UA-37157085-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/05/2018

25ième week-end à Saint Tropez 2018

Une centaine de participants à la conquête des petites routes des abords du golfe de Saint Tropez, des senteurs méditerranéennes, de la tradition et de l’histoire des gens de Saint Tropez : un week-end riche en découverte.
Tous les organisateurs de la Rétropézienne, qu’ils soient ouvreurs, cuistos ou membres du bureau, sont moulés dans les traditions locales et ancestrales qui leurs collent aux tripes. Dite à Patrick Fourquet qu’il habite « Saint Trop » et ce sont quinze personnes qui se retournent pour vous dire : « Saint Trop, c’est pour les touristes, nous, on habite Saint Tropez.». Le Moto club Rétropézien nous avait concocté un programme digne de cette vingt cinquième édition. Comme chaque année, le centre de vacance « Lou Riou » accueille cette manifestation. Samedi matin, le grand déballage peut commencer : Jean-Paul Camuzard, sa très belle Gnom & Rhone X750 de 1936 (comme le bonhomme) et Roger Milhau, sa superbe 350 Motosacoche de 28. Thiéry Ayraut a hérité de la BSA A65 de 63 de son père Joseph. Elle aurait appartenu à la police du Shah d’Iran. 14h30, sur la place des lices, Alphonse et Eliette Corzo prennent la tête du cortège au guidon d’un side 500 Terrot RD de 37. De gros nuages noirs cernent l’horizon. Après Cogolin, c’est à fond les manettes. Jean-Paul Hartman sur Peugeot P105 de 28 et Georges Pellegrini sur Peugeot P107 s’en donnent à cœur joie mais il ne fait pas bon de rester dans leurs sillages sous peine de devenir sourd. Après des années comme passagère d’Alain, son mari, Corinne Vanhuysse prend son envol sur un 125 Vespa de 1960 : sa première sortie. La montée du col de Canadel est étroite mais très belle. On enroule la mécanique, Henri Mazet sur FN M90 de 31 et Patrick Rouchon sur Nimbus 4 cylindres de 50 le font très bien. Après le col, on emprunte une route sublime route en crête. La vue sur la mer est féérique. Le vent a fait le ménage dans le ciel et apporte les odeurs de pins et d’embruns : la nature à fleur de peau. Dimanche matin, au petit déjeuner, Les ardéchois du Val d’Ay, Gérard, Guy et Claude dégustent la sardinade, Gérard : « Ça c’est Saint Tropez. Chez nous les sardines ne remontent pas le val d’Ay ». Au programme de la journée, nous allons parcourir de petits chemins vallonnés sous les pins maritimes et les chênes lièges jusqu’à la chapelle Sainte Anne, sur la Baie de Saint Tropez et l'anse de Pampelonne, un autre lieu du patrimoine tropézien : un belvédère à couper le souffle. Puis retour au village pour la photo souvenir au bord de la grande bleue et visite du musée du cinéma à la gendarmerie des gendarmes de Saint Tropez.  Nous avons passé un week-end de rêve, accompagnés par des amoureux de leurs paysages et de leurs traditions : le pied !!! .
ENCAR MANIF
QUOI : La Rétropézienne
QUAND : 24 & 25 mars 2018
COMBIEN : 80€ le week-end
PAR QUI : Moto Club Rétropézien
               Président : Patrick Amann
                 Tél. : 06.09.72.33.90
                 
pa.pepi@orange.fr
Organisateur.JPGPatrick Amann, Président de Rétropézien : « C’est un rassemblement sans prise de tête. Et pour ce vingt cinquième anniversaire, je remercie la mairie de Saint Tropez pour son précieux concours et les participants de nous rester fidèles pendant toutes ces années ».  





Photo 1.JPGSAINT TROPEZ
En l’an 68, Saint-Tropez, refusa publiquement devant Néron, d’abjurer sa Foi Chrétienne. Décapité, son corps fut mis dans une barque et abandonné à l’Arno.
Portée par les courants l’embarcation échoua sur le rivage tropézien. A partir de la fin du XVe, les tropéziens durent se défendre des pirates.  Ils obtinrent le droit de constituer des brigades armées pour garantir leurs sécurités. Après l’abrogation de leurs privilèges, la tradition d’honorer le Saint avec les armes se perpétue encore aujourd’hui. En 2018, les tropéziens emmenés par le Cepoun (gardien des traditions de la ville) et dirigés par le Capitaine de Ville, célébreront ainsi leur Saint pour la 460ième fois.

