27/04/2013
MONACO, une Principauté où le plus, tutoie l’EXCEPTIONNEL.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 745 du 25 avril 2013
Du 04 au 07 avril, boulevard Albert 1er sur port Herculis, là où sont ancrés les bateaux des plus grandes fortunes du globe, s’est tenu le MONACO MOTOR SHOW et MONACO MOTOR LEGEND, « LE » rendez-vous des plus belles carrosseries de la planète.
Le Rocher, entouré de gratte-ciels qui n’en finissent plus de grandir, est célèbre pour son Prince,
ses Princesses, son casino qui a fait et défait sur tapis vert les petits et les grands de ce monde, son circuit automobile. Mais il est et restera toujours une attraction de luxe et de plaisirs.
Rien n’est trop beau. Aujourd’hui deux salons complémentaires : dans l’un, des modèles de légende avec des véhicules de collection qui ont écrit l’histoire de l’automobile mondiale, dans l’autre, la modernité avec des constructeurs très actuels qui exposent leurs derniers modèles dans le haut de gamme.
Pendant les quatre jours de la manifestation, la météo a montré toute l’étendue de sa palette climatique, passant d’une pluie glaciale avec bourrasque de vent et s’améliorant au fil du temps jusqu’à un soleil printanier.
Sur le quai, les ouvriers et les grues s’affairent, le montage des tribunes du Grand Prix F1 sont en cours. Il faut être près au week-end de la Pentecôte.
A l’entrée, sous chapiteaux, une Napier de 1914, 6 cylindres en ligne et une Rolls-Royce de 1921 de 7,4 litres de cylindrée sorties directement du musée du Prince donne le ton.
Flâner dans les allées de ce salon, c'est rencontrer des professionnels, des clubs de passionnés, des modélistes, dégoter des pièces et accessoires, découvrir une littérature ou des arts graphiques dédiés à la légende automobile.
Dans cet univers à quatre roues, la moto n’est pas oubliée. Sur le stand du Véhicule d’Epoque de Cagnes sur mer, Jean-Pierre Scanzaroli expose deux superbes cyclos, un MBK 51 CF de 85 monté comme à l’origine et un G3 RSR de 1990 à moteur Bidalot développant 13ch sur un châssis usine : « Je viens de finir la restauration du MBK. Il ne me manque que le pot en travers que j’ai commandé. Sur le Groupe 3, j’ai été Champion de Provence de course de côtes en 2001 en classe 1 (50cc)». Dans un présentoir, photos et coupures de presse datées du 9 septembre 2001 atteste de la véracité de ses dires.
Dans la contre-allée, Steph. et Laurent, collectionneurs de voitures et de motos, essaient de vendre 5000 euros une 350 Radior de 1929: « les murs du garage ne sont pas extensibles, il nous faut trouver de la place ».
Une société de galvanoplastie s’est déplacée pour montrer son savoir faire. La S.N.G. basée à Contes est spécialisée dans la rénovation des pièces de voitures et motos. Plus de 30 années de labeur leurs permettent de répondre à toutes les questions concernant le polissage des pièces, même les plus fragiles, le nickelage, le chromage et rendre nos merveilles encore plusbelles.
Comme chaque année, le club « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » est le plus fourni en deux roues. Pour une fois, les petites cylindrées sont à l’honneur comme le Testi grand prix de 62 en version italienne sans les pédales ou le Cimatti sagitario 6M de 73. Georges Mari a sorti le 125 Terrot ETD de 52 de son père, Christian Cassar une très rare 50 Vespa V5A version française avec les pédales et fraichement restaurée. La 350 Saroléa 35B de 1935 de Daniel Dupont a effectué ses premiers tours de roues pour venir sur le salon : « La machine vient de Norvège et il m’a fallu quatre ans de travail pour la remettre en ordre de marche ». Devant la 900 Kawasaki Z1, un promeneur est resté en extase et de balbutier : « Elle est à vendre ? » et suivant une devise chère à Coluche son propriétaire a répliqué : « Non, rien n’est à vendre mais… tout dépend combien ? ». L’histoire ne dit pas s’ils ont fait affaire mais le client était bien mordu.
