29/11/2012
IL Y A LE CIEL, LE SOLEIL, LA MER ET LES MEULES.
Sortie cyclos entre Cagnes, Antibes, Golfe Juan et découverte du patrimoine au programme pour une cinquantaine de Djeuns du quartier sous le Patronage du VEC Cagnes sur Mer.
Nous avons de la chance le soleil est avec nous. A partir de 9h00, la cour du Patronage se remplit de sales gamins et de leurs meules pétaradantes. Les discutions vont bon train dans une ambiance bonne enfant : « La mienne est plus belle que la tienne » et la réponse fuse « Oui, mais la mienne va plus vite que la tienne : nananère ». Francis Fournier, le grand gourou de cette journée a prévu café et quatre-quarts pour débuter en douceur la matinée.
Patrick Bouvet un peu timide se tient dans un coin. Il possède un Fantic super Rocket de 76. Augustin Charbonnier est venu sans son papa sur un Peugeot BB1 de 63. Sylvie Filippi arrive en pédalant, son Peugeot 103 fait des caprices. José, son mari délaisse son Gitane Testi et se met directement au travail : « Qué galère, hier soir tout marchait, ce matin plus rien ne va ».Quelques consignes de direction et de sécurité, puis la caravane se met en ordre de marche, traversant Cagnes avec ses intersections, ses feux de signalisation : une sinécure.
Regroupement devant une sculpture équestre de l’hippodrome de la Côte d’Azur, puis les Marina et Antibes par le bord de mer. Elle est belle l’image de Michel Chapot sur son Solex 3300 de 65, à fond les manettes, son béret de facteur et le vent s’engouffrant sous sa houppelande.
L’arrivée dans le vieille Antibes est remarquée. La montée sur les remparts est courte mais raide. Odile Coursange sur son AV3 de 51 fait la course avec un cycliste. Au bout des fortifications, se trouve le musée archéologique dans le bastion Saint André, premier but de notre expédition.
Les premières collections accessibles au public ont été exposées dans le château Grimaldien à partir de 1928 avant d'être transférées Bastion Saint-André en 63. Ce dernier construit sur les plans de Vauban abrite essentiellement des vestiges de la période gallo-romaine. Antibes devenant dès le IIIe siècle avant J.-C. une plaque tournante des échanges entre les différents peuples du monde méditerranéen, les traces de cette époque restent nombreuses : tombes, sarcophages et stèles funéraires.
Une fois la visite faite, nous nous dirigeons vers le phare de la Garoupe au cap d’Antibes. Perché à 103 mètres d’altitude, c’est l’un des plus puissants de méditerranée. Il est visible à 60 kilomètres. Accolé à l’édifice, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Port, protectrice des navigateurs et des pêcheurs est chargée de les ramener à bon port.
Dans ce belvédère, sous les pins parasols baignés de soleil, est servi le verre de l’amitié ; s’en suit le repas tiré du sac.
Vers 14h30, départ pour Golfe Juan, là où débarqua un certain Napoléon pour une escapade qui durera 100jours. Le retour se fera par le cap d’Antibes et tout le bord de mer, à bloc, tête dans le guidon comme au bon vieux temps. Si maintenant les tressautements de la machine font mal au dos, dans le crâne les sensations sont toujours les mêmes : J’ai 15 ans.
QUAND : 21 octobre
QUOI : Sortie cyclos
COMBIEN : Gratuit
PAR QUI : US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
Organisateur : Francis Fournier : « Le thème de cette année est la réappropriation du bord de mer après le départ des derniers touristes. La touche culturelle sera cette fois la visite du musée archéologique d’Antibes au bastion Saint André.
Pose déjeuné au phare de la Garoupe à Antibes.
Mais non ce n’est pas le facteur Cheval mais Michel Chapot et son Solex 3300 de 65 qui pose devant une statut équestre de hippodrome de la Côte d’Azur.
Avec son tricot rayé et le nez dans le guidon de sa Mob.881, Christophe Chevallier ne vient pas de faire le mur de la prison.
Augustin Charbonnier sur Peugeot BB1 de 1963.
Patrick Bouvet teste son Fantic Motor Super Rocket sur le chemin du Calvaire : un vrai calvaire.
Pascal Jemin sur une AU89 entièrement d’origine.
Dans la montée du Vieille Antibes. Qui va gagner : le cycliste ou Odile Coursange sur son AV3 de 51
Pas encore partie et les ennuies commencent. José Filippi fait déjà de la mécanique sur le Peugeot 103 de sa femme Sylvie.
Dans les rues d’Antibes, Fred Simmonet sur son Chappy de 83.
Dans les avenues de Cagnes, entre deux rangées de palmiers et de voitures.
Non Monsieur Nogués, on ne joue pas avec son portable en conduisant
20:20 | Lien permanent | Commentaires (1) |
Commentaires
Je vous applaudis pour votre paragraphe. c'est un vrai boulot d'écriture. Poursuivez .
Écrit par : Marion | 12/08/2014
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