26/02/2017
12ième Tour de l’arrière pays grassois (06) ANDON 2016
Quatre vingt motards plus les accompagnants : on se presse devant le chapiteau, sur la place d’Andon. Le « Tour de l’arrière pays grassois », créé par l’AMC Grasse, est devenu un rassemblement d’anciennes incontournable de l’arrière saison sur Côte d’Azur ».
Voila quatre ou cinq ans, André Borsotto organisateur de cette balade aux couleurs feux, faisait une constatation : « Les temps ont changé, les machines très anciennes ont vieillies comme leurs propriétaires. Faut-il faire perdurer cette manifestation ? ». Mais il a maintenu la date et bien lui en a pris. Maintenant, le succès réside dans la rencontre de motos de tout temps. Plus elles sont âgées mieux c’est, mais pour rouler entre amis et partager le verre de l’amitié, il suffit d’avoir un deux roues. Daniel Ollivier, Président de l’AMC Grasse accueille les participants. Amateur de Bultaco, il a prêté deux de ses Metrala 250 : l’une à son frère Alain et l’autre à Jean Pierre Delmeulle, Champion de France de la montagne en 72. Christophe Renaud et Alex De Prins en profitent pour distribuer des prospectus de leur entreprise de voyage, clé en main, en motos vintage. Gilbert Murris a ressorti son Terrot Tenor et une Honda 400 four de 79 pour son fils Christophe. Le petit fils de Gilbert, Jérémy passe son permis. L’an prochain, on aura trois générations de Murris et Papy ouvrira un peu plus les portes du garage. Jean Marc Carasco, grand adorateur d’anglaises (à deux roues) est infidèle. C’est sur 50cc Cimatti savana qu’il va rouler. A-t-il perdu son permis ? Vers 10h00, Paul Rey sur son 125 Vespa de 61, restauré à merveille ouvre la route. Par petits groupes, les départs vont s’échelonner. Sur le plateau de Calern, Gilles Fiasella, Motoconfort, et Francis Fournier, Motobécane, font ronfler leurs 350cc, C44C pour le premier et R44C pour le second. Nous passons Caussols puis le col de l’Ecre. En descendant sur Gourdon la vue est fantastique. Fred Berthaume sur sa Suzuki 370 SP de 78 en profite pour s’arrêter et admirer le paysage. Le cap d’Antibes, les iles de Lérins et tout le bord de mer se découpe sur la mer méditerranée. On plonge vers les gorges du Loup, avant de remonter vers Coursegoules, Bezaudun, Bouyon. Les teintes rouges et ocres de l’automne se mêlent au blanc des roches calcaires. Sur ces petites routes de montagnes, Michel et Marie France Rovelli sur sa Bmw R69S blanche enroule gentiment sur un filet de gaz : il en faut peu pour être heureux. Dans les clues d’Aiglun, on ressent un petit moment de solitude devant l’immensité du site. Au col de Bleine, on sent l’écurie et la poignée se met en coin. Laurent Massoule en profite pour tester sa GT550. Et le final : le repas sous le chapiteau sans quoi « Le Tour de l’arrière pays Grassois » de l’AMC Grasse ne serait pas « Le Tour de l’arrière pays Grassois ».
Encart manif.
OU : ANDON et Haut Pays Grassois
QUAND : le 23 octobre 2016
COMBIEN : 25€/ personne
PAR QUI : Amical Motor Club de Grasse
25, chemin de Sainte Brigitte
06130 GRASSE
Email : andre.borsotto@hotmail.fr
Organisateur :André Borsotto, organisateur : « Nous sommes très contents. Le panachage entre anciennes et modernes est la clé de la réussite de notre manifestation, même si nous privilégions lors des récompenses les machines les plus vieilles ».
Vintage motorcycles tours : « La destination est juste une excuse pour la balade »
Christophe Renaud et Alex De Prins ont créés une entreprise de voyage, clé en main sur des motos vintage, Christophe : « Nous sommes passionnés! Nous aimons nos motos, l'Europe du Sud, les grandes routes, sont un climat fantastique et leurs paysages étonnants. Tout est à la carte : de la première à la dernière journée, accompagné ou non d'un guide, d’une assistance avec une moto de rechange. Vous pouvez même changer de moto quand vous le voulez! Quoi de mieux que de monter une Honda 1000 CBX 6 cylindres, puis une Kawasaki 750 H2 3 cylindres 2 temps ou une Triumph Bonneville, le tout sur la même tournée! Nous créons des souvenirs pour toute une vie ».
www.motorcyclestours.com
Rassemblement à Andon
Regroupement à Aiglun
Michel et Marie-France Rovelli derrière une superbe BMW blanche R69S de 64
Hubert Buquet sur 500 Royal Enfield de 43.
Gilles Fiasella sur 350 Motoconfort C44C de 1935
Fred Berthaume sur une très rare Suzuki 370 SP de 1978, 1ier 4temps mono de la marque
Jean-Pierre Delmeulle sur 250 Bultaco Metralla de 67
Une SURPRISE, Jean Marc Carasco très grand amateur d’anglaises sur un 50 Cimatti savana de 70
José et Sylvie Filippi sur 500 Terrot RGST de 1950
Bruno Delbos sur Suzuki GS 1000S de 81
Francis Fournier au col de Bleine sur 350 Motobécane R44C de 36
Laurent Massoule sur Suzuki 550GT de 84
Michel Bulzoni sur BMW 1000 GS de 88
Eric Nouguès ouvre la route sur sa 500 Monet Goyon de 1936.
Magnifique restauration de cette 125 Vespa de 1961 par Paul Rey
A la croisé des chemins pour cette très belle Honda CB750-F de 1980
09:50 | Lien permanent | Commentaires (0) |
25/02/2017
SAINTE AGNES 2017
La montée sur Sainte Agnès est une mise en bouche pour l’année 2017. Peu de kilomètres, juste le plaisir de chauffer les mécaniques et de faire une bonne bouffe entre potes. Ils étaient quatre vingt dix à ce premier rendez-vous.
Quelques gouttes de crachin sur le lieu du rassemblement place des deux frères à Roquebrune village, mettent le doute sur le bien fondé de cette première balade de l’année. Au milieu de la place, l’olivier plusieurs fois centenaires, la vue féérique sur les montagnes et la mer et…le petit café matinal, nous font oublier ces désagréments. Derrière la table, à l’hôtel restaurant les « deux frères », tout le monde s’active. Une plaque souvenir, un tee-shirt, un café et on se pose. Les Béèmistes, Frédérique Nigou, R69S de 68, et Stéphane Stacchino, R51/2 de 54, sont des habitués de la concentration. Les anglaises maintiennent leurs réputations de pisseuses d’huile : Christophe Carasco revisse quelques boulons sur la Matchless G11 de Pierre Callede et Remi Géniés vidange la Triumph Daytona T100T de Max et Annie Chevry. Parmi les italiens, Giorgio Zagui va chevaucher une superbe Lambretta de 52 et Sylvio Doria un Moto Guzzi Galetto de 63. Le plus jeune pilote du rassemblement sera Loïc Goffredo, 14 ans sur une Vespa de 75. Les nouveaux mariés, Laurent et Valérie Saltet font équipe sur une Honda 750 K1. Vers 10h00, l’heure du départ, Dédé Mazzoni, Président de « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » prend la tête du convoi sur un side Harley Davidson 1200cc de 1929, direction Menton, puis Gorbio. La pente est rude, certaines anciennes sont retardées. Une halte est salutaire sur la place du village autour de l’orme planté en 1713. On reprend notre route vers La Turbie et le trophée d’Auguste. Si le circuit est chaque année à peu près le même, avec les couleurs du ciel, de la mer et des montagnes les sensations de premières fois sont toujours présentes. En allant vers Peille, Françoise Géniés voit quelque chose sauter devant les roues de sa Monet Goyon LS3. C’est le sélecteur de vitesses de la Magnat Debon HSSP de Pierre Chevry. La selle de la Honda CB200 de Xavier Capdevieille n’est pas assez grande pour son fils, Elzeard. Il l’a veux toute. En passant le col de la madone, le spectacle est radieux, le soleil nous accueille… indescriptible, il faut le voir. La route sinueuse, à flanc de montagne, nous amène à Sainte Agnès. Comme le veux la tradition, un vin chaud nous est servi par les boulistes des « Coqs Roquebrunois » juste avant de passer à table. Autre mythe du rassemblement, le « Saint Yves », nous restaure de ses spécialités : tourtes, raviolis, daube dans une ambiance conviviale.
Après le repas, en redescendant vers Menton, le crachin refait son apparition…mais ceci est une autre histoire.
ENCAR MANIF
QUOI : Rassemblement
QUAND : 29 janvier 2017
OU : de Roquebrune à Sainte Agnès.
COMBIEN : 35€
PAR QUI : Motos & Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin
Hôtel de Ville – 06190 Roquebrune Cap Martin
Tél. / Fax. 04 93 57 06 58
www.motoscootrcm.net
e.mail : infos@motoscootrcm.net
Organisateur
André Mazzoni, Président de Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin : « Encore une fois, les amis sont venus nombreux et parfois de loin pour participer à cette 17ième édition de la montée sur Sainte Agnès. Je remercie les boulistes du « Coq Roquebrunois » pour l’organisation du vin chaud et le restaurant « Le Saint Yves » qui nous accueille depuis 17 ans ».
Sur la place des 2 frères à Roquebrune village, devant l’olivier centenaire, la 350 Ariel de 1955 de Remi Géniés
Une halte à Pian de Gorbio sous l’orme planté en 1713. Il a était classé parmi les deux cents arbres remarquables de France par l’association A.R.B.R.E.S.
Le Président Dédé Mazzoni et sa passagère Fabienne ouvre la route sur un side Harley Davidson 1200cc de 1929.
Un 155 Bultaco Mercurio de 1960 que va piloter Caballero Bienvenu
Très beau Moto Guzzi Galetto de 1963 de Sylvio Doria
Matchless G11 de 1957. Un bout de papier blanc avec de l’huile dessus : c’est bien une anglaise que Pierre Callede et Christophe Carasco essayent de colmater.
Xavier et son fils Elzeard Capdevieille sur Honda CB200 de 1975.
Le plus jeune pilote de la sortie, l’italien Loic Goffredo 14 ans sur Vespa de 75
Pierre Chevrier sur 350 Magnat Debon HSSP de 1938
Francoise Géniés au guidon de son Monet Goyon LS3 de 1930
Armand Bellone sur une moto de légende la Kawa 750 H2
Dans un état impeccable 350 Yamaha d’Eric Scoffier
Sur route est pentue, la belle position de Bernard conforti sur sa Peugeot P111 de 1931
Henri Génovèse sur Suzuki Van Van RV50 de 1978.
Michel Alessandri sur Honda CBX de 1978
En tête, Yves Azam sur Magnat Debon DB de 1938.
Yann Sellers sur BSA Gold Star B32 de 1951
09:13 | Lien permanent | Commentaires (0) |
18/11/2016
XXVII Grand Prix de Moto de San Remo sur le circuit d’Ospedaletti – Italie
Sur la « Riviéra dei Fiori », trois cents motos de courses, du soleil à gogo et des tifosis toujours aussi passionnés de sports mécaniques, voilà la recette de la réussite de ce vingt septième Grand Prix moto de San Remo sur l’Autodrome d’Ospedaletti.
Coincé entre la mer et la montagne, la « Riviéra dei Fiori » porte son nom à merveille. Au 19ième siècle, les botanistes ont ramené dans leurs bagages des plantes tropicales. Très bien acclimaté, elles y ont prospéré. Eucalyptus, magnolias, palmiers, cactus et autres sont aux dimensions XXL, un superbe écrin pour une si belle manifestation. Trois milles bottes de paille, plus de deux cent personnes aux points névralgiques, police, protection civile et la liste n’est pas exhaustive, un circuit en ville demande une organisation au cordeau pour une sécurité maximale. Les motos vont rouler dans leurs configurations d’origine, libre de s’exprimer comme bon leurs semblera, c’est un week-end d’enfer que les habitants d’Ospedaletti acceptent tous les deux ans. Sous les palmiers du corso Régina Margherita, les formalités administratives vont durer tout le samedi. On aura ainsi le temps d’admirer quelques merveilleuses mécaniques. Sur le stand, « Faccioli Racing », on restaure toutes vos motos pour en faire des Pur-sang. Un exemple, un 60cc Cimatti, revu et corrigé prend 12500tr/mn pour 140km/h. Le pilote espagnol, César Gracia a apporté deux répliques de 125 Montesa, celle qui l’avait vu monter sur le podium au GP d’Uruguay en 1959 et la Montesa sprint de 1952. Le Team Obsolète du new-yorkais Robert Iannucci expose quatre 500cc MV de GP. Il fut un temps en Italie ou petits constructeurs rimaient avec artisanat comme la Carru de Massimo Lazzaro sur la base d’un moteur de Triumph de 58 ou encore l’Alpino compétition 175cc de 56 d’Ezio Rena. Des œuvres d’arts faites à l’unité. Dans ce genre d’élucubration, les français ne sont pas loin. Yves Kerlo présente une 250cc JBB/ Jean Bertrand Bruneau. Le moteur et le châssis ont été conçus et réalisés entre 78 et 83. La fourche télescopique a été remplacée par un double triangle superposé (comme en formule 1). Taille joker, Cédric Foliot est un inconditionnel du 50cc de compétition. Il a disposé sur son stand, trois Derbi d’usine : le 8 vitesses de 67 ex. Angel Nieto, le compétition client 6 vitesses de 73 et un 50cc spécial, commandé par un mécanicien moto niçois, Gérard Bracco pour son apprenti de l’époque Jean-Luc Deschamps à Francesco Tombas, l’ingénieur Derbi. Dimanche matin, branle bas de combat, débute la symphonie de l’ancien monde, celui qui nous fait aimer ces mécaniques, qui nous enfume, qui nous crève les tympans, qui nous serre les tripes, et Jacques Lapeyre de rajouter : « C’est un sport de dingue, réservé aux dingues ». Louis Oulevet hoche la tête : « On m’avait venté un camping au bord de la mer et au calme. C’est pas tout a fait cela ».
