20/10/2008
4ième Tour du Canton de Saint Auban.
La balade automnale de l’Amical Motor Club de Grasse devient un classique pour les amateurs de motos anciennes des Alpes Maritimes. Quatre-vingts passionnés se sont donnés rendez-vous à Andon pour Le 4ième Tour du canton de Saint Auban.
En hiver, les communes de Caille et d’Andon se partagent le domaine skiable de l’Audibergue perché à 1642 mètres d’altitude, un véritable balcon surplombant la Côte d’Azur.
En été, le centre de spéléologie de la Moulière a ouvert un itinéraire de via ferrata souterraine qui permet d'aborder l'univers de la spéléologie à travers deux avens aménagés : L'aven Yvon et celui des Jurassiens. Le parcours d'une longueur de 350 m descend à moins 44 m de profondeur, il permet de découvrir un paysage souterrain aux nombreuses concrétions.
Par une si radieuse journée d’arrière saison, il serait dommage de s’enfermer sous terre.
Danielle Borsotto et Joëlle Bevignani accueillent les participants. Une odeur de café accompagné de viennoiserie achève un réveil en douceur. Daniel Olivier, Monsieur le Président, surveille le bon ordonnancement de la chose.
Dans la famille Kojfer, on est béhémiste de père en fils. Pierre, l’ancien, roule en R60 série 2 et Frank, le jeune sur R27. Le petit-fils voudrait bien lui aussi mais il n’a que trois ans. Dix heures, André Borsotto se prépare à ouvrir la route sur son Peugeot Bol d’Or de 1952.
Il utilise un carburateur de 28 pour « survitaminer » son 175. Le peloton des Mobs s’est étoffé. Les Miglior ont fait des émules. Cédric Le Dentu va effectuer les cent vingt kilomètres sur une AV 48 « la grise », modèle de base sans amortisseur et frein avant à patin.
Gréolières, Coursegoules aucun problème les routes sont larges mais vallonnées. Dans chaque montée, la 125 Peugeot de 1949 de Didier Capdeville est à la peine. La vaillante absorbe les déclivités montantes et descendantes à la même cadence. La mémère est dans la famille depuis trois générations. Les enfants de Didier, Ludovic et Stéphanie suivent à peu de distance sur 125 Yamaha TZR et surveillent le futur héritage.
Héritage également, deux machines font leur première sortie depuis le décès de leur précédant propriétaire, Edmond Pouvil. Jean-Louis Péniguet et Francis Fournier, avec respectivement, la 250 Gnome et Rhône junior de 1935 latéral à moteur 4 points et l’entretube 350 Magnat Debon type BM de 1927, n’ont eu qu’à faire le plein d’essence.
Coup de « Follis » à Roquesteron, en quelques kilomètres les Follis d’André Viscardi et de Gabriel Fantei vont s’arrêter : défaut d’allumage pour l’une, serrage pour l’autre.
La beauté sauvage, liée à l’étroitesse de la route taillée dans le rocher, la clue d’Aiglun est un site impressionnant. La fin de parcours est dure pour les anciennes. La 600 Ariel de 1934 de Guy Amerigo déclare forfait sur bris de joint de culasse.
Col de Bleine et le retour à Andon où nous attend le réconfort : daube et gnocchis.
Par un beau dimanche d’automne, nous avons fait une belle randonnée.
Amical Motor Club de Grasse
25 Chemin Ste Brigitte
06130 Grasse
http://www.amc-grasse.org/
contact@amc-grasse.org
Pierre Olivier Coursange sur Terrot 350 HST de 1929
Nouvelle acquisition de Francis Fournier une 350cc Magnat Debon type BM, latéral borgne de 1927.
Jean-Louis Péniguet et la Gnome et Rhône 250cc junior, moteur latéral 4 points de 1935(Collection Edouard Pouvil)
600cc Ariel, 4 cylindres de 1937 piloté par Guy Amérigo.
Didier Capdeville pilote la 125cc Peugeot de 1949 de son grand-père.
André Borsotto ouvre la route sur Peugeot Bol d’Or 1952.
Mobylette grise, AV 48 sans suspension et frein avant à patin pour Cédric Le Dentu.
BM R60, série2 pour Pierre Kojfer.
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29/09/2008
Retrospective de Saint Vallier
http://picasaweb.google.com/vesubienne/ReprospectiveStVallier28092008#5251328412618244226
Après Saint Cézaire, Tanneron, Tende, une dernière monte à Saint Vallier et la saison des rétrospectives de courses de côtes 2008 est terminée.
Depuis treize ans, l’Association de Véhicules Historiques et Sportifs (A.V.H.S.), présidée par Jacqueline Peyrache-Coquidé, s’efforce de faire revivre quelques courses de côtes mythiques en utilisant des engins mythiques. Depuis huit ans, A.V.H.S. a opéré un rapprochement avec le Barjoteampamboum, club de motos de courses. La lecture de la partition se joue à l’unisson sur deux et quatre gommes. C’est une affaire qui roule.
Sans enjeux chronométriques, simplement le plaisir de prendre part et de participer a une fête.
Alain Bonnet et Valerie Constantini, viennent de Montélimar tester les capacités de leurs 50 Zundapp à la grimpée. Renato Ferrero de Savone en Italie, rage. Une batterie déchargée lui a fait ratée la première monte. Autres italiens, Marco Otta, Benelli 250, et Paolo Giordano, Honda 400 super sport arrivent de Cuneo. On assiste à une débauche de décibels avec CBX 1000 de Papillon et la « JLspécial 503 » de Jean-Luc Borgetto. A côté, la 125 Gauthier de François Lejars ou la 250 Metralla de Roger Fiorentini sont bien sage.
Une centaine de voitures et une quarantaine de motos ont coopéré au succès de cette ultime journée.
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24/09/2008
Miaulements autour du Mont Ventoux.
http://picasaweb.google.com/vesubienne/RumiGigondas21092008#
L’animal a les flancs luisants et de ses entrailles fumantes en sort un miaulement à nul autre pareil, non la bête du Gévaudan ne s’est pas déplacée. L’avant-dernier week-end de septembre, le Rumi Club de France a hanté les routes autour du Géant de Provence.
Michel et Eliette Mazaloubaud nous accueillent à Gigondas. Ils vont nous faire découvrir la région et son terroir.
Le village est situé dans le Haut Vaucluse. La renommée de son grand vin n’est plus à faire. Le vignoble, accroché au flanc des Dentelles de Montmirail, jouit d'un climat méridional exceptionnel, sec et fortement ensoleillé. Au temps des romains la cité s’appelait « Jocunditas » ce qui veut dire joie et allégresse, déjà tout un programme.
Les prémices de l’automne sont là. La « secte Rumi » s’est reformée. Les adorateurs du scooter en fonte d’aluminium vont une fois de plus sacraliser leur dix-huit ans.
Dimanche matin, huit heures trente, sur les petites routes bordées de coteaux, les tracteurs se déplacent rapidement d’une parcelle à l’autre. Les vendanges battent leur plein.
La joyeuse équipe se met en marche, Vacqueyras, Beaumes-de-venise, par les petits chemins… superbe. Pierre Fontan est stoppé dans son élan : panne d’allumage.
Dans la montée qui mène à Mormoiron, le scooter de Robert Joly est à la peine. Mais pour rien au monde il ne s’en séparerai. Il l’a acheté d’occasion en 1965. L’isérois Félix Rosset a sortie un bitza. Il l’a reconstitué avec des pièces de provenances diverses : cadre formiccino E (économique), suspension arrière hydraulique, phare Monet Goyon, garde boue arrière de Kawa et un carburateur Dell’orto de 24 qui propulse l’engin à près de 100km/h.
Pour rejoindre Sault, on suit les méandres des gorges de Nesque. Début de serrage pour le formiccino de Bruno Jallade, un de plus, il en subira plusieurs pendant les deux jours. Cela ne l’empêchera pas d’aller au terme du week-end.
A l’instar du livre « Les malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur, le Rumi club de France pense à écrire « les malheurs de Francis ». Coutumier du fait, Francis Faure transforme chaque sortie en petite galère. Première sautillante, perte du boulon de l’axe de roue avant, pour aujourd’hui se sera une crevaison. Mais comme dans le roman, l’épilogue est heureux.
A la bonne saison, le pays de Sault est bleu comme ses champs de lavande. Un arrêt dans une boutique souvenir au milieu du village et chacun repart avec un bouquet de provence.
Le déjeuner est servi à La Garde d’Apt. Après le repas, Roger Tourdot s’esquive. Il rejoint Aix-les-bains par la route sur son Formiccino, 270km. Il sera à destination cinq heures plus tard.
Le retour s’effectue à un train d’enfer. Félix Rosset et Henri Moroni se livrent à une lutte sans merci. Le gallois, Ian Skinner les suit sans forcer.
Une Porche décapotable nous prend en chasse. Elle restera derrière le groupe pendant environ trente kilomètres. Arrivé sur la place de Gigondas, le chauffeur descend et s’exclame « c’était mon premier deux roues et je n’en avais plus vu depuis quarante cinq ans ».
En voilà un autre, qui a retrouvé lui aussi ses dix huit ans.
RUMI Club de France
Le Pont de Chalaux
58140 LORMES
micheline.douay@wanadoo.fr
Le belge d’Anvers, Frank De Ridder et son Djinn : une machine distribuée par Sarolea.
A dix huit ans, Frank est étudiant. Il entre en faculté de médecine. Ses parents lui payent une moto Rumi. Il le gardera sept ans : « que du bonheur ».
Le démon le reprend à 50 ans. Maintenant, il en possède quatre Rumi. Il participe à Milan Tarente, le rallye des 9 provinces.
C’est lui qui organisera le prochain rassemblement du Rumi Club de France en hollande les 9 et 10 mai 2009.
En 1959, Henri Moroni est habite Troyes. Il achète une moto Rumi préparé par Chauderlot. Il participe au championnat de champagne qu’il finit 3ieme. Fin 1960, la mobilisation et la guerre d’Algérie, il revend sa machine.
En 1980, son travail l’amène chez un plombier à Reims. Et dans le fond d’une remise il découvre l’épave de SON Rumi. Après cinq ans de travaux le deux roues est à nouveau en piste et Henri a de nouveau 18 ans.
Le lyonnais, René Cordiero a acheté son 1er Rumi en 1955 à 18 ans, lui aussi.
Michel Mazaloubaud ouvre la route en Dyna Panhard Z15 de 1957 et la troupe suit.
Daniel Lenoire avait organisé la sortie de Vidauban en début d’année.
A voir les mines réjouies de Michel Mazaloubaud, Bruno Jallade et Frank De Ridder, la promenade s’est bien passée.
Gérard Bideaux mène la danse devant Félix Rosset.
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15/09/2008
LE LUC A PRIX COUTANT
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 536 du 25 septembre 2008
http://picasaweb.google.com/vesubienne/LeLuc180808#
Christian Pétard et le « Barjo Team Pam Pom » restent fidèles à leurs convictions. Le club ne fera pas de bénéfice sur le dos copains venus disputer une petite bourre. Les soixante cinq participants venus de France et d’Italie, répartis sur trois grilles de départ, plus les sides vont pouvoir en découdre sur cinq séances d’essais de vingt minutes et le tout pour la modique somme de soixante euros.
