UA-37157085-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/11/2007

BOURSE D'ANTIBES - CIRCUIT "OCEANE"

Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 500 du 29 novembre 2007

 

 

be6b556ad051b68aa9bda2fb1c3b5992.jpgIdéalement situé entre Antibes et Villeneuve-Loubet à deux pas de la mer, à proximité de la RN7, le circuit de karting « Océane » fait face au parking de Marineland sur la route de Biot.
Dimanche 4 novembre s’est tenu la première bourse mensuelle de motos de tous âges sur le circuit de karting « Océane ». On espère les prémisses d’une longue série. Dans une ambiance timide, une quinzaine d’exposants, voilà qui n’était pas si mal.
Les membres de « Côté Sud Organisation » ont de l’ambition. Ils veulent créer une bourse de la moto d’occasion le premier dimanche de chaque mois, une gageure difficile dans le contexte «Côte d’Azur ».
Pour les organisateurs Buller, Bruno, Olivier et tous les bandidos un début laborieux ne leur fait pas peur. Comme tout moteur, un préchauffage lent et progressif est nécessaire avant de faire rugir les chevaux.

Outre les emplacements pour la bourse dans le parking du circuit « Océane », la piste de karting longue de 650m est réservé aux essais privés pour tester les machines prêtes à prendre la route.
Souhaitons bonne route à nos amis, et un vrai succès dans leur entreprise. 

info@bandidos-cannes.com
contact@bandidos-cannes.com
Olivier : 06.18.29.46.38

18/11/2007

3ieme Tour du Canton de Saint Auban.

Paru dans L.V.M.- La Vie de la Moto n° 504 du 10 janvier 2008

  http://picasaweb.google.fr/vesubienne/3emeRondeDeSaintAub...f29578fc95fdf6f8a788e1c587c777a1.jpg

"L'AMICAL MOTOR CLUB DE GRASSE", UNE EQUIPE QUI GAGNE

Les quatorze communes qui composent la communauté des « Mont d’Azur » accueillaient à Andon, les participants de la troisième édition du « Tour du canton de Saint Auban ».
« L’Amical Motor Club de Grasse » est une équipe qui n’a pas peur de prendre de l’altitude. Elle organisait une balade d’environ cent vingt kilomètres sur les hauteurs de Grasse.
Si la veille au soir le temps était à la pluie, c’est sous un ciel d’azur immaculé et une température idéale que va s’effectuer notre promenade. Accueillis par son Président Daniel Olivier et André Borsotto, le responsable, dans le club, de la partie motos anciennes, les soixante dix participants ont apprécié à leur juste valeur les mots : convivialité et hospitalité.
On vient au « Tour du canton de Saint Auban » pour son « esprit motard ». Autour d’un petit café, les langues se délient et les discutions vont bon train.
Première constatation, le plateau présenté est l’image fidèle de l’ouverture que les organisateurs ont voulu donner à la manifestation. Tout le monde a sa place, de la Mob. au gros cube, de l’ancêtre aux pré-80, de l’engin dans son jus à la machine entièrement relookée. En un mot « de tout pour faire un monde » : celui du deux roues.
Certaines se remarquent de loin, grâce à leur couleur, comme la BSA A7 de 1958 d’Armand Maurel dont le réservoir est d’un vert plus que lumineux. Norbert Collon nous fait entendre le son caractéristique de sa tri-cylindre deux temps, une 400 Kawasaki S3 de 1974. D’autres s’imposent par leur  force tranquille  comme la 350cc New Map de 1929 de Francis Fournier, la Gilera Saturno de François Massa ou encore la Vincent de Jean-Marc Carasco.
« Au tour de Saint Auban », l’esprit de famille est aussi dans la composition des participants. Patrick Landais est venu avec ses deux garçons Vincent et Sébastien. Ils vont piloter des Vespa 125cc une de 1958 et l’autre de 1960. Les Bazot père et fils vont rouler sur Bmw R69S et R45. On circule également en fratrie,  les frères Alfred et Frédy Astrologi l’un sur Peugeot bol d’or, l’autre sur un très rare Twn cornet ou bien en couple, comme Dominique Rognone sur Peugeot TC de 1954 et Jean-Claude sur Guzzi V50 de 1982, Odile et Pierre Coursance sur des 125 populaires ou encore les époux Bevignani, lui sur sa 500 Norton 88.
Mais l’ambiance chaleureuse nous a fait oublier ce pourquoi nous sommes là. Soudain, André Borsotto s’excite, « vite, il faut démarrer, sinon  à quelle heure va-t-on manger ?  ». Les mobs d’Alain Migliore et Marc Stefannacci s’élancent en premier, puis par groupe, les départs vont s’échelonner toutes les deux à trois minutes. En passant à Seranon, son boulanger, Bernard Lorenz qui pilote un side Oural 750cc n’a pas eu le temps matériel de faire un arrêt dans son échoppe.
Sur des routes larges, peu sinueuses et avec très peu de circulation, la promenade va s’effectuer en un temps record. Si pour les petites cylindrées la « poignée en coin » sera nécessaire, pour les autres un filet de gaz et le tour va être joué. Sur le retour, Vincent Guerini va même profiter des dernières lignes droites pour tester la pointe de vitesse de sa 350cc Monet Goyon LS4 de 1934 (Nous tairons les résultats de cet essai).
Et pour ne rien envier ni à Asterix, ni à Obelix, c’est assis à la table du banquet que se finit notre journée dans une ambiance collégiale. Le service est assuré par les jeunes et les moins jeunes trialistes de « L’Amical Motor Club de Grasse ».