OU : Commune d’Ospedaletti (Italie)
QUAND : 3 & 4 septembre 2016
COMBIEN : 170 euros
PAR QUI : Commune d’Ospedaletti
www.circuitospadeletti.it
circuitospedaletti.org
Tél. : (+39) 018468221
Autodrome de San Remo
Crée par l’Automobile Club de Sanremo au printemps 1947, le circuit Ospedaletti a été utilisée pour les épreuves de vitesse deux et quatre roues. D’une longueur de 3,380 mètres, il a été inclus dans le circuit des Grands Prix Internationaux et est resté en service de 1948 jusqu'en 1972 pour les courses de moto. Les tifosis n’osaient penser entendre un jour les vrombissements de moteurs de course dans leur cité. En 2008, le rêve est devenu réalité grâce à la volonté et le soutien de l'administration municipale et l'engagement de nombreuses associations locales, la chose est devenu réalité. Maintenant tous les deux ans le premier week-end de septembre : c’est la fête.
Deux responsables de L’A.S.I : à gauche, Palmino Poli, Président de la commission nationale des manifestations moto à l’A.S.I. et Ariel Atzori, Vice-Président de l'A.S.I. : « L'événement est né sous les auspices de l'ASI. La commune d’Ospedaletti organise une très belle manifestation dans le cœur de sa cité. C’est la seule en Europe d’une si grande ampleur. Le public est très demandeur ».
JBB
Yves Kerlo présente la 250cc JBB/Jean Bertrand Bruneau. Ce dernier a conçu et réalisé ses machines à partir de 73. Quelques avantage du train JBB : variation d’empattement dérisoire lorsque la suspension travaille, ce qui améliore le freinage ; motricité accrue grâce à des mouvements de de châssis de faible inertie ; la rigidité de ce train avant permet une plus grande précision du guidage de la roue ; les fonctions de direction et de suspension sont dissociées. Le Team Metiss utilise se châssis en endurance. Aux 24h00 du Mans 2016, la moto se classe 20ième, 1ière de la catégorie expérimentale et 7ième du Trophée Dunlop, prochaine sortie : le Bol d’Or au Castelet.
Derbi
1/ C’est Gérard Bracco qui avait commandé cette moto à l’ingénieur de chez Derbi, Francisco Tombas , pour son apprenti mécano et pilote de l' époque Jean-Luc Deschamps
2/ A gauche, Jean-Luc Deschamps et Gérard Bracco
3/ Article dans moto-revue en décembre 1972..
Puis c'est Patrice Pichelin qui a roulé avec dans sa version refroidissement liquide et frein à disque.
C’est la 1ère fois depuis 1976 que cette moto était exposée
Piercarlo Borri a été Champion d’Italie de la montagne en 60/63, mais il a gardé le poignet souple pour mener son Kreidler Van Veen de main de maitre.
L’espagnol, Cesar Gracia entre ses deux répliques de 125 Montesa
Marcellino Sebastiano sur le très rare 500cc Moto Guzzi 8 cylindres de 1956
Une belle rangée de Lambretta Innocenti D
La 250 Sertum sport mono tube de 1949 de Pireri Mariano
Sortie tout droit du musée Moto Guzzi, la 350 GP de 1956.
Artmann Notker enroule fort sur sa 500 Rudge Ulster de 1935.
Frédérique Lacoste sur 175 MV Augusta de 67
Volumineux carénage pour la 250 Mondiale de 56, ex Provini de Bruno Taglioretti
Mario Bertino sur 250 Aermacchi Harley Davidson RR de 75
Le toujours souriant, le Champion du Monde, Eugenio Lazzarini sur 125 Piovaticci de 70
Joël Malatino sur 125 Morbidelli de 77
Franco Palagi mène la dance sur son 60 Minarelli Faccioli de 71
Cédric Foliot sur son 50 Derbi compet. Client 6 vitesses de 67
Photo 16a,b,c,d,e
Du spectacle, les italiens en raffole, Freddy Spencer attaque, les autres suivent.
Pieraldo Cipriani sur 250 Benelli de 72
Le 175 Alpino compétition de 56 d’Ezio Rena, une pièce unique.
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23:56 | Lien permanent | Commentaires (1) |
30/10/2016
ANDON 2015(06) 11ième Tour de l’arrière pays Grassois
Comme chaque année en début d’automne, l’A.M.C. Grasse nous convie à la réappropriation des merveilles de notre arrière pays grassois. Cent vingt motos, environ deux cent personnes se sont lancées dans cette reconquête.
L’A.M.C. Grasse est principalement un club de trial et l’arrière pays grassois. C’est aussi le terrain de jeu favori pour la pratique de ce sport. Le club a organisé en juin 2015 sur les communes d’Andon et de Caille, une manche du Championnat du monde de la discipline. Mais ici, sur le rassemblement le sectarisme : connait pas, la moto se joue sur toute la gamme de 1913 à nos jours, de la mob au CBX1000, de celle d’origine au bobber, rien n’est tabou. On vient pour rouler, se faire plaisir, voir les potes et manger une daube/pates que d’une année sur l’autre vous en saliver encore.
9h00, sur la place d’Andon, dans le soleil brille et le parking se remplit gentiment. On revoit des copains que l’on a plus revu depuis un an où deux : quelle plaisir. José et Sylvie Filippi ont sortie un très beau Honda 500CX dans des tons orangés. Guy Amérigo est venu avec l’ancêtre : une Magnat Debon de 1914. Bernard Franco et Bernard Boyette viennent de finir la restauration de leurs 750 Norton Commando, une Fastbach à moteur Combat pour le premier et Roadster pour le second. Ils sont en grande conversation avec Michel Brocard propriétaire d’une superbe 750 Suzuki GT (La bouilloire) : vaut-il mieux rester derrière une moto qui pisse huile (une anglaise) ou qui sent huile (deux temps). A 10h00, par petit groupe la troupe se met en ordre de marche. Les anciennes et petits cubes jusqu’aux grosses la 750 Benelli Seï 6 cylindres de 74 de Philippe Souquet part dans les derniers. Il l’appelle « Gina » : Pourquoi ? Elle est capricieuse comme une star italienne. Direction le col de bleine, puis Briançonnet, nous passons par les clues de Saint Auban, une pure merveille. La route est sertie dans le rocher (Le bonhomme se fait tout petit). Nous gravissons le col de buis. La descente a fort déclivité fait chauffer les freins. Nous nous retrouvons dans une petite vallée oubliée du monde. Des prairies bordent la route. Les couleurs fauves de l’automne ajoutent un peu plus de coté sauvage au paysage. On rejoint Rouaine et la RN202. Au dessus des lacs de Chaudanne et de Castillon, les organisateurs ont prévu un arrêt buffet. Dans le shuss d’arrivée, les Kawa S2 d’Alain Redolfi et Armand Bellone ont soif. Ils ponctionnent un peu de carburant dans les réservoirs de machines moins gloutonnes.
Commencé sous le soleil, les derniers kilomètres se font sous la pluie, juste le temps de se glisser sous les barnums et déguster l’excellente daube confectionnée avec amour par le Président de l’A.M.C. Grasse, Daniel Ollivier.
ENCAR MANIF
OU : ANDON et Haut Pays Grassois
QUAND : le 27 septembre 2015
COMBIEN : 25€/ personne
PAR QUI : Amical Motor Club de Grasse
25, chemin de Sainte Brigitte
06130 GRASSE
Email : andre.borsotto@hotmail.fr
André Borsotto : « Notre rassemblement prend chaque année de l’ampleur. L’an dernier, nous avions quatre vingt motos, cette année plus de cent vingt. Nous ratissons large. Nous partons du principe certain ne peuvent pas avoir de très vieille machine sur l’instant mais viennent avec nous et cela peu leur donné l’élan pour franchir le pas ».
Ambiance
Guy Amérigo chevauche une Magnat Debon de 1913
Jean-Charles Sabato et sa 450 Honda K1 de 1969
Marcel Spagnolo caresse sa Suzuki 1100GSX de 80
Marcel Saragosa sur son Lambretta Li de 1960
Bernard Boyette sur Norton Commando Roadster de 72
José & Sylvie Filipi sur 500 Honda CX
750 Benelli Seï 6 cylindres de 74 de Philippe Souquet part dans les derniers. Il l’appelle « Gina » : Pourquoi ? Elle est capricieuse comme une star italienne.
Michel Brocard sur 750 Suzuki GT J de 72
Alain Redolfi et Armand Bellone, tous deux sur 350 Kawasaki S2 de 1971.
Bruno et Cathy Delbos sur Suzuki GS 1000S de 1981.
Gérard Dunois effectue sa première ballade sur sa Kawa 750 H2 de 1973
François Lejars sur Royal Moto à moteur Sachs 7 vitesses.
Didier Gilli sur 900 Ducati, Mike Hailwood réplica
Photo 1
Jean Louis Siron sur AJS 18S de 1952
Jean Allain, Président des Vétéran Alpin de Serres dans les Alpes de Hautes Provence sur une très rare 350 Peugeot bicylindres de 1957
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/10/2016
Démo de Confolant (63) Salut les copains
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 900 du 14 octobre 2016
Après plusieurs rallyes des Volcans, j’ai fini par apprécier le club « Auvergne Moto Sport ». Des liens d’amitiés se sont tissés avec son Président et toutes les personnes qui l’entourent. La démo de Confolant est l’autre bébé de cette association pleine d’énergie : alors quand vient l’heure, on traverse la France pour revoir les amis. Théâtre de la manifestation : la route de Confolant sur la commune de Miremont s’arrête devant la retenue d’eau des Fades Besserve, quelques maisons individuelles, un centre de vacances, un terrain de camping et puis plus rien : du vert et du bleu, un superbe paysage des monts d’Auvergne. La démo ? 1,8 kilomètre, une route large, dans
les bois, sans grande difficulté, exceptée cette grande courbe à droite en arc de cercle de 180°, sans visibilité juste avant un gauche sec … l’arrivée. Trop vite, c’est dans le décor, trop lent, c’est raté. Dès le vendredi soir, Continental Circus s’installe un peu de partout. Samedi en début d’après-midi, Sandrine Tous et Laurent Lioret se chargent de l’administratif et du technique. Ma BMW R69S coursifiée en 72 par le précédant propriétaire passe tranquillement cette épreuve. Patrick Bourgeois n’a pas d’ancienne, alors il fera les deux montes du matin sur ma moto. François Coste, ancien pilote du Championnat d’Europe de la montagne et speaker de la manifestation me fait de grands gestes. Il en va de même de Jean Claude Laurent, dit « Yode », ancien responsable moto de « Vichy Classic ». On ne s’est pas vu depuis un an mais on reprend la conversation là où on l’avait laissée. Toutes les discutions sont des richesses, avec Gilbert Ponserre sur son bitza 350, Jacques Bresson sur son 500 Velocette ou encore le boulanger de Miremont sur le sucre soufflé. Confolant, c’est tout cela : beaucoup de passions et d’amitiés.
La machine la plus rare du plateau une 350 Italjet Casual de 1985 pilotée par Gérard Sonilhac.
Jean-Claude Laurent sur Honda 750 salue son ami Jean François Jerbillet sur Minarelli 50 de 1971.
Histoire d’amitié « Le Brelon Racing Team » : quatre sides engagés dans cette démo, à deux par machines c’est plus rigolo.
Ma super BM R69S de 1965 coursifiée par le précédant propriétaire suite à une chute dans le col de la cayolle en 1972 en allant à la concentration des Chamois à Praloup.Elle est pilotée par mon ami Patrick Bourgeois.
L’an dernier, c’était sa première montée, Ludovic Poirier sur sa 1100 super Bol d’Or, est revenu avec un copain Roman Bonnet sur 500CX.
09:40 | Lien permanent | Commentaires (0) |
24/09/2016
Ami « Gaston »
Authentique, passionné de moto et artisan incontournable du rallye routier, André Courbon, dit « Gaston » : Membre de la commission des Rallyes Routiers à la FFM, directeur de course du Tunisian Moto Tour en 2014, membre du jury sur une des éditions du Moto Tour mais également pilote des premiers Moto Tour, Gaston aimait faire découvrir son pays de Haute-Loire. Il a tracé les parcours des rallyes du Velay, de la course de côte de Saint-Vincent les spéciales de plusieurs éditions du Moto Tour autour de Langeac et celles de ce millésime. Mais en ce 6 mai, ton road-book s’est arrêté. Amateur de vieilles BM, tu roulais tranquillement dans la vallée de l'Allier, une balade sympa entre copains « des Guidons Vellaves » dont tu es le Président.
Je t’ai connu lors de la première spéciale de mon premier rallye en 2012 au Dourdou. Nous nous sommes revus au fil des saisons et des épreuves. En toi, j’ai apprécié « l’Humain », puis ton implication dans la vie associative, là où le mot solidarité n’est pas galvaudé. Au rallye de Corse, cette année, nous avons lancé des projets pour le futur, tout est en place, on continu. Et comme tu dis si souvent en te lissant la barbe : « T’inquiète, ça va le faire ».
Encore une chose, lors de la remise des prix du Championnat des Rallyes Routiers, le Président de la Commission des rallyes routiers et la fédé ont instauré un trophée « Gaston Courbon », qui sera décerné chaque année au champion de France Elite, En 2016, c’est Christophe Velardi qui l’a reçu. Tous tes copains des « Guidons Vellaves » étaient là.
Tu vois on ne t’oublie pas.
Remise des prix du Championnat de France 2016, toute l’équipe des « Guidons Vellaves » était présent.
