29/09/2013
Corse, course de côte de Casaglione
Dans une explosion de joie et de ferveur populaire, voilà près de vingt cinq ans que la mèche couvait, près de vingt cinq ans que la Corse attendait le renouveau de cette discipline. Avec au total cent vingt participants, voilà une première qui en appel d’autres.
L’association Ajaccienne « Rive Sud Moto Club » à vocation Tout-Terrain rime avec la famille Cousin. Jean Claude, le père a contaminé toute sa descendance. Si Nicolas, le plus jeune n’a pas le palmarès de ses ainés, Stéphane a passé cinq ans en équipe de France, et Jean Pascal, le Président très actif de ce club, a été trois fois Champion de Provence en 450.
Dès le samedi, c’est le feu dans la commune de Casaglione. Pour cette première, le règlement FFM sur les contrôles techniques a été légèrement revu (sonomètre, embout de guidon, …). La caisse à outils a été nécessaire pour faire entrer toutes les machines dans ce foutu règlement.
Les anciens sont là : Jean Claude a participé à la dernière montée officielle du championnat à Porto-Vecchio. Mais il n’est pas le seul, par exemple Pierre Jean Padovani : « Nous avons fait la dernière et nous voulons faire la première du renouveau » ou encore Antoine François Caviglioli : « Je cours toujours. En 2013, je suis Vice Champion de France Rallye en catégorie Classique ».
Si en 2013, Sébastien Loeb a capté l’attention avec son chrono record sur la montée du Pikes Peak, un autre français s’y est également illustré dans sa catégorie, l’Ajaccien, Bruno Langlois au guidon d’un 1200 Ducati mutistrada : « J’ai pratiqué les courses de côtes de 79 à 85. J’étais Champion de France de cette spécialité en 85. En ce temps là, le championnat de ligue comptait une dizaine de course : Corté, Ajaccio, Bastia, Ile Rousse, Sartène, Porto-Vecchio,… Le niveau était très relevé mais on était entre nous. Quand nous sommes allés sur le continent, on a fait un malheur. »
Dimanche matin, malgré une météo tristounette, les spectateurs arrivent en nombre. Un peu de retard à la mise en place due à un manque de pratique et puis les montées se succèdent. Dans l’après-midi, le public est massé dans les virages à sensation. Heureusement l’asphalte est sec et aucune sortie de route n’est à déplorer.
Pascal Polidori, ancien pilote au Bol d’Or en 91 sur une RC30 de conclure : « Nous nous devions de venir pour que renaisse la passion de la côte, pour que continuent les belles histoires de la moto et puis… C’EST NOTRE TERRE »
PAR QUI : Association « Rive Sud Moto Club »
Président Cousin Jean Claude
Bat A Res Rocades Padulesrte Alata
20090AJACCIO
www.rsmc.fr
COMBIEN : 50,00€ plus licence
OU : Casaglione à 30km d’Ajaccio
QUAND : 7 & 8 septembre
Organisateur : Jean Claude Cousin : « Nous sentions le besoin mais nous sommes très surpris de l’engouement des spectateurs et des pilotes. Je préfère voir les jeunes se défouler sur circuit ou sur route fermée plutôt que de faire les andouilles dans la circulation au milieu des voitures ».
Jean Claude Piccoli passe au sonomètre sa BMW 90S de 76 entièrement d’origine. Jean Claude a participé au Bol d’Or Classique en 2003
Jeff Scelo sur XT 500 de 1979, la ligne d’arrivée franchie, il téléphone à ses proches et dit : « C’a y est j’ai fait ma première monte, je suis devenu un pilote »
Alexis Jannin sur suzuki TR 500 de 73. Pour Alexis, c’est un retour aux sources, après des courses sur circuits ou en côtes et un grave accident de la circulation, le revoilà en piste.
