24/12/2011
BONNES FETES
BONNES FETES
A
TOUS
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21/12/2011
Sortie Cyclos Cagnes sur Mer
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 679 du 17 novembre 2011
Une grande date chaque année à la mi-octobre, les fadas du petit cube, de la tasse à café sortent leurs jouets du fond de la cave ou du garage. Ils vont rajeunir.
C’est terrible, cette accès de jeunesse quand arrive l’automne, quand cette tête grise se retourne sur son passé et qu’elle devient une tête blonde.
L’immatriculation des cyclos… un frein à la passion ??? Dans le doute, l’US Cagnes/Véhicules d’époques n’avait pas fait de publicité. Heureusement, ils étaient une trentaine de participants en règle avec l’administration à vouloir pendant une journée procéder à une cure de rajeunissement.
Autos, motos et cyclos, le club organisateur est très éclectique. Il va exploiter les multiples facettes de ses activités pour mener à bien cette sortie.
La très belle estafette Renault de 77 d’Alain Stefanazzi servira de voiture balai, plus deux véhicules d’assistance de 1928, une Delahaye 107M Torpédo de Paul Navarro et la Ford A de François et Natalie Delporte, rien n’est trop beau.
Francis Fournier, animateur de la sortie, annonce le programme de la journée. Bernard Andreu est tout excité : « Je l’ai attendu en bavant pendant quarante ans mon Gitane Testi, super champion. Et maintenant, j’ai quinze ans. Il y a de quoi être content ».
Un autre Super Champion celui de José Filippi a une histoire : « Mon père me l’a acheté neuf en mars 73. C’est un modèle 72. Après quelques années de service, je l’ai remisé. Lorsque j’ai voulu le remettre en service, le réservoir était une passoire. Il m’a fallu deux ans de recherche pour en trouver un. Maintenant, il a retrouvé son lustre d’antan ».
Le convoi prend la direction du centre ville de Cagnes sur mer, juste pour faire un peu de bruit. On poursuit vers Villeneuve Loubet. Dans une grande montée sur Roquefort les Pins, le Peugeot BB1 d’Augustin Charbonnier, 14 ans et première balade, ratatouille. Il est accompagné de son père Denis. C’est la mine déconfite qu’il doit abandonner sa « meule », mais en montant dans la Delahaye le sourire revient : « Des tours de Mobs, j’en ferai d’autre, mais pas souvent en Delahaye ».
Nous empruntons un dédale de petites routes sinueuses et bordées d’arbres de la forêt d’Opio. Nous passons devant la stèle à la mémoire de Coluche, longeons le golf de Valbonne et nous faisons halte à Notre Dame du Brusc. Cet édifice est très ancien, puisque des fouilles ont permis de mettre à jour des vestiges paléo-chrétien. Elle est citée dans les archives en 1153 et figure au classement des monuments historiques depuis 1986.
Encore dix minutes de chemins tortueux et nous sommes accueillis chez Jean-Jacques et Magalie Olivero.
Apéros et repas tirés du sac rapprochent les êtres et délient les langues. Patrick Bouvet roule sur le Fantic motor super rocket de sa femme Catherine qui le possède depuis 34 ans et Guy Mackowiak sur un Motobécane 99Z de son papa. On peut donc dire que collections et sentiments sont indissociables.
QUAND : 16 octobre
QUOI : Sortie cyclos
COMBIEN : Gratuit
PAR QUI : US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
Les organisateurs :
Francis Fournier
Albert Taschini, Président du VEC Cagnes sur Mer : « Avec la mise en place de la nouvelle législation sur les cyclos (Immatriculation), nous ne savions pas qui avait fait le nécessaire pour se mettre en conformité avec la loi. Nous n’avons donc pas fait de publicité sur la manifestation. Mais le bouche à oreille a fonctionné et nous nous sommes aperçus que tous les possesseurs de petits cubes avaient régularisé leurs situations ».
Dans la montée sur Roquefort Les Pins
Regroupement devant Notre Dame du Brusc
José Filippi sur son Gitane Testi super Champion pose devant la Ford modèle A de 1928 de Natalie et François Delporte
Patrick Bouvet roule sur le Fantic Motor super rocket de sa femme Catherine.
