10/04/2008
13ème Salon Motos et scooters de Cagnes/Mer
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/13emeSalonMotosEtSc...
Sur la Côte d’Azur, un pur-sang chasse l’autre. La saison hippique d’hiver à peine terminée, c’est sous un ciel printanier et en toile de fond la Grande Bleue que s’est tenu le treizième salon de la moto, du scooter et du cycle sur le site exceptionnel de l’hippodrome de la Côte d’ Azur à Cagnes/mer. On ne pouvait rêver plus noble cadre pour exposer nos montures des temps modernes. C’est bien connu, on ne change pas une formule qui gagne, mais on l’améliore. Cette année, une nouveauté : la création d’un « Village Cycle », espace entièrement dédié aux deux roues non motorisés. Signe des temps oblige, le conseil général des alpes maritimes vient d’inaugurer un tronçon de piste cyclable « Littorale 06 ». La « Petite reine » joue des coudes pour retrouver une place au soleil. Si la manifestation est là pour proposer des machines neuves, on vient aussi pour ses animations. A ce chapitre, on a pu admirer les évolutions de trial des funambules du Moto Club de La Gaude, les déhanchements de nos chers petits sur le circuit Pw’s du Moto Club de Cagnes/mer ou entendre les conseils de sécurité prodigués par la CRS-Gema. Les amateurs de sensations fortes et caoutchouc brûlé, en ont eu pour leur argent avec l’américain Jason Britton et les français du Team Ultimate Burning. Sur la roue avant, sur la roue arrière, avec ou sans les mains, assis, debout ou couché, ces professionnels du stunt nous ont donné le tournis. L’activité motos anciennes est toujours au pesage. Plus qu’une animation, cela devient une institution. Organisé depuis trois ans à l’unisson par US Cagnes / Véhicules d’époques et la Moto Rétro Vésubienne, ce mini salon se veut le reflet le plus fidèle possible des multiples facettes de notre dévorante passion. Dans un emplacement limité, une soixantaine de deux roues ont été choisis, mélangeant tous les genres, de la bicyclette au gros cube, de l’ancêtre à un passé récent pour communiquer à un nombreux public, (20 000 visiteurs sur 4 jours), bien souvent néophyte un peu de notre amour. Accrochés au-dessus du préau de la salle des balances, à la manière des enseignes en fer forgé du moyen age, un BMA, plus que rouillé, et une pancarte « musée de la moto » signalent notre activité. Cette année, le salon met à l’honneur à la période des années soixante dix. Deux barrières blanches pour canaliser et aguicher le curieux et la visite commence. Tout d’abord, en extérieur, par une rangée de scooters, Mors speed, Terrot, Peugeot S55, Rumi Formichino se succèdent. Le « Lambretta Club de France » a mis à disposition trois engins dont un superbe Innocenti, type B de 1948. Nous arrivons au 70’s. Beaucoup de mélodie, la chanson est interprétée soit en deux temps et trois cylindres par la 350 Kawasaki S2 de Daniel Dupont du Moto Club de Monaco, la 750 H2 « la faiseuse de veuve » et « la bouilloire »la 750 Suzuki GT. ou toujours sur le même tempo mais en bicylindres avec la Motobecane LT et la 250 Yamaha YDS ou encore en mono-cyclindre Yamaha AT2 ou Van van. Devant la porte, bien en évidence, elle n’est ni bleu, ni blanc, ni rouge, mais jaune citron la 350 Motobécane de 1974 d’Alain Stevanazzi. A l’intérieur, dans la première salle, un coin de course a été aménagé. Des machines d’usines comme le 50 Derbi, 125 Villa, 350 TZ, 175 Settebello, ajoutez-y une Stylson à moteur JAP 350 au palmarès fourni et vous aurez une grille de départ extrêmement séduisante. Leur faisant face les entre-deux guerres Monet-Goyon LS4, René Gillet J1, Terrot HCT, Moto Guzzi Airon ne sont pas en reste. Au fond, les monstres, Honda CBX 1000 et Kawasaki Z1300 sont impressionnantes. Dans la seconde salle, sur un tourniquet, trois entretubes sont mis en lumière une 118 Monet-Goyon, une 175 Dé-Dé et la 175 Christophe d’André Borsotto de l’Amical motor club de Grasse. C’est devant ces ancêtres que Francis Fournier, responsable motos de l’US Cagnes va s’efforcer de mettre en lumière les différents principes mécaniques (suspensions, freinage, etc.) en vigueur en ces temps lointains. Vu la palette des deux roues proposés, les organisateurs de ce salon des anciennes espèrent avoir remis en lumière le souvenir d’un grand-père, d’un oncle, … Et que chacun soit reparti avec une part de rêve.