En 2013, en qualité de Team manager, il porta la BMW N°78 du Flatisteam 4e au scratch et première de la catégorie Classic 2 +750cm3 au Bol d’Or Classic sur le circuit de Nevers Magny-Cours après une année de préparation et de séances d’essais.
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/10/2015
DEMO DE COURSE DE COTE A CONFOLANT (63) NI CHRONO, NI CLASSEMENT QUE DU PLAISIR
1974/2003, et puis plus rien.
26 juillet 2015, « Auvergne Moto Sport » reprend l’organisation de la course de Confolant en Combrailles avec la présence de deux Champions du Monde, cent vingt motos, quartorze side-cars et un très nombreux public : le monde de la moto est un monde solidaire.
La course de Confolant, près du plan d’eau des Fades Besserve sur la commune de Miremont (63) est née en 74 sous l’égide du Moto Club d’Auvergneet s’est éteinte en 2003 après plusieurs éditions en Championnat de France de la montagne. Elle a été la dernière survivante des courses de côtes en Auvergne.
Avec Claude Asteix et « Auvergne Moto Sport » c’est le renouveau, le défi est lancé.
Samedi après midi, contrôle technique : c’est le bazar, Camping-cars, fourgons, remorques, tentes, barnums, motos, sides, tout le monde prend ses marques pour un week-end façon « Continental Circus ». Jean Claude Laurent, dit « Yode », responsable moto de « Vichy Classic » : « Dès que j’ai su, je me suis engagé. Cela me procure un plaisir immense. Je fais un retour arrière, quand en 1975/76, je faisais le passager de Gérard Jumeau ». Au camping, Gilbert et Lolo sont sans pression, ils accompagnent Stéphane Bardy et Karen, pilote et passager du side à chassis DJ et moteur 1000CBRF et Noël Jamet propriétaire d’une superbe Kawa 750 turbo de 80 dont c’est la première sortie, les autocollants ont été posés pour la circonstance. Jean Michel Lere va profiter de son side Lambert / Bmw R69S Fath de 61 mais il a également sorti une 350 Kawsaki Avenger qu’il prête à Patrick Bourgeois. Bruno Marty possède une très belle Triumph à cadre Seeley : « J’avais un copain qui s’est tué au Challenge Acat dans les années 80 : notre rêve une Triumph à cadre Seeley. J’ai poursuivi notre quête, c’est un peu de lui qui est là. Mais pour y arriver j’ai récupéré le moteur sur une Bonneville et il me reste le cadre. Alors je cherche un moteur T120 de 70 : A bon entendeur ». Est-ce l’air et l’eau purs des Monts d’Auvergne, mais ici les Papys ont le poigné souple, Régis Chassagne, 82ans, va piloter une 250 terrot OCP reconditionnée par ses soins et Jean Valeyre, 81ans est un fondu de BM et de machines qui envoient.Tôt dimanche matin, des vrombissements se font entendre, le Grand Prix va commencer. Tout au long de la journée, le speaker, François Coste va tenir en haleine et animer avec foi la manifestation et pour cause : ici en 1978, il gagna la catégorie 250. Trente cinq ans après, il est 4ième du Championnat d’Europe de la montagne catégorie Open : Chapeau. Au long de la journée, deux Champions du monde 250, Jean Louis Tournadre (1982) et Christian Sarron (1984) vont venir apporter leur soutient à « Auvergne Moto Sport » et son Président Claude Astaix. La moto qui a sacré Jean Louis est là, aux mains expertes de Patrick Majorel : « Elle avait été remisée au musée Primagaz : son sponsor. C’est sa seconde sortie ». Croisé au bord de la route, Michel Garnier, cheveux poivre et sel, fait un retour dans le passé (3 Bol d’Or, 6h00 de Rouen, GP de Chartres) : « Les copains m’ont tarabusqué pour venir, maintenant que je suis là, ça me démange ». Ludovic Poirier (1100 Super Bol d’or de 81) ne se pose aucune question : « C’était ma première montée mais ce ne sera pas la dernière. Alors, si pas avant, ce sera à l’année prochaine ».
ENCAR MANIF
OU : à Confolant sur la commune de Miremont (63)
QUAND : les 25 & 26 juillet 2015
COMBIEN : 60€ dont 15 € d’assurance RC comprise donc pas besoin de licence
PAR QUI : Auvergne Moto Sport
3 rue Nicolas Joseph Cugnot
Z.I. du Brezet
63100 Clermont-Ferrand
Tél. 06.78.58.24.36
auvergne.motosport@laposte.net
Entourant Christian Sarron, Champion du monde en 250cc en 84, à gauche, le speaker de l’épreuve François Coste a gagné cette course de côte en 78 en 250cc, à droite Claude Asteix, le Président très actif du « Auvergne Moto Sport », Claude : « Le but de la journée est le plaisir de l’œil et de l’oreille avec de vieilles mécaniques. Cent vingt motos et quatorze side-cars ont assuré le succès de cette première après douze ans d’arrêt mais également le public venu en grand nombre. Cela démontre que sur notre terre d’Auvergne, la moto a toujours ses inconditionnels ».
Départ des sides
b/ Retour sur la ligne de départ.
Patrick Majorel au guidon de sa 250 Yamaha F5F7 de 82 a un mécano de choix : Jean Louis Tournadre. Ce dernier fut le premier pilote vitesse moto français à remporter un titre de champion du monde en 250cc sur cette machine en 1982.
Arthrite et Arthrose n’ont pas de prises sur leurs poignés et dans la tête ils ont seize ans : les Papys ont la côte et font de la résistance:
a/ Régis Chassagne (82ans) et son fils Jaky devant la 250 Terrot OCP de 1928. Régis a été Champion d’Auvergne sur piste en 57 & 58 : « Cette machine, j’en rêvais quand j’avais seize ans, mais j’avais pas le sou »
b/ Jean Valeyre (81ans) fondu de BMW. Il en a amené deux. Il les fera tourner à tour de rôle.
Magnifique : Patrick Bourgeois pilote une 350 Kawasaki Avenger A7R de 67 que lui a prêté Jean Michel Lere
350 Kawasaki Avenger de 67, à gauche Jean-Michel Lere, le propriétaire, à ses cotés Patrick Bourgeois va avoir le plaisir de la piloter.
Echappée du Challenge Honda cette jolie petite 125 N avec un carénage de S3.
Christophe Bruchet sur 750 Ducati F1 de 87.
En 89, Patrick Majorel a gagné ici la course des 50cc. Il pilote un MBK Groupe 3.
Claude Asteix va donner le départ du basset à moteur BMW R69S de 61 de Jean Michel Lere le pilote et Luc Leger son passager.
Redescente des sides, au premier plan, le Fiddaman Laverda 750 de 70, 16 pouces, sortie avant de Christian et Luke Raynaud. Il a été Champion de France VMA en 2011.
50cc Minarelli de Lionel Gavard
Gilles Mercier sur 750 Triumph T150 de 73
Paul Gioux sur 500 Moto Guzzi de 1980
Jean Pierre Lecour au guidon de sa superbe machine à cadre Martin et moteur 750 GT Suzuki.
175 Peugeot Bol d’Or de Jean Louis Bussiere.
A fond les manettes, la 250 Kawa KR 1S d’Alexendre Ramillien
Jean Claude Laurent, responsable moto de Vichy Classic au guidon d’un Honda 750 four
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23/09/2015
VALGRANA / MONTEMALE (Italie) Démo de course de côte, 9ième édition
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 849 du 03 septembre 2015
Cent cinquante motos, dix side-cars et des spectateurs tout le long de la montée, les voyants étaient au bleu comme ciel de ce week-end de début juillet. Cette neuvième édition de Valgrana / Montémale a connu un vif succès.
L’association « I’Baloss » de Dronero dans le piémont en Italie, nous reçoit pour sa démonstration de motos historiques en course de côte. La montée de Valgrana à Montémale, d’une longueur de 3300mètres pour environ 350mètres de dénivelé n’est qu’un prétexte pour se retrouver entre amis. Le contingent français a pris ses quartiers à la sortie du village, un point d’eau et quelques arpents de terre pour planter les tentes : un paradis.
Samedi en fin d’après midi, le comité des fêtes de Montémale est sur des charbons ardents. Comme le veut la tradition, sur un barbecue géant embaument des Ribs : une bénédiction. Un peu de vin, un peu de bière et ajoutez y un orage aussi soudain que diluvien et sous les barnums, la promiscuité renforce les liens d’amitiés.
Dimanche matin, 9h30 tout le monde se retrouve sur la ligne de départ à côté de la chapelle San Giorgio à Valgrana. Comme chaque année, le plateau est très hétéroclite, des années 1930 à 90, du 50cc à plus, de la vrai machine de piste, de cross, des populaires, des bidouillées et des sans bidouille. Peu importe, si on s’amuse. L’ouverture de course est assuré par un « triporteur » APE Piaggio mue par un moteur de 800cc de moto neige piloté par Simone Garino, une bête qui rugit. André Mazzoni, Président de « motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » et son Vice Président Eric Musso ont répondu présents : le premier sur une 500 BSA Blue Star de 32 et le second sur une 350 Terror HSSR de 29. Il fut un temps où dans le piémont de nombreux artisans construisaient des motos à quelques exemplaires si, pas unique comme cette 350 Varone de 38 aux mains de Luiciano Micheletti ou encore cette Moviso à moteur 125 Sachs de Bruno Garino. Luigi Ingenieri et Walter Fasolto, les combis siglées au nom de la marque, sont des inconditionnels du Motom 60cc. Il faut les voir s’invectiver et quand ils mettent gaz : c’est l’Enfer. Cette année une dizaine de side-cars sont inscrits. Dans la conduite de ces engins, le doigté du pilote est une arme essentielle, mais les acrobaties du singe dans les virages en épingle donnent à rêver.A la trêve méridienne, petit apéro et le repas est servi à l’ombre sur la place du village. Dans l’après midi deux autres montes, suivi de petites récompenses clôturent cette journée. Titus, le passager d’Alain Ruggirello sur le basset Bmw est aux anges : « C'est la meilleure course de côte de la région : ambiance formidable, organisation formidable, accueil formidable » et Serge Jordy, du Moto Club MC2A de rajouter : « C’est pour cela que je suis revenu cette année et que je ferai mon possible pour revenir l’an prochain ».
OU : En Italie entre VALGRANA & MONTEMALE, à côté de CUNEO
QUAND : les 04 et 05 juillet 2015
COMBIEN : 12€ le repas du samedi soir et 30€ les montées avec assurance.
PAR QUI : Associazione Sportiva “I Balòss” de Dronero.
Organisateurs : Alfio Marino, Président « d’I’Baloss » et son fidèle Dario Malabocchia au micro : « Comme chaque année, je n’ai qu’une seule prétention, c’est de donner du plaisir aux personnes qui me rendent visite. S’ils sont contents, je suis content. Cette année, cent cinquante motos et dix side-car sont de la fête : c’est une réussite ».
Franchissement de la ligne d’arrivée du basset Honda de Mario Civetta et Carmelo Agnone
Ligne de départ juste à côté de la chapelle San Giorgio
Redescente vers la ligne de départ, au premier rang le side de Davide Vigna et de Simone Viano
Giordano Caverzasio pilote une 750 Triumph Trident
Il était là l’an passé, il est revenu cette année. Serge Jordy, du Moto Club MC2A sur sa Honda CB550 four et il a même promis de revenir l’an prochain : « Une ambiance où l’on se sent bien, juste pour l’amitié, c’est Super ».
Roger Fiorentini nous a quitté récemment mais sa Bultaco roule toujours grâce aux copains.
Enrico Marangioni au guidon d’une 350 Yamaha RD.
En pleine vitesse, Mario Bertino sur 250 Harley Davidson RR
Walter Fasolio sur son Motom 68cc
Le club de Roquebrune Cap-Martin prend la vie du bon côté, son Président, André Mazzoni sur sa 500 BSA Blue Star de 32 rattrape son Vice Président, Eric Musso au guidon de sa 350 Terrot HSSR de 29.
Très beau carénage sur cette 350 MV Augusta de Francesco Cassano.
Dans la famille Fresia, Oliviero, le père et Giulia : « On ne monte que sur Fantic ».
Roberto Flesia fait la montée sur un 250 Beta de cross.
Très beau 125 Ducati Sport de Luigi Martignoni
A l’aise sur ces petites routes, la 125 Cagiva C12 de 90 de Franco Tassone.
Taillée pour la course, la 450 Ducati Desmo de Gianfranco Armando.
Elle en met plein les oreilles, la 750 Benelli SEI de Mauro Richiardone.
Français sur une machine française, Thibault Even sur Peugeot 103
Le travail des artisans piémontais
a / Luciano Micheletti sur une 350 Varone de 38
b/ Bruno Garino sur Moviso à moteur 125 Sachs
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11/09/2015
Les Barjots, A la bonne franquette (83)
La journée du Barjoteampamboum sur le circuit du Luc en Provence a réuni une cinquantaine de participants. Elle s’est déroulée dans un esprit de convivialité, sans prise de tête : juste pour que perdure cette mentalité qui nous a fait tant aimer la moto.
La campagne autour du circuit hume bon le printemps. La pluie de ces derniers jours a vivifié dame nature. Par petites touches de jaune, de blanc ou de mauve le maquis se réveille. Ni chaud, ni froid, on se sent bien.