Il en rêvait depuis si longtemps, Bernard Andreu a enfin son Gitane Testi super champion.
Les Charbonnier, tous deux sur Peugeot BB1 de 62 pour Augustin le fils et BB2 de 58 pour Denis le père.
Thierry Comodini : « Super en Solex 3800 ».
Guy Macoviack pilote la Motobécane 99Z de son papa.
Jean-Pierre Scanzaroli pilote une AV88 modifiée (Jantes à bâtons, plateau alu,…)
11:49 | Lien permanent | Commentaires (1) |
13/12/2011
ROQUEFORT les Pins, Succès, Succès et encore du SUCCES
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 677 du 3 novembre 2011
Deux fois l’an, le Club Roquefortois Autos et Motos de Collection fait son show et la réussite va à chaque rendez-vous crescendo. La 7ième édition a encore haussé le ton.
Ce n’est pas un triomphe, mais Nicolas Ventugol, Président du club organisateur nage dans le bonheur d’une manifestation qui acquière tout doucement ses lettres de noblesse : « Nous avons connu une participation record par sa fréquentation et la qualité des autos et motos : Bugatti, Ferrari, Lamborghini, Delage, … Le plateau de deux roues réunis par nos amis collectionneurs et clubs de la région n’avait rien à envier aux quatre roues ».
Claude Julian, speaker officiel du Grand Prix de Monaco a animé la manifestation dédiée à Dante Arione, Président d’honneur du club Alpine Côte d’Azur décédé ces derniers jours.
Situé à l’entrée du pôle moto, le club « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin d’André Mazzoni met la barre très haute et affiche ses préférences : 350 Douglas WD de 14, Magnat Debon NMSS2 de 28 à moteur 500 Black burne, Motosacoche à moteur 350 MAG Franconi, Servicar Harley Davidson, une cinquantaine de machines exceptionnelles. Sur le stand, Tristan Joly, 18 ans a les yeux de chimène pour les deux petites Motobécane magnifiquement restaurées : « Le 50cc AG2 de 1945 était à mon grand-père Gilbert. Démonté et sablé, il attendait depuis dix ans d’être réassemblé. Le second, un coup de cœur, je possède une photo de mon arrière grand-père sur cette machine un 60cc AG1 de 1938 ».
De l’autre côté, le club « Moto Gauthier » et le « Lambretta Club de France » se partage un grand barnum. Michel Rovera couve des yeux sa 250cc Gauthier : « C’est un moteur de 250 posé dans un cadre de GA2 125cc, 3 exemplaires ont été construits. Je l’ai acquise en 77 et l’ancien propriétaire me l’a réclame encore chaque fois qu’il me voit ».
Le Lambrettiste, Jean-Pierre Perrin est devant un modèle E de 54 : « Il a été construit pendant 9 mois et il démarre au lanceur comme une débrousailleuse. Il ne resterait en France que 3 machines ».
A « l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises », c’est une atmosphère décontractée et bonne enfant. La table est dressée sous une longue toile de tente. Une quarantaine de personnes sont venues pour partager un moment festif : au menu, coucous. Juste devant, les motos sont alignées dans un charmant désordre.
Sur la bourse, Sébastien a posé ses tréteaux devant un combi-Volkswagen de 64 : « On pratique les petits prix pour débarrasser cave et garage ». Olivier Sale Berne est content : « J’ai vendu un 125 Koller Escoffier KS6V pour 230€ ». Dans l’ensemble, si la journée n’a pas été mirifique, tous les vendeurs sont satisfaits.
OU : Roquefort Les Pins – 06
QUAND : 09 octobre 2011
COMBIEN : Gratuit
PAR QUI : Club Roquefortois Autos Motos de Collection
Tel :06.68.45.01.92
http://www.expo-bourse-autos-motos-roquefort-les-pins.com
Le superbe stand du club « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » : Monet Goyon 1924, 350 Douglas WD de 14, Motosacoche MAG Franconi 350 de 28, …
André Mazzoni, Président de Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin pose devant une Vincent Black Shadow de 54
Alfio Marino et son 50cc Guazzoni Mata à distribution rotative.
