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07/05/2008

RUMI Club de France à VIDAUBAN

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« LES COPAINS D’ABORD »

 1676366635.JPGAu rythme des saisons, aux rythmes des tours de roues, le Rumi Club de France accomplit son tour de France des régions en faisant le tour des copains. Au club, on compte sur les amis pour découvrir la France.
A l’étape automnale à Saint Géniès des Mourgues dans l’Hérault, Alain Guillard et Paul Berck nous avaient fait découvrir entre autres les charmes de la Camargue, les paysages austères des gorges de l’Hérault et les vieilles pierres de Saint Guilhem le désert. Ce printemps, pendant trois jours, Daniel Lenoir et Jean Pierre Pilott nous ont concocté un périple varois autour de Vidauban.
Vendredi matin, le ciel est d’un bleu limpide mais la température est hivernale, au petit café du matin, tout le monde est content de se retrouver. Comme à son habitude, Roger Tourdot est descendu de Paris sur son formicchino, accompagné de Patrice Nougues sur un Lambretta. Aujourd’hui, direction le circuit de karting de Brignoles, le départ est laborieux. Incontestablement, la remise en route est difficile après un hiver à flemmarder au fond du garage. Pierre Garnier joue de malchance. Il crève au bout de cinq cent mètres. Les longues lignes droites de la RN7 permettent d’ouvrir les gaz. Moteur refait, le scooter de Mazzela Di Bosco est encore en rodage. Il va renoncer à la première partie de la ballade après un début de serrage.
Les virages serrés de la piste de karting empêchent les engins de prendre trop de vitesse. Le proto de Claude Pilott passe de mains en mains pour un bout d’essai. Un repas nous est servi sur place. Claude Arcambal n’a pas de Rumi, mais il pense Rumi. Il est dessinateur, et c’est sur sa table à dessin qu’il continu de concevoir les futures améliorations. On lui doit des refabrications avec de substantiels progrès sur les cylindres, culasses, admissions rotatives et tout dernièrement l’allumage électronique. Sur le chemin du retour, entre Cabasse et le Cannet des Maures, la moto de Robert Douay, le Président, s’époumone puis s’arrête. Enervement, transpiration, une demi-heure plus tard, de guerre lasse, la motocyclette va prendre place sur la remorque. Rendu sur place et au calme, il ne faudra que deux minutes pour rendre au bolide son allant.
Samedi matin, d’autres scooters sont arrivés. Ce qui porte à plus de quarante le nombre de machines. Départ tambour battant, les seize kilomètres entre Vidauban et Trans en provence en un temps record. On admire d’un coup d’œil rapide, les vieux ponts sur la Naturby. Puis on grimpe au sommet d’une colline voir un curieux monument : le puit aérien du professeur Knapen. Bâti en 1930, en forme de gros pigeonnier en pierres, cette construction devait récupérer la rosée issue du choc thermique entre le jour et la nuit. Mais en ce temps là l’eau était à profusion et l’expérience a tourné court.
Vu la cadence de roulage, vive le téléphone portable. Deux ou trois messages et le peloton opère un regroupement général. Direction Taradeau, avant d’entrer dans le village, un arrêt s’impose à la Tour Taradel (haute tour de guet). Cet édifice, du XIIème siècle, est un vestige du village de Taradel, bâti sur ce piton. Il fut détruit lors d’une invasion au moyen âge. Nous avons une vue panoramique sur le village de Taradeau et les collines des alentours. Le minutage est serré, une dégustation de produits du terroir nous attend au Château d’Astros. La qualité des « Côtes de Provence » n’est plus à faire mais à déguster avec modération. Le repas sera servi au Cannet des Maures sous de hautes futaies.
Une ambiance « continental circus » est au programme de l’après-midi. Sur le circuit du Luc, un week-end roulage est organisé pour motos de course. Entre machines coursifiées et d’usines, je n’en citerai présente au stand du Barjo-team, la Benelli quatre cylindres de Saarinen.
Le soir, à la fin du dîner, se tient l’assemblée générale club et l’élection d’un nouveau bureau.
Le lendemain, barre au sud, destination la mer vers le golfe de Saint Tropez, on traverse le Pays des Maures. Par de petits vallonnements successifs, on descend vers la grande bleue. Le temps est magnifique. Au passage, on visite une fabrique de pipes à Cogolin.
Même prolongé, un week-end est bien court, et il faut se dire au revoir. Mais rendez-vous en septembre autour à Gigondas pour faire renaitre « le temps des copains ». ________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Nouveau bureau du RUMI Club de France
Président         : Robert Douay
Trésorier          : Lucette Sueur
Secrétaire général : Jean-Claude Vaux
Secrétaire adjoint     : Jean-Paul Bellorget
Responsable pièces:    Bernard Gogly ________________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Mazzela Di Bosco, Président du Lambretta Club de France, se teste sur Rumi

 276716745.JPGPremier Président du Rumi Club de France de 1976 à 1988, Roger Tourdot est toujours étonné de la longévité et de la vigueur de son association. Il raconte : «En 1976, pour la rédaction des statuts de la future association, j’avais rencontré un ami Bernard Salvat, Président du club du motocycletiste. L’année suivante, celui-ci nous invite sur le circuit de Dijon-Prenois. Le photographe François Marie Dumas prend quelques clichés de notre groupe. L’une d’elles fera la couverture du magasine « Télé-poche ». En très peu de temps, nous passions de dix à deux cents adhérents ».

 Honneur aux dames. Elles accompagnent leurs époux en voitures suiveuses.1425286053.JPG

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Rumi graine de jouvence? Des frères Pilott, Jean-Pierre a gardé le premier exemplaire (1957) entré dans la famille. Claude a agrandi l’éventail des machines. Ils ont en mémoire de merveilleux souvenirs de vacances en 57 et 58 au pays basque.

 

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Le formicchino de Christian Marqué a eu une vie bien mouvementé, acheté neuf en 56 au maroc, volé en 62 à Montpellier, vendu au enchère en 72, racheté par son premier propriétaire en 82 et revendu à une personne qui part s’installer en Nouvelle Calédonie. En poste dans ce territoire d’outre-mer, Christian l’achète en 95 et le ramène à Brignoles en 98. 

 

324295029.JPGEric Salas, le toulousain, nous présente son « Djinn », nom donné au formicchino par le distributeur belge « Sarolea » 

  1861955930.JPGUn Rumi peut en cacher un autre, voici Gino Rumi et sa fille Ludivine, un cousin du constructeur.

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A droite, Daniel Lenoir, organisateur de la ballade varoise et Claude Pilott propriétaire du proto Rumi. Les caractéristiques : cylindres quatre transferts, culasses hémisphériques, pistons tombées, embiellage sur aiguilles résultat des courses 15 000tr/mn (Ca miaule)

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 Le Formicchino attelé de Claude Pilott.