi le Bol Classic sur GSXR





Photo 11.JPGIl va manquer quelques watts au honda 80 CR du team Garage du Moulin d’Adrien Elouard, Emmanuelle Louis et Gérald Sibile





Photo 12.JPGJaune comme un poussin le team « Piou Piou » sur Honda twin Patrick Pramatton et Ophélie Bosquet





Photo 13.JPGIl va bientôt être l’heure de permuter les pilotes, la concentration est maximum






Photo 14.JPGUne machine originale, la 125 Fantic Cabalero de Nicolas Montalio et Yannick Charrel






Photo 15.JPGLe Honda S3 du team Carte Vermeil 2 de Francois Lentaigne et Pierre Guyonnet





Photo 16.JPGDans la ligne droite des stands, la recherche de vitesse, avec une main derrière le dos

11/07/2021

Les 40 ans du Musée d’Entrevaux (04)

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Au cœur de la cité d’Entrevaux, le musée de la moto est devenu une affaire de famille. Après Michel, voilà Franck, Ghislaine, Antony et Romain,une histoire qui dure depuis 40 ans.

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On ne peut pas aller au musée de la moto en faisant abstraction de son écrin. La cité fortifiée d’Entrevaux s’est développée autour d’un éperon rocheux, dans une boucle du fleuve Var. Elle est dominée par la citadelle Vauban. Les villageois sont fièrs de son riche et tumultueux passé, deux fois millénaire.L’olivier, symbole de la Provence, est cultivé en restanque sur les versants de la cité. Il fait partie intégrante du paysage du village. Au sommet de la crête, la citadelle est visible de très loin mais il faut être tout prés pour voir le mur d’enceinte construit à l’aplomb des berges et le pont très étroit qui enjambe le Var. Sur la petite place du village, quelques commerces dont la boucherie. Ellecommercialise sa fameusespécialité : la « secca » de bœuf. Puis de venelles en escaliers, on arrive doucement au musée, il y a foule, 40 ans cela se fête. Vu l’exiguïté des lieux, les entrées sont filtrées. Franck Lucani accueille ses invités : « Mon père, Michel a ouvert sa collection au public le 5 juillet 81. Il en assurait l’ouverture pendant ses vacances et les week-ends. Les passionnés viennent de l’Europe entière. Je voulais pour cet anniversaire créer une autre salle de présentation mais mon père est parti en 2018. Il n’a vu que le début des travaux.  On a décidé avec ma femme, Ghislaine et mes fils Antony et Romain de continuer son chemin. Ce nouveau lieu d’exposition est dédié aux machines des années 70/80. Ainsi on pourra admirer quelques pisse-feu qui ont fait rêver tous les jeunes de l’époque : Flandria, Rocvale, Malanca ou encore la 350 tricylindres Motobécane, la 900 Benelli sei ou la Laverda 500 twin de 78. Cela va venir compléter la rétrospective des deux roues présents en ce lieu :Harley Davidson de 17, FN 4 cylindres de 25, Bma et pétochonset tout un tas de merveilles que l’être humain a phosphoré : c’est juste du plaisir.Si vous passez à Entrevaux et que vous avez quelques heures de liberté à consacrer aux vieilles pierres de la cité ou à des machines d’un autre âge, vous y serez les bienvenus ».

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 MUSEE D’ENTREVAUX
Franck Lucani
rue serpente,
04320 Entrevaux
Téléphone : 06 62 16 12 70
Email : franck.lucani@wanadoo.fr

 

Dates d’ouverture

Du 03/04 au 30/06, tous les samedis et dimanches.
Ouverture exceptionnelle le 24/05.
De 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h.
Du 01/07 au 29/08, tous les jours.
De 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h.
Du 01/09 au 30/09, tous les samedis et dimanches.
De 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h.


La famille LUCANI dans son antre : Franck et sa femme Ghislaine au centre et leurs garçons : Antony, à droite et Romain, à gauche

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50cc Rocvale






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50cc Flandria







Photo 6.JPGA gauche, des étagères de Poket Bike et de l’autre une mini moto comme récompense pour des challenges ou publicités.





Photo 7.JPGBitza a été utilisé dans les courses de côte, légions dans les années 70 dans la région






Photo 8.JPGBenelli 900 sei






Photo 9.JPGQuand il n’y a plus de place au sol, on les accroche aux murs sinon aux plafonds.






Photo 10.JPGPremier moteur Ducati, le Cucciolo 49cc culbuté de 49






Photo 11.JPGMoteur Peugeot 98cc de 1930






Photo 12.JPGMoteur VAP  






Photo 13.JPGMoteur Favor 175cc 2 temps









Photo 14.JPGAu centre la 1000cc Harley Davidson de 1917






Photo 15.JPGAu centre la 3 cylindre Motobécane






Photo 16.JPGTandem Narcisse mue par un moteur Aubier Dune de 98cc (1951)





Photo 17.JPGSolex micron 1968

02/03/2020

Atelier de l’Entretube

Aux alentours de Valence dans la Drôme, « l’Atelier  l’Entretube » est un lieu de restauration de motos pas comme les autres. Les propriétaires des machines et Fred Agnel doivent être au diapason du cœur et de l’esprit, une alchimie se produit et tout se transforme en Or.

Par Gabriel Fougeras
Photos François-Marie Dumas et Fred Agnel

Juin 2019, au concours d’élégance de la villa d’Este en Italie, la 1000 Koehler Escoffier  remporte le titre tant convoité de  « Best of the show ». Un des artisans de cette victoire est « L’Atelier  l’Entretube » de Fred Agnel. De l’ombre à la lumière, depuis, les shootings photos s’enchainent pour des revues spécialisées. L’enseigne est devenue une référence européenne dans son secteur d’activité. Dans un petit village de la campagne drômoise, Fred m’accueille chez lui. Pas d’enseigne, pas de vitrine, « Pour vivre heureux, vivons cachés ». Passé le porche, dans une cour intérieure quelques machines sont terminées et attendent un retour chez leur propriétaire : deux Soyer, une 500 type 011 de 1929 refaite à neuf et une 350 type 08 de 1927 dont il reste deux exemplaires. Les Agnel sont mécanos de père en fils. Fred est la troisième génération et son fils, Adrien est mécanicien chez Tech3 en Moto GP  après avoir réussi ses études pour motos de compétition à Monlau, près de Barcelone. Motos anciennes ou à la pointe du progrès, ils ont ensemble l’amour de la mécanique. L’atelier compte une quinzaine de mètres carrés mais suffit à Fred pour le démontage, le remontage et à finaliser ses mises au point : « J’ai de la chance. Je suis entouré d’artisans très compétents : Edouard, le sellier ; Steven, le peintre ; Grégory, l’outilleur usineur et de petites structures industrielles comme Epoxy 3000 à Valence ou encore la société Aprotec pour les pistons sur mesure. J’ai des contacts avec Jean-Michel Paulik, de l’Amicale Dollar pour des refabrications de pièces moteur. Mon ami Manu vient me donner un coup de main ponctuel apprécié et efficace. A deux, certains problèmes se solutionnent tout seuls ».  Vu l’exiguïté des locaux, les machines sont autopsiées, démontées, rénovées et remontées, les unes après les autres, rien ne traine. Aujourd’hui sur la table d’opération, une MGC Racing à moteur 350 JAP culbuté, en cours de finalisation : « La rénovation d’une moto est comme un échange et un partage. Quand je suis en osmose avec un client, il change de statut et devient parfois un ami. C’est au cours d’un repas que je prépare avec des produits du terroir que l’on parle mécanique et affaires. La restauration marche dans les deux sens. Toutes les phases de travaux sur la moto sont photographiées et envoyées journellement. Le projet évolue et son propriétaire est constamment au courant. Chaque décision est prise en concertation. Le gros projet de ce début d’année 2020, est de présenter la Janoir 1000cc, type A de 1920, modèle unique, à châssis en tôle et le moteur est un flat-twin longitudinal, à la villa d’Este et de remporter une nouvelle fois le titre de « Best of the show ».

L’Atelier de l’Entretube
Fred Agnel
Tel. : 06.60.50.83.56
f.agnel@free.fr


Photo 1.JPGFred et Lauraine derrière une 350 Rovin de 1929 à moteur JAP







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Le propriétaire et son fils Thomas posent pour la gloire avec leur Koehler Escoffier 1000 de 1929. Le concours d’élégance de la Villa d’Este fêtait cette année son 90eanniversaire et la 9eédition de la partie moto.  1000 Koehler Escoffier de  qui remporta le titre envié de « Best of the show ».


Photo 3.JPGFred Agnel avec Jean Nougier








Photo 4a.JPGPhoto 4b.JPG350 MGC Racing sur la table d’opération et détails de finitions







Photo 5.jpgSalon de Lyon 2019, sur le stand de l’Atelier  l’Entretube une surprise attend ce père : ses trois enfants ont fait réparer sa 125 New Map BK109 de 1953 en secret






Photo 6.jpgAdrien, le fils de Fred Agnel, mécanicien Moto 2 chez Tech3 d ici derrière Remy Gardner, fils de Wayne Gardner, Champion du Monde 500 en 87








Photo 7.JPG350 Norton inter de 1937 en configuration piste devant l’atelier







Photo 8.JPG100 New Map Baby de 1937







Photo 9.JPG500 Soyer type O 11 de 1929 refaite à neu

 

 







Photo 10.JPG350 Soyer type O 8 de 1927 1er modèle (reste 2 exemplaires)







Dosier Janoir
Début de la restauration de la 1000 Janoir bicylindres longitudinal
a/ Arrivée à l’Atelier
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b/ Réservoir
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Photo 11c.jpgc/ Moteur 1000cc n flat-twin longitudinal à culasses démontables, les cylindres en aluminium coulés avec le carter et chemisés acier

 

 

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d/ La carrosserie est prête à partir en peinture






Dossier France Sport
Malgré ses recherches, Fred n’a pas trouvé de document sur cette 350cc France-Sport à moteur Chaise culbuté des années 30
Photo 12a    France sport 2.jpga/ Arrivée à l’Atelier





