24/10/2012
COTES : ALERTE… ROUGE Finale du Championnat de Provence de la Montagne à SOSPEL.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 721 du 25 octobre 2012
Trois petits tours et puis s’en vont. Le rideau vient de tomber sur le dernier acte du Championnat de Provence de la montagne 2012. Une centaine d’engagés participe à cette dernière joute qui a lieu à Sospel sur la route de col Saint Jean dans les Alpes Maritimes.
C’est sous l’égides de la Fédération Française de Motocyclisme et de la Ligue Régionale de Provence que le « Sospel Motos Sport » du Président Franck Rostagni organisait cette ultime épreuve de la saison.
Pour une fois, la chaussée menant à la ligne de départ est relativement large, l’installation du paddock et la circulation des motos est grandement facilité. Bien des titres sont déjà acquis mais le plaisir de se retrouver est toujours intact. En ancienne la convivialité est toujours de mise. Les souvenirs de cette saison 2012 sont légions. A la course de Falicon, une mémorable soirée déguisée réunissait une vingtaine de personnes pour l’anniversaire de Valérie Dekrakreni. Au Muy dans le Var, Christian Maupommé avait concocté une superbe paëlla pour une tablée de quarante convives. Il y a eu des coups de mains pour réparer un allumage ou carrément un prêt de machine, car en ancienne on ne laisse pas un copain sur le bas côté de la route.
Et même si la crise fait très mal, tout timidement de nouveaux organisateurs se mettent sur les rangs : Jean-Christophe Knaupp, animateur du club Raphatoc : « Le territoire de la ligue est très étendu avec les départements du 04, 05, 06, 13, 83 et 84 et pose un problème de distance. Pour ma part, nous allons, en premier lieu pérenniser le Rabinon sur la commune du Muy, et créer peut-être dans le Var une seconde épreuve. Xavier Sevat du Moto Club d’Avignon va certainement reconduire en 2013 sa côte de Veaux-Malaucène, Vincent Schmaltz de club de Sisteron va relancer une épreuve qui avait périclité. Si les intentions se concrétisent, ce n’est pas moins de neuf courses de côtes qui se profilent au calendrier de l’an prochain ». Mais les efforts des bénévoles sont mis en péril. Jean-Noël Dekrakreni, délégué des pilotes motos anciennes de la ligue de Provence raconte : « Sur la demande de Patrick Thollas, Président du Comité Classiques et Historiques de la Fédération Française de Moto, un projet est entrain de voir le jour. Les motos anciennes ne seraient plus chronométrées en scratch mais en régularité. Si on fait de la course de côtes, c’est pour se battre contre la montre. Une commission doit se réunir à mi-octobre, une lettre ouverte va être envoyé à la FFM signée par les pilotes de motos anciennes majoritairement contre cette proposition. Si la Fédé n’entend pas notre appel, une bonne partie des pilotes présents aujourd’hui auront fait leur dernière monte ».En ces temps très durs où le sponsoring n’est pas au rendez-vous, où du sommet de l’Etat à la Ménagère ; on ne parle que d’une chose : l’équilibre financier. La moto ancienne représente un tiers des engagés en course de côte donc un manque à gagner pour les clubs organisateurs.
La plus part de ces manifestations sont déjà sur le fil du rasoir. Une perte de recette conduirait tout les Championnats de la Montagne à de très grandes difficultés sinon à leurs anéantissements.
Adieu veaux, vaches, cochons, couvées,…..
QUAND : le 23 septembre 2012
COMBIEN : 59€ + licence (NCA, NCB ou à la journée)
QUI :LMRP (Ligue Moto Régionale de Provence)
Centre de vie l’Anjoly
98, bd de l’Europe
13127 VITROLLES
Tél: 04.42.09.72.02
Mail: ligue-motocycliste-provence@wanadoo.fr
et le
Sospel Motos Sport
40, rue de la République
06380 SOSPEL
Organisateur : Franck Rostagni, Président du Sospel Motors Sports : « Notre sport est touché par la « crise », et c’est avec beaucoup de sincérité que je tenais à remercier Monsieur le Maire et Conseiller Général de Sospel, ainsi que les bénévoles et les sponsors pour leur soutien et leur accompagnement dans tous nos projets ».