OU : A Monaco, sur le port Herculis
QUAND : du 04 au 07 avril
POURQUOI : Véhicules de prestige
COMBIEN : 12€
PAR QUI : WELL COM Monaco
Le château d’Azur
44, Bd d’Italie
MC 98000 MONACO
Tél. : +377 97 98 04 12
Sonia Thevenet et Bruno Leuci : « Nous sommes à Monaco et nous avons choisi de faire du haut de gamme, autant en voitures neuves avec le Monaco Motor Show qu’en machines anciennes avec le Monaco Motor Legend. Mais, nous ne voulons pas nous couper de nos racines. Nous avons plaisir à voir et revoir des 4 CV Renault, de 2 CV Citroën, des tractions et tout un nombre incalculable de véhicules à deux et quatre roues qui nous ont fait également rêver ».
Les gratte-ciels de Monaco sont justes derrière, La 350cc Sarolea 35B de 1935 et l’Austin-Healy 170ch de 1966 se disputent une place au soleil.
Sur un présentoir, en rouge, un Bidalot G3 RSR développant 13ch de 90 et, à terre, un MBK 51 CH de 85 Jean-Pierre Scanzaroli pose devant ses machines de course.
En habits d’époque, Steph. sur 350cc latérale Radior de 1929 à vendre 5000€.
Une 100cc Motavia de 54 fait face à une Lancia.
Un 100cc Magnat Debon type M de 1937 barre la route de deux Alpine : une A310 G4 à moteur V6 de 230ch de 1979 et la fameuse barquette A110, 1600 si de 140ch de 75.
Le stand du hollandais, Sandro Santoro de SantAlfa, le Side Vespa 150cc de 63 était à vendre à 6950€.
Sur le stand « Motos et Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin », un Cimatti Sagitario 6M de 73 et un Malaguti Stempo de 62.
En orange, le 125cc Vespa Véloce de 69 et en bleu la très rare version française 50cc V5A de 66 avec les pédales.
900 Kawasaki Z1 de 73 et la 350 Kawasaki S2 de 74.
Au centre, un Testi Grand prix de 62, version italienne avec les reposes pieds.
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PREMIERE RANDOCYCLETTE VILLENEUVOISE
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 745 du 25 avril 2013
Un soleil au rendez-vous, plus de quatre vingt dix participants à ce premier rassemblement de l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise, un franc succès qui en appel d’autres.
En sept ans d’existence, l’amicale avait toujours participé et en quelque sorte favorisé le succès des manifestations où elle se produisait. En juste retour des choses, les clubs de la région lui ont renvoyé l’ascenseur.
Un rassemblement commençant et finissant devant la salle Auguste Escoffier, un grand Chef de la gastronomie Française, un illustre enfant de ce village de Villeneuve-Loubet, auteur du dessert « la Poire Belle Hélène » ne pouvait que conduire au succès.
Les météorologues l’avaient prévu, le soleil est de la partie. Dès 8h30, les candidats, à une balade printanière, commencent à arriver. De la meule au gros cube, de la plus ancienne à la plus récente, sans classement, sans rangement, il règne déjà sur le parking un petit air bon enfant. Pendant les inscriptions, cafés et croissants finissent de détendre l’atmosphère.
André-Philippe Pollano, Président du Moto Club de Monaco boit son café : « Je suis là en voisin avec une machine récente mais cela fait si longtemps que l’on attend le beau temps. Un rayon lumineux et c’est un bonheur retrouvé ». Stéphane Nehbauer de Motor Sport Legend de Mouans Sarthoux nous démontre son savoir faire : « Cette rarissime Ducati 860 GT de 74 est sortie de restauration l’an dernier et le client m’a demandé de la faire tourner ». Le club Motos et scooters de Roquebrune Cap Martin est en force, son Président, André Mazzoni pilote une Ducati 750S de 73. Cosimo Pricopi sera au guidon de son Rumi. Le 160 Galetto Moto Guzzi de 53 de Christian Martin, Président du club des « Perlés » de Lorgues est depuis peu remis en état. Il n’a pas encore sa roue de secours. Trois générations Amérigo sont là : Guy pilote une 500 Gnom et Rhone D4 de 28, Jean Claude une 650 AJS de 59 et Scott, 8 ans attend son heure.
Eric et Michelle Musso sont à la bourre. Leur monture est tombée en panne mais le mulet de remplacement est de toute beauté : uneTerrot GSS à moteur Jap 350 et boite Burman 3 vitesses de 1923, un vrai compé-client. Il ne doit rester que 4 exemplaires.