                           
Photo 12b   France sport.jpgb/ Démontage






Photo 12c    France sport 5.jpgc/ Moteur avant










Photo 12d   France sport 7.jpgd/ Moteur après










Photo 12e.JPGe/ Cadre remis 
en peinture







Photo 12f    France sport 8.jpgf/ Réservoir repeint

05/07/2019

Bol Classic 2018 L’histoire d’un Stinger ou d’une étoile filante

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Bol d’Or, d’Argent et Classic 2018, le MV Racing Team joue tous les tableaux avec en plus le renouveau une Kawasaki ZXR-7 Stinger de 1990.
Circuit Paul Ricard au Castellet, en 2018, le Bol d’Or est la première course du Championnat du Monde d’endurance. Epreuve mythique, elle enflamme les esprits de tous les passionnés de motos depuis sa création en 1922 par Eugéne Mauve. Fête foraine, concerts, animations, exposition de motos, c’est une occasion de se retrouver. Le soleil brule la peau, je vais rejoindre un ami pilote sous le barnum de son team. Caroline Buisson et François Pros du Team manager m’accueillent avec bienveillance. François était déjà à ce poste en 77 pour le dernier Bol au Mans, les pilotes étaient Agopian et Peyré et la première au Castellet en 78 avec Agopian et Roche : « Dans les années 90, Marc Buisson, le propriétaire du « MV Racing Team » était mécano chez « Team Kawasaki France ». En 2018, on avait une machine Kawa Z800 et quatre pilotes : Yvon Manifesti, Marc Buisson, Cyrille Rivière et Joachim De Laforce. Alors, on a été chercher une Kawasaki ZXR-7 Stinger de 1990 que Marc avait rangé au fond du garage ». Caroline Buisson poursuit : « Mon père a acheté la moto en 90 pour faire de l’endurance, Le moteur a été envoyé chez Godier/Genou pour préparation. A son retour, mon père avait peur de faire une bétise, c’est son grand frère Christophe qui l’a remontée et remise en marche. Christophe a été un des plus jeunes pilotes de ligne française. Le troisième frangin, Yannick l’a repeinte. Christophe est décédé dans un accident de moto en 93. La moto a été remisée en 96. Yannick a créé sa société de peinture et l’a appelée « Aéro Chris », son logo, une étoile filante. Marc Buisson poursuit : « Remettre le Stinger en route, une affaire compliquée, un an de travail : voir la faisabilité, préparer le châssis, envoyer le moteur chez le préparateur Lionnel Brancquart. Kawasaki ne fabrique plus de pièces pour ces motos. Elles viennent d’Allemagne, des Etats-Unis, … On a reçu le moteur juste avant de venir sur le circuit et on l’a remis en marche mardi dans le paddock juste avant les essais. Mais l’émotion était si forte d’entendre rugir le monstre, on s’est lâché et on a tous pleuré. Ce n’est plus une moto, c’est une étoile filante ».

Résultats
Bol Classic 22ième MV Racing Team : Cyrille RIVIERE,  Joachim DE LAFORCE
Bol d’Argent 39ième  MV Racing Team : Yvon MANIFESTI, Marc BUISSON

https://www.facebook.com/mvracingteam/

MV Racing Team au grand complet, accroupis à gauche Yannick, le peintre, à droite, son frère Marc

Photo 2.JPGLe logo de la société de Yannick : «  Aéro Chris »








Photo 3.JPGLes deux pilotes de la Kawasaki ZXr-7 de 1990, à gauche Joachim De Laforce et Cyrille Rivière






Photo 4.jpgCyrille Rivière







Photo 5a.JPGJoachim De Laforce







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Les deux machines du MV Racing Team

Bol Classic 2018

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C’est sous un soleil écrasant et en rangs serrés que les motards ont investi le circuit du Castellet pour la plus mythique des épreuves d’endurance : Le 82ième Bol d’Or.
Depuis 1922, date du premier Bol d’Or motocycliste créé par Eugéne Mauve sur une piste en terre battue à Vaujours, le mythe perdure. Exploits et galères ont sacralisé ces hommes centaures. 2018 ne fait pas exception. Première épreuve inscrite au Championnat du Monde d’Endurance, elle draine des milliers de motards. Bol d’Or, d’Argent ou Classic, la musique commence le mardi avec les essais libres et se termine le dimanche après-midi en apothéose. Pour le Grand Prix de F1, la piste a été modifiée et des tribunes ajoutées. Autre nouveauté, les participants du Bol Classic sont installés sous des auvents couverts de panneaux photovoltaïques. Patrick Rigaud et Dominique Bonvicini ont la plus petite cylindrée du plateau, un 600 Honda CBR. Dominique a l’inquiétude de la première fois mais c’est un redoutable compétiteur. Il en est à sa quarante cinquièmes années de compétition et a couru soixante-trois courses de 24h00. Au team TI Puch, Patrice Ezelis accueille avec le sourire : « Après dix ans de compétition, j’en ai eu assez de voir le Bol à la télévision, alors pourquoi ne pas passer sur la piste ? Depuis trois ans, on améliore un GSXR de 91. C’est une machine vivante. En 2016, on a cassé, en 2017, on finit 5ième, 2018 ? ». Si la RC30 est toujours là, Christophe Carrasco, ancien vainqueur du bol Classic à Magny-cours a laissé sa place. C’est un irlandais, Hilton Hincks et un anglais, Patrick Banfiels qui piloteront pour Classic Racer Nice. Jérome Montrelay mécano du team CFM April moto est un intarissable et passionné de mécanique. Avec photos à l’appui, il vous montre sa collection, de la Peugeot P 107 à la GSXR. Vendredi soir, derniers préparatifs, la tension monte. On s’entraine à changer de pilote et faire le plein.
1er manche de nuit, les concurrents, concentrés, attendent derrière les grilles du circuit. 20h00, chaque team prend place dans son box. 20h30, départ des paddocks pour un tour de chauffe. C’est en poussant, moteur éteint que les motos prennent place sur la grille de départ. Feux rouge, panneau 3mn, panneau 1mn, le silence est pesant. Et enfin… vert, les lions sont lâchés mais cela… est une autre histoire.

QUOI : Course d’Endurance
QUAND : BOL D’OR du 14 au 16 septembre 2018
OU : Circuit Paul Ricard au Castellet (83)
PAR QUI :
Larivière Organisation
                
12 rue Mozart – 92 597 Clichy CEDEX – France
                 Tel : 01 41 40 31 28
                 Mail : 
organisation@editions-lariviere.com

 

Deux classements
- Classic modèles commercialisés entre 1960 et 1983
- Post-Classic modèles commercialisés entre de 1984 à 1991
Post-Classic
1er, la Kawasaki ZXR n°90 de Vincent Eisen et Baptiste Gigon
2ième la RC30 n° 87 des belges du team Dohlda Racing de Mertens/Bollaerts
3ième la Kawasaki
750 zxr-7 n°11 de Charles-Artigues/De Dieleveult.
En Classic
1er la CB1100R Japauto 110r de 1992 n° 10 de Jaubert/Sauve
2ième la Suzuki GS1150 de 1991 n° 44 des Italiens Cantalupo/Le Noci
3ième la Ducati 900 tt1 de 1981 n° 124 des Belges Govaert/Coppens


Photo 1b.JPGMise en place pour le départ de la première manche de nuit






Photo 2.JPGOuverture des hostilités.





Photo 3.JPGLe team est au complet, David Descours, Etienne Bocard et la Suzuki 1052 GSXR de 1988. Deux passionnés, pilotes et mécanos n’ont pas été épargnés par les ennuis : casse moteur, chûte, mais c’est toujours avec le sourire qu’ils se sont relevés. Ils finiront 33ième.





Photo 4.JPGAdrian Parasol, animateur de High Side sur Rmc découverte, va piloter un Gexr 750 de 90







Photo 5.JPGAu coude à coude, la 1100 Gsxr n°37 du team Marine Tech et la 750 ZXR du team Z racing endurance




Photo 6.JPGVainqueur en Classic,
la Kawasaki ZXR n°90 de Vincent Eisen et Baptiste Gigon





Photo 7.JPGVainqueur en Post-Classic, la Kawasaki ZXR n°90 de Vincent Eisen et Baptiste Gigon





Photo 8.JPGLa RC30 du team « Classic Racer Nice » s’élance pour les essais de nuit






Photo 10.JPGLes genoux sont à terre





Photo 11.JPGUn passage de la 1100 Gsxr de 1986 du team anglais « Phase One Endurance »




Photo 12.JPGLa CB1100R Japauto de Jaubert/Sauve et la Kawasaki 1100 de Chatard Daniel et Patrice se tirent la bourre.






Photo 13.JPGLa Ducati 851 de 1991 du « Desmo Team 25 »





Photo 14.JPGDucati 851 du Team « Plein gaz »





Photo 15.JPGHonda RC30 du Team « Force V4 »






Photo 16.JPGKawasaki ZXR 750 K1 de « Green Team 42”





Photo 17.JPGLa Kawasaki 750 ZXR du team « Norm Magic Box se rend sur la ligne de départ de la manche de nuit

Rassemblement de Saint Tropez (83) 2019

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Le Moto Club Rétropézien organisait son 26ième rassemblement. Orage, vent, soleil, froid et chaleur, la cité du Bally de Suffren aura montré sa très grande étendue climatique à la centaine de passionnés de motos anciennes.
En arrivant le samedi vers 13h00, sur la place des lices à Saint Tropez, les premières gouttes de pluie donnent le ton de la ballade à venir. Une bonne partie des participants ne sortirons même pas leurs machines : après il faut nettoyer. Une quarantaine de motos est alignée près à en découdre avec les éléments : les inconditionnels. La 580 Condor de Jean-Luc Teyton est au couleur de l’armée suisse. Claude Sauvain est suisse de Saint George dans le canton de Vaux. Il va rouler sur une très belle BSA A10 de 1951. Six personnes du Moto Retro du Périgord découvrent le rassemblement. Son Président, Dominique Poisson frétille comme un gardon : « C’est notre première ici et je suis à la retraite depuis le 1er avril, donc ça s’arrose, donc c’est aussi le jour du « Poisson » ». Il va être servi. 14h00, l’ouvreur, Alphonse Corzo démarre son side 500 Terrot RD de 38, Eliette à ses cotés. Cogolin, Port Grimaud, puis on longe le golfe de Saint Tropez et toutes ces plages mythiques surpeuplées pendant la belle saison. Aujourd’hui, pluie et bourrasque de vent fouettent. Le froid commence à pénétrer. Après Sainte Maxime, on s’enfonce dans les terres. Quelques arrêts de regroupement, mais l’allure ne mollit pas. On grimpe vers le Plan de la Tour par une petite route dans une forêt de chênes liège. Les éléments se déchainent. L’eau s’infiltre de partout : les gants, les bottes, le casque, partout. Enfin le retour sur Saint Tropez et la maison familiale « Lou Riou » qui nous accueille pour le week-end.  Dimanche, le soleil est de la partie. C’est une journée consacrée aux traditions et au patrimoine. Après le café du matin, la « sardinade » sans quoi la « Rétropézienne » ne serait plus la « Rétropézienne ». Vers 10h00, en convoi, nous empruntons les ruelles et visitons des lieux mythiques de la cité qui en ont fait son aura : la place des lices où le monde du showbizz se donne rendez-vous à la bonne saison, le port à la recherche du gendarme et au bout du chemin, la citadelle, un endroit fort pour les natifs de Saint Tropez. Elle a été transformée en musée de la marine « Tropézienne ». Le week-end s’est terminé sur la place des lices pour l’apéritif et à la maison familial pour le classique mechoui de fin de rassemblement.

QUOI : Rétropézienne
QUAND : 06 & 07 avril 2019
OU : Rassemblement motos anciennes à Saint Tropez
COMBIEN :
PAR QUI : Rétropézien Moto Club

 

 

 

Organisateur.JPGOrganisateur










Photo 1b.JPGPlace des lices, le dimanche midi sous le soleil







Photo 2.JPGUn rideau de pluie. Depuis 26 ans, Alphonse Corzo ouvre la route sur son side 500cc Terrot RD de 38. Cette année, sa femme, Eliette dans le panier DTP profitera d’une douche et d’un bain en même temps, un inconvénient : l’eau est froide.





