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26/10/2010

Autodrome d’Ospedaletti


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Sur les bords de la méditerranée, dans un décor de rêve, les palmiers et un ciel lumineux, les tifosis célèbrent le culte de la belle mécanique et du campionissimo. Une vraie recette à succès. Que le spectacle soit, et le spectacle fut.

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Ospedaletti,  la ville des roses sur la « Riviéra del fiori », entre Vintimille et San Remo à une quinzaine de kilomètres de la frontière française et de Menton, organisait en ce début d’octobre son vingt quatrième trophée motocycliste. Cette manifestation est un circuit urbain qui était considéré à l’époque, parmi les plus difficiles, d’une longueur de 3,380km et dont la grande particularité est de mettre le public à la portée de ses grands champions. L’accès est gratuit et profite à cette jovialité bonne enfant.

IMG_5308.JPGPour mise en bouche, dés le vendredi soir, à l'auditorium municipal, Le Roi Giacomo Agostini est venu présenter et dédicacer le livre « Quinze fois », écrit en collaboration avec Luca Carrière.

Samedi matin, par petit groupe, les participants arrivent au contrôle des machines. Corso Régina Margarita, la voie centrale de la cité, se transforme doucement en hall de spectacle. Les motos sont rangées sous des barnums et les hommes font cosette.

La couleur dominante : le rouge. Sous le barnum du Lambretta Club d’Italie, une bombe à exploit, un passionné explique : « C’est le scooter qui a permis d’établir le record de vitesse à 201km/h en 1951,  piloté par Ferri et Poggi. Il est la propriété de la famille Pannini ( Vous savez, celle des petites images). L’ingénieur, Luigi Cassola, le responsable de ce projet, aujourd’hui âgé de 91 ans, va prendre part à la parade. En 2008, il pilotait le tout premier modèle de la firme, et cela allait doucement mais il a fait des progrès en conduite alors… on lui prête un type C, Compétition ».

IMG_4803.JPGLe Club Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin, là en voisin, présente quelques motos des plus anciennes du plateau, notamment une Terrot, type GSS à moteur 350 JAP et boite Burman 3 vitesses de 23. Claude Caucal roulera sur un 350 Jonghi de 34 remonté par Jean Nougier. Des ibériques, José Ruiz-Thiery et Juan Félix Cid font admirer deux merveilles à refroidissement liquide, une 600 Scott TT, 3 vit. de 1930 et une 250 Bultaco officiel d’usine de 68, au guidon de laquelle Salvator Canellas s’illustrât à Assens et à Montjuïc cette année là.

Rencontré dans les allées, Gérard Cornet, (Kawasaki 500 H1R de 70) devise : « En France, à force de réglementations en tous genres (pollution ou normes anti-bruits), il faut faire des kilomètres pour trouver un circuit disposé à accueillir des machines strictement d’origine mais d’un autre temps. Faut-il donner un coup de pied à notre passé industriel ? Faut-il aller tourner dans les anciens pays de l’Est ?».

Le soir venu, sous la tutelle d’un présentateur, l'auditorium municipal se transforme en joute oratoire entre amis du Continental Circus : Giacomo Agostini, Marco Lucchinelli, Gianfranco Bonera, Roberto Galina et biens autres. Ce débat est suivi d’un buffet-repas dans les jardins du parc à l’ensemble des participants. Et la fête ne s’arrête pas là, de petits orchestres vont mettre de l’ambiance aux quatre coins de la commune jusqu’à une heure très avancée.

IMG_4883.JPGTôt le matin, le public arrive et commence à contempler ces œuvres mécaniques. Souriant et détendu, Monsieur Ubaldo Elli ou Monsieur MV attend : ses monstres sont au paddock.

Très vite, Minarelli, Kreidler, Demm, Romeo, Derby entre en scène et font entendre leurs bruits de crécelles. Merveille d’un circuit citadin, les sons, renvoyés de façade en façade, en fonction des séries et de la cylindrée vont se renforcer, s’amplifier pour atteindre leurs paroxysmes au moment de la parade des « Campionissimos ». La foule en délire les acclame. On parlera d’adoration, de ferveur ou de dévotion. C’est comme cela, chez nos amis transalpins, les « Légendes » sont vénérées à l’image des dieux. Bouquets de fleurs et jolies filles, rien n’est trop beau !

Sur son « Aer-max », Jacques Lapeyre, un gersois, m’en perd pas une miette : « C’est une première, et je ne regrette absolument pas mon engagement dans cette aventure. Pour le roulage ce n’est pas terrible, mais pour l’ambiance et l’accueil autant des pilotes que du public c’est sensationnel. Côtoyer les grands champions qui m’ont fait rêver, je suis au paradis ».