Les Barjorettes, responsables des contrôles administratifs sont en plein travail. Juste à côté, les contrôles techniques s’intensifient sous la baguette d’Olivier, Jean-Claude et Michel. Pour la première fois, la gouaille de Christian Pétard, le Grand Prêtre du Barjoteam, n’est pas là pour mettre l’ambiance, ce n’est que partie remise. Au moment de la mise en route, la 1000 Laverda de 77 de Jean-Christophe Grillet pisse l’essence. Jean-Christophe en sera quitte pour un démontage du carburateur. Hervé Le Moine est au beau milieu du paddock et bricole sa 750 Honda Yoshimura à cadre Martin construite pour l’endurance. Mais Docteur Papillon tourne déjà autour de la bête. Après une heure d’effort, le verdict tombe : une bobine neuve est en défaut. Arrivant de Digne et d’Aubagne, Fred Exubis, Louis Bourgue et Christian Aubert se sont donnés rendez vous ici pour confronter leurs mécaniques : toutes des Triumph. Bernard Maingret, un peu ému, regarde sur son portable une photo : « Ma première course, c’était en 1964 sur Itom à Clermont Ferrand ». Il est accompagné de Pierre Voisin, heureux possesseur d’une 350 Yamaha TZ G de 1980, les yeux pleins d’étoiles : « Je me suis payé mon Everest, une TZ, un rêve de gamin. Elle appartenait à Daniel Gey, décédé l’an dernier. Il fut Champion de France en 250 sur Ducati en 67 ». Les caisses à outils sont ouvertes un peu partout, c’est peut-être aussi cela le charme de rouler en ancienne. Patrick Zammit, spécialiste de Moto Guzzi à Brignoles est venu effectuer les derniers réglages du side de Michel Lantez. La 750 Norton Atlas d’Alain Schifferli fait ses premiers tours de roues : peu concluant, de l’huile partout « Ce week-end on opère, il faut qu’elle soit en piste dans deux semaines pour la grande fête de l’A.S.I. Moto Show à Varano en Italie ». Sur la piste, Christophe Carasco sur Norton Seeley, l’anglais, Patrick Banfield, sur Triumph Rob North et l’italien Jean-Luc Ferrerini sur Suzuki 1100 GSXR s’empoignent. Ils enroulent du câble. Ils torchent la poignée. C’est superbe. Le ton a enflé de quelques décibels, ça prend aux tripes. Heureusement sur le circuit du Luc en Provence, les anciennes ont une autorisation à quelques décibels supplémentaires. Prescillia n’est pas contente. Elle devait partager la place du singe avec son copain Ludovic mais une fuite d’eau sur le basset de Guy Petit noie temporairement ses espérances, mais… c’est promis elle reviendra en octobre lors de la prochaine journée Barjoteam sur le circuit du Luc en Provence.
OU : Sur le circuit du Luc-en-Provence
QUAND : le 29 avril 2015
COMBIEN : 90€ la journée
PAR QUI : BARJOTEAMPAMBOUM
20, avenue des pins
06 VENCE
Tél. : 04.93.24.01.14
Barjoteam@laposte.net
Pascal Dody, Trésorier du club Barjoteampamboum : « Notre objectif est atteint. Malgré d’autres manifestations de ce type à date rapprochée, nous ne faisons pas de bénéfice mais nous ne sommes pas de notre poche. Nous voulons préserver cet esprit « bon enfant » ou « bonne franquette » qui fait un bien fou à tout le monde ».
Incident technique sur la piste, retour au paddock
On partage en frères. Gérard, à gauche et Christian Addario vont se répartir les séances de roulages sur la 750 Suzuki GSXR de 90.
Hervé Le Moine est dans la mouise, sa 750 Honda Yoshimura à cadre Martin lui donne du fil à retordre mais Docteur Papillon veille.
Il en rêvait depuis si longtemps de sa 350 TZ. Pierre Voisin, à gauche, a concrétisé ses espérances avec l’aide de Bernard Maingret.
Un passage sur la piste, devant Joël Guegan sur 250 Suzuki RGV de 1993.
A la bourre, Fred Exubis sur Triumph T120 de 71 et Marc Ducloy sur Ducati 900 SS de 79.
Alain Rogé sur 750 Kawasaki Stinger de 1990
La belle attitude de Christophe Carasco sur sa Norton Seeley.
Dans la famille side, Frankie Cochelin a passé le guidon à son ami Michel Bonneton. Il ne ménage pas la monture une FZ 1200 Produc side de 86 (2 exemplaires construits par Alain Pourchier).
L’italien Jean Luc Ferrerini sur 1100 Suzuki GSXR de 89.
Nicolas Jaëcques sur RD 500 Yamaha de 86.
Une 1000 Laverda 3C de 77 pilotée par Jean-Christophe Grillet.
Jean-Jacques Fagot sur 250 Suzuki RGV de 91.
Jean-Christian Rogoz sur BSA Rob North de 70.
Premiers tours de roues pour la 750 Norton Atlas de Alain Schifferli, conclusion : c’est bien une anglaise : de l’huile partout.
Loic Fagot sur sur 250 Suzuki RGV de 92.
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/08/2015
4ième EXPO-BOURSE DE SOSPEL (06)
Et elle renait de ses cendres, après six ans d’absence revoilà l’expo-bourse de Sospel. Grâce à un soleil à gogo et sous la baguette du Sospel Motos Sport la manifestation a connu un franc succès.
Jean-Luc prend plaisir à piloter sa 500 Velocette Comet de 51 qui le mène vers le col de Castillon puis sur Sospel. Sospel est située à 25 km de Menton, à 350 m d'altitude, aux portes du parc national du Mercantour C’est un bourg médiéval tranquille sur le bord de la Bévéra avec son célèbre Pont vieux à péage, un pont fortifié datant du XIIIème siècle, un des derniers d'Europe. L’expo-bourse est installée sous les ombrages du jardin public à l’entrée du village. On y trouve de l’animation un peu partout : sur le mini circuit, les futurs Quartararo, un peu plus loin les funambules du trial. Le concessionnaire KTM propose à la vente des motos électriques. Une quarantaine de machines anciennes du club de « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » trône au milieu de cette activité, parmi elles, la Honda CB 450 de 68 de Jean-Paul Corbier, la Triumph T100 de 58 d’André Mazzoni ou encore la 350 Radior à moteur Jap de 30 de Jean-Marc Reverso. Georges Mari fait les yeux de biches à un 50 Yamaha FT1 de 71, Nathalie et Christian, ses enfants ont appris à piloter sur ce petit engin. Côté bourse, Eric Scoffier et Arnault Maudrich vident le garage. Les Solex 2200 sont à 150€, la 125 MZ est pour vous pour 200€. Pousser Eric dans ses retranchements et il vous parlera de son amour pour la CB 750 four et de la 350 Yamaha YR5 de 72 immatriculée 3 jours avant la date de sa naissance (perso). Patrick Gaultier met en lumière son garage-atelier dans Sospel « Le Bouclard ». Il vend une Monet Goyon Starlette à 480€ et un 50 Puch MV à 280€. Elie de Bick Jack Solex de Cannes a vendu quatre Solex 3800 : « Comme j’aime des journées comme cela, quelle bonne idée d’avoir refait la bourse à Sospel !!! »
ENCAR MANIF
QUOI : Exposition et bourse
OU : Sospel (06)
QUAND : Le 17 Mai 2015
PAR QUI : SOSPEL MOTOS SPORTS
45 Avenue des Acacias
06500 Menton
Président Mr Franck ROSTAGNI
Organisateurs : Du Sospel Motos Sport, à gauche, Hubert Sbeghen, l’organisateur et Franck Rostagni, le Président ; Hubert : « Les trois premières bourses ont été organisées par le « Team 69 » dont je faisais parti. Après six ans d’arrêt, c’est le renouveau. Nous remercions le club « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » pour leur exposition de machines anciennes. Un grand merci à la mairie de Sospel, au Comité Motocycliste Départemental 06 et tous les clubs qui nous ont donné un coup de main ».
Exposition de « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin »
Patrick Gaultier derrière une 350 Peugeot P107 de 1929 : « Je viens d’ouvrir sur Sospel une pension moto et un atelier en libre service : « Le Bouclard ». Si vous avez rêvé d’une moto ancienne et que la place vous manque, vous n’avez qu’à sauter le pas, je vous attends. Vous y trouverez également : pont élévateur, compresseur, Chargeur et documentation. Vous pourrez tester vos machines sur les belles routes des cols de Turini, de Brouis, de Braus ou de Vescavo »
André Mazzoni nous présente sa 500 Triumph T100 de course de 1958.
Jean Marc Reverso est sa 350 Radior à moteur JAP latéral de 1930
Une très belle 750 Kawazaki H2
BOURSE
Bulle Hagon jamais montée : 50€
Koehler escoffier Starlette 100cc à moteur Villers de 54 : 480€
08:23 | Lien permanent | Commentaires (0) |
10/08/2015
14ième édition de l’A.S.I. MOTO SHOW 2015 OU L’HISTOIRE DE LA MOTO DE PISTE.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 842 du 11 juin 2015
De plus en plus de monde pour célébrer comme il se doit avec panache et gloire: la passion des belles mécaniques et monter aux anges les idoles du passé. Mille cinq cents motos, en exposition ou sur la piste, déclinent sur tous les tons le chemin parcouru.
Pour la 14ième année, le circuit de Varano De Mélégari près de Parme devient la capitale de la moto ancienne de piste. Très tôt, vendredi matin, les accros se sont retrouvés devant les grilles du circuit. 8h00, ouverture des portes, installation, déchargement, administratif puis technique à 10h00 les premières motos sont dans les starts : c’est parti pour un week-end de folie. Trois jours dans la fumée et dans le bruit, c’est le top. Les cycles Demm sont mis en valeur dans une exposition qui leurs est réservée. Du 50 au 125cc, petit mais costaud, la firme a su prendre place dans le monde du deux roues grâce aux vingt quatre records du monde (50cc) de la « Torpille » Elle a construit un proto 50cc à 12 rapports et un 125 double arbre. Sous un barnum estampillé Benelli, la quatre cylindres côtoie des marques intégrées dans son giron comme la 125 MBA d’Eugenio Lazzarini ou la 125 Sanvénéro de Guy Bertin. Les moteurs Rudge ont la grosse côte qu’ils soient les modèles maison TT ou Grand Prix d’Ulster ou qu’ils soient Python avec des établissements comme Aquila, Linx, Miller, Galbusera ou Ganna. Au hasard de la visite, on passe devant un 160cc Gino Bartali de 55, l’ancien Champion de vélo s’est lancé dans cette industrie, puis devant une Griffon d’Italjet de cadre de Léopold Tartarini et moteur de 650 Triumph Bonneville de 68. De la MV, encore et toujours avec Robert Ianucci du Team Obsolete et Ubaldo Eli avec des trois et quatre cylindres qui animent le paddock, de la folie chez les tifosis. Les suisses, Marcel Mai et Claude Hauser sont des fidèles de ce rassemblement, le premier pilote une 250 Honda de 85, 1er compet.client (ex Jacques Cornu ; 10ième Champ.du Monde 85) et le second une 250 Egli Rotax de 81. Côté français, on est toujours bien reçu. Le corse, Jean-Victor Monti Rossi revient depuis quatre ans avec les copains, tout comme Véronique et André Chatriot du territoire de Belfort. Véronique fait rouler les motos de son papa, Humbert Barei dont une 500 Saroléa G32 de 1932, moteur usine et boite course. « C’est une ambiance fantastique, dit André, c’est un foutoir bien organisé. Les gens sont là à ton service. Te faire plaisir est un devoir. Si on arrive en retard et que la série est partie depuis longtemps : pas de problème, ils font place et on roule. Il n’y a pas de barrière entre les Champions et nous, de plus ils sont disponibles, c’est un régal ». Claude Geoffroy découvre les lieux et le contexte : « Chaque fois que je tourne la tête, je ne suis jamais déçu : donc à l’an prochain ».
OU : En Italie, sur le circuit de Varano de Melegari près de Parme.
QUAND : Les 08 -09 -10 mai 2015
COMBIEN : Gratuit pour le public
140€ pour une moto, gratuit pour la seconde
PAR QUI : AUTOMOTOCLUB STORICO ITALIANO
Villa Rey – Strada Val San Marino Supériore 27
10131 TORINO
Tél : +39.011.839.95.37
ORGANISATEURS
Ariel Atzori, Vice-Président de l’A.S.I, à droite et Palmino Poli, Président de la Commission Nationale des Manifestations Motos rendent visite à Claude Scalet, au centre ; Palmino Poli : « Ici sur le circuit de Varano de Melegari, nous allons remettre en marche des pages d’histoires. Nous allons aussi parcourir, regarder, découvrir, écouter et rencontrer les grands champions et leurs fans infatigables. L'atmosphère est unique, conviviale, drôle, fébrile. Elle s'anime et vit « motocyclette ». Ce sont des pièces de musée ce ne sont pas des objets de vitrine. Elles peuvent être approchées. Cela rend humble ».
Le départ des Champions, le public est aux anges.
Départ d’une série
Une série est exclusivement réservée aux Laverda Formula 500. Le « Laverda Corse » est en force, à sa tête Piero Laverda. Les « Coppa Laverda » se sont courues de 1978 à 81. Les Machines soigneusement préparées développaient 52cv à 9500tr/mn et pesaient 152kg. Si vous avez des problèmes sur une 500 Laverda, le « Laverda corse » fournit toujours des « kits Barcelone » et pièces de rechange.
Stand DEMM : « La torpille » des records, puis proto 50cc 12 vitesses et enfin 125cc double arbre.
Tino Tessitore : « Notre exposition est le fruit du musée Demm de Porretta des Mazzini père et fils et de passionnés de la marque. Demm a existé de 1918 à 1988. Tout d’abord producteur de machines-outils et de machines agricoles, la première moto voit le jour en 1953 : un 125 2T et 4 rapports. En 1956, commence la production de 50cc avec des idées innovantes et simples. Le secteur compétition se développe en particulier vers le Championnat de la montagne où ils sont Champions en 61, 62 et 63. Vingt quatre records du monde sont battus sur la « Torpille », ici présente. Les ventes s’envolent. Demm devient le quatrième producteur. Les évolutions technologiques et esthétiques continues jusqu’en 1982. L’usine ferme ses portes en 88 ».
Hubert Rigal présente deux Yamaha : sa 750 TZ de course de 79 et beaucoup plus rare la YA1 de 1955, premier modèle de la marque. Elle arrive tout droit du Japon.