Photo 3.JPGLa citadelle de Saint-Tropez domine la ville depuis le début du XVIIe siècle. Il est l’élément de défense le plus important entre Antibes et Toulon.
Le site est classé au titre des Monuments historiques depuis 1995. Il abrite le musée de l’histoire maritime de Saint Tropez. Au XVIIIe siècle, Saint-Tropez était le troisième port français de Méditerranée. Le musée raconte l'histoire des marins tropéziens sur toutes les mers du monde. Il met en valeur l'héritage précieux de générations de pêcheurs et de marins du commerce, qui ont, siècle après siècle, façonné le Saint-Tropez d'aujourd'hui

Photo 4.JPGAlain Aquilina sur Monet Goyon type G à moteur 350 Mag de 1930







Photo 5.JPGA fond les manettes, Patrick et Héléne Rouchon sur Nimbus 750







Photo 6.JPGValérie Roussel sur Monet Goyon 350cc P47 de 1947










Photo 7.JPGLa Puch 250 GS de 56 Jean Claude Dochier a passé 30 ans emmuré à Boulogne/mer et c’est son beau-père Claude qui le lui a restauré.







Photo 8.JPGIls viennent pour la première fois à la Rétropézienne, le Moto Rétro du Périgord et son Président Dominique Poisson : Une Première cela s’arrose.






Photo 9.JPGLe suisse de Saint George, commune vaudoise, Claude Sauvain et sa BSA A10 de 1951 : « En 1969, un copain s’est cassé les deux jambes dans un accident de parachute à Lyon. Ses parents m’ont demandé de rapatrier sa moto vers la suisse. A cette époque, la machine ne me plaisait pas : trop lente, pas assez nerveuse. Depuis ce temps, elle n’avait pas bougé du garage où elle avait été entreposée. Il y a trois ans, je l’ai achetée et rénovée ».




Photo 10.JPGPhilippe et Marie-Brigitte Godest sur AJS 500 mono de 54. Lui est obsédé d’AJS et de Matchless






Photo 11.JPGElle est rouge, elle sent le souffre la 350 Génial Lucifer de 1936 de Thierry et Isabelle Ayraut






Photo 12.JPGLe départ va être donné, Natalie Nogues sur Monet Goyon L5A1 de 39







Photo 13.JPGLa plus jeune participante, Lolita, 9ans derrière son papa, Yann Sellers sur une Triumph T120 de 1968







Photo 14.JPGMise en route de la Gnome & Rhône D5A militaire de 1938 de Marc Fine










Photo 15.JPGJean-Luc Teyton sur 580 Condor de 53 de l’armée suisse.








Photo 16.JPGLa 500 Terrot RGST de Patrick Maltese a du mal à repartir ce matin. L’humidité de la veille doit y être pour quelque chose.







Photo 17.JPGSous une pluie battante, Claude Bret et sa Koeller-Escoffier M2VT de 1954

Les Mobeurs du 06 ou les clés de la liberté

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06, département des Alpes Maritimes, la Mob fait recette. Facebook sert de lieu de rendez-vous et d’échange.
Année 1960/1970, quelles étaient les clés du paradis ? Avoir 14 ans et une Mob, et les portes de cette liberté Chérie s’ouvraient en grand. Les cheveux longs, la mini-jupe, le hula hoop, Che Guevara, le chemin de Katmandou ou la zénitude retrouvée, un vent de liberté souffle sur les us et coutumes. La jeunesse est boulimique. Elle a soif de connaitre, de savoir, de communiquer et de voyager. Après-guerre, en France, la société Motobécane a conçu un petit 50cc appelé Mobylette. Quinze ans après, par sa simplicité, sa rusticité et sa robustesse, elle a conquis toutes les couches de la population. A la ville, à la campagne, elle est partout, elle touche tout le monde, et même au-delà des frontières. De nos jours, la légende perdure. Depuis quelques mois, un groupe s’est constitué sur Facebook : les Mobeurs du 06. Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre à faire vivre cette communauté : Alexandre Lepin, l’instigateur et trois autres modérateurs : Jerome Dacquin, Franck Vivet et Thierry Commodini. Si une partie des membres sont des personnes qui ont connu ces années bonheurs, de nombreux jeunes sont venus grossir les rangs de ces nostalgiques : la Mob devient intemporelle. Alexandre Lepin, la trentaine, technicien informatique et créateur du profil du groupe sur Facebook est le premier surpris de l’engouement suscité par les passionnés de cyclos : « Internet, un formidable outil de communication. Pour ma part, ma mère était anti deux roues et n’a jamais voulu me faire confiance. Je n’ai donc eu ma première mob qu’à 25 ans. C’était le 102 Peugeot d’un copain militaire basé à Toulon, parti en opération, il me l’a laissé. Puis un 101, puis une bleue, puis… Pour les Mobeurs du 06, sans existence légale, le lien Facebook nous sert d’interface. C’est très pratique pour des renseignements techniques, des rendez-vous ou pour nous tenir au courant les uns des autres. Nous essayons d’être actifs. Cet été, nous avons fait l

e tour du barrage de Castellane. Nous avons participé à la Solex Cup de Sillans-la-Cascade, d’autres au rassemblement de cyclos à La Cassagne en Dordogne et dès qu’il y a une opportunité, on sort en bord de mer ou en montagne ». Franck Vivet, le mécano de la bande rajoute : « Lorsque l’on veut rouler beaucoup, il ne faut pas hésiter, lors de restauration mécanique, à privilégier des pièces de qualité. Il nous est arrivé au cours de nos pérégrinations de voir un carburateur neuf se fendre et nous étions à cent kilomètres de la maison ». Jérôme Dacquin a été contaminé par Franck Vivet : « Ma bleue me permet de rajeunir de 30 ans et de m’évader ». S’évader, depuis 60 ans, c’est le même mot qui revient, la petite bleue a encore de la route à faire.

Quelques membres des Mobeurs du 06 :

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Un mouton à deux pattes et trois pattes
Je rends visite à Franck Vivet dans sa maison de Juan-Les-Pins. Je suis convié à un essai sur un bicylindre Mob : « Mon père, Fernand, est né à Barcelone, près de l’usine Derbi. Tôlier formeur de profession, il était passionné de moto. Il m’a donné son virus. Il m’a donné aussi le gout des choses bien faites. Au cours des années, j’ai équipé mon atelier d’un tour, d’une fraiseuse, des machines tournantes des années 70/80, d’une sableuse, poste à soudure et de tout ce qu’il faut pour travailler correctement. Je fais tout moi-même la peinture et la décoration. Un jour, j’ai décidé de créer une mobylette avec 2 moteurs couplés. J’ai opté pour un cadre de mobylette de type 50V que j’ai renforcé. Le plateau d’entrainement moteur en tôle a été remplacé par un en alu, usiné dans la masse. Les pédales ont été supprimées au profit d’un kick et de repose pieds. Les coupleurs de gaz et de starter sont faits maison en alu. Les assemblages des vilos sont réalisés avec précision et minutie pour éviter le vrillage. Les cylindres sont des Airsal de 75cc et les carburateurs, des Dell Orto de 15mm.
Pour le triple, sur un cadre de MBK Rock de 1987, les principes ne changent pas : plateau d’entrainement en alu, démarrage par kick, repose pieds et assemblage des vilos. J’ai mis 3 cylindres de 50cc, type origine et 3 carburateurs Dell Orto de 14mm. Pour l’allumage, il nous faut 3 étincelles à 120°. C’est donc un allumage batterie/bobines avec 3 rupteurs et 3 bobines de VFR 750. Le compteur de vitesse a été remplacé par un témoin de charge. La machine a une autonomie de 100km environ ».
Cours essai du bicylindre : la mise en marche avec le kick est sans problème. Un petit temps de chauffe, je tourne la poignée doucement. On sent la puissance du 149cc, méfiance les freins sont ceux d’une mobylette. On enroule du câble, quelques virages tout va bien c’est super. J’arrive devant une côte à fort pourcentage, j’envoie tout. La courroie ne glisse pas. Sans vibrer outre mesure, la pente est avalée. Encore un petit tour et on rentre au bercail.
Conclusion : On sent la puissance du moteur et la légèreté de la machine, une drôle d’impression.
 

Titouan 2.JPGTitouan Danton :19 ans, le Peugeot 103 MVL de 1983 qu’il pilote est celui de sa mère Isabelle. Elle l’utilisait pour l’amener à l’école dans le siège bébé.






Mathias 2.jpgMathias Luis : 17 ans, sur Motobécane 92GT est un accro de la mode vintage. Il collectionne les machines à écrire et possède une collection de 850 vinyles. Il vient de finir un tournage de film sur les années 76 en habit vintage de sa garde-robe personnel. Il a pris le virus avec son oncle, Gérard de Tarbes et répare ses mobs avec son grand-père, Henri, mécanicien et passionné de rallyes.  






Thierry 2.jpgThiéry Commodini a été bercé par les bruits de moteurs : « Mon père était un passionné de rallyes autos et motos. Ma chambre était tapissée de photos d’Ago et d’Estrosi. A 13 ans, j’ai travaillé la terre chez les potiers de Vallauris pour m’acheter un 103 Peugeot. Le dimanche en compagnie de mon copain Didier, on allait pique-niquer dans le grand pré de Saint Vallier dans le haut-pays grassois. Toute la semaine qui précédait, on en parlait, c’était une grande aventure. Le mariage, la famille, le travail, j’ai oublié le deux roues jusqu’au jour où j’ai récupéré un Solex : le tilt. J’ai pris quelques contacts avec les mordus du galet sur internet et le club Nikaïa Solex. Avec ce dernier, c’est de grandes randonnées qui ont été mises au programme : Nice-San Sebastien, Nice-Rome ou le Tour de Corse. Aujourd’hui, plus rien ne m’arrête, la boulimie. J’ai mon permis gros cube mais je n’éprouve pas le besoin d’avoir une grosse moto, même un 125. Je me suis payé un rêve, mon Graal : un 50 Derbi, réplique d’Angel Niéto avec lequel je fais des démos de course de côte. Maintenant, j’ai neuf cyclos et chacun a son caractère, c’est chaque fois un plaisir renouvelé ».

Fred 4.JPGFred Berthaume, un beau bébé d’un mètre quatre-vingt-dix, dépassant le quintal, est capitaine sur un yacht. Il est aussi collectionneur de deux roues : « Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vu ma grand-mère, Marcelle rouler sur un BB Peugeot. Si maintenant la Mob est une mode, à l’époque, c’était un utilitaire. Elle habitait la bourgogne et une fois elle a rallié la suisse avec ma mère, Christiane, âgée de 9 ans sur le porte-bagage. J’ai récupèré le Solex 5000 de 1972 de mon grand-père Maurice ainsi que la facture d’achat. Personnellement, mes parents ne voulaient pas que je fasse du deux roues, alors quand j’ai eu l’âge et les sous, je me suis rattrapé. La Mob, c’est un retour vers le futur. C’est un véhicule idéal pour la ville. A Antibes, je vais faire mes courses en mobylette attelée à une remorque. Les gens me prennent pour un fada mais je trouve qu’elle est tout à fait adaptée à un usage moderne. Elle passe sans encombre dans le flot de voitures. J’aime rouler avec ma SPR toute rouillée mais à la mécanique diabolique. Je m’amuse de voir l’air médusé des personnes que je viens de doubler ».