Vers 10h00, les moteurs vrombissent, nous voilà parti, direction la Colle sur Loup, puis les gorges du Loup par le vallon rouge. Avant Bramafan, le Peugeot TSA d’Augustin Charbonnier et le 350 Motoconfort de 37 d’Eric Nogués sont en rideau : dur, dur des révisions s’imposent au sortir de l’hiver. Même si la montée n’est pas sévère, la Gima d’Odile Coursange est à la peine. A Cipières, le paysage s’élargi, la route se vallonne. La montagne du Cheiron nous domine. Ses sommets sont blancs de neige. C’est sublime. Un arrêt ravitaillement est organisé en face du village de Coursegoules. La 250 Ducati Monza de Michel Bersia ne repartira pas : panne de batterie.
Après le stop, les kilomètres vont défiler. Bezaudun les Alpes, Bouyon par la route des crêtes, des paysages rocailleux démontrent s’il le faut, de la rudesse de la vie des gens d’ici. Dans les descentes, l’AV 88 (la bleue) de Christophe Chevallier se sent pousser des ailes : A bloc…Un vrai fada. A partir du Broc, le ruban d’asphalte prend un tour panoramique en dominant la vallée du var jusqu’à Gattiéres. Puis entre Saint Jeannet et Vence, nous empruntons un tracé d’une ancienne ligne de chemin de fer qui au début du siècle dernier sillonnaient les Alpes maritimes. En regardant bien, on remarque quelques vestiges de ces travaux pharaoniques. A l’entrée de Vence, un toit bleu et blanc d’une bâtisse capte notre attention : c’est la Chapelle du Rosaire désignée comme la Chapelle Matisse.Elle abrite un certain nombre d'originaux de l’artiste et était considérée par Matisse lui-même comme son «chef-d'œuvre».
Nous retournons sur Villeneuve-Loubet. En passant par Saint Paul de Vence, nous longeons l’hostellerie de la « Colombe d’Or » chère à Montand, Salvador et bien d’autres. Un peu plus loin, sur la droite, la fondation Maeght. Ce lieu exceptionnel possède une des collections les plus importantes d'Europe de sculptures, dessins et œuvres graphiques d'art moderne du 20ème siècle.
Comme il se doit, nous finissons la journée devant le banquet servi dans la salle Auguste Escoffier.
A n’en pas douter, cette journée sera suivi d’autres et puis d’autres et puis…
QUAND : le 14 avril 2013
OU : Visite de l’arrière pays Villeneuvois
COMBIEN : 25€
PAR QUI : Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
http : //www.retrocyclettes.fr
Organisateur : François Lejars, Président des Rétrocyclettes Villeneuvoise : « Nous sommes très heureux, après sept ans d’existence « l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise » est contente d’accueillir pour sa première organisation plus de quatre vingt participants. Tous les clubs de la région ont répondu présent. Cela crée une saine émulation autour de la moto ancienne ».
Jean Jacques Olivero sur son Terrot 125 ETD de 51.
Cool ! Christophe Chevallier sur son AV88
Odile Coursange derrière sa Gima 125 P4 de 51.
La restauration est parfaite. Stéphane Nehbauer de Motor Sport Legend montre tout son savoir faire en roulant sur cette rarissime Ducati 860 GT de 74.
Jean Claude Rognone sur sa 350 Jawa.
Nathalie Noguès sur 500 Monet Goyon de 39, a piqué la moto de son mari.
Le Président des Perlés de Lorgues dans le Var, Christian Martin et sa femme Denise sur un 160cc Galetto Moto Guzzi fraichement restauré. Il ne manque que la roue de secours entre la fourche et le tablier.
Jean François Guerrini et son 125 Vespa Sprint de 64 devant le village de Coursegoule.
Jean Pierre Pauselli sur Suzuki T500, fait trainer les pieds. Il préfère sans doute caresser doucement le bitume après sa glissade la semaine dernière à la Sunday Ride au Castellet à environ 200km/h.
500cc Gnome & Rhone D4 de 28 piloté par Guy Amérigo.
La Ducati 250 Monza de 1968 de Michel Bersia finira dans le camion balai, en panne de batterie.
La toute nouvelle acquisition de Bernard Conforti une 350 Peugeot P111 de 1931.