Redescente vers la ligne d’arrivée
C’est sous l’égide de la FFM que se déroule l’épreuve. Champion de Provence classe 10 : Aldo De Taddéo pose sur sa Harley Davisson WLA de 1942 mise à la sauce Dual-Mano.
Jean-Christophe Knaupp, organisateur de la course du Muy, promet pour l’an prochain une seconde course de côte dans le Var.
Champion de Provence, classe 12 : Fabrice Ricroch sur sa monture : une 350 suzuki.
Jean Paul Lanza sur sa Suzuki TR500 de 72.
Michel Maxime Varon sur Honda 250 CR de 87.
Marc Maurel de l’Amical Motor Club de Grasse sur 350 RDLC.
Didier Duranton sur Yamaha 600 FZR de 89
Christian Martin sur Kawa Z500 de 81
Didier Milani sur Ducati 900 SS.
22:04 | Lien permanent | Commentaires (3) |
19/10/2012
Les Rumi au Rozier dans les gorges du Tarn.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 720 du 18 octobre 2012
Une cinquantaine de participants : des suisses, des anglais, des belges, des hollandais et des français, le rassemblement automnal du Rumi Club de France dans les gorges du Tarn au Rozier s’est transformé en réunion internationale.
Le Rozier, au confluant du Tarn et de la Jonte, entre Lozère et Aveyron, pays de gorges et de causses, accueil pour la seconde année le Rumi Club de France.
Dès le vendredi soir, les copains se sont donnés rendez vous dans la salle des fêtes pour célébrer autour des machines et d’une bonne table : les retrouvailles. Mais des petits nouveaux sont entrain de faire leur place comme Georges Laferrière de Toulouse. Il possède son formichino depuis deux mois. Son premier date de 1962, c’est sa grand-mère qui le lui a offert pour ses dix huit ans. Le belge, William Janssens ne tarie pas d’éloge sur son « djinn » nom donné au scooter Rumi fabriqué sous licence par Saroléa.
Le lendemain matin, départ vers Meyrueis, le ciel est dégagé mais le froid mordant. La superbe 500 AJS T9 de Jean Claude Munch pisse l’essence. Le carburateur s’est démonté pendant le transport.
Au village pimpant de Meyrueis, le soleil réchauffe le corps et l’esprit, puis rapidement nous grimpons vers le cosse noir. Un plateau semi désertique où on va visiter et manger dans une ferme-auberge dont la spécialité est le bison. C’est en rentrant sur Millau dans les gorges de Dourbie que l’ami Félix Rosset tombe en panne une fois n’est pas coutume et mérite d’être souligné.
Le lendemain, dimanche, Félix a réparé, il poursuivra la balade en deux roues. Le suisse Jean Rapo a troqué son formichino contre un rare scoïattolo : « Il faut bien faire tourner toutes les machines ». Direction La Maléne par les gorges du Tarn, la luminosité au fond des gorges est féérique. Le soleil joue de toute sa palette d’ocres et d’azur sur les falaises. A la Maléne, la route s’élève. Pas de problème, que ce soit pour le formichino du belge Franck De Ridder ou de la moto de l’anglais Ian Skinner : c’est bien connu le Rumi miaule mais efface toutes les difficultés.
Au point sublime, les avis sont unanimes devant la majesté site.
Après le repas, une visite de cave est au programme et terminer ainsi en beauté notre week-end.
Vivement l’an prochain pour que reprenne « le temps des copains et de l’aventure ».
QUAND : du 14 au 17 septembre 2012
POURQUOI : Rassemblement automnal
OU : dans les gorges du Tarn, commune Le Rozier
PAR QUI : RUMI Club de France
Le Pont de Chalaux
58140 LORMES
micheline.douay@wanadoo.fr
Organisateur : Pierre Fontan : « Je remercie particulièrement la commune Le Rozier et son maire pour la mise à notre disposition de la salle des fêtes ce qui nous a permis de garer nos véhicules à l’abri pendant notre séjour. Je remercie également tous les participants français et étrangers d’être venu en nombre à ce rassemblement ».
Passage groupé dans les gorges du Tarn.