Jean Louis Colonna Césari Sur Yamaha 500 RDLC de 84. Jean Louis a été Champion de Corse sur une 1100 Suzuki-Martin
La 1200 Ducati Multistrada de Bruno Langlois vainqueur en 2013 dans sa catégorie de la montée de Pikes Peak en Amérique.
Antoine François Caviglione sur son Transalp Vice Champion de France des Rallyes 2013, catégorie Classique.
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13/09/2013
Circuit du Luc en Provence, TOMBE EN R.A.D.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 759 du 05 septembre 2013
En ce 1er aout, une cinquantaine de participants se présentaient sur le circuit du Luc en Provence pour la seconde journée de roulage du R.A.D Racing Team. Et comme le disait l’affiche, elle était réservée aux motos, scooters anciens et classiques modernes.
Même si le magazine R.A.D. et l’Association RAD Racing Team sont deux entités distincts, l’imbrication des hommes et des idées sont à l’unisson. Compétiteurs avant tout (VMA, Bol d’Or Classique et bien d’autres choses) Patrick Guilbert, Yvan Gachet, Christophe Carasco sont les fers de lance de ce club qui ne demande qu’à s’étoffer. Les jeunes pousses sont là comme Antoine Poiret et son 125 Honda mono gonflé en 175 ou encore Mario Lieutaud, quinze ans, qui a fait de son pisse feu, un Gitan Testi, un avion de chasse. Quand ce dernier abandonne la clé de dix et le tournevis c’est pour prendre le stylo et animer avec brio la chronique cyclos du magazine.La journée s’annonce très chaude. Les cigales ont commencé leur concert estival. Les motos se préparent. La première séance va commencer. Coup de tonnerre, toutes les anciennes sont recalées : trop de bruit. Alain Ghetti est furieux : « Ma Norton Molnar est passé au sonomètre il y a un peu plus d’un mois : pas de problème. De plus, j’ai rajouté une chicane ». Les responsables du circuit avaient qualifié le roulage de ce jour de « moto moderne » : une biffure sur un listing requalifiant la séance en « moto ancienne » et plus de problème. Nous voilà passé de 95 à 103dbs. Ouf, nos fidèles « Rossinante » vont pouvoir hennir de plaisir.
Certains participants viennent de loin. Si le Vauclusien, Sebastien Vinoy est un habitué des lieux : « toujours avec mon 1000 Yoshimura mais je suis entrain de remonter un 1100 Katana, version Super Bike », Missou le corse de Travo nous fait admirer une Honda revue et corrigée par ses soins. L’autre corse, Joseph Ienco sur sa Suzuki du triple club de France est arrivé ce matin et rentre ce soir à Bastia. Philippe Rigollet, Philippe Regazzoni et Myriam Humbert avec respectivement une Kawasaki-Martin 1135, une Morini kité en 400 Fridegotto et une 1000 FZR, sont de Chalons sur Saône et Beaune, quatre cents kilomètres depuis leurs lieux de résidence. C’est bien connu quand on aime on ne compte pas.
Kevin vient de Grenoble, c’est son premier test sur circuit. Son papa, Roger Sibille, l’accompagne. Il tremble. Il sait de quoi il en résulte, 3 fois Champion de France de la montagne, participation au Bol d’Or, au 24 heures du Mans. Il a été pilote en G.P. notamment dans l’écurie Pernod avec Jacques Bolle, Thiery Espié, Christian Estrosi, Patrick Fernandez, Jean-François Baldé. Jean-Noël Dekrakreni va prendre Kévin sous son aile protectrice pour les trajectoires, les relances.
En fin de journée, Roger, le timide, chronomètre en mains, regarde les temps de passages. Il a le sourire aux lèvres : « Il est formidable mais quand je pense à mes parents, que cela a du être dur pour eux de me voir partir sur les circuits d’Europe ».