 

 

d4fd6011acd6e66b6a6dbb6f85c2cc36.jpgFrancis Fournier nous présente sa petite dernière. Une 350cc New Map OHV3, née en 1929 à moteur MAG et boite Burman 3 vitesses au réservoir. Sans aucune restauration d'aucune sorte, La machine inspire le respect et la force tranquille.
Accessoires : Pare boue type sport et klaxon à compresseur.

8005a113e08fa0a226f85f164d6d0f30.jpg

La grande fierté d’Albert Astrologi, sa 200cc TWN, modèle Cornet de 1956.
Particularités de cette « Triumph Werke Nuremberg », un démarreur peu courant dans les années 1956, son bicylindre sur une seule bielle et l’excroissance du pot à la sortie du cylindre.

013ccbd25870213c20406bea77f0920e.jpg

Yves Rottier avait acheté neuve sa Norton commando 750cc en 1971. Pour changer de machine ou pour être dans l’air du temps, il l’a vendu en 1985. Mais comme dit la chanson, on revient toujours auprès de son arbre, il l’a racheté en 2005. Après un lifting avec des pièces d’époques Dunstall et un moteur préparé Norman White, la voilà fin prête à courir comme au bon vieux temps sur le circuit du Luc.
Yves a promis, il ne quittera plus son premier amour. bdedec84041aeee1eda2422ae099ffce.jpg

 Chaque semaine, lorsque nous recevons notre lecture préférée « LVM », nous détaillons les petites annonces. C’est ce qu’a fait Patrick Tosello. Il a déniché sa perle rare une Honda K1 de 450cc millésime 1969. Il a traversé une partie de la France pour la récupérer. Elle se trouvait à Ussel en Corrèze dans un collège d’enseignement technique, à usage de ban d’essai pour les futurs mécanos.
Patrick est un nostalgique des années 70. Il collectionne principalement des nipponnes.  9f982290d630bb9d429af75781e01635.jpg

Alain Lerda possède un scooter Puch 125cc RL de 1954, dans un jus d’origine, avec 10 377km au compteur. Sur le garde boue avant le décalcomanie du concessionnaire d’époque « Gioanni, 16 rue merle à Cannes »