Mais, le lundi 18 août, sur le circuit du Luc en Provence, la grande nouveauté et vedette très controversée de la journée fut sans aucun doute le « sonomètre ». Début janvier 2009, le niveau sonore de 90db sera requis pour entrer en piste. Première journée teste, Sébastien Hueso, (17 ans), le benjamin des pilotes engagés, se gratte la tête : « 108db, pour mon utilitaire Yamaha 125 RD Europa de 1974, complètement d’origine, je ne vois pas comment je vais faire. J’espère juste une erreur de lecture ».
Coté side, Renaud Dernoncourt et Damien Roman, en piste pour le titre de champion de France 2008, sont venus en voisins procéder aux ultimes réglages avant la dernière course de la saison. André Gallet, un collaborateur de notre journal, va leur donner la réplique. Son engin est une réplique d’un Schmid de 70, propulsé par moteur BM de 1000 RS.
André est content, après un an de mise au point, les performances sont aux rendez-vous. Pour mener à bien la conduite du basset, il a pour coéquipiers ses enfants, Sylvain et Annette qui a accomplit là des débuts prometteurs.
Venu d’Albiga en Italie, Stéphane Leale est un fervent lecteur de « La Vie de la Moto ». Il pilote une Norton 750 à cadre Seeley. Autres italiens, les Marino se déplacent en famille. Le père Alfio est un habitué des rendez-vous de la côte d’azur. Il est beaucoup plus à l’aise que lors du Grand Historique de Monaco, le monde et l’enjeu lui avait fait perdre de sa quiètude. Son fils Erik, monte une Laverda 500 formula d’usine de 1978, faite à 50 exemplaires.
Philippe Revel, voilà quatre ans, s’était laissé séduire par une belle CB 450 black bomber de 1968 coursifiée. Résidant dans une vallée de l’arrière pays niçois, la Vésubie, Philippe n’a jamais pu mettre en œuvre la pleine puissance de sa machine, de peur qu’un mauvais écho arrive aux oreilles de la maréchaussée et lui fasse perdre de son honorabilité.
Christian Martin, vice champion de France de promo sport, a tenté l’expérience sur un 250 Ossa SPQ de 72. Si la tenue de route est irréprochable, le freinage plus que tardif du double came l’a laissé pantois. Un bien pour un mal, peu de machines lui ont fait la pige.
Relevant de blessure, Herve Le Moine va éprouver quelques difficultés à piloter le 350 TZ Yamaha à cadre Kerlo (ex Michel Rougerie - GP 78).
Certains ont amené plusieurs motos. François Massa fait tourner son parc, Gilera Saturno, le matin et 250 Parilla MSDS l’après midi, idem pour Daniel Crivello 125 Maico de 69 et 250 Bultaco Metralla. Ce dernier, ancien pilote de grand prix, tomba en panne sèche lors de la dernière séance essai. Il reçut une ovation de la part de Christian Pétard qui lui décerna le « râteau » de la journée.
Avec juste un filet de gaz, un soupçon de bonne humeur et une saine amitié, voilà une journée décontractée à renouveler très rapidement.
20, avenue des pins
06 VENCE
tél. :04.93.24.01.14
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05/08/2008
ROQUEBRUNE CAP-MARTIN PREND DE L’ALTITUDE
Pas besoin de publicité, le bouche à oreille suffit. La quatorzième concentration estivale du club « Motos et Scooters de Roquebrune-Cap-Martin » a été un vrai succès. 140 machines et 220 participants ont pris part, les 26 & 27 juillet, au programme de réjouissance concocté par les organisateurs.
Les qualités de l’organisation, de l’accueil et le cadre idyllique ne sont plus à démontrer. Rouler un week-end sur la côte d’azur est un privilège. On vient de Paris, Arcachon, Pernes la fontaine, Caveirac, Avignon, etc. On note la présence de suédois et de suisses. Un fort contingent d’italiens a fait le déplacement des régions de Turin, Cuneo et Impéria. La jeune ibère, Rosa du « Hardcore Scooter Crew » est là en observatrice, à glaner de précieux renseignements. Elle a programmé une réunion de scooters, à la mi-octobre, quartier Gava à Barcelone. Le modèle roquebrunois est pris en exemple.
Si le départ est fixé en milieu de matinée, dès huit heures, une certaine effervescence commence à poindre, place des Allobroges à Roquebrune Cap-Martin juste à côté de l’office du tourisme. Michèle et Anne-Hélène accueillent les premiers arrivants. L’agencement des deux roues sur le parking est le domaine d’Eric.
Au fil du temps, le parc se remplit. Quelques machines rarissimes font leur apparition. Tel la magnifique 500cc Raleigh de 1930 restaurée par Yves Rinaldi, récupérée sous un tas bois dans le tarn. On applaudira la première sortie de la 500cc Frera RC de 1935 de Bernard Durantet. Le turinois Ugo Maruclo pilote une side BSA M20 de 500cc de 1941. Stefano Pracca, un habitué des échappées roquebrunoises, et, va nous montrer l’étendue de son talent au guidon d’une 500cc Sunbeam de 1929 attelé à un side Swallow occupé par sa femme Anna-Maria.
Rouler est un plaisir, Roger Tourdot a parcouru les mille kilomètres depuis la capitale sur son 125cc Rumi sport. C’est un coutumier du fait. Le confort de l ‘engin est spartiate. Mais l’an prochain, il reviendra sur son scooter Rumi Sciattolo, beaucoup plus souple pour le bas du dos.
A dix heures, le départ est donné. Commence pour les ouvreurs un autre genre de sport, canaliser cent quarante engins dont quelques uns à freinage tardif dans les rues animées de Menton. On s’offre un début en fanfare sur le bord de mer et la Promenade du soleil, puis le val du Careï, direction le col de Castillon (alt.707m). A mi pente, le peloton s’étire, certains en perdition, un stop est nécessaire. Dans un nuage de fumée, Philippe Cabibel du Rétro Moto Club de Pernes les fontaines arrête sa 350 latérale Terrot HC4 de 1947 (Pompe à huile défaillante). La descente du col est aisée. La traversée de Sospel l’est tout autant. Dès la sortie du village, les premières rampes du col de Brouis signent la deuxième difficulté de la journée. Jean-Do et sa Jacotte sur scooter Heinkel, 175cc modèle Tourist de 1960 ont un embrayage récalcitrant, mais la montée se réalise sur un rythme élevé. D’autres vont également en profiter pour essorer la poignée. Jean Marc Sinot et son cousin Yves Azam ne craignent pas de faire parler les décibels, l’un sur Koller Escoffier coursifiée 350c KPLS4S de 1935, l’autre sur Magnat Debon 500cc NMS de 1928. Altitude 879 mètres, le col est atteint. A voir les mines réjouies, ils ne sont pas les seuls à s’en être donné à cœur joie.
Une descente sinueuse nous amène au village de Breil. Puis en longeant la rivière Roya, on pénètre en Italie. Au débouché de la vallée, une vraie fournaise, il est midi et demi. Nous sommes chaleureusement accueilli par le comité des fêtes de la commune de Torri, mobilisé pour nous offrir des rafraîchissements. Nous traversons Vintimille, Vallecrosia, Bordighera et rejoignons en cortège la commune perchée de Valbonna ou nous est servi le repas et clôture la ballade du jour. En sortant de table, vers seize heures trente, retour vers Menton par le bord de mer. Imaginez la chaleur, les vacanciers avec des machines d’avant-hier, sur des routes d’hier avec la circulation d’aujourd’hui.
Dimanche, rassemblement à Roquebrune village, première concentration pour Benoît Bergougne, quinze ans au guidon d’un Honda CB 50, suivit comme son ombre par la Motobi 125cc de Christian, son papa. Rinaldo Siri, ancien mécanicien Lambretta, a toujours le sourire, son Innocenti, modèle B de 1949 fait l’unanimité. Monsieur Raphaélé se joint au cortège avec une exceptionnelle MAS, 250cc de 1930. Marc Berger, des «Vieilles gloires de Caveirac », change de monture et récupère sa 500cc Dollar S3 de 1932.
Le menu du jour : Gorbio, Sainte Agnès, le col des banquettes (alt.744 mètres), Peille, La Turbie et retour à Roquebrune, le parcourt est restreint mais aussi musclé que la veille.
Un rituel dans la manifestation, l’arrêt au clos bouliste « L’Avenir Saint Roman », la Présidente, Huguette Lecuyer, est rayonnante et heureuse de nous ouvrir les portes de son association, bientôt centenaire.
Devant la multitude de manifestations au calendrier, devant la qualité des motos et side-car présenté, il ne fait aucun doute que cette réunion fait date pour les amateurs de belles mécaniques. Le Président, André Mazzoni et son équipe de « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » peuvent être fiers de leur réalisation.
MOTOS et SCOOTERS de ROQUEBRUNE CAP-MARTIN
Hôtel de Ville
06 ROQUEBRUNE CAP MARTIN
FRANCE
Tél. / Fax : +33.04.93.57.06.58
http://www.motoscootrcm.net
Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin
Derrière la 750cc René Gillet J1 de 1940 et la 350cc Motobécane B4C de 1930, de gauche à droite André et Anne-Hélène Mazzoni, Michèle et Eric Musso.
Le club a été créé au début de 1997 par deux passionnés de deux-roues anciens, Yves Gallis et André Mazzoni. Avec l’appui de l’ensemble des mairies du mentonnais, les concentrations de fin février « la montée hivernale de Sainte Agnès » et le « grand rassemblement » de fin juillet sont devenus les épreuves phares de la motos ancienne dans les Alpes maritimes et maintenant au-delà.
Au cours de l’année écoulée, les bonnes relations avec la fédération monégasque de motocyclisme ont permis l’organisation en concomitance des 60ans du club de moto de l’A.S.Monaco (60 ans, 60 machines) dans le musée de S.A.S Albert II de Monaco et la participation de motos de courses au Grand Prix Historique, une première depuis 60 ans.
Yves Rinaldi et la 500cc Raleigh de 1930
Mauro Grosso de Turin et la 500cc Moto Guzzi GTV de 1948
Ouverture des gaz en grand pour Jean Marc Sinot et la 350cc Koller Escoffier, type KPLS4S de 1935
Jean-Do et sa Jacotte sur scooter Heinkel 175cc, modèle Tourist de 1960
Eric Millard du Vespa Club d’Avignon et son scooter type GT de 1966
Bernard Durantet effectue sa 1ère sortie au guidon de la 500cc Frera RC de 1935.
La MAS 250cc de 1930 de Monsieur Raphélé.
Le benjamin Benoît Bergougne pilote un Honda CB 50 de 1968.
Dur, dur Stefano Pracca et Anna-Maria traverse Vintimille au guidon d’une 500cc Sunbeam de 1929 attelé à un side Swallow.
Jean-Do fait le clown. Il a abandonné son scooter Heinkel pour l’ABG C128 à moteur Ydral de 1949, un modèle de présérie.