A l’exemple des frères Marquez ou de Fabio Quartararo, Adrien Agnel, ici avec son Roméo, a intégré « Ecole Technique de compétition de Monlau » de Barcelone pour devenir mécanicien en GP. Emilio Alzamora (champion du monde des 125cc en 1999) en est le directeur dont l'objectif est de former des spécialistes en compétition automobile et moto dans toutes les spécialités selon les méthodes, les critères et les besoins des équipes professionnelles. Adrien a promis à son père Frédérique et à son oncle, Jean-Michel qu’il fera de la Bernasse de 1900…. une machine de Grand Prix.
Un habitué des lieux, le suisse, Marcel Mai sur 250 Honda de 1985. C’est le premier compét. Client de la marque. Elle termina 10ième du Championnat du monde aux mains de Jacques Cornu.
Angelo Corbetta a un bon jarret pour mettre en marche son 1000cc Indian de 1912.
Une parade qui n’a que le nom, Freddie Spencer mène la danse.
Steve Griffith sur 500 Suzuki XR4O de 82 fait l’intérieur à Giorgio Valli sur 750 Honda VFR de 86
Richard Ferri Pisani sur 500 New Map D50 de 1935
Mue par un moteur BM ou Honda, on s’asticote dans la série side.
Bruno Morano aux commandes du side Yamaha 600cc de 80
Dans le sas de départ, Jean-Charles Batestti sur l’OW31 aux couleurs de la ville de Nice, ex Christian Estrosi
Sur la voie des stands, Giacomo Cancellieri sur Linx TTR à moteur 350 python de 1930.
Johann Foettinger sur 500 Scoot power plus de 1930.
Hug Hansueli sur 500 Rudge Ulster Grand Prix de 1929.
André Mazzoni sur 500 BSA W32 Blue star de 1932.
14:52 | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/06/2015
3ième Randocyclette de l’A.R.V. (06)
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 842 du 11 juin 2015
La troisième Randocyclette de l’A.R.V. a connu un franc succès. Elle a réuni : 110 personnes pour 80 motos. La salle mise à disposition par la municipalité de Villeneuve-Loubet n’aurait pu contenir plus de monde.
En cette journée de printemps, la grande question du moment : pleuvra, pleuvra pas. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages mais qui sortira vainqueur de ce duel ? Le rassemblement a lieu face à la salle Joseph Donon. L’an dernier, elle s’appelait Auguste Escoffier. Auguste, natif de Villeneuve Loubet fut « Le roi des cuisiniers ». Il perçut en Joseph Donon un fort potentiel, il devint son disciple. A la mort du maitre, il créa, à Villeneuve-Loubet-village, la Fondation et le Musée de l'art culinaire Auguste Escoffier. La placette est rapidement trop petite. On ne chaume pas derrière la table d’enregistrements. François Lejars, Président de « l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises » a le sourire : « L’an dernier, nous avions mal choisi la date, ce fut un flop. Cette année, nous avons été obligés de refuser du monde ». Le plateau est très éclectique : des années 30 à un passé très récent. Sébastien Mackowiak voulait voir son tonton sur la Côte d’Azur. Il a embarqué ses trois copains pour un week-end sur les bords de la grande bleue. Ils n’ont pas pu descendre une machine pour chacun mais tonton y a pourvu ainsi, Sébastien, pilotera une 350 Terrot HST de 31, Pierre Allirol, une 125 Automoto à moteur AMC de 49, Christophe Martin un 125 Honda CG de 80 et Cédric Giordano, un café-racer 125 Yamaha RSDX de 82. Stéphane Stacchino roule en BM série 2 : « Je devais venir sur NSU mais quand on ne les fait pas tourner suffisamment il n’y a que des problèmes ». Des soucis Guy Amérigo en a. La 175 Terrot LR de 39 après deux démarrages sans difficulté, se met en rideau. Il se faisait une joie de rouler avec son fils, Jean Claude et son petit fils Scott. Le départ est donné devant l’hôtel de ville de Villeneuve Loubet. Notre circuit passe par La Colle/Loup, nous traversons Saint Paul de Vence. Nous passons devant « l’auberge de la colombe d’or »si cher à Yves Montand, Henri Salvador et tant d’autres qui ont fait la renommée de ce petit village des Alpes maritimes. Puis Vence, Saint Jeannet, Gattières, Carros, l’allure est vive, on enroule du cable. Le paysage est magnifique : la mer d’un coté, la montagne de l’autre. Nous poursuivons vers Bouyon, Coursegoules et la route des crêtes. Le littoral bétonné est derrière nous. La fréquentation de la chaussée invite à une petite arsouille entre pôtes : Jean-Paul Duflos, 350 RDLC de 84, Michel Alessandri, 1000CBX de 78, Patrice Chekhovtzeff, 500CX de 82 ne vont pas s’en priver. Après un arrêt buffet, le retour s’effectue à allure toujours soutenue par les gorges du Loup.
Pour clore les festivités, une paëlla géante préparée par Eric Lahay est servie dans la salle Joseph Donon. Comme tout fini par des chansons, le groupe « Before » occupera le podium.
QUAND : le 19 avril 2015
OU : Visite de l’arrière pays Grassois
COMBIEN : 30€
PAR QUI : Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
http : //www.retrocyclettes.fr
Organisateur
François Lejars, Président de l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises : « Je suis extrêmement satisfait. Nous faisons carton plein autant en participants qu’en machines et l’ensemble de la manifestation s’est déroulée sans incident. Je remercie aussi la municipalité pour la mise à disposition de la salle J.Donon ».
Rassemblement devant Hotel de Ville
Chekhovtzeff Patrice sur CX500 de 82
De Manosque, Marion Bordes et son 250 Peugeot P108 de 1929.
Qui pourrait croire que Natalie Nogues sur Monet Goyon L5A1 de 39 est en convalescence. Elle s’est fracturée tibia-péroné dans un accident de moto.
Jemin Pascal et sa Kawasaki 900ZL Eliminator de 1986, c’est une des 25 exemplaires importés en France.
Alain Bordes sur Cemec L7 de 1954.
Deux XT500, le premier celui d’Olivier Gare est de 82, celui de Marcial Henry de 80.
Fauvre Daniel et Christine sur 380GT suzuki de 1975.
Sébastien Rogoz sur 1000 Vincent Egli de 1955.
Augustin Charbonnier sur AV89 est juste devant. Papa et maman (Denis et Isabelle) lui filent le train sur Yamaha 360RT2 de 1974.
En plein bourre, Sébastien Mackowiak sur 350 Terrot HST de 1931.
Marc Saine sur 350 Terrot HCT de 1949
Telle des orgues, il sort une douce mélodie des pots de la 1000CBX de 78 de Michel Alessandri.
A fond les manettes, Gilles Fiasella sur 350 Motoconfort R44C de 1935.
Gilbert Murris sur 400 Honda Super Sport de 79.
Bernard Conforti sur 350 Peugeot P111 de 1931.
Caméra sur le casque, Jean-Claude Amérigo et son fils Scott sont prêts pour la balade. Il pilote une 450 Honda de 73.
18:03 | Lien permanent | Commentaires (0) |
21/05/2015
VINGTIEME SALON DE LA MOTO ET DU SCOOTER DE CAGNES SUR MER.
Avec l’arrivée des beaux jours, le salon de la moto et du scooter de Cagnes sur mer a maintenu son aura, en drainant plus de vingt milles visiteurs sur le site emblématique de l’hippodrome de la Côte d’Azur.
En ce lieu béni des dieux, il y règne un soleil printanier accompagné d’une caresse Eolienne : une température idéale pour venir flâner dans les allées. La Fédération des Motards en Colère 06 organise comme à son habitude une consigne casque et blouson pour profiter encore plus aisément de la situation.Comme chaque année, les derniers modèles ont la côte. Leurs designs agressifs et des chevaux à ne plus que savoir en faire font un malheur, mais gare : le permis de conduire n’a que douze points. Dans cette guerre à l’armement, le look vintage a trouvé son ouverture. Il a le vent en poupe. Si les grandes marques ont un ou deux modèles tournés vers ce créneau d’autres ont résolument emprunté ce chemin avec une gamme bien fournie comme Mash en 125, 250 et 400. Chez « Pure Motorcycle » à la Bocca, on relooke, coupe, soude, on fait du neuf avec de l’ancien. Chez « Californie moto, concessionnaire KTM, on a ressorti pour la décoration un 125 GS de 76 : le premier moteur de la marque. Il y a foule sur le stand de « Classic Racer Nice », casques, gants et vêtements sont à moins cinquante pour cent, Christophe Carasco : « Nous prenons un nouveau départ. Nous nous installons à Saint André la Roche et devenons concessionnaire Royal Enfield et dans notre atelier nous restaurons des motos dites classiques : Norton, BSA, etc. » Le musée de la moto est un incontournable du salon. En vingt ans, il n’a manqué qu’une fois. Le flambeau de cette organisation s’est transmis de club en club pour que vive notre passion du deux roues. L’US Cagnes/Véhicules d’Epoques et ARV – Rétrocyclette Villeneuvoise se sont attelés à cette tache : réunir un panel de machines donnant un ordre d’idée de l’évolution de ce moyen de locomotion. « Le lieu attribué cette année est très exigu, nous dit Jean Pierre Scanzaroli, cela ne nous empêche pas de voyager des années 1900 aux années 1980. Nous avons là une très belle New Hudson de 211cc de 1922 avec une boite Sturner Archer à 2 vitesses, à ses côtés une 350 Douglas de 1920. La pièce la plus rare de cette exposition éphémère est sans doute le bma Rosengarth de 1920. Certains mettent un point d’honneur à finaliser leurs machines à cette occasion. C’est le cas de la 350 Motobécane R44C de 36, de la 125 Gauthier GA2 de 76 ou encore la 500 Gnom & Rhone V2 de 1930 qui ont craqué pour l’occasion. Proposer une rétrospective de qualité à un large public est très difficile et épuisant. La manifestation n’a pas fermé ses portes que nous sommes déjà à l’an prochain ».
QUAND : du 11 au 14 avril
QUOI : Salon de la moto et du scooter à Cagnes sur mer
COMBIEN : 9,00€
PAR QUI : WARE Organisation
Parc Valescure 3 - 280, allée du Petit Gondin - 83700 ST-RAPHAEL
Tél. : 04 94 52 80 80 Fax : 09 94 52 87 87
http://www.wareorganisation.fr
Musée de la moto : US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
Et Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
http : //www.retrocyclettes.fr
Jean-Pierre Scanzaroli : « Ce sont deux clubs qui ont travaillé main dans la main, en faisant appel à toutes les bonnes volontés. Ce sont plus d’une cinquantaine de personnes qui ont besogné ensemble à créer, surveiller et animer le stand. C’est une œuvre commune. Ce n’est pas un organisateur mais des organisateurs ».
C’est dimanche, le 125 ETD Terrot est près à prendre la route pour une journée pique-nique
Ce Derny a contribué à l’entrainement d’athlètes et à l’accession au podium des Championnats de France de vélo sur piste.
Un nouveau concessionnaire Royal Enfield à Saint André la Roche. Christophe Carasco de Classic Racer Nice devant une 700 Royal Enfield Météor bicylindres de 56 et une Norton 850 MK3 de 76.
Sur le stand Californie moto, une 125 KTM GS de 76 avec le premier moteur de la marque.
Jean-Christian Rogoz devant la 211cc New Hudson de 1922 à une boite Sturner Archer 2 vitesses.
On taille, on coupe, on soude. On fait du neuf avec du vieux sur la base d’un moteur Honda 750 CB.
Série de BMW, au premier plan une R35 de 1937.
07:47 | Lien permanent | Commentaires (0) |
02/05/2015
Golfe Juan
Comme chaque année, lors du Rallye Hiverval Classic, réservé aux voitures, le club organisateur « Event Classic Car » invite les motos au gymkhana qui clôture sa manifestation. Une vingtaine de motards ont testé leur adresse et la maniabilité de leurs machines entre deux rangés de quilles.
L’Event Classic Car » tient à associer lors d’événement qu’il organise des véhicules à deux et quatre roues, un mariage qui tient à cœur à Jean Luc Gambina, Président de cette association. C’est sur le port de Golfe Juan qu’à lieu le rassemblement, là où y débarqua un certain Napoléon, le 1er mars 1815 pour une épopée de cent jours. Voitures et motos sont rangées sur le parking du théâtre de la mer « Jean Marais ». En cette mi-janvier, le ciel est limpide et la température estivale, même très chaude.
Rassemblement des motos à partir de 10h00, Henri Génovése a sorti son beau 400 Kawa S3 de 74. Jacques Cisotto a profité de l’occasion pour venir avec femme et enfant : « Il fait tellement beau, un vrai paradis. J’ai ressorti ma fidèle 600 Ducati Pantah de 79. Elle m’a accompagné sur les circuits en VMA de 2009 à 2011 ». Jaune et bien voyante la 450 Ducati Scramber de 74 d’Alain Grosso : « Avoir c’est bien, mais partager c’est mieux : mon copain Georges Vial n’avait pas de machine, alors je lui ai prêté une monture, une Ducati Desmo 250 de 73 : partager et se promener à deux c’est encore plus beau ». Patrick Layet, ancien Président du Moto Club de Cannes chouchoute une 450 Honda de 72 : « Ma première bécane ». Vers 14h30, Michel Bersia arrive en catastrophe sur son 250 Ducati Monza juste avant que la troupe ne parte sur le plateau où a lieu le gymkhana. Après leur départ, ne restent sur le parking que deux machines, superbement restaurées, une Norton commando 850 « Interstate » et une 350 Honda CB de 70. Leurs propriétaires respectifs Hubert Boris et Albert Puons ne sont pas pressés : Albert : « Le principal était de faire un tour en moto et voir les amis, le contrat est donc atteint.