Le Belge William Janssens sur un très rare scooter Rumi/Sarolea
Le suisse de Genève Jean Rapo sur un très rare Scoïattolo de 55.
l’Alsacien Robert Moritz dans la côte de la Malène.
Le hollandais, John Schwirtz sur formicchino.
Arrivée au point sublime, un magnifique attend les participants
Un salut de la main de Jean Paul Bellorget.
Silvio Pitisi pilote un proto : « J’ai construit un Rumi proto : façonné un cadre en tube de 15/10ième, mis en place des cylindres à clapets et allumage électronique « Arcambal ». J’ai fait un test chronométré à 127KM/H à 11500tr/mn, mais il demande de rester dans les tours ».
08:46 | Lien permanent | Commentaires (1) |
16/10/2012
FAITES ROULER LES MECANIQUES sur le circuit d’Ospédaletti en Italie.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 718 du 04 octobre 2012
La commune d’Ospedaletti fait revivre tous les deux ans un moment fort de son histoire : SON AUTODROME. Trois cent pilotes venus d’Espagne, d’Autriche, de France et d’Italie avec des machines de rêve étaient là pour que vive le MYTHE CONTINU.
A quelques kilomètres de Menton, La « Rivièra des fleurs », entre Vintimille et San Remo en a fait rêver plus d’un. Coincé entre la mer et la montagne, Ospédaletti s’offre un week-end vibrant au son du deux et quatre temps. Pour recréer ce circuit historique intra-muros de trois kilomètres 400, le centre de la cité est assiégé. Circulation stoppée, pollution sonore à outrance et pas une plainte qui plus est la population pavoise. Où peut-on trouver ailleurs qu’en Italie cette passion pour la « Machina » ?.
Soleil et nuages vont jouer à cache-cache pendant les deux jours, réservant les déluges pour la nuit : heureusement.
Dès vendredi soir, un hommage était rendu à Roberto Patrignani, pilote, journaliste et écrivain dans une soirée très animée en présence entre autres de Paolo Campanelli, Phil Read et Giacomo Agostini.
Les formalités administratives vont durer toute la journée du samedi. Un grand déballage, trois cents motos sur trois cents mètres linéaire sur la via Aurélia et le Corso Régina Margherita, avec le montage des barnums, cela tourne un peu à la foire d’empoigne. Mais, dans un cadre si en beauté : la mer, les palmiers, les pins maritimes, les petits problèmes sont rapidement oubliés.
Il ne reste que le plaisir de se retrouver. D’anciens pilotes officiels d’usine ont monté leur propre stand comme Peter Balaz, pilote MZ/Jawa ou l’intarissable espagnol, Gracia Cesar Samper dont la carrière a commencé sur 50cc Ducson puis sur Montesa en 125 et 250 GP. Il va parader avec la machine qui l’a mené sur la plus haute marche du GP d’Uruguay en 59. La journée se clôturera par un grand buffet où l’on continuera de se remémorer le passé.
Côté français, André Mazzoni, Président du club frontalier de Roquebrune Cap Martin a contribué à la mise sur pied de cette manifestation.
Le dimanche matin, à 8h30 la première série est sur la ligne de départ. Ceux sont les véhicules les plus anciens comme la 250 Moto Guzzi à compresseur de 39, la Scott TT de 1930 ou encore la 500 Frera Grand Prix de 21.
Dans la seconde série, Cédric Foliot, spécialiste de la tasse à café vient de Roanne. Il utilise un Guazzoni compétition de 1969 : « Je profite de vacance en famille pour participer à cet événement. Le parcours est superbe. Lors de la descente vers la mer, on dirait que l’on va y plonger. L’ambiance est fantastique, les spectateurs applaudissent tout le long. C’est Hors norme ».
Jacques Lapeyre, un gersois déjà là à la précédente édition est lui aussi très content : « C’est une vrai fête de la moto. Nous célébrons cette année avec ma femme nos 42 ans de mariage alors on va de circuit en circuit, France, Italie, Espagne,… Comme le Continental Circus ».