Très, très rare sous nos cieux un scooter américain un 320cc Salsbury de 1947.
Stand du Lambretta Club de France, un 125cc modèle E de 54 démarrage à lanceur, construit pendant 9 mois (3 exemplaires subsisterai en France)
A gauche, Robert Baracco, Vice Champion de France 64 et André Bellone, Champion de France 62, se racontent des histoires du bon vieux temps devant une 250cc Française Diamant à moteur Zucher de 31.
50cc Gitane Elf, Trial6
Au milieu des visiteurs, Matchless, Velocette et Norton.
Vieux maux-tard : Olivier Sale Berne teste son futur déambulateur pour vieux motard avec casque et gants.
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0) |
02/12/2011
Le Rozier en Lozère accueille le RUMI Club de France
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 674 du 13 octobre 2011
Le Rozier, commune paradisiaque de Lozère, située aux confluents du Tarn et de La Jonte accueille le rassemblement automnal du Rumi Club de France.
L’organisateur de cette réunion, Pierre Fontan aurait pu choisir plus mal le lieu de cette réunion. En effet, l’UNESCO vient récemment d’inscrire la région des Gorges, Causses et des Cévennes sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité.
Et en ce lieu privilégié, une cinquantaine de Rumistes venus de France et de Suisse se sont donnés rendez vous pour leur balade de fin de saison.Réception des participants en la salle des fêtes du village dès le vendredi après midi ; elle est conclue par un buffet.
Samedi matin, le temps est mitigé, de gros nuages mais rien ne tombe. Il en sera ainsi toute la journée. Instant privilégié où tout le monde discute, Patrice Nougués est devenu le webmaster du club : « Nous avons enfin crée un site internet : forum de discussion et galerie photos sont à disposition, les adhérents auront en plus accès au listing de pièces détachées ».
Vers 9h00, la troupe s’élance, direction les Gorges de la Jonte. La route serpente à flanc de falaise. Au hameau des douzes, par-dessus le parapet, au bord de l’eau, on aperçoit de superbes maisons en pierres sur des terrains en restanques où l’on cultive des courges. Leurs couleurs orangées tranchent dans les teintes sombres de cette journée.
A Meyrueis, nous franchissons un village quasiment désert. Nous remontons vers le Causse Méjean. Sur le parking de l’Aven Armand, un rassemblement de Citroën venu fêter les 80 ans de la croisière jaune. Ils vont démonter en extérieur une 2CV et la remonter dans la grotte. Une visite de la cavité s’impose pour admirer les concrétions que la
nature a mis tant de siècles à peaufiner.Le repas nous est servi dans une auberge aux saveurs locales : tourte au Roquefort, mouton des Causses et fromage du cru… un délice !
Balayé par un petit vent frisquet, le Causse Méjean montre son âpreté. Dans la grimpette du col de Coperlac, la moto super sport de Jean-Paul Hesler est à la peine. Dans la descente sur Sainte Enimie, le suisse Jean Rapo sur un très rare Scoïattolo de 55 coupe le moteur pour économie de carburant.
A Sainte Enimie, les rumistes ne sont pas seuls, une dizaine de trikes font leur show.
Le retour sur Le Rozier passe par les Gorges du Tarn, le Cirque de St Chely, le château de la Caze, le cirque des Baumes, le château de haute rive. Le merveilleux est à chaque tour de roue. C’est le moment choisi par la Zundapp K600 de 33 de Jean Claude Much pour ratatouiller ; un changement de bougie est salutaire. Il est attendu par Robert Moritz, entre alsacien de Richwiller, on se doit assistance.
Dimanche matin, il pleut, il fait froid. Gérard Bideaux et Daniel Lenoir ne se sentent pas l’âme téméraire. La voiture est plus confortable. Claude Vasseur continue la balade une grosse poupée à la main droite. Il s’est coincé le doigt dans une porte de l’hôtel.