Photo 2.JPGLes participants devant la mer







Photo 3.JPG
Jean-Louis Garcia, de Pétochon du Lion, devant sa Peugeot P107 de 1930







Photo 4.JPG
Depuis 25 ans, Alphonse et Eliette Corso font l’ouverture de la Rétropézienne sur leur side Terrot 500 RD de 1937






Photo 5.JPG
Anne-Catherine Mazet sur sa Pétronille, une Motoconfort U46C de 1954








Photo 6.JPG
1er sortie de Corinne Vanhuysse sur son Vespa 125 de 1960








Photo 7.JPG
Les Roquebrunois, André & Anne-Héléne Mazzoni sur 350 Ariel Red Hunter de 54 et Eric et Michelle Musso sur Terrot RSS de 32






Photo 8.JPG
De Saint Romain d’Ay dans l’ardéche, Patrick Rouchon sur Nimbus 4 cylindres de 1950







Photo 9.JPG
Stephan & Carole Chaix sur Harley Davidson WL de 1942







Photo 10.JPG
Marc Berger sur sa très rare 350cc Paul Martin ZS3 de 1930 le fondateur de New Map







Photo 11.JPG
Henri Mazet sur 500cc latéral FN M90 de 1931








Photo 12.JPG
Un classique de la Rétropézienne la sardinade.







Photo 13.JPG
Thierry & Isabelle Ayraut sur BSA A65 de 1963








Photo 14.JPG
La Motobécane B3 de 1933 de Laurent Saltet appartenait à son grand oncle







Photo 15.JPG
Grand amoureux du style des années 60, Patrick Leisen sur Triumph T100







Photo 16.JPG
La Triumph T100 de 59 de Jean-Luc et Suthida Teyton et un Monkey 50 attelé


A.S.I. Moto Show 2018 (Italie)


                                        Photo 1a.JPG

Comme chaque année, début mai, c’est un musée roulant qui se donne rendez-vous sur le circuit de Varano de Mélégari en Italie à coté de Parmes, avec des tifosis prêts à tout pour cette fête païenne unissant mécanique et les idoles qui ont su les maitriser.
 Par Gabriel Fougeras Vendredi, 6h00 du matin devant le circuit, c’est la cohue. Il faut se lever tôt où ne pas se coucher pour s’installer dans le paddock et à la meilleur place. Tout le week-end, soleil et nuages vont jouer à cache-cache mais rien n’arrête les passionnés. Un spectacle gratuit, au milieu des Champions, Ago, Spencer, Baker, Lazzarini et tant d’autre cela ne se refuse pas. Dans le stand de l’ASI, on découvrait quelques moutons à cinq pattes comme la 500cc Bianchi à compresseur de 38 ou encore la 500cc Moto Morini Turbo de 1981 de l'ingénieur Franco Lambertini. Mais où n’y a-t-il pas de moutons à cinq pattes ? L’aventure et la découverte sont partout, ici c’est un 125 Parilla de GP de 1960, là c’est une 500 bicylindre Della Ferrera ‘Canterina’ de 1921 dont l'entraînement de ses ATC se fait au moyen de chaînes ou encore l’Aprilia 6.5 des années 2000 caractérisée par son design original tout en courbes, dessinée par Philippe Starck. Chaque pas est un émerveillement. L’association « Wolrd Classic Racing Bikes » prend une part conséquente sur le paddock avec des motos de folie. Georges Chatelain confie : « Le but est de restaurer et de sauvegarder le patrimoine des motos originales de GP. Pour atteindre notre but, des pilotes, des mécanos et des collectionneurs ont uni leurs efforts. Notre groupement possède quelques très belles machines comme la Moto2-Kalex ou la 250 Morbidelli, ex, Graziano Rossi, le père de Valentino ». Le moto club de Brianza présentait quelques premiers modèles de marque Honda commercialisés en Europe le C77, le P50, le CD175, le CB500 twin et plus proche de nous le CBX1000. Côté français, claude Scalet et Claude Caucal finissent de mettre au point une 350 Terrot HCP de 1930 ex Paul Boetsch, Champion de France en 1931 sur cette machine. L’équipe de Fred Agnel est toujours au top avec dans leurs bagages une 350 Durandal de 1931 à moteur Rudge/Python et un 333cc Peugeot de 1907 équipé d’une fourche Truffaud. Denis Fleury, en costume d’époque, a graissé les chaussures montantes et surtout les lacets pour améliorer son CX sur sa 250 Peugeot 2HP de 1903. Itom, Malanca, Negrini, Guazzoni, …tous ces pisses feu ont eu le droit de tourner sur le circuit et à voir les mines réjouies de leurs propriétaires, ils étaient toujours jeunes. Véronique Chatriot râle : une ligne droite et la bougie de son Cyrus à moteur Lavalette a perlé : « A la prochaine parade, je vais tous les pourrir ». Tout va bien, la gouaille est encore là.       