OU : Sur le circuit du Luc en Provence dans le département du Var
QUAND : Le 1er aout 2013
COMBIEN : Avant 1960 : 75€
Après 1960 : 95€
PAR QUI : RAD Racing Team
47, rue Julia
13005 Marseille
radracing@sunmotorcycles.fr
Yvan
Patrick
Pierre : A l’unisson, les trois compères déclarent : « Nous organisons notre seconde journée de roulage, une cinquantaine de participants venus d’un grand quart Sud-est de la France : une réussite. Il y a là des scooters, des tasses à café et des motos Classiques. On trouve des personnes qui ont l’habitude de la compétition sur circuit et des néophytes, le tout dans des séances adaptées aux niveaux des gens en présence. Ce brassage fait le succès de la manifestation ».
Premier circuit pour Kevin Sibille sur une Yamaha R6 de 2000, il est chaperonné par son papa, Roger, ancien pilote de G.P. dans l’écurie Pernod en 250 et 350.
Sébastien Vinoy sur 1000 Suzuki Yoshimura
Exceptionnelle Martin 1135 de 1981 de Philippe Regazzoni.
Tout est vintage chez Jean Michel Vinet de Cuers, la moto, une BMW R100 rebaptisée JMV et le tube Citroën HY de 73.
Magnifique Suzuki aux couleurs de Barry Sheene.
Un passage de Missou, un corse de Travo sur une Honda revue et corrigée entièrement par ses soins.
Thibault Lecat fait ses débuts sur un 500 XT bricolé et à peaufiner.
Antoine Poiret sur Honda mono gonflé en 175cc.
Fred Deluy et Sophie Dubus se partagent une Vespa 80 gonflée en 125 par un kit Quattrini.
Yves Rottier sur sa réplique de 125 Honda RS.
Maud Rettel sur 350 Honda de 76.
Un jeune doué, à quinze ans, Mario lieutaud, ici sur son Gitane Testi, anime dans « R.A.D.magasine » une rubrique sur les cyclos.
Photo 14
Myriam Humbert se teste sur circuit sur une 1000 FZR.
15:32 | Lien permanent | Commentaires (2) |
05/09/2013
A MONTEMALE, ITALIE, UNE CÔTE DE PLAISIR
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 758 du 22 aout 2013
Sans tralala avec un peu de pain, un peu de bruit et beaucoup d’Amitiés, les cent trente participants de cette 7ièmedémonstration entre Valgrana et Montemale ont passé un week-end de camaraderie, d’union et de passion.
Montemale di Cuneo? Commune 220 habitants de la province de Cuneo dans la région du Piémont, elle est située à environ 70 km de Turin et à 14 km de Cunéo.Le village est planté sur une crête à 931 mètres d’altitude. Elle unit les vallées de Grana et Maira. Elle bénéficie d’une vue panoramique et dominée par un imposant château. Cette forteresse, en raison de son importance stratégique, a été soumise à de nombreux sièges jusqu'à son annexion à la Savoie.
Dès samedi après midi, le Président de l’Association « I Balloss », Alfio Marino accompagné de sa famille Marie-Ange, Erik, Sabrina et de quelques fidèles dont Dario Malabocchia et Marco Otta accueillent les participants. La préparation du barbecue du soir embaume l’atmosphère. Une forte colonie française a fait le déplacement dont Claude Scalet de l’écurie Nougiers. Federico Melato vient de Sandrigo pas loin de Venise, cinq cent kilomètres, c’est le concurrent le plus éloigné.
Au fil de l’après midi, débuté sous un timide soleil, le voile nuageux va se renforcer jusqu’à faire entendre sa colère. Juste le temps de se mettre à l’abri et un déluge s’abat, pluie, grêle : la totale. Coincés sous les barnums, hommes et femmes se restaurent. Avec un peu de vin pétillant, c’est la fraternité qui gagne du terrain. Laurent, le cordonnier de Grasse et son épouse sont bloqués par les éléments à Tende. Un coup de fil, et les copains arrivent en fourgon pour rapatrier les personnes et la moto.