15/11/2007

LES 60 ANS DU MOTO CLUB DE MONACO

 Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 494 du 18 ocotobre 2007

661d7eb9b309cd08974f2a0cc5977a5f.jpg

             - MONACO –
- 60 ans – 60jours – 60 machines       

Dominant la mer méditerranée, baigné dans un écrin d’azur, Monaco et son célèbre
rocher se devait de fêter dignement les soixante ans de son club de moto. Le « Moto Club de Monaco », son président André Pollon, en cheville avec André Mazzoni et « Motos et scooters de Roquebrune-Cap-Martin » se sont attelé à cette rude tache.
Poing d’orgue de cette célébration, dans le magnifique musée de véhicules anciens du prince Rainier III de Monaco, une exposition de soixante machines qui durera soixante jours, des pièces rares prêtées principalement par des collectionneurs privés du sud de la France et du nord de l’Italie. L’inauguration a eu lieu le samedi 8 septembre, vers midi en présence des plus hautes personnalités de l’état monégasque, son S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, du Président du conseil national : Stéphane Valérie, du maire de Monaco : Georges Marsan, du Directeur du cabinet princier : Georges Lisimachio, du conseillé du gouvernement pour l’intérieur : Paul Masseron. L’articulation de l’exposition a été réalisée suivant le modèle de diversité et de mélange des genres du musée automobile. On peut admirer les motos intégrées aux véhicules princiers. Ainsi on passe de la Rolle Royce à la 2CV, du 125 Piaggio de course à la 1000cc Magnat-debon de 1913, de la Ferrari  F1 à la 350 Yamaha TZ , de la Cadillac de 1953 à la Berliet de 1907, du stayer Harley Davisson de 1918 à la M.G.C. à cadre aluminium de 1932. Des machines exceptionnelles, de qualités historiques et techniques misent en lumière pour cette occasion. Dans l’après midi, le « Vespa Club de Munich » de Robin Davy, nous a enchanté par les évolutions de ses acrobates. Un, deux puis trois et jusqu’à sept personnes sur une vespa, la guêpe est d’une résistance à toutes épreuves. Nous avons eu droit au passage du cercle enflammé, au baiser langoureux et une chenille qui n’avait rien de processionnaire mais demandant une grosse maîtrise de soi, une heure de shows rondement mener.
Un rassemblement devant le siége du club ou se mêle motos anciennes et modernes pour un défilé dans les rues de Monaco. Il était ponctué par une bénédiction des motos et un sermon sur la sécurité routière par le Père Fabrice Gallo sur le parvis de l’église Sainte Dévote.
La soirée se terminait fort tard au restaurant « Le Solenzara » sur la plage de Roquebrune-Cap Martin.
Dimanche matin, nous avons eu droit à une grande première, après un regroupement siége du moto club, en route pour la photo souvenir sur les marches du casino de Monté Carlo. Souvent demandé, jamais accordé, les autorisations de stationnement devant l’édifice n’avaient jamais été accordées, une grande satisfaction pour les organisateurs.
Pour mettre un terme à cette commémoration, sur le quai Antoine 1er, le « Vespa Club de Munich » nous donnera une seconde exhibition et nous confirmer son très grand talant.
Après ce spectacle, un apéritif et un déjeuner seront servis devant le siége du club.

-MOTO CLUB DE MONACO / 6 quai Antoine 1er / 98000 MONACO
Tel : 377 93 30 52 50

-MOTOS et SCOOTERS de ROQUEBRUNE CAP-MARTIN
http://www.motoscootrcm.net

e8d20453864bb21ddceb523827fccca2.jpgHistoire d’un club et d’une fédération
Pour ses soixante ans existences, le « Moto Club de Monaco » démontre d’une très grande stabilité, André Pollin est son quatrième Président.
Ce n’est pas seulement un club, mais aussi une fédération. Affilié à la Fédération Internationale de Motocyclisme, depuis sa création en 1947, il va rapidement prendre place sur la scène internationale en suivant les tendances motocyclistes du moment.
Le 16 mai 1948, est organisé une manche du championnat du monde des 500cc. Endeuillé par la mort d’un pilote britannique, l’expérience grand prix ne sera pas poursuivi.
Dans les années cinquante, on assiste à des épreuves de régularité comme Monaco-Liége-Monaco ou le trophée international de motocyclisme de Monaco. Les départs de cette dernière s’effectuaient  de diverses grandes villes d’Europe Milan, Londres, Bruxelles, Paris, ….Tout comme son aîné le rallye automobile de Monaco. Puis vinrent les années soixante, là, aux rendez-vous  internationaux du scooter, on a dénombré jusqu’à cinq cent participants, une vrai ruche. Au alentour de 1970, la mode évolue vers la moto tourisme.
A l’heure d’aujourd’hui, le club est membre de l’union européenne et assure la présidence de l’association méditerranéenne de motocyclisme. On assiste à une relance de l’activité dans plusieurs domaines : moto classique, moto ancienne et moto sportive. Du point de vue sportif : six pilotes sont engagés en championnat du monde ou ils évoluent en super motard, endurance, moto cross et rallye tout-terrain avec en vedette David Casteu et deux autres en championnat d’Europe. Mise en lumière à la mi-septembre, Gautier Paulin a été sacré champion d’Europe 2007 de moto cross catégorie MX2, lors de la dernière course et dans la dernière manche.
Pour l’avenir, un effort parfait particulier est entrepris vers la sécurité routière, les nuisances sonores et la pollution.
Le club compte 237 adhérents représentant 19 nationalités, une image assez fidèle de la population monégasque.

d57699209fe2e2bcba14f6a3c8bb5895.jpgd57699209fe2e2bcba14f6a3c8bb5895.jpg.
 