Photo 1.JPGLes trois mousquetaires de gauche à droite, Franck Vivet, Jérôme Dacquin, Alexandre Lepin et Thierry Commodini, les modérateurs de la page Facebook







Photo 2.jpgAu col de Vence








Photo 3.jpgLa nuit sur le port de Villefranche/Mer










Photo 4.jpgDans la campagne, au milieu des oliviers








Photo 5.jpgLes Mobeurs du 06 se congratulent après la course Solex a Sillans-la-Cascade








photo 6.jpgCourse Solex a Sillans-la-Cascade, un passage d’Alexandre Lepin










Photo 7.JPGDeux baroudeurs, Alain Migliore, à gauche et Michel Regoli, des mobs préparées, de vraies fusées. Ils sont allés montrer leurs talents au rassemblement cyclos à La Cassagne en Dordogne (près de 300 cyclos)






Photo 8.JPG18 ans, Jonathan Scanzaroli a volé le MBK Magnum Racing de papa mais motus.







Photo 9.jpgRassemblement à la bourse d’Opio








Photo 10.jpgAvec la mer pour décor








Triple b.JPGMobylette Triple

a/Esthétique de la MBK Rock triple
b/Moteur
c/A gauche, l’emplacement de la batterie et les 3 bobines de FZR
d/Voltmètre pour mesurer la charge de la batterie
e/ Franck Vivet bichonne son moteur
f/Atelier

Double b.JPG

Mobylette double
a/Passage en roulant
b/Esthétique générale
c/ Liaison entre les vilos
d/ Plateau réalisé dans un bloc d’alu




Thierry
1/ Thierry en gilet fluo, au tour de Corse avec Nikaïa Solex,
2/En 50 Derbi réplicat Angel Nièto de 1969

Fred
1/ A 9 ans, de dos son grand-père, Georges
2/Dans un angle impossible sur sa SPR
3/a & b Sur un bateau, la place est de l’Or. Voilà ce que l’on peut faire avec un Ciao et que l’on est bricoleur : une trottinette
4/Fred avec sa Bleue attelée pour faire les courses

Mathias (17 ans)
1/Sur son AV92 GT
2/sur son Solex 5000 pendant le tournage d’un film
3/a/ Rencontre avec un Mobeur au long court. Depuis 10 ans, Claude Duru de Longueil-Annel
dans le département de l'Oise, sillonne l’Europe pendant ses vacances, son moyen de locomotion : la mobylette. Gréce, Portugal, Ecosse, Espagne, … rien ne l’arrête. Il parcourt parfois plus de 10.000km.
b/ Le chargement de la Bleue de Claude Duru

Titouan (19 ans)
1/Il y a quelques temps sur la 800 Honda pacific coast
2/Sur son 103 Peugeot MVL de 1983

A.S.I. Moto Show 2018 (Italie)

Photo 1a.JPG

Comme chaque année, début mai, c’est un musée roulant qui se donne rendez-vous sur le circuit de Varano de Mélégari en Italie à coté de Parmes, avec des tifosis prêts à tout pour cette fête païenne unissant mécanique et les idoles qui ont su les maitriser. Par Gabriel Fougeras Vendredi, 6h00 du matin devant le circuit, c’est la cohue. Il faut se lever tôt où ne pas se coucher pour s’installer dans le paddock et à la meilleur place. Tout le week-end, soleil et nuages vont jouer à cache-cache mais rien n’arrête les passionnés. Un spectacle gratuit, au milieu des Champions, Ago, Spencer, Baker, Lazzarini et tant d’autre cela ne se refuse pas. Dans le stand de l’ASI, on découvrait quelques moutons à cinq pattes comme la 500cc Bianchi à compresseur de 38 ou encore la 500cc Moto Morini Turbo de 1981 de l'ingénieur Franco Lambertini. Mais où n’y a-t-il pas de moutons à cinq pattes ? L’aventure et la découverte sont partout, ici c’est un 125 Parilla de GP de 1960, là c’est une 500 bicylindre Della Ferrera ‘Canterina’ de 1921 dont l'entraînement de ses ATC se fait au moyen de chaînes ou encore l’Aprilia 6.5 des années 2000 caractérisée par son design original tout en courbes, dessinée par Philippe Starck. Chaque pas est un émerveillement. L’association « Wolrd Classic Racing Bikes » prend une part conséquente sur le paddock avec des motos de folie. Georges Chatelain confie : « Le but est de restaurer et de sauvegarder le patrimoine des motos originales de GP. Pour atteindre notre but, des pilotes, des mécanos et des collectionneurs ont uni leurs efforts. Notre groupement possède quelques très belles machines comme la Moto2-Kalex ou la 250 Morbidelli, ex, Graziano Rossi, le père de Valentino ». Le moto club de Brianza présentait quelques premiers modèles de marque Honda commercialisés en Europe le C77, le P50, le CD175, le CB500 twin et plus proche de nous le CBX1000. Côté français, claude Scalet et Claude Caucal finissent de mettre au point une 350 Terrot HCP de 1930 ex Paul Boetsch, Champion de France en 1931 sur cette machine. L’équipe de Fred Agnel est toujours au top avec dans leurs bagages une 350 Durandal de 1931 à moteur Rudge/Python et un 333cc Peugeot de 1907 équipé d’une fourche Truffaud. Denis Fleury, en costume d’époque, a graissé les chaussures montantes et surtout les lacets pour améliorer son CX sur sa 250 Peugeot 2HP de 1903. Itom, Malanca, Negrini, Guazzoni, …tous ces pisses feu ont eu le droit de tourner sur le circuit et à voir les mines réjouies de leurs propriétaires, ils étaient toujours jeunes. Véronique Chatriot râle : une ligne droite et la bougie de son Cyrus à moteur Lavalette a perlé : « A la prochaine parade, je vais tous les pourrir ». Tout va bien, la gouaille est encore là.       

OU              : En Italie, sur le circuit de Varano de Melegari près de Parme.
QUAND     : du 11 au 13 mai 2018
COMBIEN : Gratuit pour le public
                  140€ pour une moto, gratuit pour la seconde 
PAR QUI   : AUTOMOTOCLUB STORICO ITALIANO
                  Villa Rey – Strada Val San Marino Supériore 27
                  10131 TORINO
                 Tél : +39.011.839.95.37

 Organisateurs.JPGAriel Atzori, Vice-Président de l’A.S.I, à droite et Palmino Poli, Président de la Commission Nationale des Manifestations Motos. Palmino Poli : « Des morceaux d'histoire de la moto vont déchirer l’air en passant de l'oubli d'un musée ou de l'obscurité d'un garage à la voie des stands, en pleine lumière. C’est là, entourées de tifosis qu’elles peuvent s’exprimer totalement ».

 

Photo 1
a) Les Champions sur la ligne
Photo 1b.JPGb) Sortie des stands







Photo 2.JPG500cc Bianchi à compresseur de 1938. Expérimentée et testée par Alberto Ascari, elle n’a jamais participé à aucune compétition. Pendant la seconde guerre mondiale, pour éviter une prise de guerre, elle fut emmurée. Plus tard, elle a été récupérée mais la condensation à l’intérieur du moteur à compromis son fonctionnement.





Photo 3.JPGJAMES 125cc ML de 1943, pilotée par Gilberto Luongo
Alors que la Seconde Guerre mondiale met à mal le marché du deux-roues, James survit en produisant la James ML une 125 deux-temps destinée à un usage militaire. Cette dernière surnommée Clockwork Mouse s’écoule à plus de six mille exemplaires.





Photo 4.JPGNicola Salina, Président du Club Testi, nous présente fièrement un proto Testi : « Nous sommes des passionnés de ces cyclomoteurs fabriqués de 1933 à 1987, mais aussi des vélos et des vélomoteurs de ce constructeur. Nous voulons faire connaître cette histoire et  la gamme en valorisant ce patrimoine culturel, historique et social créé par Erio Testi et même avant par son père Umberto ». Et si vous demandez plus de renseignement, Nicola sort de son cartable des plans originaux de pièces de cyclos Testi.





Photo 5.JPGLors de la parade de l’association World Classic Racing Bikes, entre les Champions du Monde, Freddy Spencer, trois fois et Carlos Lavado, deux fois : un autre Champion : Paolo Conti, l’animateur des manifestations motocycliste de l’A.S.I.






Photo 6.JPGClaude Scalet et Claude Caucal finissent de mettre point la 350 Terrot HCP de 1930 qui sacra Paul Boetsch Champion de France en 350cc en 1932







Photo 7.JPGOn prend le temps de discuter quand on pilote des Triumph type H de 1917







Photo 8.JPG760cc Triumph Rob North de 1975 piloté par Dario Maina







Photo 9.JPG125 HRD Red Horse de 84, pilotée par Guido Sabetta. HRD Motor était une société de 
motos basée à Busto Arsizio. Le chef d’entreprise Luciano Marabese en était aussi le concepteur.






Photo 10.JPGJan Cizek sur König 500cc GP de 72. Au début des années 1970, König, industriel du moteur de marine, domine le sport motonautique. Il construit avec le pilote Kim Newcombe une moto de 500 cm3, un deux temps, quatre cylindres refroidi par eau. Dans les mains du coureur néo-zélandais, le König a battu les MV. Malheureusement, Newcombe est mort après un accident à Silverstone en 1973, à seulement un point de gagner le Championnat du Monde 500cc.




Photo 11.JPGCédric Foliot sur 50cc Derbi Grand Prix de 1967








Photo 12.JPGGianfranco Roccati sur 500cc Moto Guzzi Dondolino de 1949







Photo 13.JPGSur sa 350 MV 3 cylindres de 1965, Paolo Elli rend hommage à son père Ubaldo, cet immense collectionneur italien de motos MV de Grand Prix.







Photo 14.JPGKaras Oldrich sur 500 Jawa DOHC de 1951







Photo 15.JPGAndrea Corbetta sur 500 Norton Inter de 1951







Photo 16.JPGEn costume d’époque sur son 250cc Peugeot type 2HP de 1903, Denis Fleury, Président du Rétro Cycle de l’Est a graissé les lacets de ses chaussures montantes pour une bonne pénétration dans l’air.






