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29/09/2008

Retrospective de Saint Vallier

IMG_6079.JPGhttp://picasaweb.google.com/vesubienne/ReprospectiveStVallier28092008#5251328412618244226 

Après Saint Cézaire, Tanneron, Tende, une dernière monte à Saint Vallier et la saison des rétrospectives de courses de côtes 2008 est terminée.  
Depuis treize ans, l’Association de Véhicules Historiques et Sportifs (A.V.H.S.), présidée par Jacqueline Peyrache-Coquidé, s’efforce de faire revivre quelques courses de côtes mythiques en utilisant des engins mythiques. Depuis huit ans, A.V.H.S. a opéré un rapprochement avec le Barjoteampamboum, club de motos de courses. La lecture de la partition se joue à l’unisson sur deux et quatre gommes. C’est une affaire qui roule.
Sans enjeux chronométriques, simplement le plaisir de prendre part et de participer a une fête.
Alain Bonnet et Valerie Constantini, viennent de Montélimar tester les capacités de leurs 50 Zundapp à la grimpée. Renato Ferrero de Savone en Italie, rage. Une batterie déchargée lui a fait ratée la première monte. Autres italiens, Marco Otta, Benelli 250, et Paolo Giordano, Honda 400 super sport arrivent de Cuneo. On assiste à une débauche de décibels avec CBX 1000 de Papillon et la « JLspécial 503 » de Jean-Luc Borgetto. A côté, la 125 Gauthier de François Lejars ou la 250 Metralla de Roger Fiorentini sont bien sage. 
Une centaine de voitures et une quarantaine de motos ont coopéré au succès de cette ultime journée.

 

24/09/2008

Miaulements autour du Mont Ventoux.

 

 http://picasaweb.google.com/vesubienne/RumiGigondas21092008#

 

L’animal a les flancs luisants et de ses entrailles fumantes en sort un miaulement à nul autre pareil, non la bête du Gévaudan ne s’est pas déplacée. L’avant-dernier week-end de septembre, le Rumi Club de France a hanté les routes autour du Géant de Provence.

 

Michel et Eliette Mazaloubaud nous accueillent à Gigondas. Ils vont nous faire découvrir la région et son terroir. 

Le village est situé dans le Haut Vaucluse. La renommée de son grand vin n’est plus à faire. Le vignoble, accroché au flanc des Dentelles de Montmirail, jouit d'un climat méridional exceptionnel, sec et fortement ensoleillé. Au temps des romains la cité s’appelait « Jocunditas » ce qui veut dire joie et allégresse, déjà tout un programme.

Les prémices de l’automne sont là. La « secte Rumi » s’est reformée. Les adorateurs du scooter en fonte d’aluminium vont une fois de plus sacraliser leur dix-huit ans.

Dimanche matin, huit heures trente, sur les petites routes bordées de coteaux, les tracteurs se déplacent rapidement d’une parcelle à l’autre. Les vendanges battent leur plein.

La joyeuse équipe se met en marche, Vacqueyras, Beaumes-de-venise, par les petits chemins… superbe. Pierre Fontan est stoppé dans son élan : panne d’allumage.

Dans la montée qui mène à Mormoiron, le scooter de Robert Joly est à la peine. Mais pour rien au monde il ne s’en séparerai. Il l’a acheté d’occasion en 1965. L’isérois Félix Rosset a sortie un bitza. Il l’a reconstitué avec des pièces de provenances diverses : cadre formiccino E (économique), suspension arrière hydraulique, phare Monet Goyon, garde boue arrière de Kawa et un carburateur Dell’orto de 24 qui propulse l’engin à près de 100km/h.

Pour rejoindre Sault, on suit les méandres des gorges de Nesque. Début de serrage pour le formiccino de Bruno Jallade, un de plus, il en subira plusieurs pendant les deux jours. Cela ne l’empêchera pas d’aller au terme du week-end.

A l’instar du livre « Les malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur, le Rumi club de France pense à écrire « les malheurs de Francis ». Coutumier du fait, Francis Faure transforme chaque sortie en petite galère. Première sautillante, perte du boulon de l’axe de roue avant, pour aujourd’hui se sera une crevaison. Mais comme dans le roman, l’épilogue est heureux. 

A la bonne saison, le pays de Sault est bleu comme ses champs de lavande. Un arrêt dans une boutique souvenir au milieu du village et chacun repart avec un bouquet de provence.

Le déjeuner est servi à La Garde d’Apt. Après le repas, Roger Tourdot s’esquive. Il rejoint Aix-les-bains par la route sur son Formiccino, 270km. Il sera à destination cinq heures plus tard.

Le retour s’effectue à un train d’enfer. Félix Rosset et Henri Moroni se livrent à une lutte sans merci. Le gallois, Ian Skinner les suit sans forcer.

Une Porche décapotable nous prend en chasse. Elle restera derrière le groupe pendant environ trente kilomètres. Arrivé sur la place de Gigondas, le chauffeur descend et s’exclame « c’était mon premier deux roues et je n’en avais plus vu depuis quarante cinq ans ».

En voilà un autre, qui a retrouvé lui aussi ses dix huit ans.

 

RUMI Club de France

Le Pont de Chalaux

58140 LORMES

micheline.douay@wanadoo.fr

 

                         

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Le belge d’Anvers, Frank De Ridder et son Djinn : une machine distribuée par Sarolea.

A dix huit ans, Frank est étudiant. Il entre en faculté de médecine. Ses parents lui payent une moto Rumi. Il le gardera sept ans : « que du bonheur ».      