Au petit matin, quelques nuages éphémères font de la résistance mais rapidement l’astre céleste va reprendre sa place.
A 9h30, les motos descendent vers la ligne de départ. Et comme chaque année, c’est un véritable bonheur que de voir se côtoyer de vrais machines de course sur piste et Tout-terrain, de grosses cylindrées et des pisses-feu, des anciennes et des récentes. Dans les pilotes, on trouve de vrais chasseurs de chronomètres et des messieurs tout le monde qui se paye une montée. Le choc des extrêmes, sans aucun apriori et dans une grande fraternité : c’est cela Montemale.
Le turinois, Franco Martinel, un chevronné, a promené son side sur les grandes pistes d’Europe. Il a à son actif trente six Tourisme Trophy et un palmarès en course de côtes long comme le bras. Pour Franco Caranta, tout le contraire, la ligne de départ est à cinquante mètres de chez lui. Il sort son « foudre de guerre » un 200 Moto-Guzzi Galetto de 1963, un vrai fer à repasser.
Les yeux se posent partout sans jamais se lasser : la plus ancienne une 500 Frera Grand Prix de 1921 de Flavio Mellano, le 50 Mi-Val de Mauro Giordano, la 350 Norton international de 37 de Mario Rossi, la 350 MV Augusta de 72 de Francesco Cassano, la Bimota YB9 d’Erik Marino, le 125 Fantic strada sport Oliviero Fresia ou encore le 50 Zundapp de Julien Pencenat. La grande fête commence dans un bruit rageur de surrégime ou dans un classique boum-boum-boum.
Après les deux grimpées du matin, on se retrouve à l’apéro de midi suivi les traditionnels raviolis à la trattoria du village.
C’est sous le regard d’un public venu en nombre et en connaisseur que reprennent les montes de l’après-midi. Jean-François Rebuffo est tout émoustillé : « C’est formidable. Il faut faire ronfler le moteur et faire du spectacle pour les remercier d’être venu ».
Après la remise des prix, Jean-Michel Ciais avait les yeux qui pétillaient : « Montemale, il ne se passe pas grand-chose mais… QUESQUE C’EST BON ».
OU : En Italie entre VALGRANA & MONTEMALE, à côté de CUNEO
QUAND : le 14 juillet 2013
COMBIEN : 30€ comprenant entre autre l’assurance de FIM pour la journée.
PAR QUI : Associazione Sportiva “I Balòss” de Dronero.
Organisateur : Alfio Marino sur 400 Husqvarna : « Deux roues, un moteur, chacun vient avec ce qu’il a : petite, grosse, ancienne, récente. Notre principe, faire plaisir en se faisant plaisir, c’est notre unique but. Dans le monde de la moto ancienne, notre petite réunion commence à être connue et reconnue. En Italie, un participant vient de la région de Venise et en France notre ami Claude Scalet d’Avignon, c’est un grand honneur que de recevoir toutes ses personnes à notre « fête de la moto ».
Franco Martinel sur un basset de sa conception mue par un moteur de 1000 BMW.
Luciano Micheletti est fier de son Varrone à moteur 350 Jap, peut-être un modèle unique.
Le 100 Laverda de 1958 de Luigi Ingegneri marche très fort.
Six en un, elle ronronne joliment la Benelli sei de Mauro Richiardone.
Il n’y a pas que les grosses qui avalent la côte. La preuve le 50 Mi-Val de Mauro Giordano attend son tour.
A bloc, Laurent Geyer sur 500 XT.
Osvaldo Lerda sur 125 Gilera SP2 de 1990.
Descente vers le départ, en tête, Enrico Marangoni sur 250 Benelli.
Jean-François Rebuffon Sur 350 Ducati Desmo.
Flavio Mellano sur 500 Frera Grand Prix de 1921.
Très rare 250 CM Corsa de 1953 de Mauro Grosso
Giulia Fresia sur 125 Fantic Strada.
Alain Schifferli sur 250 Ducati de 1975.