Photo 17.JPG500 Peugeot légère de 1907 de frédéric Agnel







Photo 18.JPGTrès belle 125 Parilla GP de 1960








Photo 19.JPGEnchainée la
500 bicylindre Della Ferrera ‘Canterina’ de 1921 dont tout fonctionne au moyen de chaînes. Record de vitesse à 146km/h

 

OSPEDALETTI 2018

Photo 1.JPG

1947/2017 – L’autodrome d’Ospedaletti / San Remo fête ses 70 ans d’existence. C’est sur ce circuit mythique et sous l’égide de l’A.S.I que se déroule son 28ième Trophée Motocycliste.
« La Riviéra deï Fiori », un nom chantant pour désigner cette partie de la côte italienne, c’est une région réputée pour la douceur de son climat, hiver comme été. Au début du XXième siècle, botanistes et voyageurs découvreurs ont planté ici palmiers et cactées de tous genres et la nature a fait le reste : luxuriant. L’Italie, le pays où la mécanique est élevée au rang de religion. L’autodrome d’Ospedaletti renait tous les deux ans. C’est un parcours en ville. Des bottes de paille, plus d’un millier de barrières, très peu ou pas de distance entre le paddock et le public, voilà quelques caractéristiques qui font l’originalité de ce rassemblement. En France, la mise en route d’un quatre cylindres Benelli, c’est un boucan d’enfer, ici c’est une douce mélodie. Pour s’en persuader, il suffit de regarder les habitants à leurs fenêtres au passage de la troupe pétaradante. Louis Oulevey sirote tranquillement son café en compagnie de Jean-Jacques Gravier : « Je suis là pour voir les copains ». Qu’ils soient italiens, espagnols, français ou de toutes autres nationalités, les copains ne manquent pas. On vient de loin pour participer à la fête. Les idoles sont là. Des hommes ou des centaures, tant ils sont indissociables de leurs machines : Eugenio Lazzarini, Roberto Gallina, Regis Laconi, Pierpaolo Bianchi et leurs piedestaux MV, Moto Guzzi, Panton, Benelli, une liste non exhaustive tant les combinaisons sont nombreuses. Les merveilles sont partout comme la moto de Massimo Lazzaro une 500 créée par un artisan Joseph Carru en 1952. Elle faite en un exemplaire tout comme la 500 Salvaï de 49 de Maurizio Fiorendino. Ezio Rena est fière de montrer sa 175 Ganna compétition. Joël Malatino possède une 125 Morbidelli de 1977 dont les carters moteurs ont été moulés par Ferrari (25 exemplaires). Là pour sa passion de la moto, Jean-Jacques Lacroix est dans l’anonymat. Il travaille chez le fabriquant de casque Shark en moto GP. C’est lui qui contrôle, sèche, nettoie et entretien après chaque séances les casques de Zarco, Lorenzo et les autres. Jacques Lapeyre et Siegfrido Diomedi sont inséparables, Jacques : « Avec ma femme, nous sommes arrivés avant tout le monde, puis nous nous sommes attablés dans un restaurant du bord de mer. Nous avons eu la surprise de recevoir la visite de Siegfrido qui nous cherchait. On s’est connu à la précédente édition d’Ospedaletti, il y a deux ans. Il ne parle pas français ni moi italien mais on parle moto et les échanges sont très forts, fusionnels. Quand la fête sera finie, on se dira au revoir, a dans deux ans, … pour que l’histoire continue ».
QUOI : Circuit en pleine ville
QUAND : 09 & 10 juin 2018
COMBIEN : 200€
PAR QUI : Comité du circuit Ospedaletti
                  via Matteotti, 1 
                  18014 Ospedaletti (IM) 
                  mail: comitatocircuitospedaletti@gmail.com 
                  Facebook: Comité du circuit Ospedaletti

Organisateur.JPGRaffaele Cardone, Président du comité d’organisation du circuit d’Ospédaletti : « C’est une très grosse organisation. Chaque fois je me dis « c’est la dernière » mais je suis toujours là. Moi, comme les 350 bénévoles travaillons à pas d’heures pour la communication, les bottes de paille, les barrières et bien d’autres choses : c’est usant »

 

 

 

 

Photo 2.JPGJean-Jacques Gravier et sa 125 Aermacchi de 1970. Jean-Jacques fut Champion de France de la montagne en 78 sur side à châssis Trolliet et moteur Koning. Pilote aidé par Dieter Koning, il a participé au développement et à la mise au point de ces moteurs 2temps conçus pour le nautisme.

 

 

Photo 3.JPGLa moto de Jean Morisque est de 1952 mûe par un moteur 125 AMC préparé par Pierre Peirano dans un cadre de Daniel Crivello, tous deux anciens pilotes de grand prix

 

 

 

Photo 4.JPGUne très belle 125 Lambretta de course de 1953 pilotée par Gerardo Villani

 

 

 

 

Photo 5.JPGLa mer au loin, les palmiers et la route devant Paolo De Simoni et sa 175 Motobi de 1967, on peut difficilement rêver mieux.

 

 

 

Photo 6.JPGMatchless G50 à cadre Seeley de 1967

 

 

 

 

Photo 7.JPGIl n’est pas peu fier Ezio Rena devant sa 175 Ganna Compétition de 1953

 

 

 

 

Photo 8.JPGCarénage intégral pour la 250 Mondiale Balbiero de 1957

 

 

 

 

Photo 9.JPGAccompagné de Christophe Leonce, Jean-Jacques Lacroix va prendre le départ sur une 400 Honda réplique Bob Hansen. Jean-Jacques est un habitué des paddocks de GP. Il travaille chez Shark et prend soin des casques de Zarco, Lorenzo,…

 

 

 

Photo 10.JPGIdyllique le passage de Joel Malatino sur 125 Morbidelli de 77

 

 

 

 

Photo 11.JPGBelle attitude de Galliano Scali sur 125 Malanca OB One

 

 

 

 

Photo 12.JPGAzielo Martinelli sur 400 Yamaha RD de 1972

 

 

 

 

Photo 13.JPG

 

250 Mondial de 1951 pour Enrico Verrini

 

 

 

Photo 14.JPGFranck Moureaux sur Ossa SPQ de 1972

 

 

 

Photo 15.JPGA gauche, Pier Paolo Bianchi, Champion du Monde 125 en 76, 77 et 80 au côté de Vittorio Mondani et derrière la 250 NSR ex. Luca Cadalora







Photo 16.JPG
Esteban Fullana se prépare sur sa 500 Norton Manx de 1960

Drailles du Sud 2018

En créant il y a sept ans les « Drailles du Sud », le Moto Club de Senas/Durance a offert aux voyageurs aux longs cours, amoureux de leurs machines, la formule à succès : passer cinq jours à la découverte du sud de la France en chevauchant leurs propres destriers. 87 participants et 200km de moyenne/ jours : elle n’est pas belle la vie
Les « Drailles du Sud » c’est avoir cinq jours devant soi et une bonne moto entre 1945 et 1975. Claude Scalet et Christian Guiollard, le Président du Moto Club de Senas/Durance ont trouvé la formule magique où tout le monde y trouve son compte. Ils vous fournissent un road-book et chacun est libre de ses compagnons de voyage et de sa vitesse, seul impératif être à l’heure aux repas de midi et du soir. Cette manifestation remporte un succès européen, des belges, des anglais et des hollandais se disputent aux français les quatre-vingt-dix inscriptions. A mi-janvier, la liste était close. Une première étape de Senas à Annot en passant par Manosque et Mezel, Annot servira de point d’attache pour les quatre jours. Le second jour, nous empruntons de petites routes à la limite des Alpes maritimes et des Alpes de hautes Provence, un régale. Bonson, Revest-les-Roches, Saint Antonin, des pays agrippés à la montagne, des pays vrais que le tourisme n’a pas abimé. Le soleil est brulant. Les dernières pluies ont boosté les senteurs provençales. Le genet embaume, c’est une explosion. Les Vatier de la Bmw R60/5 de François Hebrard martèlent l’air. Les frères Alenou ont tous deux des Yamaha 650 XS2. Patrick est d’Angers, Éric de Fontainebleau, ils se retrouvent à l’autre bout de la France. A Tourette le Château, il fait si chaud qu’une brumisation bleutée voile le ciel et les contours du village : on dirait une aquarelle. A Toudon, Daniel et Sébastien Gros, père et fils, sont à l’arrêt. La 250 MZ ES/2 dit « la banane » n’a plus la pêche. Ian Kerr, MBE (Membre de l'ordre de l'Empire britannique) pour ses travaux sur la sécurité à moto, roule sur une très belle Matchless. Patrick Mancel en compagnie d’Isabelle et Rémy Monpezat font un petit arrêt au belvédère du lac de Castellane. Le tonnerre gronde très fort dans le col de Toutes-Aures. Tous à l’abri !! La route est devenue torrent : du soleil au déluge. La normande, Liliane Gilles passagère d’un superbe side Bender mu par un BM R50 piloté par Jean-Jacques : « Il me manque juste une savonnette sinon l’eau de ma baignoire est excellente. Mais je ne désespère pas demain ce sera le col de la Bonnette et le col de la Cayolle, après demain le col d’Allos avant le retour sur Sénas. Alors ? »
QUOI         : 5 jours de grande randonnée 200km de moyenne par jours
QUAND      : du 20 au 24 juin 2018
COMBIEN  : 490€
COMMENT : Motos de 1945 à 1975
PAR QUI    : Moto Club de Sénas-Durance
                     http://motoclubsenas.com

Organisateurs.JPGA gauche Claude Scalet, responsable du parcours des Drailles du Sud et Christian Guiollard, Président du Moto Club Senas / Durance : « La formule fait recette, 87 participants plus une liste d’attente. Début janvier nous affichions complet. La première année, nous étions 23. C’est une caravane internationale des belges, des anglais et des néerlandais se sont joints à nous ».



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Col de la Cayolle, sublime paysage et la non moins sublime 500 Sunbeam S8 de 1950 de Bernard Deharlez.







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Remy et Isabelle Monpezat devant une BSA B31 de 1956








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Jean et Eliane Boulicot sur 500 BSA Shooting Star de 1954








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Le liégeois,, Pol Grabarski sur Suzuki 185 GT de 1975










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Les anglais, Andrian et Angie Samways sur BMW R60 série 2 et side Steïb de 1960








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Ian Kerr, MBE (membre) de l’Ordre de l’Empire Britannique, distinction honorifique de la Reine pour ses réalisations importantes aux services de la sécurité moto, sur 650 Matchless.







