15/12/2013
LA FOURMI CHEZ LA CIGALE OU LE RUMI CLUB DE FRANCE A VIDAUBAN (83)
Quand le formichino (fourmi) rend visite à la cigale provençale. Pour sa balade automnale, une soixante de ‘’ Rumistes ‘’ membres du Rumi Club de France ont sillonné les routes du Var, de la mer aux durs paysages du massif des Maures.
Robert Moritz et Jean Claude Munch nous avaient fait découvrir leur belle région : l’Alsace, avec ses mines de potasse, ses forets et ses cigognes à la fin du printemps. C’est Daniel Lenoir qui s’est promis de faire de même et montrer les multiples facettes de son pays d’adoption le Var, autour de Vidauban.
‘’Il faut vous dire que chez ces gens là ‘’ le week-end débute le vendredi dans l’après midi et alors commence ‘’ le temps des copains et de l’aventure ‘’. Embrassades, congratulations, les étreintes ne sont pas feintes. Tout est sincère. Lorsque l’on revoit des amis, c’est si naturel et cela fait tellement de bien. Il suffit pour s’en convaincre de voir les mines réjouies autour de la table.
Reginald et Chantale Ghys sont d’Anvers : « J’ai adhéré au club en 1990, mais c’est la première fois que je participe à une sortie. Mon Rumi est un Sarolea ou « Djinn ». Il était au fond du garage depuis trente cinq ans sans rouler. On verra ce que disent les joints spi ». Alain Sueur, ancien secrétaire du club est venu les mains dans les poches. Daniel Lenoir lui prête un scooter. Comme à son habitude, le toujours jeune Roger Tourdot est venu au rendez-vous par la route sur son Scoiattolo de 54. De Paris à Vidauban, peuh ! Une broutille lorsqu’on a fait le Cap Nord.
Si les pilotes sont des messieurs, les dames ne sont pas loin. Elles accompagnent leurs époux, Micheline Douay, trésorière du club : « Au début, je ne voulais pas venir, pensant que c’était une histoire d’homme. Et puis, doucement, la gente féminine a pris sa place ». Samedi matin, le temps n’engage pas à l’optimisme mais les machines sont débâchées et advienne que pourra. Par de petites routes, nous montons vers le haut var. Nous passons près de Draguignan. Au fur et à mesure, le soleil perce les nuages. Les paysages, entre ombres et lumières, sont à couper le souffle.
A Ampus, une visite sur le chemin de l’eau passant à travers les ruelles du village s’impose. On reprend la route vers Châteaudouble. Au dessus du bourg, une vue panoramique sur le massif des Maures s’offre à nous. C’est le moment choisi par Georges La Ferrière pour refaire le plein de son formichino. En descendant du belvédère, nous plongeons dans un canyon par un chemin à flan de falaise. A l’entrée du village de Montferrat, nous nous restaurons à l’auberge ‘’La bastide des moines’’, une auguste demeure du XIIème siècle. Dans l’après midi, visite d’une vinaigrerie à Callas et la classique cave vinicole à Taradeau sont au programme. Dans la soirée, Ludivine Rumi s’est jointe à la troupe pourjustifier ainsi sa filiation.
Le lendemain, en route pour Port Grimaud, une ondée en milieu de parcours suivie d’une brise marine et de soleil, nous permettra d’arriver sec à la mer. Une promenade en bateau à la découverte du golfe de Saint Tropez, c’est sympa. Ajoutez-y un vent fort et un flot houleux et cela l’est beaucoup moins. Après tou ça, il fallait du réconfort. Dans la propriété des Frères Pillot, au bout d’un chemin caillouteux, une odeur de méchoui nous remet l’estomac en place. A l’issu de ce repas, un parcours de gymkhana est arrangé autour de petits chênes : une franche partie de rigolade.
Le retour vers Vidauban se fera sous la menace de vilains nuages bien noirs, mais qu’importe, ce qui est pris n’est plus à prendre et vivement le prochain printemps que recommence ‘’le temps des copains et de l’aventure’’.
QUAND : du 05 & 06 octobre 2013
POURQUOI : Rassemblement automnal
OU : visite du Var du Haut var à la mer
PAR QUI : RUMI Club de France
Le Pont de Chalaux
58140 LORMES
micheline.douay@wanadoo.fr
Chemin de l’eau à AMPUS
LAVOIR Tournaou : Meule pour aiguiser les outils agricoles
: l'eau, c'est la vie. Sans eau, rien n'existerait. Sur les contreforts du Verdon à 600 mètres d’altitude, Ampus est un village provençal du Xème siècle. Durant des siècles, les paysans ont dû batailler ferme pour maîtriser des terres enfiévrées de soleil, de caillasses et de vent. En l'an 1497, les seigneurs d'Ampus décidèrent la construction de canal de Fontigon, sur une longueur de 7,2 kilomètres. Il relie la source qui porte son nom à la Nartuby d'Ampus. Ancien moulin, tournaou, lavoirs, aqueducs, fontaines et puits se découvrent aux détours des ruelles
Daniel LENOIR : « Je suis très satisfait. Les amis Belges et Hollandais ont répondu présent. Malgré une météo capricieuse, tout c’est bien passé. Le méchoui et le gymkhana ont remporté un franc succès au-delà de mes espérances ».
En attendant le départ
Dans les rues de Vidauban, les Rumi sont lachés. Le belge, Frank De Ridder, ouvre la voie.
Ces dames suivent leurs maris, certaines en scooters, d’autres en voitures
Reginald Ghys d’Anvers fait tourner son Rumi pour la première fois depuis trente cinq ans.
Jean Paul Hesler et son Rumi Super Sport de 58.
Jean Claude Munch sur sa 750 Nimbus 4 cylindres de 1952.
Le Formiccchino de Georges La Ferrière a très soif.
Jean Claude et Colette Vaux sur leur Rumi entièrement d’origine.
Alain Sueur sur un scooter d’emprunt.
Roger Tourdot sur un rarissime scoïattolo.
Félix Rosset, John Schwirtz et Robert Tressens attendent l’heure du depart.
Les machines de Félix Rosset sentent toujours la poudre.
John Schwirtz d’Utrecht au Pays Bas.
La cloche va bientôt retentir. La récréation va commencer.
Pièce unique, Claude et Jean Pierre Pillot pose devant un side Rumi maison
Michel Pacaud se penche sur la machine de Patrice Noguès : Où est le problème ?
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