Gallo Marchiando Franco a la taille jockey pour monter sur son 80 Minarelli.
Mario Bertino sur 500 Suzuki Titan
Rare sous nos cieux, une 350 Moto Morini de 73 pilotée par Luigi Bussolino.
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18/08/2013
Circuit du Luc en Provence, les Barjots en piste
Du soleil et une ambiance conviviale, voilà le secret de réussite de la journée de roulage des Barjots, une cinquantaine de participants, pour que vivent des machines d’un autre temps.
Dès la veille, aux abords du circuit, les points stratégiques sont déjà occupés. Il peut faire très chaud dans notre midi et l’ombrage d’une pinède vaut tout l’or du monde.
Au petit matin, le responsable de ces Barjots, Monsieur Christian Pétard (il ne veut pas qu’on l’appel Président : « Cà me fait la grosse tête » : il est Barjot), a le sourire : « Tout va très bien, nous rentrons pile dans nos frais, il ne reste plus qu’à se faire plaisir ». Les Barjorettes accueillent les participants dans une ambiance bonne enfant : petits chocolats, café et cerises. Hubert est heureux. Il nous fait admirer sa nouvelle machine la 941 Norton Commando reçue voilà trois jours. Il l’avait commandé depuis trois ans. Le sidecariste Guy Petit, pilote d’un side à châssis Schmidt et moteur Suzuki 750 GT de 76, est tout étonné : « Je croyais m’en retourner à la maison avec mon fils Ludovic. Je suis le seul side mais ils m’ont accueilli à bras ouverts en me disant que la piste était à moi. Ils sont complètement Barjot ». Mario Lieutaud, quatorze ans, a la moto chevillé au corps. Il faut le voir aplati sur son 50cc Gitane Testi à la recherche de vitesse, sans aucun doute, la présence de son grand-père Claude qui veille au grain, y est pour beaucoup.
Ils sont venus à quatre pour soutenir leur copain Alain Schifferli qui roule sur un 250cc Ducati : « Et oui, dit Alain Ruggirello, à l’un, il a emprunté le pot de détente, à l’autre, la voiture pour venir ici, alors on a fait un charter et on passe une journée au soleil ». Bruno Rossé et Alain Rogé s’éclatent autour d’une Kawa S3 de 74 comme s’ils avaient vingt ans et pour cause : « Nous sommes de la région parisienne. Nous nous sommes connus en 1984 sur le circuit de Carole. On effectuait le tour de piste en une minute treize à six secondes de Christian Saron. On s’était perdu de vue et l’on se retrouve trente ans après. Un vrai plaisir et les conneries sont reparties. Le 17 juin, on achète ensemble un stinger Godier Genoud. On est fébrile ». Denis Giraud, Jean Mézard et Benoit Rozé avec respectivement une Suzuki T500 de 72, une 350cc RDLC et une 250 TZ sont de Salon : « Dans une excellente ambiance de détente, on s’arsouille entre copains. Le choix des machines en présence, maximum années 80 donne une relative confidentialité à la manifestation. On tourne sans pression, sans regarder si on nous fait l’intérieur ou l’extérieur ».
Christian Monchecourt enchaine les tours de piste. Il court cette année en VMA sur une 400 Honda NC30 : « Je ne fais pas une saison complète. Après le Castelet et Haut Saintonge, reste Magny Cours et Pau et j’arrêterai là ma saison ».
Cette cession de roulage s’est déroulée sans aucun problème. Même le Sieur Pétard a pu en profiter pour faire quelques tours.
En soirée, il n’y avait pratiquement plus personne aux abords du circuit, Xavier Chanetz rassemble ses affaires : « Depuis l’an dernier, j’ai rajouté un carénage Sonoto sur mon 350RD 4LO de 81. Maintenant, je rentre à Manosque en moto, une heure et demi de route pour jouir encore un peu des bienfaits de cette journée ».