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Laurent Reteuna sur Matchless G3LS de 57








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Jean-Antoine Trimaille sur BSA A65 Star








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La Vice-Présidente du Moto Club de Senas/Durance, Martine Exbrayat sur Honda 350CB de 1972







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Dans le Col de Restefont, elle s’époumone un peu la 125 Yamaha AS3 de 74 de Bernard Scopetti






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Daniel Gros sur 350 Royale Ensfield Bullet de 1955








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Sebastien Gros sur 250 MZ es/2








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Eric Sterckx sur Triumph Tiger de 1970








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Pierrick Van Campenhout sur Café-Racer Honda 350 de 1972








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Hubert Porier sur Bmw R69 de 1959 avec reservopir Hosk








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Dany Gendarme sur Matchless G3 LS de 1955







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Christian Martin sur Bmw R26 de 1957








Photo 18.JPG
Un arrêt au dessus du lac de Castellane et en face du Mandarome pour Patrick Mancel et sa Honda 500 four de 1975









Photo 19.JPG
Très belle Norton Commando 850 de 1975 de Jacques Parod

EXPO-BOURSE AUTO & MOTO de LORGUES 2018

L’Expo-bourse de Lorgues dans le Var, à quelques kilomètres de Draguignan, est devenue au fil du temps une institution. Le club autos et motos « des Perlés » et l’association « Lorgues en fête » organisent avec passion cette manifestation où le succès est toujours au rendez-vous.
Les campagnes sont plantées de vigne et d’oliviers et en ce premier dimanche de juillet, Lorgues, ce typique village provençal du centre Var est baigné par le soleil. Il possède un riche passé historique en témoigne les dolmens de Peycervier, l’oppidum-refuge sur la colline de Saint Ferréol et les solides remparts des Templiers. On peut admirer de nos jours les Portes Tre Barri et Sarrasine et la Tour de la Citadelle. C’est sur le boulevard de la république, à l’ombre de majestueux platanes qu’a lieux la manifestation. Christian Martin, Président du club « Les Perlés » s’échine à ranger les cent quarante voitures de collection venues en démonstration. Tous les parkings du centre-ville ont été réquisitionnés pour la circonstance. Le parc motos est beaucoup moins imposant et va fluctuer tout au long de la journée. Sous un barnum, « Passion Motobecane » de La Farlède près de Toulon exposait une bien belle brochette de cyclos de la marque de Pantin. Son Président, Bernard Meissel et cinq membres du club donnaient des explications en faisant remonter des souvenirs enfouis au fond des mémoires sur les 88 à balancier, SP94Tte, Av75, … Jean-Jacques Gilles est en discussion avec Fernand Fabre. Le premier a une très belle Bmw R50/2 de 1955 blanche attelée à un side Bender et le second une Ratier L7 de 1961, Jean-Jacques : « Je suis d’Argentan dans l’Orne et je rends visite à mon ami à Cotignac à quelques kilomètres de là. Nous nous sommes connus en 1997 au Tour de l’Europe en moto ancienne. L’Europe de cette époque comptait 9 pays membres et nous avons parcouru 5000km en 9 jours. Depuis notre amitié dure toujours ». Bernard Ratafika sur Triumph TR6 de 70 est suivi de son ami Patrick Guittonneau sur 750 four et de son beau-frère, Karl Schulz sur 400 Super Sport : « J’ai ma machine depuis 30 ans, elle est toujours fidèle. Venir ici, c’est comme un pèlerinage, c’est aussi l’occasion de faire une balade et une bonne bouffe entre copains »
QUAND : 1 juillet 2018
QUOI : Exposition & bourse autos & motos
PAR QUI : AUTO MOTO CLUB LES PERLÉS
                 83 - Club Toutes Marques
                 Christian Martin
                 23 av. des 4 Pierres - 83510 Lorgues
                 email : clubperles@orange.fr

Organisateur.JPGChristian Martin, Président du club auto & moto « des Perlés » : « Je n’ai pas eu de réclamation, donc tout va bien. Je remercie comme d’habitude l’ensemble des participants et des bénévoles qui œuvrent dans l’ombre afin que des manifestations comme la nôtre puisse perdurer »




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Bernard Ratafika est très fier de sa Triumph TR6 de 1970 qu’il possède depuis 30ans







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350 Jawa avec CG 400€







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Cady à vendre 50€







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A vendre Kawasaki Z1000J de 1982 : 2600€








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Très beau tricycle : 140€








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50cc Suzuki Van-van : 1300€







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Jean-Jacques Gilles et son Bmw R50/2 attelé à un side Bender







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De Cotignac, Fernand Fabre et sa Ratier L7 de 1961







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En exposition, comme neuve la 500 Kawasaki H1 Mach III de 1971







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Plein d’enthousiasme, l’équipe de « Passion Motobécane » présente quelques modèles de cyclos







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Sur l’estrade, Motobécane 50 MBK 51 CF







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Cette 125 Motobécane LT3 mériterait une résine réservoir et une bulle







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Belle 1300cc BFG







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Honda 400 four super Sport

03/08/2018

Le musée d’Alfio (Italie)

Par chemins de travers, si vos pas vous mènent en Italie dans le Piémont du côté de Cunéo, venez visiter le musée d’Alfio. Il adore parler français. Il  vous emmènera à la découverte de ses trésors mécaniques.
L’Italie est le pays de la mécanique. Depuis les origines, on dénombre près de cinq cents marques de motos. Ceux sont principalement de petits assembleurs. Leurs temps de production sont éphémères : 130 ont eu moins de 4 ans d'existence, 250 moins de dix ans. Le musée d’Alfio se situe dans le village de Dronero, à la limite de la plaine du Pô et des premiers contreforts des Alpes. La mécanique, les moteurs, le musée, c’est l’histoire d’une vie. Il commence à travailler à douze ans chez un marchand de cycle. A quinze ans, il entre à l’usine de matériel agricole où il besogne du lundi matin au dimanche 13h00. C’est devant les yeux effarés de son père qu’il ramène sa première machine à la maison, un 150 Gilera tourisme : « Mon fils n’est pas normal, il récupère les vieilles motos que les gens jettent à la poubelle » : la honte. En ce temps là, on mettait au feu une table en noyer du XVIIIème siècle pour en acheter une en formica : il fallait être moderne. Pour voir l’exposition, il faut téléphoner à son propriétaire, Alfio Marino. Il vous recevra dans sa ferme au milieu des champs. Le maitre des lieux a agencé trois hangars agricoles pour abriter sa passion. Devant les bâtiments, une pompe à essence manuelle vous donne l’envie de voyager en poussant les portes du musée. De part et d’autre de l’entrée, un 50cc Guazzoni matta de 69 et une 175 Simplex Ala d’Oro de 1931 vous accueillent en beauté. Afin d’utiliser les grandes hauteurs de son hall d’exposition, Alfio a disposé contre les murs des échafaudages où il range ainsi ses merveilles du sol au plafond. Il y a là des machines pour tous les goûts. La 250 Patriarca de 1930 est un modèle unique conçu par Gustave Patriarca, un turinois, ingénieur en aviation. La 175 Gisep Parena est tout aussi confidentielle. La 250 Alba à courroie de 1914 voisine avec la 125 S compétition client Motobecane de 74 de Thierry Espié. Dans son jus, une superbe 175 Tommaselli de 1930, on oublie qu’avant d’être un accessoiriste de talent il a été un constructeur de motos. Dans une seconde salle, où trône une imposante Harley Davidson Stayer de 1000cc de 1918, sont disposées les machines de courses : Ducati 400 usine, 150cc MV Compét. Client de 52, Bimota TR500 SB, Suzuki d’endurance Vallelunga et la liste n’est pas exhaustive. Le troisième hangar est réservé à une autre passion d’Alfio : les moteurs agricoles et industriels (Bernard, Lambardini, Deville, Schulter,…) glanés en France et en Italie.
Venez nombreux, Alfio aime partager sa passion.
Pour visiter, téléphoné avant
ALfio Marino
Via Pratavecchia n°41 – 12025 DRONERO
Tel. : 39 3208244741

Photo 1 (2).JPGSur un side Zundapp K800 de 1934, la famille Marino : Alfio, son fils Erik et le petit fils







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Une pièce remarquable une 1000cc Harley Davidson stayer de 1918 et le vélo d’époque









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Le 125 Motobécane ex Thierry Espié








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Une illustration de la création mécanique des italiens
En 1939, Mario Musso, originaire de Caraglio, à quelques kilomètres de Dronero, a conçu ce moteur culbuté de 98cc. Il a tout usiné lui-même jusqu’au carburateur et en a réalisé sa mise au point. Il fonctionne au 2T, à l’essence et au gazoil. Il utilise 1litre d’essence pour 150km. Le concepteur a réalisé quatre moteurs. Celui-ci est le n°4.






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Avant de se lancer dans la réalisation d’accessoires motos, Tommaselli avait construit quelques motos ici une 175 de 1930





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La très confidentielle PG, Gisep Parena






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Une salle d’exposition







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Bimota TR500 SB







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La MM, Mario Massetti, 350cc Sport Luxe de 1954







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Le coin des motos de cross :
Moto Guzzi retravaillé de 125 à 175 de 1969 et la 250cc CZ de 1973 : Championne régionale






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Alba, 250cc 4Temps à courroie de 1914







Photo 12.JPGMaino, 270cc machine à courroie de 1910

Photo 13.JPGUne autre exception, exemplaire unique, la 250 Patriarca, de 1930, son concepteur le turinois Gustavo Patriarca était ingénieur en aéronautique.






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50cc Guazzoni







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Une place importante pour les moteurs agricoles et industriels : chinés des deux cotés de la frontière des moteurs Bernard, Deville, Lambardini, lavalette,…