Un arrêt improvisé, au centre, Olivier Garde sur sa D45.
Un petit bonjour d’Eric Derousseaux sur sa 125 Honda XLS de 78.
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17/04/2013
UN SALON A L’HUMEUR DU TEMPS.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 744 du 18 avril 2013
Entre pluie et soleil, du 29 mars au 1er avril, s’est tenu le dix huitième salon Motos et Scooters de Cagnes sur Mer sur l’hippodrome de la Côte d’Azur. On a ressenti la récession et le mal-être de l’ensemble des professionnels du deux roues. Même nos petites vieilles, jusque là à l’abri, ont été boutées hors de la salle des pesages : une institution qui s’effondre.Le musée qui a toujours fait partie de l’ambiance de ce salon a bien failli tourner court cette année. Cette manifestation est une vitrine pour les collectionneurs du deux roues de la Côte d’Azur.
Tout au long de ces années, un certain nombre de club ont eu la lourde charge d’animer cet espace, entre autres : « Motos et scooters de Roquebrune Cap Martin ou le musée d’Entrevaux. Depuis quelques temps, le V.E.C (Véhicules d’Epoques de Cagnes sur mer) et l’A.R.V. (Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise) ont pris le relais de cette belle histoire.Francis Fournier, un des coorganisateurs de ce stand : « Nous avions prévu près de soixante dix machines, sans réponse des organisateurs, nous avons tout annulé. Ce n’est qu’à une semaine de l’ouverture que l’on nous a donné le feu vert, dans un endroit gardé mais non sécurisé. Nous avons paré au plus pressé. Nous exposons un panel de machines représentant une soixantaine d’années de construction et dont quelques fleurons de notre patrimoine de l’entre deux guerres. Je viens de finir cette 350cc Gnom et Rhone super major pour le salon. Elle a été construite à moins d’un millier d’exemplaires. Elle a fait quatre kilomètres depuis sa restauration ».
Le musée est un passage obligé du salon. Les attitudes sont diverses et variées : soit les mains dans les poches et la tête baissée, soit curieux ils se laissent volontiers guider par les explications historiques et techniques des membres des associations. D’autres veulent des renseignements sur la manière de faire revivre une machine, comme ce jeune homme d’une vingtaine années qui veut remettre en marche la Mobylette d’un grand père qu’il n’a pas connu.
Mais il n’y a pas qu’au musée que l’on peut voir de l’authentique. Sur le stand de « Pure Motocycle » de David trône un superbe Kreidler Van Veen. Il est accompagné d’une 750 Honda / Egli de 72. David vend des japonaises des « seventies » en parfait état d’origine ou bien revues et corrigées en café-racer « Old School » : gros pneu, guidon plat et peinture psy. Tous les goûts sont dans la nature.
Ce salon est l’Evénement du deux roues sur la Côte d’Azur.
On ne peut qu’espérer pour l’an prochain une mise en place plus sereine.
QUAND : du 29 mars au 1 avril
QUOI : Salon de la moto et du scooter à Cagnes sur mer
COMBIEN : 9,00€
PAR QUI : WARE Organisation
Parc Valescure 3 - 280, allée du Petit Gondin - 83700 ST-RAPHAEL
Tél. : 04 94 52 80 80 Fax : 09 94 52 87 87
http://www.wareorganisation.fr
Musée de la moto :
US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
et
Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
Tel : 06 72 99 73 91 / 06 84 32 05 29
http : //www.retrocyclettes.fr
Légendes photos
Organisateurs : Or.1 : Francis Fournier : « Nous avons eu quelques maux pour avoir le feu vert des organisateurs du salon, mais l’important est de montrer au plus grand nombre la passion qui nous anime et notre récompense de voir dans le regard des visiteurs ressurgir la photo d’un grand père ».
Ambiance. Au premier plan, une 350 Magnat Debon BSST de 1930.
Gnom et Rhone 350cc super major de 1937.
Hubert Buquet est venu sur sa 250cc Simson AWO de 1952 fraichement restaurée.
175cc Dé-Dé à moteur borgne de 1927
Chez Pure, un relookeur de machines de année 70, cette 500 four Honda.
Du petit cube : Motom, Gitane Elf trial6, Motobecane D55TT et SPTT
350cc Monet-Goyon LS4 LSA de 1938.
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