05/07/2019
OSPEDALETTI 2018
1947/2017 – L’autodrome d’Ospedaletti / San Remo fête ses 70 ans d’existence. C’est sur ce circuit mythique et sous l’égide de l’A.S.I que se déroule son 28ième Trophée Motocycliste.
« La Riviéra deï Fiori », un nom chantant pour désigner cette partie de la côte italienne, c’est une région réputée pour la douceur de son climat, hiver comme été. Au début du XXième siècle, botanistes et voyageurs découvreurs ont planté ici palmiers et cactées de tous genres et la nature a fait le reste : luxuriant. L’Italie, le pays où la mécanique est élevée au rang de religion. L’autodrome d’Ospedaletti renait tous les deux ans. C’est un parcours en ville. Des bottes de paille, plus d’un millier de barrières, très peu ou pas de distance entre le paddock et le public, voilà quelques caractéristiques qui font l’originalité de ce rassemblement. En France, la mise en route d’un quatre cylindres Benelli, c’est un boucan d’enfer, ici c’est une douce mélodie. Pour s’en persuader, il suffit de regarder les habitants à leurs fenêtres au passage de la troupe pétaradante. Louis Oulevey sirote tranquillement son café en compagnie de Jean-Jacques Gravier : « Je suis là pour voir les copains ». Qu’ils soient italiens, espagnols, français ou de toutes autres nationalités, les copains ne manquent pas. On vient de loin pour participer à la fête. Les idoles sont là. Des hommes ou des centaures, tant ils sont indissociables de leurs machines : Eugenio Lazzarini, Roberto Gallina, Regis Laconi, Pierpaolo Bianchi et leurs piedestaux MV, Moto Guzzi, Panton, Benelli, une liste non exhaustive tant les combinaisons sont nombreuses. Les merveilles sont partout comme la moto de Massimo Lazzaro une 500 créée par un artisan Joseph Carru en 1952. Elle faite en un exemplaire tout comme la 500 Salvaï de 49 de Maurizio Fiorendino. Ezio Rena est fière de montrer sa 175 Ganna compétition. Joël Malatino possède une 125 Morbidelli de 1977 dont les carters moteurs ont été moulés par Ferrari (25 exemplaires). Là pour sa passion de la moto, Jean-Jacques Lacroix est dans l’anonymat. Il travaille chez le fabriquant de casque Shark en moto GP. C’est lui qui contrôle, sèche, nettoie et entretien après chaque séances les casques de Zarco, Lorenzo et les autres. Jacques Lapeyre et Siegfrido Diomedi sont inséparables, Jacques : « Avec ma femme, nous sommes arrivés avant tout le monde, puis nous nous sommes attablés dans un restaurant du bord de mer. Nous avons eu la surprise de recevoir la visite de Siegfrido qui nous cherchait. On s’est connu à la précédente édition d’Ospedaletti, il y a deux ans. Il ne parle pas français ni moi italien mais on parle moto et les échanges sont très forts, fusionnels. Quand la fête sera finie, on se dira au revoir, a dans deux ans, … pour que l’histoire continue ».
QUOI : Circuit en pleine ville
QUAND : 09 & 10 juin 2018
COMBIEN : 200€
PAR QUI : Comité du circuit Ospedaletti
via Matteotti, 1
18014 Ospedaletti (IM)
mail: comitatocircuitospedaletti@gmail.com
Facebook: Comité du circuit Ospedaletti
Raffaele Cardone, Président du comité d’organisation du circuit d’Ospédaletti : « C’est une très grosse organisation. Chaque fois je me dis « c’est la dernière » mais je suis toujours là. Moi, comme les 350 bénévoles travaillons à pas d’heures pour la communication, les bottes de paille, les barrières et bien d’autres choses : c’est usant »
Jean-Jacques Gravier et sa 125 Aermacchi de 1970. Jean-Jacques fut Champion de France de la montagne en 78 sur side à châssis Trolliet et moteur Koning. Pilote aidé par Dieter Koning, il a participé au développement et à la mise au point de ces moteurs 2temps conçus pour le nautisme.
La moto de Jean Morisque est de 1952 mûe par un moteur 125 AMC préparé par Pierre Peirano dans un cadre de Daniel Crivello, tous deux anciens pilotes de grand prix
Une très belle 125 Lambretta de course de 1953 pilotée par Gerardo Villani
La mer au loin, les palmiers et la route devant Paolo De Simoni et sa 175 Motobi de 1967, on peut difficilement rêver mieux.
Matchless G50 à cadre Seeley de 1967
Il n’est pas peu fier Ezio Rena devant sa 175 Ganna Compétition de 1953
Carénage intégral pour la 250 Mondiale Balbiero de 1957
Accompagné de Christophe Leonce, Jean-Jacques Lacroix va prendre le départ sur une 400 Honda réplique Bob Hansen. Jean-Jacques est un habitué des paddocks de GP. Il travaille chez Shark et prend soin des casques de Zarco, Lorenzo,…
Idyllique le passage de Joel Malatino sur 125 Morbidelli de 77
Belle attitude de Galliano Scali sur 125 Malanca OB One
Azielo Martinelli sur 400 Yamaha RD de 1972
250 Mondial de 1951 pour Enrico Verrini
Franck Moureaux sur Ossa SPQ de 1972
A gauche, Pier Paolo Bianchi, Champion du Monde 125 en 76, 77 et 80 au côté de Vittorio Mondani et derrière la 250 NSR ex. Luca Cadalora
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