22/07/2018

Royal Enfield 410 Himalayan, l’aventure et le voyage tous les jours

Royal Enfield - Morgan MATHURIN-3021.jpg

2018, de la nouveauté chez Royal Enfield, nouveau moteur, nouveau look, le constructeur indien fait peau neuve. Hors des sentiers battus voilà le trail le 410cc Himalayan en attendant la bicylindre Interceptor. Les normes Euro4 font bouger les lignes.
Royal Enfield - Morgan MATHURIN-3296.jpgC’est sur les hauteurs de Bandol dans le var que l’importateur Royal Enfield, la société D.I.P. de Marseille, avait organisé un essai presse de la nouvelle née de la gamme : la 410 Himalaya. Cet événement s’est tenu en présence d'Emmanuel Charveron, Directeur Europe de Royal Enfield, Stéphane Hruszowski, PDG de la société DIP, Marc Caparros, Directeur Commercial de la société DIP. Au matin, le ciel est bas. On devine la mer au loin dans le brouillard. Avant d’enfourcher la moto pour ce galop d’essai, un regard sur la machine. Ce modèle tourne résolument le dos au look suranné de la marque mais sans renier la rusticité qui en ont fait son charme. Ce trail d’allure générale élégante se décline en deux livrets blanc ou noir, pas de gadget, juste le minimum de fonctionnement. Un saute vent, au-dessus d’un phare rond, abrite un tableau de bord esthétique : trois compteurs à aiguilles : un compteur de vitesse, un compte-tours et une jauge d’essence. Deux cadrans électroniques comptant de nombreuses indications  complètent le confort de conduite avec, entre-autre, une boussole pour les amateurs de grands espaces. Sabot moteur, béquilles centrale et latérale, porte-bagages font partie de l’équipement de série. Une hauteur de selle à 800mm donne une possibilité de conduite à de petits gabarits. En partie basse, la machine est assez fine pour s’immiscer un peu partout, en ville ou en campagne. Le réservoir d’essence d’une capacité de 15 litres permet une autonomie de 450km. Le moteur est un 4 temps de 411cc, monocylindre longue course, simple arbre à came en tête, refroidi à air, de 24,5 ch à 6 500 tr/min, son couple est homogène et linéaire : 32 Nm à 4000-4500 tr/min. Côté partie cycle, c’est un cadre tubulaire dédoublé. Le système de suspensions a été particulièrement soigné, à l’avant, une fourche téléscopique de 41mm avec débattement 200 mm et à l’arrière un mono amortisseur de 180mm de débattement. Les roues à rayons de grandes tailles, 21 pouces en 90/90 à l’avant et 17 pouces à l’arrière de 120/70, sont destinées à prendre les chemins de traverse. Le freinage est confié à un disque de 240mm à l’arrière et un autre de 300mm à l’avant, sous le contrôle d’une centrale ABS Bosch. Le tout pour un poids de 185kg. Point de vue mécanique, c’est toujours la simplicité. Les principales petites interventions peuvent-être réglées avec la trousse à outils présente sur la moto. Sur les logos en fer situés de part et d’autre du réservoir d’essence et sur l’arrière de la moto se trouvent de nombreux points d’accroche pour fixer valises, top-case et sacs en tous genres. La selle est douce, souple et ferme, mais sur de longs trajets, des arrêts seront salutaires. La position de conduite est excellente et les pieds touchent par terre. Contact, mise en marche, le monocylindre tourne gentiment, pas de vibration. Première, seconde et nous voilà partis sur les routes varoises, pas d’autoroute, petits virages et chemin creux : son domaine de prédilection. Les mains tombent très bien sur le guidon, les compteurs sont lisibles et le saut-vent assez haut protège le pilote. La prise en main est très facile. La poignée de gaz est souple, idem pour l’embrayage. Les freins répondent présents. Surrégime ou reprise sur un filet de gaz, elle supporte à peu près tout. La machine est joueuse. Les pneus Pirelli MT60 accrochent le bitume. Montées et descentes, l’Himalayan avale tout quasiment à la même vitesse. Les plaisirs ne sont pas aseptisés. La vitesse n’est pas très élevée mais on vibre avec le régime moteur. En hors-piste, on laisse aller, son rayon de braquage et son couple moteur font merveilles. Les dimensions des roues ont été étudiées pour cela. De plus, les suspensions à grands débattements apportent un bon équilibre entre confort et maniabilité. Lorsque l’on a l’habitude de rouler sur de gros trails, hauts, lourds, bardés d’électroniques et pleins de watts, on peut se sentir un peu frustré. Sur des routes où la vitesse va bientôt être limitée à 80km/h, les 25ch du moteur LS411cc pour une vitesse maximum de 130km/h : on est dans les tons de la tendance actuelle. Elle a la simplicité des motos d’antan et la modernité de celles d’aujourd’hui, l’Himalayan ne peut être comparée à aucune autre du marché. Machine à tout faire, elle conviendra parfaitement à un titulaire du permis A2, pour des trajets en ville où à la campagne.  Si vous aimez l’aventure avec un grand A, découvrir les déserts du Sahara, de Mongolie ou encore les montagnes de l’Himalaya, vous ne perdrez pas le nord : il y a la boussole. Royal Enfield pour le lancement de son 410LS Himalayan, vous fera bénéficier d'un tarif préférentiel jusqu'au 31 mars :
-Himalayan standard : 4 495 €Royal Enfield - Morgan MATHURIN-3293.jpg
Après le 31 mars 2018 :
- Himalayan standard : 4 795 €
Un 400cc à ce prix-là, il y a de quoi réfléchir



.ON AIME :
Son prix 4445€
Trail robuste
Sa simplicité de conduite
ON AIME MOINS :
Puissance faible

 Royal Enfield - Morgan MATHURIN-3306.jpg
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

CADRE : tubulaire en acier
Réservoir : 15 litres
Hauteur de selle : 800 mm
Longueur : 2190 mm
Largeur : 840 mm
Hauteur : 1360 mm
Empattement : 1465 mm
Poids en ordre de marche
: 185 kg
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MOTEUR:

Monocylindre en ligne, 4 temps
Refroidissement : par air
Injection électronique
1 ACT
411 cc (78 x 86 mm)
24,5 ch à 6500 tr/min
3.4 mkg à 4000 tr/min
TRANSMISSION :
Boite à 5 rapports
Transmission secondaire par chaîne
TRAIN ARRIERE :
Mono-amortisseur, déb : 180 mm
1 disque Ø 240 mm
Roue AR : 120 / 90 - 17"
TRAIN AVANT :
Fourche  Ø 41 mm, déb : 200 mm
1 disque Ø 300 mm
Roue AV : 90 / 90 - 21"

D.I.P. Marseille, importateur Royal Enfield
Depuis 50 ans la Société DIP implantée à Marseille est un incontournable dans l’importation de la moto. Par son entremise, les constructeurs motos situés partout dans le monde (Italie, Inde, Corée du Sud, Taiwan, Chine) peuvent s’implanter et se développer en France et en Europe. Plusieurs marques prestigieuses ont fait appel à leur savoir-faire : Fantic-Caballero, Malaguti, Aprilia, Beta, Hyosung, Daelim, Keeway, Royal Enfield, Benelli, SWM, Orcal, Greentrans. C’est aussi un réseau de plus de 450 magasins, une équipe technique et commerciale entièrement dévouée à sa clientèle. C’est un outil de travail performant, expérimenté et affuté par ses années d’expériences au service du deux-roues.
DIP SAS
ZAC de la Valentine
117 tr. de la montre
CS 60114
13923 Marseille cedex 11
fax: 04 91 35 05 12

FRENCH RIVIERA MOTORCYCLE FILM FESTIVAL ou naissance d’un festival

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A l’espace magnan, le premier festival du film moto de Nice a rencontré un franc succès. Les trois jours de projection ont donné l’occasion à des cinéphiles et des passionnés de moto de voir sur grand écran de courts et de longs métrages consacrés à la moto. Président du jury, Freddy Spencer a exprimé son émotion et sa fierté de faire partie de cette aventure niçoise.

Photo François Pacou

Il y a juste un an, deux anciens du Challenge Honda S3, revenaient d’une compétition sur le circuit du Luc-en-Provence. Olivier Wagner, passionné de moto, de photos et de cinéma raccompagnait sur Nice, Didier Constant, rédacteur en chef du magazine canadien « Motoplus.ca ». Olivier parlait de sa passion de l’image, de la moto et de son regret qu’il n’y ait aucune manifestation sur ce sujet. En homme d’action avisé, Didier lui a dit : « Fonce et je t’aiderai ». Quelques fois, il suffit d’un déclencheur ou d’un petit « clic » comme pour la photo. Olivier s’est remonté les manches et en petit comité, a monté son festival. Un travail de longue haleine. Le Jury était composé de pilotes, de journalistes et de professionnels de l’image : son Président Freddy Spencer, trois fois Champion du monde Grand Prix moto, à ses côtés, un autre pilote, Eric Saul, créateur et organisateur de l’ICGP, Gérard Delio, photographe de circuit depuis les années 70 et Didier Constant, journaliste, venu pour le week-end du Canada pour conclure une affaire commencée il y a tout juste un an. Dix-huit longs et courts métrages, d’une durée de trois minutes à trois heures, la sélection des films était internationale : Australie, Mexique, Belgique, Italie, Royaume Unis, USA et France. Du documentaire à de l’intrigue amoureuse, de la compétition sur circuit au du moto cross, il y avait de quoi satisfaire tous les styles de public. A l’issue de ces rencontres, c’est devant un public conquis que trois prix ont été décernés. Un émouvant moment avec la réaction en direct sur grand écran depuis l’Australie, du pilote Christophe Barrière-Varju, sujet principal du film Dream Racer de Simon Lee (Paris-Dakar sans assistance, 2012). L’ancien pilote, Bernard Fau, réalisateur du film "Il était une fois le Continental Circus" était également de la partie. Ce dernier a présenté pour la première fois sur grand écran les toutes premières images de ses films en cours de réalisation, "Zarco et le Continental" ainsi qu'un film sur le Tourist Trophy. Aux sorties de la salle de spectacle, les mines sont réjouies. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maitre, ce 1er festival de film moto de Nice apporte encore un peu plus de rêve à notre passion et ne demande qu’à grandir et à se développer. 

ENCAR MANIF
QUOI :
FRENCH RIVIERA MOTORCYCLE FILM FESTIVAL
QUAND : du 02 au 04 mars 2018
COMBIEN : 9€/jour
OU : Espace Magnan à Nice
Par QUI :
www.frmff.com
       Facebook : https://www.facebook.com/frenchrivieramotorfilmfest/
       Instagram : https://www.instagram.com/french_riviera_motor_film_fest/
     
 FilmFreeway : https://filmfreeway.com/festival/FRMFF
                    Olivier Wagner : 06.58.89.75.43
                    Mail : owagner@frmff.com

PALMARES
Prix du public b.jpgPrix du Public : Dream racer de Simon Lee (2012), Du rêve à la réalité, un pilote se lance dans l’aventure du Paris-Dakar sans sponsor, sans mécano juste sa foi.
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Prix du Meilleur court métrage : Black linghtning : The Rollie free story de Zach Siglow, Documentaire sur la vie de Rollie Free jusqu’à son record sur le lac salé de Bonneville à 242Km/h sur une Vincent HRD en limande et tenue légère.






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Prix Meilleur Long metrage b.jpgPrix du Meilleur Long Métrage : Il Mago Mancini de Jeffrey Zani (2016) Ils sont sous les projecteurs : Valentino Rossi, Loris Capirossi , Andrea Dovizioso , Franco Morbidelli. Dans l’ombre depuis 30ans, Guido Mancini a transformé de jeunes promesses en grands champions 





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Olivier Wagner, Président et organisateur du festival : « Qu’il s’agisse de sport, d’aventure, de vitesse, de tout terrain, la moto est et reste un formidable vecteur de liberté. Je veux avec ce festival, vivre ma passion en partageant des œuvres cinématographes d’amateurs et de professionnels de tous les continents ».







Photo 1.jpgA Nice, sur le Quai Rauba Capeu et devant le monument « I Love Nice », organiseurs et jury prennent la pose :
Benjamin Donadieu, réalisateur du film "Sultans of Sprint"
Michelle et Ned Thanhouser, réalisateur du film "The Monkey and Her Driver"
Eric Saul, membre du jury - pilote et créateur de l'ICGP (International Classic Grand Prix)
Olivier Wagner, Président et fondateur du Festival
Freddie Spencer, Président du jury - pilote de GP triple champion du monde
Alexandra Catti, membre du jury - spécialiste des relations publiques et du marketing dans le monde des GP Moto
Gérard Delio, membre du jury - photographe de circuit professionnel depuis les années 70
Didier Constant, membre du jury - rédacteur en chef du magazine "Motoplus.ca"
Josselyne Belieu, organisatrice du festival, relation presses

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Freddy Spencer, Président du Jury du 1er French Riviera Motorcycle Fiml Festival : C’est avec beaucoup d’honneur et de plaisir que je suis ici. Pendant l’enfance, des choses vous manque à jamais. J’ai été subjugué par le film « Challenge One » avec Steve Mc Queen. IL m’a fait rêver et m’a poussé à devenir ce que je suis ».

 


Photo 4.jpgPrésenté hors compétition "Il était une fois le Continental Circus" du pilote et réalisateur Bernard Fau.









Photo 5.jpgAffiche du film « 1971. Motorcycle Heart » réalisé par Stéphanie Varela










Photo 6.jpgHors compétition « Les fiancés de la mort » de 1957 avec Pierre Monneret, Geoffrey Duke










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« The monkey and her driver » de Ned Thanhouser. Un side féminin, Kenfra et Betty dans des courses nationales aux USA









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Avec « The art of moto » de Mark Homan : vous devenez pilote de moto cross, vous volez dans les airs.

