23/09/2015
VALGRANA / MONTEMALE (Italie) Démo de course de côte, 9ième édition
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 849 du 03 septembre 2015
Cent cinquante motos, dix side-cars et des spectateurs tout le long de la montée, les voyants étaient au bleu comme ciel de ce week-end de début juillet. Cette neuvième édition de Valgrana / Montémale a connu un vif succès.
L’association « I’Baloss » de Dronero dans le piémont en Italie, nous reçoit pour sa démonstration de motos historiques en course de côte. La montée de Valgrana à Montémale, d’une longueur de 3300mètres pour environ 350mètres de dénivelé n’est qu’un prétexte pour se retrouver entre amis. Le contingent français a pris ses quartiers à la sortie du village, un point d’eau et quelques arpents de terre pour planter les tentes : un paradis.
Samedi en fin d’après midi, le comité des fêtes de Montémale est sur des charbons ardents. Comme le veut la tradition, sur un barbecue géant embaument des Ribs : une bénédiction. Un peu de vin, un peu de bière et ajoutez y un orage aussi soudain que diluvien et sous les barnums, la promiscuité renforce les liens d’amitiés.
Dimanche matin, 9h30 tout le monde se retrouve sur la ligne de départ à côté de la chapelle San Giorgio à Valgrana. Comme chaque année, le plateau est très hétéroclite, des années 1930 à 90, du 50cc à plus, de la vrai machine de piste, de cross, des populaires, des bidouillées et des sans bidouille. Peu importe, si on s’amuse. L’ouverture de course est assuré par un « triporteur » APE Piaggio mue par un moteur de 800cc de moto neige piloté par Simone Garino, une bête qui rugit. André Mazzoni, Président de « motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » et son Vice Président Eric Musso ont répondu présents : le premier sur une 500 BSA Blue Star de 32 et le second sur une 350 Terror HSSR de 29. Il fut un temps où dans le piémont de nombreux artisans construisaient des motos à quelques exemplaires si, pas unique comme cette 350 Varone de 38 aux mains de Luiciano Micheletti ou encore cette Moviso à moteur 125 Sachs de Bruno Garino. Luigi Ingenieri et Walter Fasolto, les combis siglées au nom de la marque, sont des inconditionnels du Motom 60cc. Il faut les voir s’invectiver et quand ils mettent gaz : c’est l’Enfer. Cette année une dizaine de side-cars sont inscrits. Dans la conduite de ces engins, le doigté du pilote est une arme essentielle, mais les acrobaties du singe dans les virages en épingle donnent à rêver.A la trêve méridienne, petit apéro et le repas est servi à l’ombre sur la place du village. Dans l’après midi deux autres montes, suivi de petites récompenses clôturent cette journée. Titus, le passager d’Alain Ruggirello sur le basset Bmw est aux anges : « C'est la meilleure course de côte de la région : ambiance formidable, organisation formidable, accueil formidable » et Serge Jordy, du Moto Club MC2A de rajouter : « C’est pour cela que je suis revenu cette année et que je ferai mon possible pour revenir l’an prochain ».
OU : En Italie entre VALGRANA & MONTEMALE, à côté de CUNEO
QUAND : les 04 et 05 juillet 2015
COMBIEN : 12€ le repas du samedi soir et 30€ les montées avec assurance.
PAR QUI : Associazione Sportiva “I Balòss” de Dronero.
Organisateurs : Alfio Marino, Président « d’I’Baloss » et son fidèle Dario Malabocchia au micro : « Comme chaque année, je n’ai qu’une seule prétention, c’est de donner du plaisir aux personnes qui me rendent visite. S’ils sont contents, je suis content. Cette année, cent cinquante motos et dix side-car sont de la fête : c’est une réussite ».
Franchissement de la ligne d’arrivée du basset Honda de Mario Civetta et Carmelo Agnone
Ligne de départ juste à côté de la chapelle San Giorgio
Redescente vers la ligne de départ, au premier rang le side de Davide Vigna et de Simone Viano
Giordano Caverzasio pilote une 750 Triumph Trident
Il était là l’an passé, il est revenu cette année. Serge Jordy, du Moto Club MC2A sur sa Honda CB550 four et il a même promis de revenir l’an prochain : « Une ambiance où l’on se sent bien, juste pour l’amitié, c’est Super ».
Roger Fiorentini nous a quitté récemment mais sa Bultaco roule toujours grâce aux copains.
Enrico Marangioni au guidon d’une 350 Yamaha RD.
En pleine vitesse, Mario Bertino sur 250 Harley Davidson RR
Walter Fasolio sur son Motom 68cc
Le club de Roquebrune Cap-Martin prend la vie du bon côté, son Président, André Mazzoni sur sa 500 BSA Blue Star de 32 rattrape son Vice Président, Eric Musso au guidon de sa 350 Terrot HSSR de 29.
Très beau carénage sur cette 350 MV Augusta de Francesco Cassano.
Dans la famille Fresia, Oliviero, le père et Giulia : « On ne monte que sur Fantic ».
Roberto Flesia fait la montée sur un 250 Beta de cross.
Très beau 125 Ducati Sport de Luigi Martignoni
A l’aise sur ces petites routes, la 125 Cagiva C12 de 90 de Franco Tassone.
Taillée pour la course, la 450 Ducati Desmo de Gianfranco Armando.
Elle en met plein les oreilles, la 750 Benelli SEI de Mauro Richiardone.