 

OU : OSPEDALETTI (Italie), entre Vintimille et San Remo
QUAND : Tous les deux ans
COMMENT : Machines de compétition avant 72 sans frein à disque.
QUI : Mairie d’Ospedaletti (Italie)
            Via XX Septembre, 34
    18014 OSPEDALETTI
    circuito@circuitospedaletti.it
            http://www.circuitospedaletti.it/

 

 

CIRCUIT

Les premiers vrombissements de voitures en compétitions sur ce circuit urbain débuteront en 1926. Après guerre, la compétition va reprendre. Les marques Fiat, Maserati, Ferrari, Alfa Romeo, Talbot,.. vont en découdre sur quatre roues. Alberto Ascari et l’argentin Juan Manuel Fangio en cueilleront les lauriers. Nous sommes aux balbutiements de ce qui deviendra la formule 1. Pour cause de sécurité, les voitures déserteront la place en 51.

A l’origine, en 47, les Trophées motocyclistes sur autodrome d’Ospedaletti/San Remo se déroulaient sur 250 et 500cc, d’autres catégories s’ajouteront au file du temps. A Francisci (250) et Bandirola (500), les premiers lauréats, succéderont Lorenzetti, Provini, Taveri, Villa, Phil Read, S.Herrero, Renzo Pasolini : Que du grand monde de la moto ! Le dernier Grand Prix eu lieu en 72, ultime vainqueur : Giacomo Agostini.

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On patiente avant le départ.







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Monsieur Ubaldo Elli le grand collectionneur de MV au milieu de ses machines.

 









Photo n°3.JPG 3 fois Champion du monde en 50 et 125, Eugenio Lazzarini est toujours aussi véloce sur son 125cc Piovaticci Grand Prix.








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En abordant un virage, Giovanni Bucchi, sur 600cc Scott, Flying Squirrel à refroidissement liquide de 1928, donne un coup d’œil rapide sau le changement de vitesses.






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Franck Moureau sur Norton « Bernard Feuiltaine » de 46.







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Une bulle d’émotion pour les deux frangins, Richard à gauche et Didier De Choudens devant la 350 Ducati Mach3 de 70. Tout gamins, dans les années 1966/67, leur père Jean-Jacques les amenait voir courir les grands champions sur ce circuit. Beaucoup de souvenirs




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Impressionnant le carénage intégral de la 250 Mondial Compétition de Bruno Taglioretti.






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Antonio Frigerio pilote la 250 à compresseur Moto Guzzi de 39.







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Hommage aux grands Champions.







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En grande discussion, de gauche à droite Marco Lucchinelli, Gianfranco Bonera, Giacomo Agostini et Ubaldo Elli.






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Jean-Luc Borgetto envoie la sauce au guidon de son 125 Honda CR93 de 62.






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Sebastiano Marcellino au commande du 350 Moto Guzzi G.P.







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Vu dans les paddocks, une ibérique du pilote de G.P. Gracia Samper César la 125 Lube à moteur NSU modèle Renn de 64.






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Renato Corno sur Matchless G50 de 61






 

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En tête en sortie de chicane, le 50 Sprint 4 vitesses Benelli de Vittorio Bellan alimentation rotative avec deux carburateurs de 19.






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Pour l’ouverture de course, un vrai policier sur une vrai ancienne.







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250 Bianchi, modèle Freccia Oro pour Agostino Cazzani.






 

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Renzo Jr Pasolini sur Benelli 500 G.P.







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L’ingénieur de Lambretta, Luigi Cassola, 91 ans sur un Lambretta type C, artisan du record du monde à 201km/h.








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Luca Gozzini sur 350 Aermacchi Ala d’Oro de 68.







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Alain Ghetti sur 500 Norton 88 de 1955







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David Bernard sur Triumph T100 de 58 avec Kit racing.







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Roberto Gallina, 180 courses de G.P. entre 1960 et 75 sur Yamaha 250 ex.Phil Read de 1970.




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Superbe T250 Suzuki de 1969 de Michele Cilli.

 

05/10/2010

Le Barjoteam au Luc en Provence

  Texte original de l'article paru dans LVM (La Vie de la Moto) n°626 du 30 septembre 2010IMG_4089.JPG

Dur, dur, les temps sont durs. Va-t-il falloir conduire nos petites vieilles dans une maison de retraite appelée : « musée ». Mais ne vous en faites pas, on les sortira pour les grandes commémorations ou à de grandes réunions d’anciennes combattantes. 
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 Par une belle journée d’août, y a du soleil et de la chaleur, les ingrédients essentiels sont réunis le roulage peut commencer. Mais,…avant toute chose, l’épreuve du sonomètre, un teste éprouvant qui mets les nerfs à vif. La tache est dévolue aux les pompiers de service chargés de la sécurité sur le circuit. Loin d’éteindre le feu, ils l’allument.      