Le dimanche Bernard Durantet est revenu au guidon d’une BMW R12, 750cc de 1939. Elle a été retrouvée avec son side en Allemagne de l’Est après la chute du mur de Berlin. Le carburateur d’origine est introuvable. Celui de substitution est de marque Solex utilisé sur les tractions avant.
Marc Berger et Madame, sur Dollar S3 à moteur Chaise de 500cc de 1932.
Ugo Marucco de Turin sur 500c BSA / M20 attelé de 1941 .
1er sortie également du Terrot 350cc HD attelé à un side Impérial sport de 1935 de Michel Lantez.
Photo n°16
Les Bmistes se sont regroupés, Bernard Durantet sur R12, 750cc de 1939, suivi de Jean Pierre Vatrican sur R50 série 2 de 1963.
Photo n°17
Maurizio Vacca est absorbé sur la Motobi 175cc type catria de 1959
Photo n°18
Fend la bise pour Bernard Gilabert avec son 350cc Yamaha.
Photo n° 19
Yves Azam a pris de l’avance. La 500cc Magnat-Debon type NMS est une bombe.
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05/07/2008
SAINT ANDIOL 2008, Souvenir NOUGIER
A l’affiche de la manifestation, il était mentionné « Tous à Saint Andiol, le 22 juin 2008, souvenir Nougier ». J’ai pu constater qu’un grand nombre d’amoureux de belles mécaniques avait fait le déplacement pour honorer la mémoire du sorcier de Saint Andiol.
La nuit la plus courte de l’année vient de se terminer. Les flonflons de la fête de la musique se sont à peine dissipés. Et déjà dans le parc du château de Saint Andiol résonne une autre mélodie dont les accords nous font chavirer de bonheur.
Surprise, les motos seront accompagnées de cycle car, tricycle car et grand sport, un mélange surprenant pour un étonnant mariage et un merveilleux feu d’artifice.
A cette heure matinale et sous les ombrages, il fait très bon. Avec croissant et café, René Julian accueille ses hôtes. Il va nous ouvrir la route en Bugatti, modèle 37 de 1927.
En attendant l’heure du départ, on papote. Trois générations de descendants de Jean Nougier sont là, les fils, petit fils et arrière petit fils. Il y a aussi les fidèles, Jacky Bœuf et Claude Scalet.
Partie ce matin de Vidauban, Jean Michel et Claudie Mousset ont roulé à la fraîche. Malgré quelques soucis mécaniques leur monture une Triumph T120 Bonneville de 1969, a tenu le coup. Dominique Beaugrand, casque au bol, chemise blanche et gilet, est naturellement au diapason de son engin une superbe Gillet Herstal 500 super sport 1929. Olivier Roger a parfaitement soignée, la restauration de sa Magnat-Debon 250cc PMUO de 1936. Jean Christophe Leblond nous fait admirer sa Harley Davisson WLA de 1942 militarisée armée US. Dans l’étui destiné au fusil, Il a remisé une arme adaptée au temps estivale : un parapluie qui devient ombrelle pour résister aux rayons du soleil.
Nous voilà partie, à la sortie du village on s’arrête au cimetière pour s’incliner devant les tombes de Jean et Henri Nougier.
Cinq ou six kilomètres de Saint Andiol, Jean Claude Agosta sera le premier à inaugurer le camion balai un tube Citroën HY : tige de soupapes tordues pour la Motobécane ZS 175 de 1956. Molléges, Eygalières, Eyguières, les routes sont sinueuses et présentent peu de difficultés. Le soleil est de plus en plus brûlant. Après Alleins, la pente s’élève. Eric Nougier et son fils vont tester la réplique de l’Amicar 6 créer de toute pièce en 1980 par leur génial ascendant. Alain Macke, 500cc AJS M20 de 1951 et Vincent Boyer 350cc Terrot HL de 1931 vont tout le long du parcours « se marquer à la culotte ». Le casse-croûte vient à point nommé refroidir les moteurs et les hommes. Entre Lambesc et Cadenet, Claude scalet renonce, la 500cc Moto Guzzi Falcone sport de 1951 est défaillante.
Lauris, 12h30, nous arrivons à la ferme auberge « Lou Méou », un havre de paix. Les tables sont dressées dans des salles voûtées au rez-de-chaussée de la bâtisse XVI ième siècle. Le contraste de température est saisissant. Lorsqu’il fait chaud, que la chair est bonne, qu’il est dur de résister aux sirènes et de boire avec modération.
Juste avant de reprendre la route, séance mécanique pour Jacky Bœuf. Il démonte le carburateur de sa 250cc NSU Super Max de 1956 dont le pointeau est bloqué.
Le retour au château de Saint Andiol prend des airs de vacances.
Une merveilleuse journée s’achève. Et au risque de me répéter, la réunion, d’autos de ce type et de motos anciennes n’est pas étrangère à cette sensation de journée pleine.
Hôtel de ville
84300 CAVAILLON
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GRAND PRIX MOTOS HISTORIQUE DE MONACO
Paru sur L.V.M. "La Vie de la Moto" n°526 du 12 juin 2008
Le 17 mai 1948, après un an d’existence, la Fédération Monégasque de Motocyclisme et le « Moto Club de Monaco » organisent le premier et unique Grand Prix moto de Monaco.
11 mai 2008, soixante ans ont passé, le souvenir demeure.
Et voilà que par un coup de baguette magique, Jean Behra sur 500 Moto Guzzi Dondolino 1946, Georges Houel sur 350 Vélocette KSS 1936, Robert Braccini sur 350 Norton Manx Gardengate 1947 ou Enrico Lorenzetti sur 500 Moto Guzzi Gambalunga sont en piste. Les pilotes d’aujourd’hui, Bruno Valgrande, François Massa, Serge Brunella, Stefano Pracca rendent un bel hommage à leurs illustres prédécesseurs.
Réveiller les mémoires et réussir une résurrection demande une certaine volonté. L’opportunité du 6ème Grand Prix Historique de Monaco va fournir à André-Philippe Pollano, Président du moto club de Monaco et André Mazzoni, Président de Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin l’occasion de mener à bien ce projet. A quatre ou cinq mois de la manifestation, insérer dans un programme extrêmement dense, l’apparition de motos « même de courses » tenait de la gageure. Michel Ferri, Président de la commission des véhicules historiques de l’Automobile Club de Monaco s’est laissé convaincre. Il autorise, pendant le week-end, une parade en milieu de journée. Le cahier des charges ? Une quinzaine de machines et être le plus proche possible du G.P. 1948.
Les bonnes relations d’André Mazzoni avec les collectionneurs privés et publics ont fait des merveilles. Le musée Piaggio de Pontedera a envoyé deux émissaires Nadir Bortoluzzi, pilote et mécanicien et Marco Manzoli, ingénieur de l’usine et secrétaire du Vespa World Club. Dans leurs bagages, ils ont amené deux Gilera, la 500cc Saturno de 1947 qui gagna le Grand prix de Monaco piloté par l’italien Brini et la très rugissante 500 quatre cylindres de 1948. De sortie également du musée Guzzi de Mandello, la 500 bicylindre officiel d’usine de 1945, nous fait admirer les formes rondes de son énorme réservoir.
Chez les pilotes, on peut parler de lignée. Serge Dini, pilote inter à 16 ans, qui fut remarqué en son temps par Jean Behra, son oncle Michel prie part à la course. Pour Jacky Onda, champion de France 1965 sur 175 Mondial, son père Jacques s’illustra lors de cet événement. Ce dernier devait courir l’épreuve sur 500 Magnat-Debon, modifié par Nougier. Un incident mécanique dans le bas moteur le priva de sa monture. Il s’aligna finalement sur une terrot 350 tournevis. L’écurie Nougier est venue au grand complet, André et Eric Nougier, Jacky Bœuf et Claude Scalet.
Le long du quai Antoine 1er, sous les tentes blanches alignées sur quatre rangs, les deux cents quarante véhicules sont à l’abri. Bugatti, Maserati, Alfa Roméo, Lotus, Gordini, Aston et bien d’autres marques connues ou inconnues, la présence de Jacky Ickx au volant d’une Auto Union ou de Sir Stirling Moss, triple vainqueur à Monaco (1956, 60 et 61) dans le baquet d’une Frazer Nash, tant de monde et de merveilles réunies en un seul endroit à de quoi faire tourné la tête.
L’emplacement motos occupe un lieu stratégique, face au siége du « Moto club de Monaco » et à deux pas de l’entrée sur le circuit. Au centre, trône la reconstitution de la 350 Humber sortie de la collection privée de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
Coincée entre la séance d’essai du matin et la parade des Ferrari F1 historique, les motards aurons un petit quart d’heure pour convaincre. Certains pilotes éprouvent quelques appréhensions. Yves Azam, 500 Saroléa racing de 1932, a un sourire crispé. Alfio Marino, 500 Norton inter de 1935, a le souffle court. Une tension nerveuse bien compréhensible chez André Mazzoni, il pilote la Gilera numéro 40, vainqueur du G.P. soixante ans plus tôt.
Dés le départ Frigerio et sa Moto Guzzi d’usine vont talonner la voiture du directeur de course. Les autres vont rouler sagement.
Deux séances d’essais, trois petits tours et puis s’en vont, du rêve pleine les yeux.
La préoccupation d’André Pollano et d’André Mazzoni étaient de séduire les responsables du Grand Prix Historique, du bien fondé de notre participation à cette manifestation. En attendant, nos destriers des temps modernes ont rejoint leurs écuries, en espérant ne pas attendre à nouveau soixante ans pour hennir de plaisir en Principauté de Monaco.
MOTO CLUB DE MONACO / 6 quai Antoine 1er / 98000 MONACO
Tel : 377 93 30 52 50
-MOTOS et SCOOTERS de ROQUEBRUNE CAP-MARTIN
http://www.motoscootrcm.net
Souvenir, souvenir.
Le dimanche 16 mai 1948, l’italien Giuseppe Nino Farina a remporté le 10eme Grand Prix de Monaco, au volant d’une Maserati 4CPT à la moyenne de 96km/h.Le lendemain, jour de Pentecôte, Le Prince Héréditaire Rainier donne le départ du G.P.Moto à 15h38, à 20 concurrents, un plateau international représentant l’élite du moment. On remarque les champions anglais Wood au guidon d’une 350 Vélocette, Anderson sur 500 Guzzi, Linnecar sur 500 Norton, l’italien Pagani sur 500 Gilera, mais également les français Monneret, un futur champion de France sur une 500 A.J.S., Georges Houel sur 350 Vélocette. D’autres sont venu en venu en voisins, comme Jean Behra, futur pilote de F1 et Jacques Onda avec une 350 Terrot « Tournevis ».
Dés les premiers tours Jean Behra est victime ennuis mécaniques. Braccini et Michel Dini chutent sans gravité. Au 19eme tour, Norman Linnecar tombe au virage de Sainte Dévote. Il décédera un peu plus tard à l’hôpital.
La course continue, l’anglais Anderson porte le record du tour à 90km/h, mais abandonnera.
Au 31eme tour, le niçois Jacques Onda prend la tête qu’il gardera jusqu’au 40eme tour pour la laisser au futur vainqueur, l’italien Brini, sur 500 Gilera.
