18/11/2016
XXVII Grand Prix de Moto de San Remo sur le circuit d’Ospedaletti – Italie
Sur la « Riviéra dei Fiori », trois cents motos de courses, du soleil à gogo et des tifosis toujours aussi passionnés de sports mécaniques, voilà la recette de la réussite de ce vingt septième Grand Prix moto de San Remo sur l’Autodrome d’Ospedaletti.
Coincé entre la mer et la montagne, la « Riviéra dei Fiori » porte son nom à merveille. Au 19ième siècle, les botanistes ont ramené dans leurs bagages des plantes tropicales. Très bien acclimaté, elles y ont prospéré. Eucalyptus, magnolias, palmiers, cactus et autres sont aux dimensions XXL, un superbe écrin pour une si belle manifestation. Trois milles bottes de paille, plus de deux cent personnes aux points névralgiques, police, protection civile et la liste n’est pas exhaustive, un circuit en ville demande une organisation au cordeau pour une sécurité maximale. Les motos vont rouler dans leurs configurations d’origine, libre de s’exprimer comme bon leurs semblera, c’est un week-end d’enfer que les habitants d’Ospedaletti acceptent tous les deux ans. Sous les palmiers du corso Régina Margherita, les formalités administratives vont durer tout le samedi. On aura ainsi le temps d’admirer quelques merveilleuses mécaniques. Sur le stand, « Faccioli Racing », on restaure toutes vos motos pour en faire des Pur-sang. Un exemple, un 60cc Cimatti, revu et corrigé prend 12500tr/mn pour 140km/h. Le pilote espagnol, César Gracia a apporté deux répliques de 125 Montesa, celle qui l’avait vu monter sur le podium au GP d’Uruguay en 1959 et la Montesa sprint de 1952. Le Team Obsolète du new-yorkais Robert Iannucci expose quatre 500cc MV de GP. Il fut un temps en Italie ou petits constructeurs rimaient avec artisanat comme la Carru de Massimo Lazzaro sur la base d’un moteur de Triumph de 58 ou encore l’Alpino compétition 175cc de 56 d’Ezio Rena. Des œuvres d’arts faites à l’unité. Dans ce genre d’élucubration, les français ne sont pas loin. Yves Kerlo présente une 250cc JBB/ Jean Bertrand Bruneau. Le moteur et le châssis ont été conçus et réalisés entre 78 et 83. La fourche télescopique a été remplacée par un double triangle superposé (comme en formule 1). Taille joker, Cédric Foliot est un inconditionnel du 50cc de compétition. Il a disposé sur son stand, trois Derbi d’usine : le 8 vitesses de 67 ex. Angel Nieto, le compétition client 6 vitesses de 73 et un 50cc spécial, commandé par un mécanicien moto niçois, Gérard Bracco pour son apprenti de l’époque Jean-Luc Deschamps à Francesco Tombas, l’ingénieur Derbi. Dimanche matin, branle bas de combat, débute la symphonie de l’ancien monde, celui qui nous fait aimer ces mécaniques, qui nous enfume, qui nous crève les tympans, qui nous serre les tripes, et Jacques Lapeyre de rajouter : « C’est un sport de dingue, réservé aux dingues ». Louis Oulevet hoche la tête : « On m’avait venté un camping au bord de la mer et au calme. C’est pas tout a fait cela ».
OU : Commune d’Ospedaletti (Italie)
QUAND : 3 & 4 septembre 2016
COMBIEN : 170 euros
PAR QUI : Commune d’Ospedaletti
www.circuitospadeletti.it
circuitospedaletti.org
Tél. : (+39) 018468221
Autodrome de San Remo
Crée par l’Automobile Club de Sanremo au printemps 1947, le circuit Ospedaletti a été utilisée pour les épreuves de vitesse deux et quatre roues. D’une longueur de 3,380 mètres, il a été inclus dans le circuit des Grands Prix Internationaux et est resté en service de 1948 jusqu'en 1972 pour les courses de moto. Les tifosis n’osaient penser entendre un jour les vrombissements de moteurs de course dans leur cité. En 2008, le rêve est devenu réalité grâce à la volonté et le soutien de l'administration municipale et l'engagement de nombreuses associations locales, la chose est devenu réalité. Maintenant tous les deux ans le premier week-end de septembre : c’est la fête.