Evolution du Vespa Club de Munich.
Le Vespa Club de Munich avec à sa tête Robin Davy, nous a éblouie de ses évolutions sur le quai ??   sur le port de Monaco. Constitué de 25 membres, il est le seul club au monde à pratiquer l’acrobatie sur scooters. Sa première représentation, c’était le 1er février 1996 à Pontedera en Italie devant l’usine Piaggio, pour le cinquantième anniversaire de la guêpe. 
Du point de vue mécanique, lors d’une figure, le scooter doit supporter sept personnes, les pneumatiques sont renforcés et l’embrayage ne résiste que deux shows.5a73494c185d7e17619017f70f57125c.jpg5a73494c185d7e17619017f70f57125c.jpg5a73494c185d7e17619017f70f57125c.jpg

08/11/2007

RUMI CLUB DE FRANCE/St Genies des Mourgues les 22 et 23 sept.2007

Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 497 du 8 novembre 2007

http://picasaweb.google.fr/vesubienne/RumiClubDeFranceStG...

fce2a33e5e4479cb0c737bb2464b9931.jpgAu « Rumi Club de France », les membres ne sont pas seulement "membres", ce  sont des copains.

Bruits d’échappements, engins mythiques, scooters ou motos, c’est comme entrer en religion «avec ses souvenirs». A chaque sortie, le temps des copains ressurgit comme par enchantement.
Saint Génies des Mourgues, à quelques kilomètres de Montpellier, Il est à peine neuf heures cinq, les engins sont déjà en piste. Une trentaine de Rumi se sont donnés le mot, venant des quatre coins de la France et de Grande Bretagne.
Si vous arrivez en retard à un rendez-vous du « Rumi Club de France », il vous suffit de réveiller l’instinct sioux qui sommeille en vous. Levez la tête et dirigez vous vers le panache de fumée.
De son Alsace, Paul Berck a décidé Alain Guillard, le sudiste, à concocter un programme découverte. Ce dernier, organisateur de raid 4x4, connaît les petites routes et les chemins détournés comme sa poche. Pendant ce week-end, il va nous faire découvrir le charme et la beauté de deux zones « Natura 2000 », un réseau écologique européen pour la préservation des habitats naturels et d'espèces (flore et faune sauvage) d'intérêt communautaire : les hautes garrigues du montpéliérais et la camargue.
Et dès le départ le ton est mis, poignées en coin et roulez bolides. Les kilomètres vont défiler. Petit chemin à droite, tourner à gauche puis prendre une départementale, montées et descentes se succèdent à un rythme infernal. Point positif, les villages, St Drézéry, St Bauzille sont évités et les routes sont exemptes de circulation. Soudain, dans une grande ligne droite, le scooter de Francis Faure fait une embardée. La caravane s’arrête. Rien de grave, juste un pneu mal gonflé, « c’est l’histoire d’une roue qui aurait pu mal tourner ». Pierre Garnier est le seul participant à ne pas rouler sur Rumi. Il pilote un 125 Lambretta LI de 1963. Il n’a pas eu le temps de réparer son Formichino tombé en panne, en mai dernier dans le Morvan, lors du trentième anniversaire du club. Puis on repart. La route serpente au milieu des vignes. Des pancartes annoncent des domaines viticoles au pied du pic st loup. Après Saint Martin de Londres, on empreinte une descente qui nous amène à Saint Etienne d’Issensac. Un arrêt s’impose. Sous un ciel gris, l’église romane surplombant le pont du moyen âge forment un paysage sauvage et magnifique. Roger Tourdot a un souci. La direction de son scooter prend du jeu et avec les roues de huit pouces, la conduite devient difficile.
Pour la beauté des sites, nous sommes gâtés. On entre dans les gorges de l’Hérault pour arriver à  Saint Guilhem-le-désert, haut lieu de passage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. C’est dans cette cité que nous sera servi le repas. On mettra à profit ce temps convivial pour souhaiter un bon anniversaire à Micheline Douay. Tout au long du week-end et grâce à leurs verves, Robert Moritz et madame vont amener une touche de pétillance.
Le retour s’amorce par un passage sur le « pont du diable », à la sortie des gorges. Il serait l’un des plus vieux pont roman de France. Pour mêler tous les plaisirs, dans une balade ou les domaines viticoles sont légions, un arrêt dégustation est prévu à Triadou. La journée se termine à l’apéritif  chez notre guide Alain Guillard.
Dimanche matin, on prend la direction de la Camargue et pour s’en convaincre, au premier détour après Saint Géniés des Mourgues: une manade. Le comble pour les rumi-nants, voir des rumi-stes. Les voies sont larges, droites. Philippe Rousset est heureux, il peut enfin faire rugir son jouet, légèrement vitaminé. On atteint rapidement La Grande Motte. Le « Rumi club » assure le spectacle, puis Le Grau-du-roi et Aigues-Mortes, une heure de quartier libre pour visiter la cité fortifiée. En poursuivant notre chemin, nous longeons le canal des Carpettes, entre les étangs de Grey et du charnier pour rejoindre un domaine viticole autour de Gallician pour un buffet campagnard.
Le soleil, le bon vin, le week-end est presque fini. Les têtes sont déjà au prochain rendez-vous, à Paris, au « Salon Moto Légende » de fin novembre.