US Cagnes / Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
04 93 07 34 06
Moto Retro Vésubienne
10bd Corniglion Molinier
06450 Roquebillière
06.81.68.07.84
L’US Cagnes/Véhicules d’Epoques et la Moto-Retro-Vésubienne remercient l’ensemble des clubs et des particuliers pour leurs présences effectives tout au long des quatre jours du salon, mais également pour la qualité des machines exposées. Au chapitre des raretés, la 175 Berneg de 1957 d’André Mazzoni, une BMA 100cc moteurcycle Rosengart de 1924 de Michel Riquard ou encore l’entretube Monet-Goyon 118cc de 1917 présenté par Michel Luccani, propriétaire du musée d’Entrevaux. Clubs présents : Amical des rétrocyclettes Villeneuvoises, Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin, Amical Motor Club de Grasse, Barjoteam Pam Poum, le Lambretta Club de France, le Club Français du Cyclo-sport, le Moto Club de Monaco, Club Rosengart et le musée d’Entrevaux.
Alain Stevanazzi a cassé sa tirelire. Il s’est payé la moto de ses rêves : une 350 Motobécane tri-cylindres. Mais toute médaille a son revers, il ne lui reste plus qu’une chose à faire passer son permis gros cube
De gauche à droite : Jacky Onda, champion de France inter 1967 sur 125 mondial, Serge Dini, pilote inter, Michel Luccani, propriétaire du musée d’Entrevaux, Gabriel Fougeras, président de la Moto Rétro Vésubienne, André Mazzoni, président de Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin, Andréa Gugole responsable scooters de ce même club, Jean-Louis Péniguet, président de l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises, accroupi Guy Amérigo.
Robert Baracco a fini 4eme en 1964 et vice champion de France en 1967 sur son 175 Settebello de 1960. Il a été cinq fois champion de Provence et détient toujours les records des courses de côtes Falicon et le Mont chauve.
André Mazzoni, nous présente une exceptionnelle Berneg 175cc, type Fario de 1955, un bicylindre, arbre à came en tête. La machine a été fabriquée pendant quatre ans. On le sent prêt pour le départ d’un Grand Prix.
Benedetto Ciardullo et sa Stylson à moteur JAP 350cc d’usine. La moto se serait classée 1er au grand prix de Lyon en 1937 et à Andrezieu en 1946 aux mains de Raymond Bolland, agent Stylson.
175cc Magnat-Debon, type L de 1927, comme chaque année le musée d’Entrevaux est présent parmi nous. Michel Luccani, son propriétaire, nous signale qu’à partir du 1er mai le musée sera ouvert tous les jours de 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h00.
Sur la grille de départ : 50cc Derbi, 125cc Villa, 350cc Yamaha TZ 100cc Moteurcycle de 1924 de L.Rosengart.
Les entretubes sont sur le tourniquet et devant un public ébahi, Francis Fournier n’est pas avare d’explications.
10:29 | Lien permanent | Commentaires (1) |
07/04/2008
6ème Salon du Vélo à Uchaux 2008
Paru dans L.V.M. "La Vie de la Moto" n°517 du 10 avril 2008
Bien souvent lorsqu’une personne ne semble pas dans son assiette, on dit « elle a un petit vélo dans la tête ». Et bien à Uchaux, commune du Gard, à une quinzaine de kilomètres de Nîmes, «Le petit vélo» n’est pas que dans la tête et il y fait même salon.
Si d’aventure, en vous promenant dans la région, vous croisez un gentleman avec chapeau melon ou haut-de-forme juché sur un grand-bi, ou une élégante sur un vélo avec voilette et crinoline, vous êtes sûrement en présence d’un membre du club de « La Pédale d’Antan Uchaudoise ».
Daniel Pujolas, le Président de cette association dynamique, a tenu, à l’hôtel de ville de la commune, son sixième salon du vélo ancien du 29 février au 7 mars 2008.
Dans un hall inondé de lumière, environ deux cent pièces étaient réunies représentant près de deux siècles de créativité industrielle au service de la « petite reine ». La présence de quelques mannequins pour des mises en situations, nous fait voyager dans le temps. Cette rétrospective commence par une réplique de la draisienne du baron Karl Von Drais de 1817, des débuts plutôt rustiques. Les cycles Michaux père et fils en 1868, nous font faire un bond en avant avec l’invention du pédalier. Le grand bi de 1870 nous fait admirer ses rayons en acier. Pour gagner en énergie humaine et en vélocité, les moyens de transmission ont également évolué, du vélo acatène (arbre de transmission et engrenages) aux chaînes de nos temps modernes, les maillons se sont mis en huit (petit ou gros maillon, simple ou double rouleaux). Puis les bicyclettes se sont motorisées avec les BMA. (Hemy, Mosqito, …)
Les plaques de constructeurs nous remémorent les artisans du cycle aujourd’hui disparus, comme les cycles Bain de Montpellier en 1895, Fabre de Lambesc en 1915 ou le régional « de l’étape » Tendil dont les établissements à Nîmes ont fermé en 1962.
Toutes les bécanes exposées sont prêtes à prendre la route, que ce soit pour la fête de Bernis, de Gernarac, à Aigues Vives au salon de la bouvine ou la fête votive à Vias, ou partout ailleurs, le club de « La Pédale d’Antan Uchaudoise » est toujours prêt à faire son show.
« La Pédale d’Antan Uchaudoise »
La table des oliviers
Voie domitienne
30620 UCHAUD
lapédaledantanuchaudoise@laposte.net
11:48 | Lien permanent | Commentaires (1) |