Cette première course de moto à Monaco sera aussi la dernière.
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07/05/2008
RUMI Club de France à VIDAUBAN
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« LES COPAINS D’ABORD »
Au rythme des saisons, aux rythmes des tours de roues, le Rumi Club de France accomplit son tour de France des régions en faisant le tour des copains. Au club, on compte sur les amis pour découvrir la France.
A l’étape automnale à Saint Géniès des Mourgues dans l’Hérault, Alain Guillard et Paul Berck nous avaient fait découvrir entre autres les charmes de la Camargue, les paysages austères des gorges de l’Hérault et les vieilles pierres de Saint Guilhem le désert. Ce printemps, pendant trois jours, Daniel Lenoir et Jean Pierre Pilott nous ont concocté un périple varois autour de Vidauban.
Vendredi matin, le ciel est d’un bleu limpide mais la température est hivernale, au petit café du matin, tout le monde est content de se retrouver. Comme à son habitude, Roger Tourdot est descendu de Paris sur son formicchino, accompagné de Patrice Nougues sur un Lambretta. Aujourd’hui, direction le circuit de karting de Brignoles, le départ est laborieux. Incontestablement, la remise en route est difficile après un hiver à flemmarder au fond du garage. Pierre Garnier joue de malchance. Il crève au bout de cinq cent mètres. Les longues lignes droites de la RN7 permettent d’ouvrir les gaz. Moteur refait, le scooter de Mazzela Di Bosco est encore en rodage. Il va renoncer à la première partie de la ballade après un début de serrage.
Les virages serrés de la piste de karting empêchent les engins de prendre trop de vitesse. Le proto de Claude Pilott passe de mains en mains pour un bout d’essai. Un repas nous est servi sur place. Claude Arcambal n’a pas de Rumi, mais il pense Rumi. Il est dessinateur, et c’est sur sa table à dessin qu’il continu de concevoir les futures améliorations. On lui doit des refabrications avec de substantiels progrès sur les cylindres, culasses, admissions rotatives et tout dernièrement l’allumage électronique. Sur le chemin du retour, entre Cabasse et le Cannet des Maures, la moto de Robert Douay, le Président, s’époumone puis s’arrête. Enervement, transpiration, une demi-heure plus tard, de guerre lasse, la motocyclette va prendre place sur la remorque. Rendu sur place et au calme, il ne faudra que deux minutes pour rendre au bolide son allant.
Samedi matin, d’autres scooters sont arrivés. Ce qui porte à plus de quarante le nombre de machines. Départ tambour battant, les seize kilomètres entre Vidauban et Trans en provence en un temps record. On admire d’un coup d’œil rapide, les vieux ponts sur la Naturby. Puis on grimpe au sommet d’une colline voir un curieux monument : le puit aérien du professeur Knapen. Bâti en 1930, en forme de gros pigeonnier en pierres, cette construction devait récupérer la rosée issue du choc thermique entre le jour et la nuit. Mais en ce temps là l’eau était à profusion et l’expérience a tourné court.
Vu la cadence de roulage, vive le téléphone portable. Deux ou trois messages et le peloton opère un regroupement général. Direction Taradeau, avant d’entrer dans le village, un arrêt s’impose à la Tour Taradel (haute tour de guet). Cet édifice, du XIIème siècle, est un vestige du village de Taradel, bâti sur ce piton. Il fut détruit lors d’une invasion au moyen âge. Nous avons une vue panoramique sur le village de Taradeau et les collines des alentours. Le minutage est serré, une dégustation de produits du terroir nous attend au Château d’Astros. La qualité des « Côtes de Provence » n’est plus à faire mais à déguster avec modération. Le repas sera servi au Cannet des Maures sous de hautes futaies.
Une ambiance « continental circus » est au programme de l’après-midi. Sur le circuit du Luc, un week-end roulage est organisé pour motos de course. Entre machines coursifiées et d’usines, je n’en citerai présente au stand du Barjo-team, la Benelli quatre cylindres de Saarinen.
Le soir, à la fin du dîner, se tient l’assemblée générale club et l’élection d’un nouveau bureau.
Le lendemain, barre au sud, destination la mer vers le golfe de Saint Tropez, on traverse le Pays des Maures. Par de petits vallonnements successifs, on descend vers la grande bleue. Le temps est magnifique. Au passage, on visite une fabrique de pipes à Cogolin.
Même prolongé, un week-end est bien court, et il faut se dire au revoir. Mais rendez-vous en septembre autour à Gigondas pour faire renaitre « le temps des copains ». ________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Nouveau bureau du RUMI Club de France
Président : Robert Douay
Trésorier : Lucette Sueur
Secrétaire général : Jean-Claude Vaux
Secrétaire adjoint : Jean-Paul Bellorget
Responsable pièces: Bernard Gogly ________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Mazzela Di Bosco, Président du Lambretta Club de France, se teste sur Rumi
Premier Président du Rumi Club de France de 1976 à 1988, Roger Tourdot est toujours étonné de la longévité et de la vigueur de son association. Il raconte : «En 1976, pour la rédaction des statuts de la future association, j’avais rencontré un ami Bernard Salvat, Président du club du motocycletiste. L’année suivante, celui-ci nous invite sur le circuit de Dijon-Prenois. Le photographe François Marie Dumas prend quelques clichés de notre groupe. L’une d’elles fera la couverture du magasine « Télé-poche ». En très peu de temps, nous passions de dix à deux cents adhérents ».
Honneur aux dames. Elles accompagnent leurs époux en voitures suiveuses.
Le formicchino de Christian Marqué a eu une vie bien mouvementé, acheté neuf en 56 au maroc, volé en 62 à Montpellier, vendu au enchère en 72, racheté par son premier propriétaire en 82 et revendu à une personne qui part s’installer en Nouvelle Calédonie. En poste dans ce territoire d’outre-mer, Christian l’achète en 95 et le ramène à Brignoles en 98.
Eric Salas, le toulousain, nous présente son « Djinn », nom donné au formicchino par le distributeur belge « Sarolea »
Un Rumi peut en cacher un autre, voici Gino Rumi et sa fille Ludivine, un cousin du constructeur.
A droite, Daniel Lenoir, organisateur de la ballade varoise et Claude Pilott propriétaire du proto Rumi. Les caractéristiques : cylindres quatre transferts, culasses hémisphériques, pistons tombées, embiellage sur aiguilles résultat des courses 15 000tr/mn (Ca miaule)
Le Formicchino attelé de Claude Pilott.
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10/04/2008
13ème Salon Motos et scooters de Cagnes/Mer
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/13emeSalonMotosEtSc...
Sur la Côte d’Azur, un pur-sang chasse l’autre. La saison hippique d’hiver à peine terminée, c’est sous un ciel printanier et en toile de fond la Grande Bleue que s’est tenu le treizième salon de la moto, du scooter et du cycle sur le site exceptionnel de l’hippodrome de la Côte d’ Azur à Cagnes/mer. On ne pouvait rêver plus noble cadre pour exposer nos montures des temps modernes. C’est bien connu, on ne change pas une formule qui gagne, mais on l’améliore. Cette année, une nouveauté : la création d’un « Village Cycle », espace entièrement dédié aux deux roues non motorisés. Signe des temps oblige, le conseil général des alpes maritimes vient d’inaugurer un tronçon de piste cyclable « Littorale 06 ». La « Petite reine » joue des coudes pour retrouver une place au soleil. Si la manifestation est là pour proposer des machines neuves, on vient aussi pour ses animations. A ce chapitre, on a pu admirer les évolutions de trial des funambules du Moto Club de La Gaude, les déhanchements de nos chers petits sur le circuit Pw’s du Moto Club de Cagnes/mer ou entendre les conseils de sécurité prodigués par la CRS-Gema. Les amateurs de sensations fortes et caoutchouc brûlé, en ont eu pour leur argent avec l’américain Jason Britton et les français du Team Ultimate Burning. Sur la roue avant, sur la roue arrière, avec ou sans les mains, assis, debout ou couché, ces professionnels du stunt nous ont donné le tournis. L’activité motos anciennes est toujours au pesage. Plus qu’une animation, cela devient une institution. Organisé depuis trois ans à l’unisson par US Cagnes / Véhicules d’époques et la Moto Rétro Vésubienne, ce mini salon se veut le reflet le plus fidèle possible des multiples facettes de notre dévorante passion. Dans un emplacement limité, une soixantaine de deux roues ont été choisis, mélangeant tous les genres, de la bicyclette au gros cube, de l’ancêtre à un passé récent pour communiquer à un nombreux public, (20 000 visiteurs sur 4 jours), bien souvent néophyte un peu de notre amour. Accrochés au-dessus du préau de la salle des balances, à la manière des enseignes en fer forgé du moyen age, un BMA, plus que rouillé, et une pancarte « musée de la moto » signalent notre activité. Cette année, le salon met à l’honneur à la période des années soixante dix. Deux barrières blanches pour canaliser et aguicher le curieux et la visite commence. Tout d’abord, en extérieur, par une rangée de scooters, Mors speed, Terrot, Peugeot S55, Rumi Formichino se succèdent. Le « Lambretta Club de France » a mis à disposition trois engins dont un superbe Innocenti, type B de 1948. Nous arrivons au 70’s. Beaucoup de mélodie, la chanson est interprétée soit en deux temps et trois cylindres par la 350 Kawasaki S2 de Daniel Dupont du Moto Club de Monaco, la 750 H2 « la faiseuse de veuve » et « la bouilloire »la 750 Suzuki GT. ou toujours sur le même tempo mais en bicylindres avec la Motobecane LT et la 250 Yamaha YDS ou encore en mono-cyclindre Yamaha AT2 ou Van van. Devant la porte, bien en évidence, elle n’est ni bleu, ni blanc, ni rouge, mais jaune citron la 350 Motobécane de 1974 d’Alain Stevanazzi. A l’intérieur, dans la première salle, un coin de course a été aménagé. Des machines d’usines comme le 50 Derbi, 125 Villa, 350 TZ, 175 Settebello, ajoutez-y une Stylson à moteur JAP 350 au palmarès fourni et vous aurez une grille de départ extrêmement séduisante. Leur faisant face les entre-deux guerres Monet-Goyon LS4, René Gillet J1, Terrot HCT, Moto Guzzi Airon ne sont pas en reste. Au fond, les monstres, Honda CBX 1000 et Kawasaki Z1300 sont impressionnantes. Dans la seconde salle, sur un tourniquet, trois entretubes sont mis en lumière une 118 Monet-Goyon, une 175 Dé-Dé et la 175 Christophe d’André Borsotto de l’Amical motor club de Grasse. C’est devant ces ancêtres que Francis Fournier, responsable motos de l’US Cagnes va s’efforcer de mettre en lumière les différents principes mécaniques (suspensions, freinage, etc.) en vigueur en ces temps lointains. Vu la palette des deux roues proposés, les organisateurs de ce salon des anciennes espèrent avoir remis en lumière le souvenir d’un grand-père, d’un oncle, … Et que chacun soit reparti avec une part de rêve.