Le démon le reprend à 50 ans. Maintenant, il en possède quatre Rumi. Il participe à Milan Tarente, le rallye des 9 provinces.

C’est lui qui organisera le prochain rassemblement du Rumi Club de France en hollande les 9 et 10 mai 2009.

 

 

IMG_5720.JPGEn 1959, Henri Moroni est habite Troyes. Il achète une moto Rumi préparé par Chauderlot. Il participe  au championnat de champagne qu’il finit 3ieme. Fin 1960, la mobilisation et la guerre d’Algérie, il revend sa machine.

En 1980, son travail l’amène chez un plombier à Reims. Et dans le fond d’une remise il découvre l’épave de SON Rumi. Après cinq ans de travaux le deux roues est à nouveau en piste et Henri a de nouveau 18 ans.

 

IMG_5772.JPGLe lyonnais, René Cordiero a acheté son 1er Rumi en 1955 à 18 ans, lui aussi.

 

 

 

 

 

 

Michel Mazaloubaud ouvre la route en Dyna Panhard Z15 de 1957 et la troupe suit.IMG_5708.JPG

 

 

 

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Daniel Lenoire avait organisé la sortie de Vidauban en début d’année.

 

 

 

 

 

 

IMG_5815.JPGA voir les mines réjouies de Michel Mazaloubaud, Bruno Jallade et Frank De Ridder, la promenade s’est bien passée.

 

 

 

 

IMG_5796.JPGGérard Bideaux mène la danse devant Félix Rosset.

 

 

 

 

 

 

 

 

15/09/2008

LE LUC A PRIX COUTANT

 Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 536 du 25 septembre 2008

http://picasaweb.google.com/vesubienne/LeLuc180808#

 

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Christian Pétard et le « Barjo Team Pam Pom » restent fidèles à leurs convictions. Le club ne fera pas de bénéfice sur le dos copains venus disputer une petite bourre. Les soixante cinq participants venus de France et d’Italie, répartis sur trois grilles de départ, plus les sides vont pouvoir en découdre sur cinq séances d’essais de vingt minutes et le tout pour la modique somme de soixante euros.

 

 

 

Mais, le lundi 18 août, sur le circuit du Luc en Provence, la grande nouveauté et vedette très controversée de la journée fut sans aucun doute le « sonomètre ». Début janvier 2009, le niveau sonore de 90db sera requis pour entrer en piste. Première journée teste, Sébastien Hueso, (17 ans), le benjamin des pilotes engagés, se gratte la tête : « 108db, pour mon utilitaire Yamaha 125 RD Europa de 1974, complètement d’origine, je ne vois pas comment je vais faire. J’espère juste une erreur de lecture ».

IMG_4746.JPGCoté side, Renaud Dernoncourt et Damien Roman, en piste pour le titre de champion de France 2008, sont venus en voisins  procéder aux ultimes réglages avant la dernière course de la saison. André Gallet, un collaborateur de notre journal, va leur donner la réplique. Son engin est une réplique d’un Schmid de 70, propulsé par moteur BM de 1000 RS.

André est content, après un an de mise au point, les performances sont aux rendez-vous. Pour mener à bien la conduite du basset, il a pour coéquipiers ses enfants, Sylvain et Annette qui a accomplit là des débuts prometteurs.

 

Photo n°5.JPGVenu d’Albiga en Italie, Stéphane Leale est un fervent lecteur de « La Vie de la Moto ». Il pilote une Norton 750 à cadre Seeley. Autres italiens, les Marino se déplacent en famille. Le père Alfio est un habitué des rendez-vous de la côte d’azur. Il est beaucoup plus à l’aise que lors du Grand Historique de Monaco, le monde et l’enjeu lui avait fait perdre de sa quiètude. Son fils Erik, monte une Laverda 500 formula d’usine de 1978, faite à 50 exemplaires.

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Philippe Revel, voilà quatre ans, s’était laissé séduire par une belle CB 450 black bomber de 1968 coursifiée. Résidant dans une vallée de l’arrière pays niçois, la Vésubie, Philippe n’a jamais pu mettre en œuvre la pleine puissance de sa machine, de peur qu’un mauvais écho arrive aux oreilles de la maréchaussée et lui fasse perdre de son honorabilité.

 

 

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Christian Martin, vice champion de France de promo sport, a tenté l’expérience sur un 250 Ossa SPQ de 72. Si la tenue de route est irréprochable, le freinage plus que tardif du double came l’a laissé pantois. Un bien pour un mal, peu de machines lui ont fait la pige.

 

 

Relevant de blessure, Herve Le Moine va éprouver quelques difficultés à piloter le 350 TZ Yamaha à cadre Kerlo (ex Michel Rougerie - GP 78).

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Certains ont amené plusieurs motos. François Massa fait tourner son parc, Gilera Saturno, le matin et 250 Parilla MSDS l’après midi, idem pour Daniel Crivello 125 Maico de 69 et 250 Bultaco Metralla. Ce dernier, ancien pilote de grand prix, tomba en panne sèche lors de la dernière séance essai. Il reçut une ovation de la part de Christian Pétard qui lui décerna le « râteau » de la journée.

Avec juste un filet de gaz, un soupçon de bonne humeur et une saine amitié, voilà une journée décontractée à renouveler très rapidement.

 

Barjoteampampoum@laposte.net

20, avenue des pins

06 VENCE

tél. :04.93.24.01.14