QUOI : Gymkhana dans le cadre du Rallye Hivernal Classic
OU : Théâtre Jean Marais sur le port de Golfe Juan
QUAND : le 11 janvier 2015
PAR QUI : Event Classic Car
BP 70041
06113 Le Cannet CEDEX
Téléphone 04 93 69 90 40
Portable 06 09 09 00 02
L’Organisateur
l’Event Classic Car organise pour les autos et depuis une dizaine d’années un rallye de régularité hivernal, le Rallye Hivernal Classic (380 km) de Golfe Juan à Allos le seul rallye hivernal 100 % Côte d’Azur se déroule en Janvier. Les motos sont depuis le début associées à ces festivités.
Les prochaines manifestations, des démos de courses de côtes
- le 8 mars : Saint Cézaire
- le 17 mai :Tanneron.
Départ en groupe du Théâtre Jean Marais, en tête Pierre Marchesseau sur BMW R90S
Patrick Layet, ancien Président du Moto Club de Cannes sur une Honda 450 double arbre : « C’est la moto de mes 18 ans. Le Moto Club souhaite donc constituer dans le courant de cette année une véritable section de motos anciennes. L'Histoire de la Moto est riche. Les plus anciens d'entre nous se souviennent avec nostalgie de leurs premières machines, ou de celles qui les ont fait rêver. Quant aux plus jeunes, ils sont souvent curieux de connaître les "bécanes de papa" (ou même de pépé !). Dans les caves et les garages de la région de Cannes, des richesses ne demandent qu’à vrombrir »
A droite, Albert Puons, propiétaire de cette 350 Honda CB de 1970 et à ses cotés Hubert Boris le restaurateur de cette superbe machine.
Michel Bersia sur 250 Ducati Monza de 1968
Alain Grosso sur 450 Ducati Scramber série 2 de 74.
11:59 | Lien permanent | Commentaires (0) |
08/04/2015
13ième Côte Historique de Saint Cézaire, le 08 mars 2015
Sous un soleil printanier, cent dix voitures et quarante motos ont refait l’histoire de cette montée historique. Longue de plus de quatre kilomètres, les protagonistes ont pu faire vrombir à souhait les chevaux de leurs engins.
Saint Cézaire sur Siagne : Césaire fut abbé de Saint-Honorat avant d’être promu archevêque d’Arles au vie siècle. Au ixe siècle, les moines de Lérins acquièrent les terres du village qui prend alors son nom définitif. Situé sur le rebord d'un plateau, dominant en à-pic les gorges de la Siagne, c’est l'un des villages-belvédères typiques de la région. Autrefois fortifié, le village conserve de pittoresques ruelles.
En ce dimanche matin, le ciel est d’azur. Un petit vent, passant sur les montagnes enneigées, nous tempère. C’est le printemps. Sur le parking du village, deux et quatre roues tout doucement prennent leurs positions. Les membres du Zundapp Sud Est France Team ont pu tenir une mini réunion de leur club. Ils étaient une dizaine venus faire miauler leurs cinquante centimètres cubes. La plus ancienne du paddock, une AJS G8 de 1927 est la propriété de l’anglais Rogers Alec. Bruno Faggiani vient du club de Baldaluco de Arma Di Taggia en Italie. Il va faire vivre sa 450 Ducati mono de 1968, un bête de course. Michel Rovera qui possède une très rare 250 Gauthier de 76, court avec un brassard noir : « Pour la machine, il ne s’en est construit que trois exemplaires. Mais aujourd’hui, je voudrai rendre un hommage à notre Ami, Roger Fiorentini qui cette semaine est parti rejoindre un autre ami : Armand Maurel. Jusqu’au bout, il m’a parlé des copains et des motos. C’était un chic type, il va nous laisser un gouffre en amitié ». La Ducati 900SS de 1982 de Denis Schmitt dans sa robe noire et or est superbe : « Une histoire de cœur, je la possède depuis trente ans. Elle a appartenu à un copain disparu ». Elles arrivent sur la pointe des pieds les nouvelles vieilles comme la 750 yamaha fz genesis de Kevin Martin, la 750 Kawa Stinger d’Olivier Dauphin ou encore la 250 Aprilia RS de Marc Collette.
Vers 9h00, les motos et une première partie des voitures descendent dans le fond du vallon de la Siagne où se situe la ligne de départ. Et puis dans le silence des montagnes une musique qui gronde, qui enfle. Pour remonter les quatre kilomètres de cette démo, il faut en certain temps mais quel plaisir quand les machines passent à fond les manettes devant nous, certaines dans un bruit d’enfer. Dans la dernière épingle, le public est en nombre. Alain Bonnet sur sa combinette Zundapp fait un salut et se retrouve à terre. La 250 Bultaco de 70 de Jean Pierre Delmeulle ratatouille : « Normal, voilà quarante ans qu’elle n’avait plus tourné, depuis… notre titre de Champion de France de la montagne en 72 ». Le pilote du seul side engagé, Alain Ruggirello est en panne …de singe. Un spectateur compatissant, Eric Lecouteur se laissera séduire par le chalenge.
Deux montées le matin et deux autres l’après midi, du soleil plein les yeux, et hop trois petits tours et puis s’en vont. Il ne reste plus qu’à attendre le 17 mai, la démo de côte historique de Tanneron avec les mêmes organisateurs.
OU : Saint Cézaire sur Siagne (06)
QUOI : Course de côte historique (Démonstration)
QUAND : le 8 mars 2015
COMBIEN : 25 euros pour les motos
PAR QUI : Event Classic Car
BP 70041
06113 Le Cannet CEDEX
FRANCE
eclassiccar@sfr.fr
A gauche, Jean Luc Bambina, Président de l’Event Classic Car et Jean Louis Bernauld, Directeur de course : Jean luc Gambina : « Comme à chaque fois que cela est possible, nous essayons de faire vivre et cohabiter deux et quatre roues pour le plaisir de tous. Nous remercions les autorités municipales pour leurs aimables colaboration ».
Paddock motos, au premier plan Jacques Ellart peaufine sur 750 Honda Daytona.
Regroupement avant de rejoindre la ligne de départ.
L’anglais Rogers Alec sur 500 AJS G8 de 1927
Bruno Faggiani du club Badaluco d’Arma Di Taggia en Italie et sa 450 Ducati mono de 1968
La famille du Zundapp Sud Est France Team
La superbe 900 Ducati SS de 1982 de Denis Schmitt
Jean Pierre Delmeulle bricole sur la 250 Bultaco qui lui a ouvert le titre du championnat de France de la montagne en 1972.
La combinette Zundapp de 1967 d’Alain Bonnet est une bombe.
Seul basset en lice, celui d’Alain Ruggirello (1000 Bmw), en panne de singe un spectateur, Eric Lecouteur s’est laissé séduire par le chalenge.
A l’approche de la ligne d’arrivée, la lutte est chaude entre Henri Génovése, 400 Kawa S3 et Marc Maurel, 350 Yamaha RDLC.
Julien Pencenat sur 50 Zundapp.
Michel Panfili sur 650 Honda de 92.
Michel Rovera sur 250 Gauthier, sur sa manche un brassard noir en hommage à notre ammi Roger Fiorentini, décédé cette semaine.
Franck Moureaux sur 250 Ossa SPQ de 1971.
Pascal Pencenat sur 125 Zundapp
Henri Génovése sur 400 Kawa S3 de 71.
Ils attendent pour s’élancer, Olivier Dauphin sur 750 Yamaha ZXR 7 Stinger et Marc Collette sur Aprilia 250 RS.
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/03/2015
10ième Tour de l’arrière Pays Grassois
A l’appel de L’A.M.C. Grasse, une centaine de participants s’est rassemblée à Andon pour profiter d’une belle journée d’automne et redécouvrir les trésors visuels et géographiques de ce Haut Pays Grassois.
Météo France avait annoncé un grand déluge pour ce dimanche. Mais surprise, pas un nuage, un grand bleu d’azur. Tant pis les vêtements de pluie sont déjà dans les sacoches ils seront de la balade.
Andon, lieu du rassemblement, est un petit village des Alpes-Maritimes situé à une cinquantaine de kilomètres de Cannes dans le haut pays grassois. Dans la fraicheur du matin, l’odeur du café sonne le réveil. Une surprise, le panel de machines présent est très étendu. On y trouve toujours de vieilles motos, à partir des années 1930 mais une grande partie du plateau est constituée de deux roues des années 1970, à un passé récent, dans un parfait état de conservation. Certains membres de l’A.M.C. Grasse, club de Trial, organisateur de manche européen et mondial, troquent, pour l’occasion, leurs machines tout terrain pour des 50cc.
Il y a là quelques incontournables de la manifestation comme Albert Astrologie sur une Peugeot Bol d’Or de 53 qu’il a emprunté à son frère Freddy ou Cosimo Pricopi et son inusable 125 Lambretta LI de 62. De nouveaux visages sont apparus. Jean Claude Ondulati, remarquable par une énorme barbe bien drue, roule sur une BMW R50 de 59 attelé à un side JPS de 49 : « Je réside à quatre kilomètres d’ici, mais c’est la première fois que je viens. Permis en poche, j’ai acheté cette moto. C’était en 1982, maintenant nous formons un vieux couple ». Arrivé de son japon natal il y a trente ans, Katsutoshi Takasaki, commercant au Cannet est un collectionneur de motos mais il n’a jamais participé à aucun rassemblement. C’est au guidon d’une BMW R25/3 de 53 qu’il fera sa première. Bruno Delbost a laissé sa 1000R Kawazaki de 83 à son fils Pierrot pour piloter une 750 Yamaha XS de 83.
Nous voilà partis par petits groupes vers Caille. La luminosité est remarquable en ce début d’automne. Les montagnes calcaires avoisinantes couvertes de forêt restituent le soleil. Nous passons à Malamaire, La Batie, dans ce paysage de moyenne montagne, les maisons de pierres sont plantées dans le décor, blotties derrière des rochers. Quelques prairies par ci par là et nous voilà à Trigance : bâti sur un éperon rocheux, le village présente une disposition typique du Moyen Age, renforcée par le château superbement dressé. Puis au détour d’un virage une falaise se dresse devant nous et tout en haut : la chapelle Notre-Dame du Roc. Elle est édifiée à 903 mètres d’altitude au sommet du Roc qui domine le pays de Castellane depuis le début du XIIIème siècle.
Puis on entre dans les clues du barrage de Chaudanne. Une étrange atmosphère y règne. Cette retenue d’eau enserrée dans des parois verticales ne laisse pas de marbre. Alain Chekhovtzeff en profite pour faire quelques photos. Il est accompagné de sa petite fille, Marina, 10 ans. Au col saint Barnabé à 1365m d’altitude, une petite halte de réconfort, Michel Lantez est transi. Cet arrêt nous donne le temps de voir briller les pots de la CBX 1000 Honda de Jean-Pierre Domato, d’apprécier la superbe Suzuki GT 380 de Philippe Chabert ou encore la 750 K1 de Jean Christophe Rogoz. Après cette pause, on ouvre les gaz, les estomacs sont vides. Dans le col de Bleine, Gilles Fiasella sur 350 Motoconfort R44C de 35 et Françis Fournier sur 350 Terrot HSSP de 37 sont à la lutte. Elle se terminera par le blocage de la boite de vitesses de ce dernier.
Pour un réconfort rapide, un petit apéro, avec modération, permet d’attendre en souplesse l’heure de passer à table : au menu, charcuterie, lapin en sauce et pates.
Le temps de manger, le ciel s’est couvert et il est tombé un déluge. Le repas terminé, la pluie avait cessé. Météo France ne s’était pas trompé.
ENCAR MANIF
OU : ANDON et Haut Pays Grassois
QUAND : le 06 octobre 2014
COMBIEN : 25€/ personne
PAR QUI : Amical Motor Club de Grasse
25, chemin de Sainte Brigitte
06130 GRASSE
Email : andre.borsotto@hotmail.fr
André Borsotto : « Cent participants une réussite, tout le monde est le bienvenu, pas de limite en cylindré, ni de limite d’ancienneté de machine. Nous constatons de plus en plus que de nombreux collectionneurs ont acquis des machines des années 70 à 90 qui leurs rappellent leurs jeunesses et que très peu de manifestations leurs sont accessibles. Alors les japonaises, ici ils sont les bienvenus. Autre chose, nous avons inscrit en grand la date du 27 & 28 juin 2015. Nous organisons le Championnat du Monde de Trial ».
Pause au col Saint Barnabé, Guy Macko devant sa CB 350 Honda de 1971
Sur les routes du Haut Pays Grassois
Maxime Theil sur 125 Peugeot Bol d’Or de 54.
Philippe Sardin sur 500 Kawa H1 de 73.
Pascal Dody sur Suzuki 1100 GSX
Habitué du rassemblement Didier Capdeville a troqué la 125 Peugeot de Papy contre cette Ducati 750 Paso de 90.
Indestructible le 125 Lambretta LI de 1962 de Cosimo Pricopi.
Kawa. 1000R de 83 de Pierrot Delbos
Il est superbe le CBX 1000 de 78 de Jean-Pierre Domato.
Marina, 10 ans et son Papy, Alain Chekhovtzeff sur la Honda CX 500 sport. Rouler est un plaisir qu’ils partagent.
François Massa sur Ducati M3 de 74
Christophe Murris et son 400 Honda Four de 78.
Jean-Charles Sabato tire la langue sur son Suzuki 750 GT de 76.
Barbe dru, Jean-Claude Ondulati a acheté son side BMW R50 de 59 il y a 32 ans.
Philippe Chabert sur son GT 380 Suzuki de 76 avant la chute.
André Borsotto sur 250 Moto Guzzi Aerone de 49.
Imposant le 1100 XS Yamaha de 78 de Robert Draguetti.
Un salut du pied de Frédéric Simmonet sur son Yamaha RD 500 de 84.