RUMI CLUB DE France
60, rue Avaulée
92240 MALAKOFF
micheline.douay@wanadoo.fr                                     

eced6a1a70fcd7fbb409eac5a64082b1.jpgPour Monsieur Le Président du Rumi Club de France, Robert Douay la marque « rumi » est une histoire d’amour qui dure depuis plus de quarante cinq ans.

1962, Robert a juste seize ans. Il n’a pas encore son permis. Une occasion se présente à lui, acheter Rumi « formichino » . Avec l’aval de papa, pas de problème, et les voilà tous deux, partis récupérer la machine. Le paternel, en voiture, ouvre la route. Petit Robert derrière en scooter est aux anges. Arrivés à un carrefour, la circulation s’arrête. Deux anges de route se rangent à ses cotés. L’un d’eux demande «  ça marche ? ». Robert, descend brutalement des cieux, opine du chef « oui ». La route se libérant, le gendarme lui dit « vas-y ». Ni une, Ni deux, première à fond. Mais la maréchaussée a tôt fait de le rattraper. Le gendarme, pousse levé, le double et lui dit : « formidable !! Continu comme ça ».

Autre chose redoutable, posséder un « Rumi » en ces temps là, était un gage de séduction. Maintenant reste à savoir si Micheline a succombé aux charmes de Robert ou au deux temps ravageur. Une chose est sûre, c’est une histoire d’amour qui dure toujours.

 


 

5712bf51b39d15facf2c6c21b1efe936.jpg

A Saint Etienne d’Issensac, Jean-Paul Hesler franchit l’Hérault en Héros. Dominé par l’église romane du XIIe siècle, le pont gothique construit au Moyen Age permettait aux pèlerins, sur les chemins de St Jacques de Compostelle de franchir la rivière. Il est classé monument historique.

ea818889d16e274e8ff2c428e719b018.jpg

Tout feu, tout flamme, c’est le tango argentin d’Henri Bellia.

L’Argentine était pour Rumi un débouché important, mais pour commercialiser sur place, la législation imposait de construire localement une partie des piéces. Les différences : Guidon, Garde boue avant, des enjoliveurs et des repose pieds sont des accessoires réalisés par l’importateur.

 

61ab134d22c7ef515b7520322ff42bc3.jpgBien qu’il possède sa machine depuis neuf ans, Bruno Jalade fait sa première grande balade. En 1995, il se promène à la bourse de Conflans Sainte Honorine, quand il aperçoit Roger Tourdot, un ancien Président du Rumi club de France sur son scooter. Discutions, palabres « quand j’était jeune…si un jour vous souhaitez vous en séparer…, voici mon téléphone.» Après trois ans de silence total, la surprise !! Roger vends. C’est Madame, en voyant les hésitations et tergiversations de son cher époux, mais également la lueur intense qui illumine le regard à ce moment précis qui fit pencher la balance.