Français sur une machine française, Thibault Even sur Peugeot 103
Le travail des artisans piémontais
a / Luciano Micheletti sur une 350 Varone de 38
b/ Bruno Garino sur Moviso à moteur 125 Sachs
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0) |
11/09/2015
Les Barjots, A la bonne franquette (83)
La journée du Barjoteampamboum sur le circuit du Luc en Provence a réuni une cinquantaine de participants. Elle s’est déroulée dans un esprit de convivialité, sans prise de tête : juste pour que perdure cette mentalité qui nous a fait tant aimer la moto.
La campagne autour du circuit hume bon le printemps. La pluie de ces derniers jours a vivifié dame nature. Par petites touches de jaune, de blanc ou de mauve le maquis se réveille. Ni chaud, ni froid, on se sent bien.
Les Barjorettes, responsables des contrôles administratifs sont en plein travail. Juste à côté, les contrôles techniques s’intensifient sous la baguette d’Olivier, Jean-Claude et Michel. Pour la première fois, la gouaille de Christian Pétard, le Grand Prêtre du Barjoteam, n’est pas là pour mettre l’ambiance, ce n’est que partie remise. Au moment de la mise en route, la 1000 Laverda de 77 de Jean-Christophe Grillet pisse l’essence. Jean-Christophe en sera quitte pour un démontage du carburateur. Hervé Le Moine est au beau milieu du paddock et bricole sa 750 Honda Yoshimura à cadre Martin construite pour l’endurance. Mais Docteur Papillon tourne déjà autour de la bête. Après une heure d’effort, le verdict tombe : une bobine neuve est en défaut. Arrivant de Digne et d’Aubagne, Fred Exubis, Louis Bourgue et Christian Aubert se sont donnés rendez vous ici pour confronter leurs mécaniques : toutes des Triumph. Bernard Maingret, un peu ému, regarde sur son portable une photo : « Ma première course, c’était en 1964 sur Itom à Clermont Ferrand ». Il est accompagné de Pierre Voisin, heureux possesseur d’une 350 Yamaha TZ G de 1980, les yeux pleins d’étoiles : « Je me suis payé mon Everest, une TZ, un rêve de gamin. Elle appartenait à Daniel Gey, décédé l’an dernier. Il fut Champion de France en 250 sur Ducati en 67 ». Les caisses à outils sont ouvertes un peu partout, c’est peut-être aussi cela le charme de rouler en ancienne. Patrick Zammit, spécialiste de Moto Guzzi à Brignoles est venu effectuer les derniers réglages du side de Michel Lantez. La 750 Norton Atlas d’Alain Schifferli fait ses premiers tours de roues : peu concluant, de l’huile partout « Ce week-end on opère, il faut qu’elle soit en piste dans deux semaines pour la grande fête de l’A.S.I. Moto Show à Varano en Italie ». Sur la piste, Christophe Carasco sur Norton Seeley, l’anglais, Patrick Banfield, sur Triumph Rob North et l’italien Jean-Luc Ferrerini sur Suzuki 1100 GSXR s’empoignent. Ils enroulent du câble. Ils torchent la poignée. C’est superbe. Le ton a enflé de quelques décibels, ça prend aux tripes. Heureusement sur le circuit du Luc en Provence, les anciennes ont une autorisation à quelques décibels supplémentaires. Prescillia n’est pas contente. Elle devait partager la place du singe avec son copain Ludovic mais une fuite d’eau sur le basset de Guy Petit noie temporairement ses espérances, mais… c’est promis elle reviendra en octobre lors de la prochaine journée Barjoteam sur le circuit du Luc en Provence.
OU : Sur le circuit du Luc-en-Provence
QUAND : le 29 avril 2015
COMBIEN : 90€ la journée
PAR QUI : BARJOTEAMPAMBOUM
20, avenue des pins
06 VENCE
Tél. : 04.93.24.01.14
Barjoteam@laposte.net
Pascal Dody, Trésorier du club Barjoteampamboum : « Notre objectif est atteint. Malgré d’autres manifestations de ce type à date rapprochée, nous ne faisons pas de bénéfice mais nous ne sommes pas de notre poche. Nous voulons préserver cet esprit « bon enfant » ou « bonne franquette » qui fait un bien fou à tout le monde ».
Incident technique sur la piste, retour au paddock
On partage en frères. Gérard, à gauche et Christian Addario vont se répartir les séances de roulages sur la 750 Suzuki GSXR de 90.
Hervé Le Moine est dans la mouise, sa 750 Honda Yoshimura à cadre Martin lui donne du fil à retordre mais Docteur Papillon veille.
Il en rêvait depuis si longtemps de sa 350 TZ. Pierre Voisin, à gauche, a concrétisé ses espérances avec l’aide de Bernard Maingret.
Un passage sur la piste, devant Joël Guegan sur 250 Suzuki RGV de 1993.
A la bourre, Fred Exubis sur Triumph T120 de 71 et Marc Ducloy sur Ducati 900 SS de 79.
Alain Rogé sur 750 Kawasaki Stinger de 1990
La belle attitude de Christophe Carasco sur sa Norton Seeley.
Dans la famille side, Frankie Cochelin a passé le guidon à son ami Michel Bonneton. Il ne ménage pas la monture une FZ 1200 Produc side de 86 (2 exemplaires construits par Alain Pourchier).
L’italien Jean Luc Ferrerini sur 1100 Suzuki GSXR de 89.
Nicolas Jaëcques sur RD 500 Yamaha de 86.
Une 1000 Laverda 3C de 77 pilotée par Jean-Christophe Grillet.
Jean-Jacques Fagot sur 250 Suzuki RGV de 91.
Jean-Christian Rogoz sur BSA Rob North de 70.
Premiers tours de roues pour la 750 Norton Atlas de Alain Schifferli, conclusion : c’est bien une anglaise : de l’huile partout.
Loic Fagot sur sur 250 Suzuki RGV de 92.
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0) |