US Cagnes / Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
04 93 07 34 06
Moto Retro Vésubienne
10bd Corniglion Molinier
06450 Roquebillière
06.81.68.07.84
L’US Cagnes/Véhicules d’Epoques et la Moto-Retro-Vésubienne remercient l’ensemble des clubs et des particuliers pour leurs présences effectives tout au long des quatre jours du salon, mais également pour la qualité des machines exposées. Au chapitre des raretés, la 175 Berneg de 1957 d’André Mazzoni, une BMA 100cc moteurcycle Rosengart de 1924 de Michel Riquard ou encore l’entretube Monet-Goyon 118cc de 1917 présenté par Michel Luccani, propriétaire du musée d’Entrevaux. Clubs présents : Amical des rétrocyclettes Villeneuvoises, Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin, Amical Motor Club de Grasse, Barjoteam Pam Poum, le Lambretta Club de France, le Club Français du Cyclo-sport, le Moto Club de Monaco, Club Rosengart et le musée d’Entrevaux.
Alain Stevanazzi a cassé sa tirelire. Il s’est payé la moto de ses rêves : une 350 Motobécane tri-cylindres. Mais toute médaille a son revers, il ne lui reste plus qu’une chose à faire passer son permis gros cube
De gauche à droite : Jacky Onda, champion de France inter 1967 sur 125 mondial, Serge Dini, pilote inter, Michel Luccani, propriétaire du musée d’Entrevaux, Gabriel Fougeras, président de la Moto Rétro Vésubienne, André Mazzoni, président de Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin, Andréa Gugole responsable scooters de ce même club, Jean-Louis Péniguet, président de l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises, accroupi Guy Amérigo.
Robert Baracco a fini 4eme en 1964 et vice champion de France en 1967 sur son 175 Settebello de 1960. Il a été cinq fois champion de Provence et détient toujours les records des courses de côtes Falicon et le Mont chauve.
André Mazzoni, nous présente une exceptionnelle Berneg 175cc, type Fario de 1955, un bicylindre, arbre à came en tête. La machine a été fabriquée pendant quatre ans. On le sent prêt pour le départ d’un Grand Prix.
Benedetto Ciardullo et sa Stylson à moteur JAP 350cc d’usine. La moto se serait classée 1er au grand prix de Lyon en 1937 et à Andrezieu en 1946 aux mains de Raymond Bolland, agent Stylson.
175cc Magnat-Debon, type L de 1927, comme chaque année le musée d’Entrevaux est présent parmi nous. Michel Luccani, son propriétaire, nous signale qu’à partir du 1er mai le musée sera ouvert tous les jours de 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h00.
Sur la grille de départ : 50cc Derbi, 125cc Villa, 350cc Yamaha TZ 100cc Moteurcycle de 1924 de L.Rosengart.
Les entretubes sont sur le tourniquet et devant un public ébahi, Francis Fournier n’est pas avare d’explications.
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07/04/2008
6ème Salon du Vélo à Uchaux 2008
Paru dans L.V.M. "La Vie de la Moto" n°517 du 10 avril 2008
Bien souvent lorsqu’une personne ne semble pas dans son assiette, on dit « elle a un petit vélo dans la tête ». Et bien à Uchaux, commune du Gard, à une quinzaine de kilomètres de Nîmes, «Le petit vélo» n’est pas que dans la tête et il y fait même salon.
Si d’aventure, en vous promenant dans la région, vous croisez un gentleman avec chapeau melon ou haut-de-forme juché sur un grand-bi, ou une élégante sur un vélo avec voilette et crinoline, vous êtes sûrement en présence d’un membre du club de « La Pédale d’Antan Uchaudoise ».
Daniel Pujolas, le Président de cette association dynamique, a tenu, à l’hôtel de ville de la commune, son sixième salon du vélo ancien du 29 février au 7 mars 2008.
Dans un hall inondé de lumière, environ deux cent pièces étaient réunies représentant près de deux siècles de créativité industrielle au service de la « petite reine ». La présence de quelques mannequins pour des mises en situations, nous fait voyager dans le temps. Cette rétrospective commence par une réplique de la draisienne du baron Karl Von Drais de 1817, des débuts plutôt rustiques. Les cycles Michaux père et fils en 1868, nous font faire un bond en avant avec l’invention du pédalier. Le grand bi de 1870 nous fait admirer ses rayons en acier. Pour gagner en énergie humaine et en vélocité, les moyens de transmission ont également évolué, du vélo acatène (arbre de transmission et engrenages) aux chaînes de nos temps modernes, les maillons se sont mis en huit (petit ou gros maillon, simple ou double rouleaux). Puis les bicyclettes se sont motorisées avec les BMA. (Hemy, Mosqito, …)
Les plaques de constructeurs nous remémorent les artisans du cycle aujourd’hui disparus, comme les cycles Bain de Montpellier en 1895, Fabre de Lambesc en 1915 ou le régional « de l’étape » Tendil dont les établissements à Nîmes ont fermé en 1962.
Toutes les bécanes exposées sont prêtes à prendre la route, que ce soit pour la fête de Bernis, de Gernarac, à Aigues Vives au salon de la bouvine ou la fête votive à Vias, ou partout ailleurs, le club de « La Pédale d’Antan Uchaudoise » est toujours prêt à faire son show.
« La Pédale d’Antan Uchaudoise »
La table des oliviers
Voie domitienne
30620 UCHAUD
lapédaledantanuchaudoise@laposte.net
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11/03/2008
13 eme SALON DE CAGNES SUR MER
Les nombreuses de facettes de notre passion dévorante seront abordées, du vélo au gros cube, de l’ancêtre à un passé récent. Utilitaires, sportives, ou de loisirs, une cinquantaine de machines seront présentées.
En avant goût, voici quelques modèles qui seront mis en lumière lors de cette événement, la 750 Kawasaki H2, surnommée « la faiseuse de veuves » ou 750 Suzuki GT, « La bouilloire ». Dans un autre registre, des engins à la diffusion plus que confidentielle, la 118cc Monet Goyon de 1920 sortie pour la circonstance du musée d’Entrevaux, la 125cc Villa course de 1977, le moteur auxiliaire « Moteurcycle » de L.Rosengart de 1924 ou la 175cc Dé Dé de 1927. D’autres surprises attendent les visiteurs
Pour tous renseignements :
US Cagnes / Véhicules d’époques20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
04 93 07 34 06
Moto Retro Vésubienne
Gabriel.fougeras@télé2.fr
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19/02/2008
BOURSE DE GRASSE, les 16 & 17 février 2008
Paru dans L.V.M. "La Vie de la Moto" n°514 du 20 mars 2008
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/BourseGrasse1617022...
Pour trouver des trésors, il faut un écrin et l’espace Chiris à Grasse a rempli parfaitement ce rôle. Ce bâtiment est chargé d’histoire. Il fut inauguré en 1899, bientôt à l’aube d’un siècle de grandes avancées technologiques et industriels, par Léon Chiris, alors figure de prou d’une grande famille de parfumeurs grassois. Il fit spécialement construire l’édifice dit "la mosquée" pour abriter des alambics destinés à l'extraction du parfum de fleurs par solvants. L'architecture n’est pas sans rappeler le temps des colonies. Dans les années 1960, dans ces locaux, 360 personnes étaient employées à distiller jasmin, rose, genet, lavande, etc.
Pour « L’Amical Motor Club de Grasse », la manifestation n’en est pas à son coup d’essai. Cette année, la bourse d’échange de pièces pour motos et voitures en est la dix huitième édition. Une véritable institution dans le paysage des Alpes maritimes. En descendant les marches qui conduisent au hall d’exposition, on passe sous la carcasse métallique d’une ancienne treille.
A l’entrée, Daniel Olivier, Le Président et André Borsoto, le trésorier accueillent les chalands. Au fond, côté gauche la buvette, à l’opposé, sur une estrade, deux magnifiques barquettes Alpine Renault misent à disposition par «l’Automobile Club de Grasse », et au milieu les exposants. Au pied de l’estrade, sont rassemblées les machines complètes et de tous âges et de toutes cylindrées Moto Guzzi, Garelli, Peugeot, Motobecane, Terrot, Bultaco, Honda, etc. Quelques professionnels ont fait le déplacement. « La Roue provençale » spécialisée dans le montage de roues propose jantes, pneus et divers petits matériels. Chez « Nice Classic », axé surtout sur les anglaises et les allemandes, l’étalage est brillant, composé de pièces chromées, échappements, coudes de pots, envoliveurs, etc. Pour garder l’esprit de famille, certains sont est venu en bandes organisées, comme les clubs du « US Cagnes, véhicules d’époques » et « l’Amicale des Rétrocyclettes Villeneuvoises » et proposés à la vente quelques reliquats de restaurations passées ou avortées. Le « Lambretta Club de France » expose quatre machines dont un 125cc Lambretta LD de 1953, rouge et blanc de toute beauté. Pour Fred Berthaume et Hubert Buquet, le terme bourse d’échange a pris tout son sens. Les étalages se faisaient dos. Ils n’ont eu qu’à se retourner et discuter. Fred est reparti avec le 125cc Gima de 1952 d’Hubert, et celui-ci avec 50cc Testi Grand Prix de 1964 de Fred. Ils pensaient faire place nette dans leurs garages respectifs, se sera pour la prochaine fois. Point de vue vente, certaines machines n’ont pas eu le temps d’être déballer comme la Christophe à courroie de 1923. Amené par Stéphane Landais, le 125cc Moto Guzzi Stornello sport de 1967, a été vendu après quelques tractations, mise à prix à 1600€. Jean Marc Ginola proposait plusieurs motos dont une Terrot 250cc, une Kawasaki 400 KH et une alcyon 100cc de 1925. En déambulant dans les allées, on notera des réservoirs pour entre-tubes Terrot, Koller Escoffier ou Motobécane à 150€, plus loin une pompe à huile pour Motorette de 1912 à 100€, sur le stand de Fredo Lisabois, des réservoirs de Yamaha ou Zundapp entre 30 et 40€ et chez Mario, le spécialiste du Solex,une Lucer en état de marche à 250€.
L’édition 2008 de la bourse de Grasse a été un franc succès. Les mauvaises langues disent que l’ont vient ici pour la réputation de la polenta et de la daube. Si le motif principal du rassemblement était la vente de pièces, l’autre tout aussi important était la communion et l’échange d’idées vers une passion commune.