Christian Pétard du Barjoteam est lui aussi sur les traces de ses idoles : « J’avais entre treize et quatorze ans et j’habitais dans le Doubs dans les 69/70. Je lisais « Motocyclisme » avec mes potes. Nous bavions devant les articles qui relataient la course d’Ospedaletti. Nous cherchions sur une carte où se trouvait le circuit et nous rêvions… au grand Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Phil Read… nous étions jaloux des sudistes car dans la région pas de piste. Quarante ans après, je roule dans la série d’Ago. : REVE ou REALITE ».
OU : Ospedaletti
QUAND : 1 & 2 septembre 2012
PAR QUI : Commune D’Ospedaletti
Office du Tourisme à Ospedaletti
Via XX Settembre 34-18014 Ospedaletti
http://www.circuitospedaletti.it/
LEGENDE PHOTOS
Organisateurs
En partant de la gauche : Liana Delle Monache, adjoint au tourisme, Eraldo Crespi maire d'Ospedaletti et Lucia Bursi, Maire de Maranello, célèbre par son usine Ferrari. Eraldo Crespi : « Nous sommes ravis de recevoir pour la troisième fois dans ce cadre magnifique les motos de courses et les champions qui ont fait l'histoire du motocyclisme aussi bien au niveau national qu’à l'étranger, les collectionneurs et tous les fans de deux roues d’une autre époque. Pendant ces trois jours, nous avons pleinement vécu, d'excitation, de plaisir, de souvenirs et d’agréables moments sportifs. Je remercie l'Administration Communale et tous ceux qui ont cru en un événement créé juste pour le plaisir et qui, année après année, s’amplifie au-delà des les frontières nationales. Je souhaite ardemment que cet événement soit pérennisé dans les années à venir avec la prochaine administration. Elle représente un instrument important pour la relance du tourisme de notre commune ».
Aligné pour le départ.
Daniel Crivello, ici sur 250 Bultaco MK3 compétition de 68 est là sur les traces de son passé : «J’ai commencé en 50cc où j’étais pilote Derbi. J’ai été 5 fois Champion de Provence en vitesse sur 50 et 125cc entre 65 et 70. En 50cc, en 1967, je finis 5ième du GP d’Espagne et 6ième du GP de France. De 68 à 73, je deviens pilote Nougiers et je termine 4ième du GP de France en 125cc. J’habite Antibes, le GP d’Ospédaletti était une date à ne pas rater ».
Cédric Foliot, un passionné de cyclos vient de Roanne dans la Loire nous présenter une petite merveille un 50 Guazzoni, un compé-client à 6 vitesses et transmission par engrenages. Son précédent propriétaire Jacques Lapeyre a acheté le moteur à l’usine, et le cadre est une base de Mondiale Record.
Un Roi toujours en piste et à cent à l’heure : Giacomo Agostini.
Giancarlo Clapisse sur 550 Kawasaki de 71 ex Offenstadt, le cadre porte le numéro 01.
Antonio Bondi sur 500 Matchless G3 de 37 devant Antonio Frigerio sur 250 Moto Guzzi à compresseur de 39 et Hartmann Nother sur 500 Rudge Ulster de 35.
Alain Ghetti sur Norton
Remarquez la sortie d’échappement de la 500 Scott TT à refroidissement liquide de 1930 de Cid Cobena Juan Félix.
Jose Carlos Lorente fait chauffer sa 250 NSU Sport Max de 1955
Un passage d’Alfio Marino sur 500 Norton de 1935
Peter Balaz, pilote usine MZ/Jawa sur Jawa 175 spéciale de 1936.
Entre les pins et les palmiers, en pleine bourre, Uwe Dietrich mène le train sur 125 Maïco RS de 70 devant le Honda CR93 de Sigfrido Diomedi.
Retour aux stands pour Grazziano Poggi sur sa BSA de course de 1955
Walo Peter Bertschinger sur Paton bicylindres de 68
Beaucoup de monde, pour une sécurité maximun, la mobilisation est générale. Raffaele Cardone, responsable sécurité : « Il nous faut beaucoup de coordination : 3000 bottes de paille, 1500 barrières, 110 personnes volontaires, plus la protection civile, plus les commissaires de l’ASI, plus tous les services municipaux, un sacré travail »
17:47 | Lien permanent | Commentaires (2) |