 

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Les recalés sont nombreux, notamment une machine d’usine construite à 6 exemplaires, la 500 Eso de Grand Prix de 58 de François Massa : 102dbs au lieu des 100 réglementaires. Certains démontent rapidement les pots d’échappement et compriment un peu plus de laine d’acier pour faire bonne mesure.

 

 

Sébastien Vinoy n’a pas ce problème, sa Suzuki GS 1000 Yoshimura est de conception plus récente : « A force de tourner et virer, j’ai fini par trouver l’arbre à came, la culasse et l’embrayage spécifique. Cet automne, elle va recevoir ces dernières pièces qui la rendront conforme à l’origine ».Fabrice Lab, un ancien de l’Afamac 95, vient du Doubs avec son camping-car : « Pendant les vacances, je suis itinérant et je fais ce que j’aime. Ma 750 Suzuki TR sur la remorque, je me suis concocté un parcours sur le thème de la moto».

IMG_4121.JPGEn milieu de matinée, en détournant la vigilance des cerbères, Michel Rovera prend la piste sur une bruyante 250 Gauthier à moteur Sachs 7 vitesses de 77 adapté dans un cadre de GA2 125. Jean Claude Gauthier en aurait construit 3, celui-ci serais le numéro 2 : dixit François Lejars, un spécialiste éclairé du Club Gauthier France. Le Piémontais, Alfio Marino va en faire de même avec sa 250 Mondial, 5 vitesses de 56 : « C’est le dernier modèle » affirme son propriétaire. L’italien, fer de lance de la montée à Montémale dans la région Cunéo est venu là avec dans son sillage un fort contingent de transalpin.

Engagé dans des courses en Hongrie et en Allemagne, Patrick Guibert est là pour tester de nouveaux carburateurs qu’il vient de monter sur sa 750 Weslake à cadre Seeley.

Les arrêts aux stands sont nombreux. Heureusement, l’atelier Dual-Mano de Fréjus a fait le déplacement et la Harley WLC d’Aldo De Tenao va subir un dégraissage son embrayage.

En début d’après midi, un accident grave nécessitera un transport en hélicoptère vers l’hopital Sainte Anne de Toulon. Une petite pluie pernicieuse, transformant le circuit en patinoire, achèvera définitivement de refroidir les ardeurs belliqueuses.IMG_4253.JPG

 

 

OU             : Circuit du Luc en Provence

QUAND     : le 02 Aout 2010

COMBIEN : 90€ les 5 séances de 20mn

PAR QUI   : BARJOTEAMPAMBOUM 

                     20, avenue des pins

                     06 VENCE

                     Tél. :04.93.24.01.14

                     Barjoteampamboum@laposte.net

 

 

 

 

 

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Christian Pétard, Président de l’association BARJOTEAM : « Depuis un an, le circuit du Luc en Provence applique des normes antibruit. Rien de plus naturel puisse que : « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Mais avouez quand même que cela est éprouvant. On peut juste faire un parallèle avec le citadin qui vient s’installer à la campagne, et intente une action en justice et gagne le droit de tordre le cou du gallinacé de son voisin qui le réveille tôt le matin : une grande victoire. Avec cette histoire, une dizaine de possesseurs de grosses cylindrées de course complètement d’origine comme des Triumph ou Norton des années 70 ne sont pas venus : impossible de rouler ».

 

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En piste.

 

 

 

 

 

 

 

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Fabrice Lab sur Suzuki TR 750 de 1972

 

 

 

 

 

 

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Sébastien Vinoy pilote une Suzuki GS1000 Yoshimura

 

 

 

 

 

 

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Michel Rovera sur 250 Gauthier (3 exemplaires de construits).

 

 

 

 

 

 

 

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La Harley Davisson WLA de 43 d’Aldo De Tenao est à la peine, derrière Fabien Teychéné sur HD WRTT réplica de 49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pascal Bourgoin et sa BMW 100 RT de 80.

 

 

 

 

 

 

 

  

Photo n°8.JPGPatrice Oerlemans aux commandes de side BM et Beate Procek dans le panier.

 

 

 

 

 

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Patrick Guibert engagé en championnat en Allemagne, en Hongrie, sur une Weslake 750 à cadre Seeley.

 

 

 

 

 

 

 

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Départ d’Alfio Marino sur un Mondial 250 de 56, 5 vitesses (Dernier modèle).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Yvo Vietto, un italien de Cuneo, sur Suzuki 500 RG.

 

 

 

 

 

 

 

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500 ESO, (Tchécoslovaquie) 55ch, 1958 machine d’usine faite pour la course-10 exemplaires- direction le musée, s’est fait recaler au sonomètre.

 

 

 

 

 

 

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