22:20 | Lien permanent | Commentaires (0) |
19/12/2007
Des Etoiles à Vence
Paru sur L.V.M. - La Vie de la Moto n°505 du 17 janvier 2008
15 & 16 décembre 2007, Noël approche. Comme les rois mages, le nez au ciel, j’ai suivi la comète. Elle ma conduit à Vence, sur la côte d’azur. C’est là le nouveau rendez-vous des «étoiles de la piste». Pilotes et motos de Grands Prix ont transformé le parquet du gymnase Falcoz en « Piste aux étoiles ». Christian Pétard, le Président, Pascal Dody, le trésorier et tous les membres de «l’association Barjoteampamboum» se sont dépensés sans compter pour mettre sur pieds cette superbe exposition. Fort du succès de l’année dernière, ils ont voulu remettre le couvert et faire beaucoup mieux. L’inauguration eu lieu en présence de l’adjoint aux sports de la ville de Vence : M. Philippe Perret. Dans une exposition comme dans un Grand Prix de moto, posséder une bonne grille de départ est un atout majeur. Pour le meilleur départ possible, il faut déterminer la pôle position. Parrain de cette édition, Philippe Coulon, occupera cette place enviée. En douze ans de compétition dont huit en championnat du monde, titré meilleur pilote privé en GP 500 en 77 et une pole au GP de Spa (Belgique en 77), notre pilote a mis la manifestation sur la bonne trajectoire. Pour compléter la première ligne, on a admiré la gentillesse et la simplicité à toute épreuve d’un Jean-François Baldé, deux cents Grands Prix à son actif dont cinq sur la plus haute marche, Etienne Delamarre, champion de France 1973 en 125cc, Daniel Crivello, pilote G.P. 50cc (1967) et 125cc (1969) et Philippe Michel, pilote G.P. et d’endurance mais surtout préparateur hors pair. Mais une réunion ne serait rien sans ces nombreux collectionneurs et « fondus de motos » de courses accourus de tout le quart Sud-Est de France ainsi que les transalpins de Cuneo et de Turin venus présenter leurs montures.
«Continental Circus», des hommes, des motos, et la magie s’opère. Dans le hall d’exposition, soixante dix machines sont rangées soit par marque soit par année de «création». Car on peu parler de « création » lorsque l’on voit la JLSP503 de Jean Luc Borgetto, un engin de 2006 construit avec le look de la MV3 de 70 ou la reconstruction de la Honda Daytona du Team Coyote. A gauche, on apprécie les Yamaha TZ250 et 350 dont celle de Michel Rougerie à cadre Yves Kerlo, la 750cc OW31 de Christian Sarron, puis les Suzuki RG 500 ex.Philippe Coulon. Au fond, les Kawa. Philippe Michel, le préparateur, nous a amené trois machines dont deux Kawasaki d’exception de 1969, la 250cc A1R à admission rotative, ex.Albert Judenne et la 500cc H1R / 75ch tri-cylindre en ligne, ex. Antoine Paba. Quartier des anciennes, le « Club de motos et scooters de Roquebrune-Cap-Martin » présente la doyenne du plateau une Harley-Davidson de 1918. On contemple également une 350cc AJS de 1930 qui a battu à Montlhéry les records des 5kms, des 2 heures, une 250cc Greeve de 1964. Les yeux ne savent plus où se poser, tant de merveilles sont rassemblées. Et au milieu du gymnase, un feu d’artifice, le bleu de la Mondiale, le gris de la Parilla, le jaune de la Bennelli ou de la Ducati, mais la couleur dominatrice est le rouge avec Villa, Derbi, Bultaco, Settebello, etc.…
Au fait, j’allai oublier les side caristes, une spécialité un peu dénigré, mais avec une histoire et un palmarès élogieux. Pierre Périllat et Pierre Bergonzo se sont taillés une réputation de metteur au point dans cette discipline. Ils exposent un moteur Krauser de 500cc, 4 cylindres, 2 temps, utilisé par Rolf Biland, champion du monde 93.
Deux tours de piste et les étoiles sont reparties au firmament, ravivant dans les yeux des grands enfants que nous sommes, les souvenirs du « Continental Circus ».
Philippe Michel est venu avec trois machines dont cette superbe 250cc Kawasaki A1R de 1969 (ex.Albert Judenne). Philippe débute à l’âge de 14 ans en courses de côtes. Il poursuivra son ascension pour atteindre pilote inter en 1974/75. Par la suite, il se mettra en évidence comme préparateur au service de Philippe Roblés, vainqueur de la coupe Kawasaki gauloise, de Raymond Roche quand il termina 3e au mondial en GP 500. Il fut aussi mécanicien Usine en Grand Prix 500 du Team Agostini Marlboro, responsable Technique du Team Katayama Honda en GP 500, Responsable Technique de la 500 Cagiva d'usine de Raymond Roche. Maintenant, demandez-lui des nouvelles de sa fille. Son visage s’illumiera. Vous déclencherai un appel de phares : Mélanie, vainqueur dans sa catégorie du moto tour 2005 et de la coupe Kawasaki 2007 sur ER6, a de qui tenir. Bon sang ne saurai mentir.
Philippe Coulon a retrouvé sa Suzuki RG 500 de 1977 avec laquelle il fut titré meilleur pilote privé. (Pole position à SPA en 77 à la moyenne de 221 cm/h)
Sous la banderole de l’association pour la promotion de la moto ancienne de course, de gauche à droite : Pascal Dody, trésorier du Barjo Team Pam Boum, les pilotes de Grand Prix Etienne Delamarre, Jean-François Baldé, Philippe Coulon, Philippe Michel, Daniel Crivello et Christian Pétard, président du Barjo Team Pam Boum.
Jacques Ellart et Pascal Potentier du Team Coyote Racing Classic devant la reconstruction de 750cc Honda Daytona. En 2006, après dix ans de circuits avec Ferrari et dix ans de Rallye raid comme mécanicien, J.Ellart a eu envie d’une vie plus sédentaire. Il a posé ses valises du coté de Fréjus, a créer un team et fait revivre des motos de prestiges.
GREEVES GP 250cc de 1964
MOTOBECANE 125cc de 1973 (ex. Thierry Espié)
Acheté il y a dix ans à l’état d’épave, Hervé Le Moine a restauré cette très rare Yamaha TZ 350cc de 1978 à cadre Kerlo. Le préparateur a fabriqué 5 cadres pour TZ. Celui-ci est frappé: KRL04. KRL pour Kerlo et 04 numéro de série. Michel Rougerie l’a utilisé pour les Grands Prix de France et d’Autriche en 1978.
La 250cc Pernod de 1985, ex. Jean-François Badé de Jean-Charles Battesti.
Coin Kawa, au premier plan la Kawazaski 500cc H1R de 1969, développant 75ch, ex.Antoine Paba.
Derriere la Kawasaki Entre Pascal Dody, le trésorier et Christian Pétard le Président du Barjot Team Pam Boum, Jean-François Baldé devant une moto qu’il a piloté,la Kawasaki KR 250cc de 1982.
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29/11/2007
BOURSE D'ANTIBES - CIRCUIT "OCEANE"
Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 500 du 29 novembre 2007
Idéalement situé entre Antibes et Villeneuve-Loubet à deux pas de la mer, à proximité de la RN7, le circuit de karting « Océane » fait face au parking de Marineland sur la route de Biot.
Dimanche 4 novembre s’est tenu la première bourse mensuelle de motos de tous âges sur le circuit de karting « Océane ». On espère les prémisses d’une longue série. Dans une ambiance timide, une quinzaine d’exposants, voilà qui n’était pas si mal.
Les membres de « Côté Sud Organisation » ont de l’ambition. Ils veulent créer une bourse de la moto d’occasion le premier dimanche de chaque mois, une gageure difficile dans le contexte «Côte d’Azur ».
Pour les organisateurs Buller, Bruno, Olivier et tous les bandidos un début laborieux ne leur fait pas peur. Comme tout moteur, un préchauffage lent et progressif est nécessaire avant de faire rugir les chevaux.
Outre les emplacements pour la bourse dans le parking du circuit « Océane », la piste de karting longue de 650m est réservé aux essais privés pour tester les machines prêtes à prendre la route.
Souhaitons bonne route à nos amis, et un vrai succès dans leur entreprise.
info@bandidos-cannes.com
contact@bandidos-cannes.com
Olivier : 06.18.29.46.38
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18/11/2007
3ieme Tour du Canton de Saint Auban.
Paru dans L.V.M.- La Vie de la Moto n° 504 du 10 janvier 2008
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/3emeRondeDeSaintAub..."L'AMICAL MOTOR CLUB DE GRASSE", UNE EQUIPE QUI GAGNE
Les quatorze communes qui composent la communauté des « Mont d’Azur » accueillaient à Andon, les participants de la troisième édition du « Tour du canton de Saint Auban ».
« L’Amical Motor Club de Grasse » est une équipe qui n’a pas peur de prendre de l’altitude. Elle organisait une balade d’environ cent vingt kilomètres sur les hauteurs de Grasse.
Si la veille au soir le temps était à la pluie, c’est sous un ciel d’azur immaculé et une température idéale que va s’effectuer notre promenade. Accueillis par son Président Daniel Olivier et André Borsotto, le responsable, dans le club, de la partie motos anciennes, les soixante dix participants ont apprécié à leur juste valeur les mots : convivialité et hospitalité.
On vient au « Tour du canton de Saint Auban » pour son « esprit motard ». Autour d’un petit café, les langues se délient et les discutions vont bon train.
Première constatation, le plateau présenté est l’image fidèle de l’ouverture que les organisateurs ont voulu donner à la manifestation. Tout le monde a sa place, de la Mob. au gros cube, de l’ancêtre aux pré-80, de l’engin dans son jus à la machine entièrement relookée. En un mot « de tout pour faire un monde » : celui du deux roues.
Certaines se remarquent de loin, grâce à leur couleur, comme la BSA A7 de 1958 d’Armand Maurel dont le réservoir est d’un vert plus que lumineux. Norbert Collon nous fait entendre le son caractéristique de sa tri-cylindre deux temps, une 400 Kawasaki S3 de 1974. D’autres s’imposent par leur force tranquille comme la 350cc New Map de 1929 de Francis Fournier, la Gilera Saturno de François Massa ou encore la Vincent de Jean-Marc Carasco.
« Au tour de Saint Auban », l’esprit de famille est aussi dans la composition des participants. Patrick Landais est venu avec ses deux garçons Vincent et Sébastien. Ils vont piloter des Vespa 125cc une de 1958 et l’autre de 1960. Les Bazot père et fils vont rouler sur Bmw R69S et R45. On circule également en fratrie, les frères Alfred et Frédy Astrologi l’un sur Peugeot bol d’or, l’autre sur un très rare Twn cornet ou bien en couple, comme Dominique Rognone sur Peugeot TC de 1954 et Jean-Claude sur Guzzi V50 de 1982, Odile et Pierre Coursance sur des 125 populaires ou encore les époux Bevignani, lui sur sa 500 Norton 88.
Mais l’ambiance chaleureuse nous a fait oublier ce pourquoi nous sommes là. Soudain, André Borsotto s’excite, « vite, il faut démarrer, sinon à quelle heure va-t-on manger ? ». Les mobs d’Alain Migliore et Marc Stefannacci s’élancent en premier, puis par groupe, les départs vont s’échelonner toutes les deux à trois minutes. En passant à Seranon, son boulanger, Bernard Lorenz qui pilote un side Oural 750cc n’a pas eu le temps matériel de faire un arrêt dans son échoppe.
Sur des routes larges, peu sinueuses et avec très peu de circulation, la promenade va s’effectuer en un temps record. Si pour les petites cylindrées la « poignée en coin » sera nécessaire, pour les autres un filet de gaz et le tour va être joué. Sur le retour, Vincent Guerini va même profiter des dernières lignes droites pour tester la pointe de vitesse de sa 350cc Monet Goyon LS4 de 1934 (Nous tairons les résultats de cet essai).