OU              : En Italie, sur le circuit de Varano de Melegari près de Parme.
QUAND     : du 11 au 13 mai 2018
COMBIEN : Gratuit pour le public
                  140€ pour une moto, gratuit pour la seconde 
PAR QUI   : AUTOMOTOCLUB STORICO ITALIANO
                  Villa Rey – Strada Val San Marino Supériore 27
                  10131 TORINO
                 Tél : +39.011.839.95.37

Organisateurs.JPGAriel Atzori, Vice-Président de l’A.S.I, à droite et Palmino Poli, Président de la Commission Nationale des Manifestations Motos. Palmino Poli : « Des morceaux d'histoire de la moto vont déchirer l’air en passant de l'oubli d'un musée ou de l'obscurité d'un garage à la voie des stands, en pleine lumière. C’est là, entourées de tifosis qu’elles peuvent s’exprimer totalement ».

Photo 1a.JPG


Les Champions sur la ligne
Photo 1b.JPGb) Sortie des stands

Photo 2.JPG500cc Bianchi à compresseur de 1938. Expérimentée et testée par Alberto Ascari, elle n’a jamais participé à aucune compétition. Pendant la seconde guerre mondiale, pour éviter une prise de guerre, elle fut emmurée. Plus tard, elle a été récupérée mais la condensation à l’intérieur du moteur à compromis son fonctionnement.
Photo 3.JPGJAMES 125cc ML de 1943, pilotée par Gilberto Luongo
Alors que la Seconde Guerre mondiale met à mal le marché du deux-roues, James survit en produisant la James ML une 125 deux-temps destinée à un usage militaire. Cette dernière surnommée Clockwork Mouse s’écoule à plus de six mille exemplaires.

Photo 4.JPGNicola Salina, Président du Club Testi, nous présente fièrement un proto Testi : « Nous sommes des passionnés de ces cyclomoteurs fabriqués de 1933 à 1987, mais aussi des vélos et des vélomoteurs de ce constructeur. Nous voulons faire connaître cette histoire et  la gamme en valorisant ce patrimoine culturel, historique et social créé par Erio Testi et même avant par son père Umberto ». Et si vous demandez plus de renseignement, Nicola sort de son cartable des plans originaux de pièces de cyclos Testi.

Photo 5.JPGLors de la parade de l’association World Classic Racing Bikes, entre les Champions du Monde, Freddy Spencer, trois fois et Carlos Lavado, deux fois : un autre Champion : Paolo Conti, l’animateur des manifestations motocycliste de l’A.S.I.



Photo 6.JPG
Claude Scalet et Claude Caucal finissent de mettre point la 350 Terrot HCP de 1930 qui sacra Paul Boetsch Champion de France en 350cc en 1932




Photo 7.JPG
On prend le temps de discuter quand on pilote des Triumph type H de 1917




Photo 8.JPG
760cc Triumph Rob North de 1975 piloté par Dario Maina





Photo 9.JPG
125 HRD Red Horse de 84, pilotée par Guido Sabetta. HRD Motor était une société de motos basée à Busto Arsizio. Le chef d’entreprise Luciano Marabese en était aussi le concepteur.




Photo 10.JPG
Jan Cizek sur König 500cc GP de 72. Au début des années 1970, König, industriel du moteur de marine, domine le sport motonautique. Il construit avec le pilote Kim Newcombe une moto de 500 cm3, un deux temps, quatre cylindres refroidi par eau. Dans les mains du coureur néo-zélandais, le König a battu les MV. Malheureusement, Newcombe est mort après un accident à Silverstone en 1973, à seulement un point de gagner le Championnat du Monde 500cc.
Photo 11.JPGCédric Foliot sur 50cc Derbi Grand Prix de 1967






Photo 12.JPG
Gianfranco Roccati sur 500cc Moto Guzzi Dondolino de 1949





Photo 13.JPG
Sur sa 350 MV 3 cylindres de 1965, Paolo Elli rend hommage à son père Ubaldo, cet immense collectionneur italien de motos MV de Grand Prix.



Photo 14.JPG
Karas Oldrich sur 500 Jawa DOHC de 1951





Photo 15.JPG
Andrea Corbetta sur 500 Norton Inter de 1951





Photo 16.JPG
En costume d’époque sur son 250cc Peugeot type 2HP de 1903, Denis Fleury, Président du Rétro Cycle de l’Est a graissé les lacets de ses chaussures montantes pour une bonne pénétration dans l’air.




Photo 17.JPG
500 Peugeot légère de 1907 de frédéric Agnel





Photo 18.JPG
Très belle 125 Parilla GP de 1960






Photo 19.JPG
Enchainée la
500 bicylindre Della Ferrera ‘Canterina’ de 1921 dont tout fonctionne au moyen de chaînes. Record de vitesse à 146km/h