Direction Millau, pour un petit café, l’allure est rapide, les premiers frimas ne donnent pas une âme bucolique. Puis le belvédère au dessus de la forêt du Causse noir, un des nombreux repères de vautours, delà nous pouvons contempler le pont de Millau.Hubert, celui qui fume le plus (2temps oblige) poignée en coin, loupe un embranchement. On le retrouvera à midi à l’auberge.
Dans l’après-midi, une visite rapide au « Chaos de Montpellier le vieux »,un univers insolite de roches aux formes étranges, l’eau, le vent et le temps ont sculptés une cité fantastique dans la pierre grise du Causse Noir.
Brume et ciel bas contribuent à nous montrer l’âpreté de cette nature. La cadence des engins ne mollie pas, des pointes à 70km/h. Une halte à Meyrueis est bien venue puis retour au Rozier par les Gorges de la Jonte.
Le programme concocté par Pierre Fontan était riche en paysages et le temps en évolution constante nous a fait prendre conscience de la générosité ou de la rudesse de cette nature.
Gorges du Tarn
Le Rozier, au confluant des Gorges du Tarn et de la Jonte, entre Lozère/Midi-Languedoc-Roussillon et Aveyron/Midi-Pyrénées, un carrefour extraordinaire des plus belles ressources naturelles du Sud-Ouest de la France, sur un site récemment classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, à vingt minutes du pont de Millau, nous accueille les bras ouvert.
Zone natura 2000, mais aussi biosphère du parc régional des Cévennes, le pays Gorges, Causses et Cévennes est riche d’une flore et d’une faune rare (Orchidées sauvages et vautours).
Le comité de l’UNESCO a classé ce terroir sur son agropastoralisme, fondé sur l'élevage non-intensif des brebis (fromage de Roquefort). Les bergers ont façonné ces paysages pendant des millénaires et contribuent à "modeler et entretenir l'espace".
L’organisateur Pierre Fontan : « J’étais venu par ici pour un rassemblement de voitures anciennes et j’ai été séduit par la beauté et la grandeur des paysages. J’ai voulu en faire profiter les amis du Rumi Club de France. La préparation de cette sortie m’a demandé un an de travail. Au final, je me suis présenté à l’Office du tourisme du Rozier et le premier magistrat de la commune m’a ouvert tout grand les portes de la salle des fêtes et mis à disposition le camping municipal. Il m’a également indiqué les itinéraires les plus marquants ainsi que les bonnes tables à ne pas négliger. Je n’ai plus eu qu’à valider ses dires ».
Robert Douay, Président, et sa femme Micheline, trésorière du Rumi Club de France
Patrice Nougués, le Webmaster du club et sa femme Edith.
Claude Candoni sur bol d’or de 56 : « Quand il pleut rien ne vaut un cirer de marin ».
Hubert : « Que suis-je venu faire dans cette galère ».
Jean Paul Hesler et son Rumi Super Sport de 58
Le suisse de Genève Jean Rapo sur un très rare Scoïattolo de 55 : « J’ai acheté et rénové un formichino en 79. Je m’en suis servi 1 an ou 2 mais je n’avais pas de place alors je l’ai abandonné dans le garage d’un copain. Ce dernier m’a appelé l’an dernier pour me dire qu’il avait toujours mon scooter et qu’il l’encombrait.
En le revoyant la passion est revenue ».
Anachronisme dans ce monde de rumiste : un zundappiste, Jean Claude Munch sur Zundapp K600 de 1933.
Bernard Burgard et son rumi bol d’or de 58
Silvio Pitisi pilote formichino sport de 59 : « J’ai construit un Rumi proto : façonné un cadre en tube de 15/10ième, mis en place des cylindres à clapets et allumage électronique « Arcambal ». J’ai fait un test chronométré à 127KM/H à 11500tr/mn, mais il demande de rester dans les tours, chose que je ne peux faire ici ».
Sur la route
Traversée de Meyrueis
Au départ
Dans le Causse noir
A droite ou à gauche, Claude Vasseur attend patiemment sur son formichino de 56.
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