Arrivé de son japon natal il y a trente ans, Katsutoshi Takasaki participe à son premier rassemblement au guidon d’une BMW R25/3 de 53.
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12/02/2015
GRAND RASSEMBLEMENT ROQUEBRUNE CAP-MARTIN (06) 1994 / 2004, VINGT ANS, CELA SE FETE
Vingt ans cela laisse des traces. Rien ne se fait sans AMITIES, ni PASSION en ce dernier week-end de septembre, ces deux choses étaient au rendez-vous. André Mazzoni, Président de Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin avait promis des surprises aux cent quarante participants de ce rassemblement et il a tenu parole.
Samedi, il n’est pas encore 8h00, les ardéchois, Thierry et Valérie Roussel, les motos bien arrimées sur la remorque, franchissent le péage de La Turbie. Ils passent devant le trophée d’Auguste et descendent sur Roquebrune Cap-Martin. La route domine la mer. Quelques rayons du soleil percent les brumes matinales. Le paysage est féérique. Tout en bas, la côte se découpe. On aperçoit la rade de Villefranche, le Cap Ferrat et les premiers gratte-ciels de Monaco. Une nuée de bateaux a trouvé refuge dans ce lieu enchanteur. Appareil photos à la main, Valérie saisit à la volée ces moments de merveilles : la fête a déjà commencé.
Place des Allobroges : Allobroges, comme ces irréductibles gaulois qui ne veulent pas se rendre. Depuis vingt ans, la tribu se retrouve sur cette place. Ce premier regroupement est toujours important. On y salue son Frère de passion. On y célèbre le culte de l’Amitié et de la belle Mécanique.
Dans les premiers arrivés, Grégory Provost pilote une Vespa 125 faro basso de 54 et Fabrice Pollin un 160 Vespa Grand Sport de 62. Ils ont traversé la France pour être présent : « 1200km pour venir ici. Nous sommes du club de Bousbèque, du département du Nord ». Il y a là, Olivier Roger et sa Terrot HSS02 de 29, Maurizio Fiorino sur 250 Moto Guzzi Aerone de 51, Alphonse et Eliette Corso sur une rarissime 750 Condor de 1949, Alphonse : « André Mazzoni a tellement fait pour la moto ancienne, il faut être à la hauteur de l’événement ». Exceptionnelles, deux 750 Nimbus 4cylindres sont de la fête. Celle du montpelliérain Fabrice Castello est de 1945 tandis que celle de l’ardéchois du Val d’Ay, Patrick Rochond est de 1951.
Vers 9h30, le cortège s’élance. Par le bord de mer, nous traversons Menton, puis direction Sospel par le col de Castillon. En deux temps et trois mouvements, nous prenons de l’altitude. Nous côtoyons les vestiges de l’ancienne voie de chemin de fer du PLM, notamment le viaduc de caramel. De 1900 à 1914, les Alpes Maritimes étaient sillonnées par ce moyen de transport. Un arrêt regroupement à Sospel et la troupe repart sur Pian de Gorbio et Saint Martin de Peille par le chemin des écoliers. En longeant l’autoroute, des portions à fortes déclivités ont surpris bon nombre de participants. La D45 Motobécane de Bernadette Comeau a coincé : « Il me manque des pédales ».
17h00, des bus viennent nous chercher au centre de vacance Azuréva de Roquebrune Cap-Martin pour nous amener voir les surprises promis par André Mazzoni. Direction Monaco, et plus précisément le musée automobile du Prince Albert II. Devant nos yeux écarquillés s’offre à nous une exposition unique de cent vingt motos « rarissimes » : Scoott Squirrel de 1916, 500 Dresch de 33, side Bohmerland de 28, FN 4 cylindres de 25, scooter Maico Mobil de 53, une Indian 4 cylindres de 41 ayant appartenu à Steve McQueen et bien d’autres merveilles. Il faut qu’il soit sacrément apprécié notre Dédé pour qu’on lui prête tant de perles dans un cadre aussi prestigieux. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là. La table est dressée pour les cent quarante convives au milieu du musée entre motos et voitures Princières. La fête se terminera tard.
Dimanche matin, 9h00, en prenant le petit déjeuner, tout le monde a encore des étoiles plein les yeux. Le franc comtois, Paul Girardclos a changé le moteur de son 176TC4 Peugeot pour faire le dernier galop. Ce dernier va nous entrainer vers Sospel, le col Saint Jean, le col de Castillon. Dans la montée sur Castellar, la 350 Griffon G505 de Guillaume Rouget perle : « Une bougie, c’est gentil. Aujourd’hui c’est mon anniversaire et ma machine a pensé à moi ». Roger Mihau fait équipe avec sa fille Pauline sur une 500 Ariel : « Elle est venu ici bébé. Elle se faisait bercer dans le panier du side. J’espère qu’il y aura encore longtemps de belles balades pleines d’Amitiés ».
QUOI : Rassemblement
QUAND : les 27 & 28 septembre 2014
OU : de Roquebrune et l’arrière pays mentonnais.
COMBIEN : 100€ hébergement compris
PAR QUI : Motos & Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin
Hôtel de Ville – 06190 Roquebrune Cap Martin
Tél. / Fax. 04 93 57 06 58
Photos de la manifestation sur : www.motoscootrcm.net
e.mail : infos@motoscootrcm.net
André et Anne-Hélène Mazzoni, le Président et la secrétaire du club « Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin » : « Vingt ans, cela se fête. En 1994, lors de la première organisation, nous étions soixante participants, en 2000, trois cent vingt, cette année nous sommes cent quarante. Pour marquer un peu plus cet anniversaire, nous organisons du 28 septembre au 30 novembre, une exposition de motos dans le musée privé du Prince de Monaco. Nous remercions les amis qui viennent de très loin pour participer à notre rassemblement et l’ensemble des personnes qui pendant toutes ces années nous ont soutenus »
MUSEE
Au musée de l’automobile de Monaco, au milieu des joyaux à quatre roues du Prince Rainier III : Rolls-Royce, Hispano-Suiza, voitures de rallye ou de F1, une place de choix a été consacrée aux cent vingt motos d’exception de ce vingtième anniversaire du rassemblement de Roquebrune Cap-Martin. Réuni en ce lieu, Brough superior SS100 de 38, Peugeot GP bicylindre de 23, Elf Yamaha JP02 de 74, Gilera rondine de 39, Proto 900 Motobecane de 77, cent vingt pièces EXCEPTIONNELLES, derrière tout cela, on trouve des histoires de confiance, d’amitiés et de passions.
Brough Superior SS100 de 1938.
Départ d’Azuréva à Roquebrune Cap-Martin.
Olivier Roger sur Terrot OSS 02 de 1929
Alphose et Eliette Corso sur 750 latérale Condor de 1949 (environ 27 exemplaires de construits).
Ils ont traversé la France. Ils arrivent du club de Bousbeque, département du Nord, région Nord-Pas de Calais, Grégory Provost et son 125 Vespa faro basso de 54 avec son ami Fabrice Pollin sur 160 Vespa Grand Sport de 1962.
Pauline et Roger Mihlau sur 500 Ariel VF de 1930.
Franck Irissou sur Peugeot S57 : les balades par ici, c’est comme ça !!!
Jean-Paul et Pascale Morelli sur 125 Peugeot T4 de 53 du Rétro Moto Cycle de l’Est viennent de Franche Comté.
Valérie Roussel sur 350 Monet Goyon PS47 de 1947.
Il est rare de voir une 750 Nimbus 4 cylindres rouler mais deux c’est de l’exceptionnel :
a / Fabrice et Martine Castello de 1945
b/ Patrick et Laurence Rouchon de 1951
Stephano Pracca sur 500 Moto Guzzi Falcone de 52 préparée pour les courses longues distances comme Milan-Tarente.
Lucien Seignon sur un très rare 350 Peugeot TB de 54 (environ 400 exemplaires de construit).
Albert et Muriel Venzi sur 125 Vespa/ACMA V56 de 1956
Eric et Michelle Musso sur 500 Terrot RSS de 32.
Gérard et Geneviève Marcoux sur 750 Ratier LS de 52.
Fiorino Maurice sur 250 Moto Guzzi Aerone de 51.
Amateur de BSA, Jean Marc Reverso présente sa 250 C11 de 52.
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30/12/2014
Exposition de motos dans le musée automobile privé de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.MOTOS D’HIER DANS LA COURSE.
Du 28 septembre au 30 novembre, dans le cadre du vingtième rassemblement du club « Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin », le musée automobile de Monaco a ouvert ses portes pour une exposition exceptionnelle de motos historiques.
C’est dans le musée de l’automobile de Monaco qu’a eu lieu le vernissage de cette exposition en présence de Jacques Pastor, conseiller aux sports représentant Le Maire de Monaco, Claude Boisson représentant le conseil national et Philippe Renzini directeur de Monaco Top Cars Collection.
André Mazzoni, Président du club « Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin » voulait marquer avec éclat les vingt bougies de son grand rassemblement annuel : « Notre association organise depuis vingt ans une manifestation annuelle qui a réuni dans ce laps de temps plusieurs centaines de véhicules deux roues fabriqués avant 1970.
C’est l’occasion pour les participants de découvrir notre belle région, la Côte d’Azur grâce à plusieurs balades sous forme de rallye.
Pendant ces vingt ans, la Principauté de Monaco a souvent été une étape, un panorama, un but de visite, un lieu de rencontre avec le Moto Club de Monaco. Forte de ces liens tissés sur le rocher, l’association a sollicité l’autorisation de marquer ce 20ième rendez-vous en présentant une exposition de motos dans le cadre prestigieux de la Collection de Voitures Anciennes de S.A.S. le Prince de Monaco. Sur le thème de la moto de course, nous proposons une ligne de départ alléchante où figurent des engins des années 1920 à la fin du 20ième siècle : en premier lieu ce 500 bicylindres Peugeot de 1923 qui gagna le Grand Prix de Lyon, ou encore cette 350 Jonghi d’usine de 1934, ex Georges Moneret et Louis Jeannin. La 250 Nougiers de 1955 est un chef d’œuvre. Pour la fin des années 30, la 500 Gilera Rondine de 1939 avec son architecture novatrice, cylindres inclinés vers l’avant, ATC va révolutionner toute l’industrie de la moto. Sa descendante, la Gilera 4 sera Championne du Monde à six reprises entre les années 1950 à 1957. La 500 JADA de Jack Findlay vient juste d’être restaurée. Il y a aussi la 350 Yamaha TR2 de 1969 de Christain Bourgeois. Nous terminons ce rapide tour d’horizon par une moto française le proto Benelli/ Motobécane, la R900/77. Cette liste n’est pas exhaustive, chacune des cent vingt machines misent en lumière dans cette exposition témoignent de plus d’un siècle d’avancées technologiques et esthétiques. D’autres motos sont mises en valeurs aux côtés des voitures de la Collection de S.A.S. le Prince de Monaco, par affinité d’âge, de marque ou de provenance. Enfin, un espace est consacré aux scooters afin de présenter l’ancienneté du concept et la diversité des modèles. Quelques voitures Princières ont été remisées pour faire place à cette rétrospective du deux roues.
Réunir autant de véhicules n’aurait jamais été possible sans la confiance de S.A.S. le Prince de Monaco à qui nous adressons toute notre reconnaissance. Nous remercions Philippe Renzini, Directeur de Monaco Top Cars Collection et le personnel travaillant à la Collection de S.A.S. le Prince de Monaco pour l’accueil et leur disponibilité. Je remercie également les personnes et les musées pour la confiance et l’amitié qu’ils nous ont témoigné pour nous prêter ces machines et nous permettre ainsi de réaliser cette rétrospective ».
ENCAR MANIF
OU : à Monaco, Musée de l’Automobile de S.A.S. le Prince de Monaco
QUAND : Exposition du 28 sept. au 30 nov. 2014
COMBIEN : 6,50€ l’entrée
PAR QUI : Motos & Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin
Hôtel de Ville – 06190 Roquebrune Cap Martin
Tél. / Fax. 04 93 57 06 58
Photos de la manifestation sur : www.motoscootrcm.net
e.mail : infos@motoscootrcm.net
ET
Monaco Top Cars Collection
Les Terrasses de Fontvieille MC 98000 MONACO
Tél. +377 92 05 28 56 - Fax : +377 92 05 96 09
Entrée du musée Automobile de S.A.S. le Prince de Monaco.
André Mazzoni présente la 350cc Bimota YB3 GP. Sur cette machine Patrick Fernandez devient Vice Champion du monde en 1979.
La 500cc JADA GP ex Jack Findlay vient d’être restaurée. En 1972, Jack Findlay et Daniel Fontana construisent un nouveau châssis pour moteur de 500 Suzuki. La moto est ultra légère.
JADA : les premières lettres de Jack et de Daniel.
Proto 900cc Benelli / Motobécane, R900/77. Deux machines ont été préparées pour le Bol d’Or de 1977, motorisée par un 6 cylindres Benelli. Elles ont fait leurs premiers tours de roue pilotées par Thierry Espié qui fera équipe pour le Bol avec Michel Baloche. L'autre équipage sera composé de Raphaël de Montremy et Denis Boulom.
Elf X
Elf-Yamaha, JP02 de 1974 ex Walter Vila
Sortant directement du musée Piaggio de Pontedera, ce magnifique scooter Vespa de compétition de 98cc de 1947.
Scooter américain Salsbury de 310cc M85 de 1947
Devant une superbe Rosengart, 4 cylindres de 1937, une 500cc monobloc Dresch de 1933.
Indian 4 cylindres de 1300cc de 1941 ex Steve McQueen
Side Böhmerland de 600cc de 1928
Beaucoup de monde en parle mais personne n’en a vu, voici la Scott Squirrel 600cc de 1916 avec son moteur 2 temps refroidie par eau. Précurseur, Alfred Angus Scott, ingénieur britannique, déposa entre 1897 et 1920 une cinquantaine de brevets liées à la technologie des moteurs deux-temps.