21/07/2018

Randocyclettes Villeneuvoises 2018

Après un hiver, plus que maussade, c’est une centaine de personnes et soixante machines qui se sont retrouvées pour revisiter ce magnifique arrière-pays de la Côte d’Azur.
Villeneuve-Loubet, une commune où il fait bon vivre. Depuis vingt ans, elle est distinguée aux concours des villes et villages fleuris. Le rassemblement de l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise a lieu sur la grande place à l’ombre des platanes et à quelques mètres de la rivière Le Loup. La pluie et le froid de ces derniers temps ont fait place à un soleil généreux, une douce journée nous attend. Au fil tu temps, les motos des années 70/80 ont supplanté celle des années 30-40. Un des premiers sur le rassemblement, Mouss Ghilas et sa superbe Yamaha YR3 de 69 : « Le père d’un copain venait chercher son fils avec cette machine, elle me faisait baver et… j’en bave encore ». Gérard Dunois a gardé intact cet amour pour la Kawa H2 comme lorsqu’il ferraillait en Critérium 750 pour une place au soleil. Jean-Pierre Pauselli a encore la carte grise d’origine de sa 250 Yamaha RD achetée neuve en 1976. Joseph Niéto et Philippe Bacchialoni vont rouler sur Suzuki RG gamma : 500 de 88 pour le premier et 400 de 85, cette dernière n’a jamais été commercialisée en France. Le Vespa Club Côte d’Azur est fort de sept membres. Vers 10h00, on prend la route de La Colle, Saint Paul de Vence. Après les dernières maisons,  sur le col de Vence, les chevaux moteurs peuvent hennir de plaisir et exprimer toutes leurs capacités. Dans les gorges sous le hameau de Saint Pons, la 250 Stylson de 29 de Guy Mako et la Motoconfort R44C de Francis Fournier font un bouquant d’enfer amplifié par l’écho. Que cette nature est belle à la sortie de l’hiver. Les montagnes encore blanches de neige, le soleil, la mer au loin, on se sent bien. Entre Gréolières et Cipières au fond d’un vallon, on passe devant un pont de pierres et un cours d’eau : un petit paradis. Ce coup de cœur sera peut-être le but d’une prochaine balade. Dans la montée entre Gourdon et Caussols, la Motobécane LT2 de Jean-François Guérini s’époumone. Il est suivi comme son ombre par Vincent, son frère sur Moto Guzzi 1000G5. Lana, 10 ans, ne manque pas une miette de sa première expérience derrière son papy, Daniel Fauvre sur Suzuki 380GT de 75. Et si on lui demande si elle aimerait recommencer, c’est un grand « Ouai » venant du fond du cœur. Trois générations d’Amérigo participent à cette balade, de Guy, 81ans à Scott, 13ans. Ce dernier ralle, sa sœur, Tess, 15 ans roule sur son scooter : vivement l’an prochain quand il aura son BSR.
ENCAR MANIF

QUAND : le 22 avril 2018
OU : Visite de l’arrière-pays Grassois
COMBIEN : 35€
PAR QUI : Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
                32 Corniche Notre Dame 
                 06270 VILLENEUVE-LOUBET
                 http : //www.retrocyclettes.fr

Organisateur.jpgFrançois Lejars, Président de l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise : « La réussite d’une manifestation est l’œuvre de plusieurs ingrédients : des bénévoles, des participants et du soleil. Je remercie dont tous ces facteurs et la mairie de Villeneuve-Loubet »








Photo 1.JPGRassemblement







Photo 2.JPGMous Ghilas et sa très rare 350 Yamaha YR de 1969







Photo 3.JPGDaniel Fauvre sur Suzuki GT 380 de 75, donne le gout de la moto à Lana, sa petite fille








Photo 4.JPGIls sont sept du Vespa Club de la Côte d’Azur






Photo 5.JPGA gauche Jean-Pierre sur 250 Yamaha RD de 76, Yves sur Ducati 750S de 72, Philippe sur 400 Suzuki RG Gamma de 85 jamais importée en France et Joseph sur 500 Suzuki RG Gamma de 88




Photo 6.JPGPremière balade pour Joël Malatino sur Kawa Z900 de 74







Photo 7.JPGGérard Dunois sur sa très belle Kawasaki H2 de 72








Photo 8.JPGDe la tétine avec la 125 Yamaha enduro de Laurent Cloux et Jennifer








Photo 9.JPGJean Claude Amérigo sur 175 Mondial de 55 surveille sa fille, Tess, 15ans qui effectue sa première grande promenade : l’oiseau prend son envol.







Photo 10.JPGJean Marie Reverso va perdre le sélecteur de sa BSA A10 de 54 mais un autre participant va le récupérer.







Photo 11.JPGTranquille Guy Mako sur sa 250 Stylson de 1929








Photo 12.JPGLe cadre de la 103 de Dédé Tiranty était destiné à la destruction. Une roue blanche, une rouge, un guidon et un certain nombre pièces glanées çà et là et la voilà reparti pour un tour du monde.






Photo 13.JPGEric et Michelle Musso grimpe le col de Vence sur une Moto Guzzi V7 sport de 1973








Photo 14.JPGTrès belle Norton Atlas
e par Gilles Thomassin








Photo 15.JPGIls s’arrêtent pour contempler le magnifique paysage, Josiane Aurouze sur 50 spéciale de 64 et Christian Villanova sur PXe de 91

 

 

Coup de tonnerre au Ventoux Classic 2018

Une réussite complète, des Champions et des poireaux, deux cent soixante machines de folies dans un cadre paradisiaque au pied du Mont Ventoux. Le moto club MC2A a trouvé la clé du succès mais victime de cette prospérité le moto club et son Président, Pierre Faure jettent l’éponge pour l’organisation 2019.
A Malaucène, la source du Groseau est un site classé depuis 1912. Sa résurgence jaillit au pied d'une falaise de plus d’une centaine de mètres. Depuis l'Antiquité, ce point d'eau est à l'origine de la vie des communautés qui se sont formées aux alentours. Une fois l’an, ce havre de paix et de fraîcheur doit son nom au dieu païen Groselos, il est aussi le lieu de rassemblement de « Ventoux Classic » du MC2A. La montée du « Géant de Provence » est une voie royale auréolée de légendes. La ligne de départ est dans la pénombre à côté du petit lac que fait la résurgence. La route large, bien goudronnée est enserrée entre d’un côté la falaise, de l’autre de grandes futées. Sans grandes difficultés, on peut envoyer du lourd avec quelques chicanes ça et là calme les ardeurs. Un dernier virage, le paysage s’élargi, de la lumière : c’est magique. Cette année, la vedette est le side-car 1000cc Motosacoche 2C9 de 1918 du suisse, Éric Bezon. Un siècle ça se fête, Éric : « C’est une machine officielle d’Usine, c’est un exemplaire unique, elle a gagné le Ventoux en 22, 23 et 24, à ses commandes Edouard Gex ». Des pilotes de renoms sont venus grossir le nombre d’engagés : Alain Michel, Champion du monde de Side-car en 1990, Jean-Claude Castella, Champion suisse de side-car en 1966, Salvator Canellas, premier pilote espagnol vainqueur d’un GP de vitesses. Dans le paddock, c’est l’occasion de grandes retrouvailles, l’hiver a été long. Passés entre les mains d’artiste décorateur, certain side de rallye où de tourisme sont de véritables œuvres d’art. Les indiens sur la carrosserie de la Suzuki Hayabusa des Buchet où les aigles sur la Yamaha Side Bike des Billon en sont de superbes exemples. Le club « des vieilles bécanes du Beaujolais » a déplacé une quinzaine de machines dont une 900 Bol d’Or à cadre Martin, une 750 four et une Laverda 500 formula. Ils viennent de Cannes-et-Clairan dans le Gard, ici c’est du pétochon et du cyclo. La Motobécane Z46C de Daniel Guillot est une sortie de grange avec de nombreux points de rouille et son propriétaire de dire : « Attention peinture neuve ». Alain Cacchioli maugrée contre sa 350 Bultaco Metralla : « Elle marchait hier, elle ne marche plus aujourd’hui ». Dans la soirée, le Maire de Malaucène, Dominique Bodon affirme : « Des français, espagnols, suisses, cette rencontre est un succès incontestable. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elle perdure. Alors rendez-vous est pris pour l’an prochain ». 

ENCAR MANIF
OU : Malaucéne (84)
QUAND : 28 & 29 avril 2018
COMBIEN : 65€ moto et 70€ side-car
PAR QUI : Association MC2A
                     10, rue des Lavandes
                     84000 AVIGNON
                     http://www.asso-mc2a.com

Organisateur.JPGPierre Faure, Président du MC2A : « Nous sommes trois personnes pour l’organisation de cette manifestation. Cela devient trop dur physiquement et moralement. Nous n’avons aucun intérêt financier, tous les bénéfices sont reversés au Centre Anti-Cancéreux. Nous avons donc décidé de stopper ce rassemblement, du moins sous sa forme actuelle. J’avais depuis un an ou deux demandé de l’aide mais quand tout fonctionne personne ne se décide à venir donner un coup de main. Il fallait un électrochoc : c’est fait ».





Photo 1.JPG1918- 2018 Cent Ans cela se fête.
Il a fait l’affiche de la neuvième édition de Ventoux Classic, le side 1000cc Motosacoche 2C9 de 1918 d’Eric Bezon et Mathias Brugger






Photo 2.JPGUne création Alain Michel, Champion de monde side-car en 1990, mise en marche 7h00 avant la photo : moteur XS et cadre Richman Métisse







Photo 3.JPGLa Laverda 750S de 69 de Dominique Bodon, maire de Malaucéne est passé au contrôle technique.







Photo 4.JPGLe fauve est laché, la machine rugit : Maurice Maingret sur 500 Jawa ACT de 53






Photo 5.JPGTout au diapason, la 450 Honda K2 de 70 de Guillaume Lachéze, la 350 Kawa S2 de 71 de son frère, Charles, la Egly/Honda 1000R de 80 de leur copain, Patrick Collet et le Peugeot J7 de 79 pour transporter l’ensemble.





Photo 6.JPGElle fonctionnait ce matin avant de la mette dans le camion. Rien ne marche à la descente, Alain Cacchioli et sa 350 Bultaco Metralla GT présérie usine de 75 (2 construites)






Photo 7.JPGClaude Caucal sur 500 Magnat Debon 2ACT / Nougier de 1937







Photo 8.JPGLe Suisse, Jean-Claude Castella sur AJS 7R 350 Boy Racer de 1954






Photo 9.JPGChristian Larochette sur Jawa type 354 de 1957







Photo 10.JPGVirginie Larnac sur 250CB Honda G de 1975







Photo 11.JPGBernard Duchet sur 750 Nimbus de 1957








Photo 12.JPGTrès belle 500 Motosacoche de 1923 de Gérard Hérisson








Photo 13.JPGRedescente des Sides, en tête Alain Monchal et Gilbert Brazzi sur 1000 Bmw Ragonnet de 1979






Photo 14.JPGMoto Guzzi Gambalunga 600 Longhi de 1946 pilotée par Jean-Luc Cotte






Photo 15.JPGMoto Guzzi V65 de 83 pilotée par Philip Revel