Deux responsables de L’A.S.I : à gauche, Palmino Poli, Président de la commission nationale des manifestations moto à l’A.S.I. et Ariel Atzori, Vice-Président de l'A.S.I. : « L'événement est né sous les auspices de l'ASI. La commune d’Ospedaletti organise une très belle manifestation dans le cœur de sa cité. C’est la seule en Europe d’une si grande ampleur. Le public est très demandeur ».
JBB
Yves Kerlo présente la 250cc JBB/Jean Bertrand Bruneau. Ce dernier a conçu et réalisé ses machines à partir de 73. Quelques avantage du train JBB : variation d’empattement dérisoire lorsque la suspension travaille, ce qui améliore le freinage ; motricité accrue grâce à des mouvements de de châssis de faible inertie ; la rigidité de ce train avant permet une plus grande précision du guidage de la roue ; les fonctions de direction et de suspension sont dissociées. Le Team Metiss utilise se châssis en endurance. Aux 24h00 du Mans 2016, la moto se classe 20ième, 1ière de la catégorie expérimentale et 7ième du Trophée Dunlop, prochaine sortie : le Bol d’Or au Castelet.
Derbi
1/ C’est Gérard Bracco qui avait commandé cette moto à l’ingénieur de chez Derbi, Francisco Tombas , pour son apprenti mécano et pilote de l' époque Jean-Luc Deschamps
2/ A gauche, Jean-Luc Deschamps et Gérard Bracco
3/ Article dans moto-revue en décembre 1972..
Puis c'est Patrice Pichelin qui a roulé avec dans sa version refroidissement liquide et frein à disque.
C’est la 1ère fois depuis 1976 que cette moto était exposée
Piercarlo Borri a été Champion d’Italie de la montagne en 60/63, mais il a gardé le poignet souple pour mener son Kreidler Van Veen de main de maitre.
L’espagnol, Cesar Gracia entre ses deux répliques de 125 Montesa
Marcellino Sebastiano sur le très rare 500cc Moto Guzzi 8 cylindres de 1956
Une belle rangée de Lambretta Innocenti D
La 250 Sertum sport mono tube de 1949 de Pireri Mariano
Sortie tout droit du musée Moto Guzzi, la 350 GP de 1956.
Artmann Notker enroule fort sur sa 500 Rudge Ulster de 1935.
Frédérique Lacoste sur 175 MV Augusta de 67
Volumineux carénage pour la 250 Mondiale de 56, ex Provini de Bruno Taglioretti
Mario Bertino sur 250 Aermacchi Harley Davidson RR de 75
Le toujours souriant, le Champion du Monde, Eugenio Lazzarini sur 125 Piovaticci de 70
Joël Malatino sur 125 Morbidelli de 77
Franco Palagi mène la dance sur son 60 Minarelli Faccioli de 71
Cédric Foliot sur son 50 Derbi compet. Client 6 vitesses de 67
Photo 16a,b,c,d,e
Du spectacle, les italiens en raffole, Freddy Spencer attaque, les autres suivent.
Pieraldo Cipriani sur 250 Benelli de 72
Le 175 Alpino compétition de 56 d’Ezio Rena, une pièce unique.
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23:56 | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
Merci de votre attencion.
Escusez mon francais.
Je sui eurdux de votre foto de ma sertum. Est un prototipo avant de la ghibli avec carburateur rd 27 s dellorto pneus 2.75 x 21..
Realise en 10 exemplair telaio e moteur avec numerasion particulier. Encor merci Mariano
Écrit par : Mariano pireri | 15/01/2017
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