Et pour ne rien envier ni à Asterix, ni à Obelix, c’est assis à la table du banquet que se finit notre journée dans une ambiance collégiale. Le service est assuré par les jeunes et les moins jeunes trialistes de « L’Amical Motor Club de Grasse ».
Francis Fournier nous présente sa petite dernière. Une 350cc New Map OHV3, née en 1929 à moteur MAG et boite Burman 3 vitesses au réservoir. Sans aucune restauration d'aucune sorte, La machine inspire le respect et la force tranquille.
Accessoires : Pare boue type sport et klaxon à compresseur.
La grande fierté d’Albert Astrologi, sa 200cc TWN, modèle Cornet de 1956.
Particularités de cette « Triumph Werke Nuremberg », un démarreur peu courant dans les années 1956, son bicylindre sur une seule bielle et l’excroissance du pot à la sortie du cylindre.
Yves Rottier avait acheté neuve sa Norton commando 750cc en 1971. Pour changer de machine ou pour être dans l’air du temps, il l’a vendu en 1985. Mais comme dit la chanson, on revient toujours auprès de son arbre, il l’a racheté en 2005. Après un lifting avec des pièces d’époques Dunstall et un moteur préparé Norman White, la voilà fin prête à courir comme au bon vieux temps sur le circuit du Luc.
Yves a promis, il ne quittera plus son premier amour.
Chaque semaine, lorsque nous recevons notre lecture préférée « LVM », nous détaillons les petites annonces. C’est ce qu’a fait Patrick Tosello. Il a déniché sa perle rare une Honda K1 de 450cc millésime 1969. Il a traversé une partie de la France pour la récupérer. Elle se trouvait à Ussel en Corrèze dans un collège d’enseignement technique, à usage de ban d’essai pour les futurs mécanos.
Patrick est un nostalgique des années 70. Il collectionne principalement des nipponnes.
Alain Lerda possède un scooter Puch 125cc RL de 1954, dans un jus d’origine, avec 10 377km au compteur. Sur le garde boue avant le décalcomanie du concessionnaire d’époque « Gioanni, 16 rue merle à Cannes »
18:05 | Lien permanent | Commentaires (0) |
15/11/2007
LES 60 ANS DU MOTO CLUB DE MONACO
Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 494 du 18 ocotobre 2007
- MONACO –
- 60 ans – 60jours – 60 machines
Dominant la mer méditerranée, baigné dans un écrin d’azur, Monaco et son célèbre
rocher se devait de fêter dignement les soixante ans de son club de moto. Le « Moto Club de Monaco », son président André Pollon, en cheville avec André Mazzoni et « Motos et scooters de Roquebrune-Cap-Martin » se sont attelé à cette rude tache.
Poing d’orgue de cette célébration, dans le magnifique musée de véhicules anciens du prince Rainier III de Monaco, une exposition de soixante machines qui durera soixante jours, des pièces rares prêtées principalement par des collectionneurs privés du sud de la France et du nord de l’Italie. L’inauguration a eu lieu le samedi 8 septembre, vers midi en présence des plus hautes personnalités de l’état monégasque, son S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, du Président du conseil national : Stéphane Valérie, du maire de Monaco : Georges Marsan, du Directeur du cabinet princier : Georges Lisimachio, du conseillé du gouvernement pour l’intérieur : Paul Masseron. L’articulation de l’exposition a été réalisée suivant le modèle de diversité et de mélange des genres du musée automobile. On peut admirer les motos intégrées aux véhicules princiers. Ainsi on passe de la Rolle Royce à la 2CV, du 125 Piaggio de course à la 1000cc Magnat-debon de 1913, de la Ferrari F1 à la 350 Yamaha TZ , de la Cadillac de 1953 à la Berliet de 1907, du stayer Harley Davisson de 1918 à la M.G.C. à cadre aluminium de 1932. Des machines exceptionnelles, de qualités historiques et techniques misent en lumière pour cette occasion. Dans l’après midi, le « Vespa Club de Munich » de Robin Davy, nous a enchanté par les évolutions de ses acrobates. Un, deux puis trois et jusqu’à sept personnes sur une vespa, la guêpe est d’une résistance à toutes épreuves. Nous avons eu droit au passage du cercle enflammé, au baiser langoureux et une chenille qui n’avait rien de processionnaire mais demandant une grosse maîtrise de soi, une heure de shows rondement mener.
Un rassemblement devant le siége du club ou se mêle motos anciennes et modernes pour un défilé dans les rues de Monaco. Il était ponctué par une bénédiction des motos et un sermon sur la sécurité routière par le Père Fabrice Gallo sur le parvis de l’église Sainte Dévote.
La soirée se terminait fort tard au restaurant « Le Solenzara » sur la plage de Roquebrune-Cap Martin.
Dimanche matin, nous avons eu droit à une grande première, après un regroupement siége du moto club, en route pour la photo souvenir sur les marches du casino de Monté Carlo. Souvent demandé, jamais accordé, les autorisations de stationnement devant l’édifice n’avaient jamais été accordées, une grande satisfaction pour les organisateurs.
Pour mettre un terme à cette commémoration, sur le quai Antoine 1er, le « Vespa Club de Munich » nous donnera une seconde exhibition et nous confirmer son très grand talant.
Après ce spectacle, un apéritif et un déjeuner seront servis devant le siége du club.
-MOTO CLUB DE MONACO / 6 quai Antoine 1er / 98000 MONACO
Tel : 377 93 30 52 50
http://www.motoscootrcm.net
Histoire d’un club et d’une fédération
Pour ses soixante ans existences, le « Moto Club de Monaco » démontre d’une très grande stabilité, André Pollin est son quatrième Président.
Ce n’est pas seulement un club, mais aussi une fédération. Affilié à la Fédération Internationale de Motocyclisme, depuis sa création en 1947, il va rapidement prendre place sur la scène internationale en suivant les tendances motocyclistes du moment.
Le 16 mai 1948, est organisé une manche du championnat du monde des 500cc. Endeuillé par la mort d’un pilote britannique, l’expérience grand prix ne sera pas poursuivi.
Dans les années cinquante, on assiste à des épreuves de régularité comme Monaco-Liége-Monaco ou le trophée international de motocyclisme de Monaco. Les départs de cette dernière s’effectuaient de diverses grandes villes d’Europe Milan, Londres, Bruxelles, Paris, ….Tout comme son aîné le rallye automobile de Monaco. Puis vinrent les années soixante, là, aux rendez-vous internationaux du scooter, on a dénombré jusqu’à cinq cent participants, une vrai ruche. Au alentour de 1970, la mode évolue vers la moto tourisme.
A l’heure d’aujourd’hui, le club est membre de l’union européenne et assure la présidence de l’association méditerranéenne de motocyclisme. On assiste à une relance de l’activité dans plusieurs domaines : moto classique, moto ancienne et moto sportive. Du point de vue sportif : six pilotes sont engagés en championnat du monde ou ils évoluent en super motard, endurance, moto cross et rallye tout-terrain avec en vedette David Casteu et deux autres en championnat d’Europe. Mise en lumière à la mi-septembre, Gautier Paulin a été sacré champion d’Europe 2007 de moto cross catégorie MX2, lors de la dernière course et dans la dernière manche.
Pour l’avenir, un effort parfait particulier est entrepris vers la sécurité routière, les nuisances sonores et la pollution.
Le club compte 237 adhérents représentant 19 nationalités, une image assez fidèle de la population monégasque.
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Evolution du Vespa Club de Munich.
Le Vespa Club de Munich avec à sa tête Robin Davy, nous a éblouie de ses évolutions sur le quai ?? sur le port de Monaco. Constitué de 25 membres, il est le seul club au monde à pratiquer l’acrobatie sur scooters. Sa première représentation, c’était le 1er février 1996 à Pontedera en Italie devant l’usine Piaggio, pour le cinquantième anniversaire de la guêpe.
Du point de vue mécanique, lors d’une figure, le scooter doit supporter sept personnes, les pneumatiques sont renforcés et l’embrayage ne résiste que deux shows.
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08/11/2007
RUMI CLUB DE FRANCE/St Genies des Mourgues les 22 et 23 sept.2007
Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n° 497 du 8 novembre 2007
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/RumiClubDeFranceStG...
Au « Rumi Club de France », les membres ne sont pas seulement "membres", ce sont des copains.
Bruits d’échappements, engins mythiques, scooters ou motos, c’est comme entrer en religion «avec ses souvenirs». A chaque sortie, le temps des copains ressurgit comme par enchantement.
Saint Génies des Mourgues, à quelques kilomètres de Montpellier, Il est à peine neuf heures cinq, les engins sont déjà en piste. Une trentaine de Rumi se sont donnés le mot, venant des quatre coins de la France et de Grande Bretagne.
Si vous arrivez en retard à un rendez-vous du « Rumi Club de France », il vous suffit de réveiller l’instinct sioux qui sommeille en vous. Levez la tête et dirigez vous vers le panache de fumée.
De son Alsace, Paul Berck a décidé Alain Guillard, le sudiste, à concocter un programme découverte. Ce dernier, organisateur de raid 4x4, connaît les petites routes et les chemins détournés comme sa poche. Pendant ce week-end, il va nous faire découvrir le charme et la beauté de deux zones « Natura 2000 », un réseau écologique européen pour la préservation des habitats naturels et d'espèces (flore et faune sauvage) d'intérêt communautaire : les hautes garrigues du montpéliérais et la camargue.
Et dès le départ le ton est mis, poignées en coin et roulez bolides. Les kilomètres vont défiler. Petit chemin à droite, tourner à gauche puis prendre une départementale, montées et descentes se succèdent à un rythme infernal. Point positif, les villages, St Drézéry, St Bauzille sont évités et les routes sont exemptes de circulation. Soudain, dans une grande ligne droite, le scooter de Francis Faure fait une embardée. La caravane s’arrête. Rien de grave, juste un pneu mal gonflé, « c’est l’histoire d’une roue qui aurait pu mal tourner ». Pierre Garnier est le seul participant à ne pas rouler sur Rumi. Il pilote un 125 Lambretta LI de 1963. Il n’a pas eu le temps de réparer son Formichino tombé en panne, en mai dernier dans le Morvan, lors du trentième anniversaire du club. Puis on repart. La route serpente au milieu des vignes. Des pancartes annoncent des domaines viticoles au pied du pic st loup. Après Saint Martin de Londres, on empreinte une descente qui nous amène à Saint Etienne d’Issensac. Un arrêt s’impose. Sous un ciel gris, l’église romane surplombant le pont du moyen âge forment un paysage sauvage et magnifique. Roger Tourdot a un souci. La direction de son scooter prend du jeu et avec les roues de huit pouces, la conduite devient difficile.
Pour la beauté des sites, nous sommes gâtés. On entre dans les gorges de l’Hérault pour arriver à Saint Guilhem-le-désert, haut lieu de passage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. C’est dans cette cité que nous sera servi le repas. On mettra à profit ce temps convivial pour souhaiter un bon anniversaire à Micheline Douay. Tout au long du week-end et grâce à leurs verves, Robert Moritz et madame vont amener une touche de pétillance.