Brough Supérior SS100 de 1938, une machine mythique : la Rolls-Royce de la moto.
La devancière, la Giléra Rondine de 1939, du Musée Piaggio est équipée d'un moteur 4 cylindres de 499 cm3. Une œuvre d'art. Peu avant la seconde guerre mondiale, elle va révolutionner le monde de la course. Sa technologie d’avant-garde, 4 cylindres inclinés vers l’avant, double arbre à came, préfigure toutes les 4 cylindres de l’industrie italienne. A sa suite, la Gilera 4 (N°4) deviendra à six reprises Championne du Monde en 500cc de 1950 à 57.
Indian Chief, 1200cc de 1940 devant une Chryler, town and country de 1947.
Deux 125cc Rumi : en rouge un rarissime Gobetto, une bête de course et en beige, le vainqueur du Bol d’Or 1958 à Montlhéry, à la moyenne de 87km/h. Il était piloté par Giuseppe Foidelli et Maurice Bois et préparé par le concessionnaire Max Roujou.
Un beau mariage : une Hispano-Suiza et une 750 FN 4 cylindres type N50 de 1925.
La 500 Koehler-Escoffier Mandoline de 1925 entre la Napier de 1914 et la Renault de 1911.
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18/11/2014
XXVIème Trophée International de Motocyclisme de San Remo Sur Autodrome d’Ospédaletti.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 805 du 09 octobre 2014
Pour que le rêve continu, deux cent pilotes venus d’Europe se sont donnés rendez-vous en ce début septembre sur l’Autodrome d’Ospédaletti à l’appel de la municipalité d’Ospedaletti et de l’A.S.I. (Automotoclub Storico Italiano).
A la simple évocation de « La Riviéra del Fiori », les mots chantent, le soleil est dans l’intonation de la voix. Le Corso Régina Margherita, la voie principale de la cité est enchâssée dans un tunnel de verdure. Palmiers, araucarias, eucalyptus et bien d’autres végétaux méditerranéens ont trouvé ici un terrain propice à leurs épanouissements.
Recréer un circuit citadin n’est pas une sinécure, Raffaele Cardone en est le Directeur technique : « L’autodrome d’Ospedaletti/ San Remo a été utilisé par le monde de la moto de 1947 à 72. Pendant la manifestation, les routes sont coupées. Heureusement la population est demandeuse. Notre rassemblement n’est viable que grâce au bénévolat. Pour mettre en place les 3500 bottes de paille, 1000 barrières métalliques et 200 plots en Plastique sur les 3400 mètres du circuit, notre logistique comprend 200 personnes plus 50 autres de la Protection civile.
Samedi matin, sur le Corso Régina, les barnums sont dressés, les machines débarquées à l’ombre des hautes futées. Les contrôles administratifs et techniques ont lieu à la gare et à la mairie au niveau de la mer une centaine de mètres de dénivelé plus bas. Pendant toute la journée, on va assister à quelque chose que l’on ne peut voir qu’ici. La liaison entre le haut et le bas va s’effectuer dans une rue, plus ou moins « sécurisée » à fond les manettes, avec ou sans casque, en short ou en tongs.
Tout au long du week-end, vont se succéder personnages et machines mythiques qui ont fait vibrer le sport motocyclisme. En Italie, le culte des Champions n’est pas un vain mot. Avec Marco Lucchinelli à sa tête, Gianfranco Bonéra, Roberto Gallina, Remo venturi, Paolo Campanelli, Phil Read et bien d’autres les paddocks ont été très animés. Dans les stands, le triple Champion du Monde, Eugénio Lazzarini est souriant mais au guidon de sa Benelli GP, il a gardé le poignet souple et rageur. Deux BMW RS54, dont une pilotée par Canellas Salvador qui fut le premier espagnol à remporter un GP en 68. Le collectionneur américain Robert Iannucci du Team Obsolete de New-York, expose la mythique et originale MV Agusta 500 trois cylindres qui a permis à Giacomo Agostini de remporter sept titres de champion du monde entre 1966 et 1972.
Cette vieille dame a qui personne ne fait attention excepté Louis Oulevey. C’est Nanou : la graisse, le bruit, les vapeurs d’essences, c’est SON MONDE. Des années 50 aux années 70, elle était une personnalité forte du monde des Grands Prix. Elle fut la compagne de Jacques Insermini, puis de Jack Findlay. Le couple Findlay/Nanou a été mythifié lors de la sortie du film « Continental Circus ».
Côté français, des fondus de petits cubes sont réunis autour de Cédric Foliot. Il pilote un superbe Guazzoni compétition de 66. Le nordiste, Bernard Deleuze est un fou des 125 Motobécane de 70, mais à force de démonter, modifier et remonter sa machine il ne reste plus d’origine que les carters : un super travail. Après quelques beaux succès dans les catégories 50 et 125cc, à la fin des années 60, Philippe De Lespinay est parti chercher fortune aux Amériques, il a gardé sa taille joker et le poignet souple. Ses potes, Jacques Morello et Michel Fabre sont venus spécialement de Marseille pour se raconter leurs jeunesses et leurs arsouilles. Jean Morisque a de la constance. C’est sa troisième participation toujours sur son bitza à moteur 175 ACM préparé par Peïrano à Avignon il y a environ trente ans. C’est la première fois qu’il tourne sans aucun problème. Jacques et Nadia Lapeyre fêtent ici leurs quarante quatre ans de mariage : « Ma femme est formidable. Je ne sais pas comment elle fait pour supporter mes motos et moi. Je suis un peu fêlé mais comme dit Michel Audiard « Heureux soient les fêlés, car ils laisserontpasser la lumière ».
OU : Sur circuit citadin à Ospedaletti en Italie entre Vintimille et San Remo
QUAND : les 6 & 7 septembre 2014
PAR QUI : Commune D’Ospédaletti
Office du Tourisme à Ospedaletti
Via XX Settembre 34-18014 Ospedaletti
http://www.circuitospedaletti.it/
et
AUTOMOTOCLUB STORICO ITALIANO
Villa Rey – Strada Val San Marino Supériore 27
10131 TORINO
Tél : +39.011.839.95.37
Franco Ranciaffi, Responsable de la presse pour cette organisation : « Nous sommes extrêmement fier de notre circuit citadin. C’est le dernier dans le monde. Nous avons eu un temps ensoleillé, j’espère que les deux cents participants ont profité au maximum de ces instants privilégiés.
De gauche à droite Paolo Conti, le présentateur de ce XXVIième Trophé d’Ospédaletti, Ariel Atzori, Vice-Président de l’A.S.I. et le Dr Palmito Poli, Président de la Commission National des manifestations de l’A.S.I.
Ca fume sur la ligne de départ.
Ils attendent sagement le départ, second à gauche, Marco Lucchinelli.
La première femme à faire son apparition sur le circuit d’Ospedaletti, Denise Biffi sur une 500 Gilera Saturno de 53.
Entre deux Suzuki d’usine dont la 500 ex Mandracci, Louis Oulevey pose avec une célébrité des paddocks : Nanou. Rendue célèbre par le film Continental Circus, elle fut la compagne de Jack Findley. C’était une personnalité forte du monde des Grands Prix.
Un très grand collectionneur de MV, Robert Ianucci du Team Obsolete de New-York sur la 500 MV 3 cylindres originale ex Agostini.
Philippe Delespinay sur Derbi Rabasa de 72 et son copain de plus de quarante ans Jacques Morello, au temps où ils se tiraient la bourre.
Marco Dall’Aglio sur 500 Gilera San Remo de 47
Philippe Bacchialoni sur 250 Ossa SPQ de 1969.
Paolo Bozzini sur 125 Innocenti Lambretta type D de 54.
Juan Felix Cid Cobena sur 600 Scoot TT de 1930.
Matteo Giaccone sur 500 Moto Guzzi Condor de 1937.
Nicola De Ceglie sur 175 Moto Morini Settebello de 57.
Romano Damonte sur 125 Rumi Sport de 50.
Eric Marino sur 450 Ducati course de 71.
Jacques et Nadia Lapeyre fêtent leurs 44ans de mariage sur le circuit.
Jordy Garcia Pujol sur 500 BMW RS 254 de 54.
Philippe Delespinay sur 50 Derbi Rabasa de 72.
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20/10/2014
SENSATION FORTE POUR VOYAGEURS AU LONG COURS (06, 04, 13 et Italie)
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 802 du 07 aout 2014
Une quarantaine d’équipages, plus de 1200 kilomètres en cinq jours, empruntant les plus hautes routes de notre pays (Col de la Bonnette et de la Lombarde), les 3ième Drailles du Sud organisé par le Moto Club de Sénas Durance, c’est du solide.
Mercredi 25, départ de Sénas puis Peyrolles, Gréoux, Annot, Entrevaux et remontée dans la vallée de la Vésubie pour atteindre Berthemont les Bains, terme de cette première étape : 270km, cela aurait suffi à beaucoup mais ce n’était qu’un hors d’œuvre. Claude Scalet en maitre de cérémonie distribue la suite des réjouissances : « Les Drailles du Sud sont réservés aux motos de 1945 à 75. Les amateurs de voyage au long cours sont gâtés. Chacun a son road book et roule à sa main ou par affinité ».
Jeudi matin, 8h00, les premiers s’élancent vers le col Saint Martin. Dans la descente vers la Tinée, Philippe Camuzard a stoppé sa Honda CB72 de 63 et s’extasie devant les parois aux roches rouges. En fond de vallée, nous empruntons la route du ski. Par une route bien large, nous traversons les villages d’Isola, puis Saint Etienne de Tinée. La chaussée s’élève gentiment jusqu’au hameau du Pra. Des générations de paysans se sont succédées pour y vivre en totale autarcie. Une église vouée à Ste Marie Madeleine, le four à pain communal, l’ancienne école, le lavoir et quelques maisons témoignent d’une activité soutenue. La pente se fait plus raide, nous attaquons le mythique col de la Bonnette/Restefond entre 8 et 12%. Les boisées du fond de vallée ont disparu. Les paysages se font vastes. La 600 BMW/2 attelé à un side Steib de Adrian et Angela Samways avale tranquillement les forts pourcentages tout comme la 350 Condor de Claude Scalet. Irène Malaval fait souffler sa 125 Motobécane Z26C de 56 : « Profiter de l’instant présent : une merveille et un devoir ». Le temps de faire le tour du Restefond, un moment impressionnant, nous sommes dans les nuages. Il n’y a pratiquement que des cyclistes et des motards. Au col, Christian Guiollard immortalise par une photo chacun des participants. Et nous plongeons vers Jausiers. Nous traversons Barcelonnette. Le stop est à l’attaque du col de la Cayolle : menu du jour : Pieds paquets, un délice. Pierre Dardenne couve des yeux sa Triumph Bonneville : « Qu’est ce que je pense de la balade ? Quatre copains, des motos et rouler : le pied ». On annonce 80 km sans station d’essence. Jean Paul Camuzard, 600 BMW/2 attelé, retourne sur Barcelonnette pour faire le plein. Au retour, les copains n’ont pas attendu, alors gaz. La route du col de la Cayolle est large comme la main, pas de problème gaz de quoi donner autant de sueurs à celui qui vient en face que celui qui suit. Nous poursuivons sur Guillaume, Valberg. Avant Beuil, la pluie se met de la partie. Un déluge, bien glacé, les chaussées sont transformées en torrent. Plus personne ne s’arrête. Alain et Jacqueline Akkouche, BM 75/5 et J.A.Trimaille, BM R60/2 roulent de concert. Saint Sauveur sur tinée, la Colmiane, Saint martin Vésubie et enfin Berthemont : Total de la journée : 275km.
Reste plus que trois jours à tenir avant le retour triomphant à Sénas pour la fête de la Saint Amand.
ENCAR MANIF
QUAND : du 25 au 29 juin 2014
OU : de Sénas à Sénas (Moyenne de 250km/jour)
COMMENT : Motos de 1945 à 1975
PAR QUI : Moto Club de Sénas-Durance
http://motoclubsenas.com
Port. : 06.80.71.02.03
Christian Guiollard, Président du Moto Club de Sénas Durance : « Notre circuit est réservé aux motos entre 1945 à 1975. Après les Cévennes et le Vercors, c’est notre 3ième Draille du Sud, c’est aussi le plus rude et le plus éprouvant pour les motos. Ce parcours concocté par Claude Scalet emprunte les grands cols des Alpes maritimes, des Alpes de Hautes Provence et de l’Italie »
Col de Restefond, un cadre somptueux pour une balade de rêve.
Col de Restefond / La Bonnette à 2715mètres d’altitude, là où la montagne tutoie les nuages, Isabelle Montpezat sur sa 350 BSA B31 de 54 semble chercher son chemin.
Passage au camp des Fourches, un hameau militaire aujourd’hui déserté. Le Camp des Fourches est situé à 2300 m d’altitude
Irène Malaval profite d’un panorama majestueux pour faire souffler son valeureux destrier, un 125 Motobécane Z26C de 56.
De l’herbe fraiche pour le 350 Motobécane R46C de J.F.Lafleur.
La vie est belle pour Pierre Dardenne sur sa Triumph Bonneville de 70.
Philippe Camuzard sur un très rare 250 Honda CB72 de 1963.
Adrian et Angela Samways sur 600 BMW Série 2 attelé à un side Steib.
Sébastien Gros sur 250 MZ ES2 dit « La Banane ».
Hubert Poirier sur la route du col de la lombarde pilote son side 750 Cemec L7 et side Impérial.
Robert et Michelle Delannet sur 580 AJS 18 CSR de 59.
Théo Gavoty sur 125 Yamaha de 73.
Claude Scalet, l’auteur du road book de cette 3ième édition des Drailles du Sud sur sa 350 Condor de 71 couleur armée.
Direction Jausiers, Alain et Jacqueline Akkouche sur leur BMW 750/5.
08:43 | Lien permanent | Commentaires (1) |