Le retour s’amorce par un passage sur le « pont du diable », à la sortie des gorges. Il serait l’un des plus vieux pont roman de France. Pour mêler tous les plaisirs, dans une balade ou les domaines viticoles sont légions, un arrêt dégustation est prévu à Triadou. La journée se termine à l’apéritif chez notre guide Alain Guillard.
Dimanche matin, on prend la direction de la Camargue et pour s’en convaincre, au premier détour après Saint Géniés des Mourgues: une manade. Le comble pour les rumi-nants, voir des rumi-stes. Les voies sont larges, droites. Philippe Rousset est heureux, il peut enfin faire rugir son jouet, légèrement vitaminé. On atteint rapidement La Grande Motte. Le « Rumi club » assure le spectacle, puis Le Grau-du-roi et Aigues-Mortes, une heure de quartier libre pour visiter la cité fortifiée. En poursuivant notre chemin, nous longeons le canal des Carpettes, entre les étangs de Grey et du charnier pour rejoindre un domaine viticole autour de Gallician pour un buffet campagnard.
Le soleil, le bon vin, le week-end est presque fini. Les têtes sont déjà au prochain rendez-vous, à Paris, au « Salon Moto Légende » de fin novembre.
RUMI CLUB DE France
60, rue Avaulée
92240 MALAKOFF
micheline.douay@wanadoo.fr
Pour Monsieur Le Président du Rumi Club de France, Robert Douay la marque « rumi » est une histoire d’amour qui dure depuis plus de quarante cinq ans.
1962, Robert a juste seize ans. Il n’a pas encore son permis. Une occasion se présente à lui, acheter Rumi « formichino » . Avec l’aval de papa, pas de problème, et les voilà tous deux, partis récupérer la machine. Le paternel, en voiture, ouvre la route. Petit Robert derrière en scooter est aux anges. Arrivés à un carrefour, la circulation s’arrête. Deux anges de route se rangent à ses cotés. L’un d’eux demande « ça marche ? ». Robert, descend brutalement des cieux, opine du chef « oui ». La route se libérant, le gendarme lui dit « vas-y ». Ni une, Ni deux, première à fond. Mais la maréchaussée a tôt fait de le rattraper. Le gendarme, pousse levé, le double et lui dit : « formidable !! Continu comme ça ».
Autre chose redoutable, posséder un « Rumi » en ces temps là, était un gage de séduction. Maintenant reste à savoir si Micheline a succombé aux charmes de Robert ou au deux temps ravageur. Une chose est sûre, c’est une histoire d’amour qui dure toujours.
A Saint Etienne d’Issensac, Jean-Paul Hesler franchit l’Hérault en Héros. Dominé par l’église romane du XIIe siècle, le pont gothique construit au Moyen Age permettait aux pèlerins, sur les chemins de St Jacques de Compostelle de franchir la rivière. Il est classé monument historique.
Tout feu, tout flamme, c’est le tango argentin d’Henri Bellia.
L’Argentine était pour Rumi un débouché important, mais pour commercialiser sur place, la législation imposait de construire localement une partie des piéces. Les différences : Guidon, Garde boue avant, des enjoliveurs et des repose pieds sont des accessoires réalisés par l’importateur.
Bien qu’il possède sa machine depuis neuf ans, Bruno Jalade fait sa première grande balade. En 1995, il se promène à la bourse de Conflans Sainte Honorine, quand il aperçoit Roger Tourdot, un ancien Président du Rumi club de France sur son scooter. Discutions, palabres « quand j’était jeune…si un jour vous souhaitez vous en séparer…, voici mon téléphone.» Après trois ans de silence total, la surprise !! Roger vends. C’est Madame, en voyant les hésitations et tergiversations de son cher époux, mais également la lueur intense qui illumine le regard à ce moment précis qui fit pencher la balance.
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31/08/2007
LAMBRETTA Club de France 25 & 26/08/2007
http://picasaweb.google.fr/vesubienne/LambrettaClubDeFrance250807
Fernand Neves est Président et organisateur du festival de musique et de danse traditionnelle d’Issoire. Carrossier de métier, un peu d’assistance en rallye auto mais Fernand ne s’était jamais laissé séduit par les joies du deux roues.
En 2004, le Lambretta club de France cherche un endroit rêvé pour fête dignement son cinquantième anniversaire. Un lieu, au centre de la France, ce sera Issoire ou les contacts entre les différentes parties sont pleins enthousiasmes. Le succès est au rendez-vous.
En 2006, la France organise Euro Lambretta à Issoire, on ne change pas une équipe qui gagne. Pour remercier notre homme, le Lambretta club de France lui offre un LD de 1957.
Pour participer aux différentes manifestations de scooters, Fernand et sa famille vont se déplacer sur la cote d’azur, et madame va retrouver demi frère et sœur après dix sept ans de séparation.
Un autre cadeau, celui de la vie.
On aime, ou on n’aime pas. Samuel Moulet, sur un Lambretta DL de 1970 customisé à outrance, monté RS Performance, est venu faire l’article sur son nouveau magasin :
CASA LAMBRETTA France
Tél/Fax : 04.66.55.61.25
Le Puech
30480 Cendras
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30/07/2007
ROQUEBRUNE-CAP MARTIN / 28 & 29 juillet 2007
Paru dans "L.V.M." La Vie de la Moto n°489 du 13 septembre 2007
La proximité de la frontière italienne favorise les échanges avec les collectionneurs transalpins. Cette édition n’a pas échappé à la règle.
Présent dés le samedi, 8h00, sur la place du marché, quartier carnoles, la vedette incontestable de la rencontre, une pièce unique, le side-car Della Ferrera GT/1000cc de 1923 que Stefano Pracca va mener de main de maître et à tombeau ouvert sur les routes escarpées de montagne de l'arriere pays mentonnais. Coté scooters, la guêpe apprécie ce coin de France, au point de revenir en essaim. Les italiens, en grands nombres de Turin, Boves, Imperia, Airol, Savone ont fait le spectacle. Mais les français des clubs d’Avignon, Toulon, Le Havre et la présence de Jean Louis Cruvelier, Président du Vespa Club de France, montre la place importante que tient le club organisateur dans cette fédération.
Pour débuter la première journée, la traversée de Menton n’est pas une sinécure pour les 150 participants. Un regroupement est nécessaire dans la montée sur Monti. Puis la caravane reprend sa route par le col de castillon. Ouvrant la marche, on admire dans la gamme side, une AJS 650 de 1959, une Harley Davisson 750 de 1942 toutes deux attelées à des Précision. La famille Milhau a pris place dans un side BMW R60 attelé à un Steib. Col saint jean, col de braus, au col de l’ablé, sous un soleil de plomb, une halte s’impose. Certaines machines souffrent le martyre. Dans la montée sur Peira Cava, le triporteur Vespa d’Olivier Barlet et le Lambretta, grand prix, de Robert Mottais s’époumonent. Sous la frondaison de la foret de Turini, l’air devient respirable, mais la Vespa de Jean Luc Rocci cafouille, elle n’aime ni la chaleur, ni l’altitude. Puis on plonge vers le village de Moulinet. Monsieur le maire nous accueille à bras ouvert. Aprés l’apéritif, le déjeuner sera servi. Requinqués par de petits farcis maison, la mise en route est rapide. On descend sur Sospel, en passant par la chapelle Notre Dame de Nemours. Sur la remontée, vers le col de Castillon, assis sur le parapet, Franck Moureaux baisse la tête. Il n’a pas de pot, ce matin il perd son pot (extrémité du silencieux), cet après midi son Guzzi, 250cc Airon de 1948 a subi une amorce de serrage en tirant la bourre avec une 500 Falcone.
Le retour à Menton s’effectue en apothéose, sur la promenade du soleil, au bord de mer. La journée se termine sur la place de la république avec apéritif et souper jusqu’à tard dans la nuit.
Dimanche matin, le petit déjeuner est apprécié à sa juste valeur. La colonie italienne frappe fort. De nouveaux arrivants vont se joindre au cortège. La journée sera rouge, rouge comme la livrée de leurs engins. Une dizaine de Moto-Guzzi de grosses cylindrées ont passé la frontière, 500cc GTV de 1948, Falcone 500cc sport de 1946, 500cc W de 1933, 250cc Airon sport de 1950, un side 500cc GTV de 1934, le temps sera trop court pour savourer ces merveilles.
La balade menée tambour battant va conduire les participants de Roquebrune à La Turbie par le vistaero et Saint Martin de Peille. Certains participants ont changé de monture, les uns pour faire tourner leur parc roulant, d’autres pour des problèmes mécaniques tel Georges Aubat, Président des vieilles gloires de Caveirac, a échangé sa 350cc Douglas de 1953 (cylindre fendu) par une 500 Guzzi Super Alce de 1936, à peine sortie de restauration, Claudio Chiazzaro pilote aujourd’hui d’une vespa 190cc SS de 1967, son très rare Vespa 90 Super Sprint de 1965 a subit des ennuies d’allumage. Mais le temps presse, on ne musarde pas sur la route taillée à flanc de montagne, pas plus pour admirer le panorama surplombant le village de Peille. Si les mécaniques sont anciennes, elles n’en sont pas moins véloces. Pour traverser les communes de Drap et La Trinité, un regroupement est nécessaire. Retour à La Turbie, en passant par le sanctuaire de Notre Dame de Laghet. Dans la descente sur Monaco, Daniel Imbert sur Harley Davisson est autorisé par la gendarmerie à jouer au sheriff avec sirène et gyrophare. A Beausoleil, Le club «l’Avenir de saint Roman », nous convie à un apéritif d’honneur.
Tout au long du week-end, le parisien, Roger Tourdot ne s’est pas départi de son sourire. Il a accompli la trajet Paris-La Cote d’Azur en chevauchant son 125 Rumi Scoiattolo (écureuil en italien) de 1954, dans le but d’etre présent à la concentration. Il n’affiche que du plaisir et de la joie de vivre à la pensée de réaliser le chemin en sens inverse.
Le repas de midi, nous est servi sous de grands barnums sur la place des deux frères au restaurant « La grotte » à Roquebrune village. Au moment des récompenses, Monsieur Cesari, Maire de Roquebrune a souligné, notamment, l’attention et l’attachement qu’il apportait à cette manifestation. Effectivement, c’est grâce à un relationnel élevé tourné autant vers les collectionneurs, que vers les collectivités locales que les animateurs de « Motos et scooters de Roquebrune-Cap-Martin » ont pu rassembler un plateau de machines exceptionnelles, dans un environ divin, un gage d’espérance décuplé pour la quatorzième édition.
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28/06/2007
« LES TASSES DE JOUVENCES »
Dimanche 24 juin, une bande de Djeun’s était réunie par le « Club Français du Cyclo-Sport » à Prades le Lez dans le département de l’herault.
Ce fut un enchantement, revoir otus, rocval, gitane testi, kreidler, puch, flandria, etc.,… des marques évocatrices de rêves pour certains, de galères pour d’autres mais toujours avec un sentiment de jeunesse.
Un accueil plus que convivial, une ballade de soixantaines bornes sur de petites routes vallonées, poignée en coin, couché sur sa machine à la recherche de vitesse ou d’illusions…je me revoie revenir quarante ans en arrière. Quel pied.
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