OU : Circuit du Luc en Provence
QUAND : 3 juin 2013
COMBIEN : 95€ les 5 séances de 20mn
PAR QUI : BARJOTEAMPAMBOUM
20, avenue des pins
06 VENCE
Tél. : 04.93.24.01.14
Barjoteam@laposte.net
Légende Photos
Organisateur : Christian Pétard : « Notre philosophie n’est pas de remplir les caisses du club de monnaie sonnantes et trébuchantes mais bien de faire rouler de vieilles motos de courses. Nous bannissons les avions de chasse de maintenant. La plus anciennes machine du plateau est une Motobécane de 36, nous nous arrêtons vers les années 80 exception faite de certain copains qui ont la même sensibilité : rouler pour se faire plaisir sans mettre en danger la vie d’autrui. La cinquantaine d’engagés suffit à combler les frais de location du circuit et faire de cette journée, une journée COOL ».
A bloc, Mario Lieuthaud sur son 50cc Gitane Testi de 1973.
Jonathan Herbe sur un superbe 900 Bol d’OR de 79.
Les Petit Guy et Ludovic sur leur side car à châssis Schmidt et moteur 750cc Suzuki GT de 76.
Alain Schifferli sur 250 Ducati de 75.
Joël Guegan sur 250 Suzuki RGV de 1993.
Christian Monchecourt court cette année quelques étapes du VMA 2013 sur 400 NC 30 de 91 acheté cet hiver en Angleterre. La suite de son programme après le Castelet et Haut Saintonge, se sera Magny Cours et Pau.
Tête baissée, Jean Pierre Maglietti sur sa 250cc Ducati de 1967.
Denis Girod sur Suzuki T500 de 72.
Christian Foucard sur un très rare 350 Yamaha RDLC -57V de 87.
400 Kawasaki S3 de 74 de Bruno Rossé.
Benoit Rozé sur Yamaha 250 TZ de 82
Xavier Chanetz sur 350 RD 4LO de 81 avec un carénage Sonoto.
Philippe Revel sur Moto Guzzi V65 SP de 81
Moto à la carte :
Dans son atelier du Vaucluse, Alain Tailleux, coupe, plie, soude et adapte le cadre poutre qui va bien à vos moteurs préférés. Il façonne également l’habillage : réservoir, coque de selle, carénage. Du cousu main, il en résulte de vrai « Café Racer » légers et esthétiques. Un travail d’Artiste.
Ici un mono-cylindre Yamaha de 425cc
www.atcmoto.com
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17/07/2013
Nuages bleus au dessus des Vosgesa note
Qu’il soit fourmi, écureuil, ou tout simplement moto, le bicylindre à plat du moteur Rumi a concurrencé, le week end du 7 au 9 juin, le miaulement du lynx des Vosges. La soixantaine de participants au rassemblement du Rumi Club de France a sillonné les routes des Ballons.
A : comme Amitié, c’est ça le Rumi Club de France. Tous se connaissent, certains depuis plus de trente ans. Le trait d’union entre ses membres est ce bicylindre à plat. Et quand la vie vous marque un peu, c’est auprès des copains que l’on vient se ressourcer et prendre un bain de jouvence AVEC ou SANSmachine.
Vendredi après midi à Wattwiller, commune connue pour son eau de source, le déballage commence. Les machines sont remisées dans le hangar du restaurant « Au fin gourmet » qui assurera les repas du soir de l’ensemble de la troupe avec des spécialités du terroir : spaëtzles ou fleischnaka.
Les participants, ils viennent d’un peu partout : Jean Rapo de Genève en Suisse, Frank De Ridder d’Anvers et William Janssens de Schellebelle de Belgique, les Schwitz père et fils d’Utrecht des Pays Bas, Mike Watling et Ian Skinner d’Angleterre et bien sur des quatre coins de France.
Le lendemain, départ 8h30, Robert Moritz et Jean Claude Munch nous ont concocté un programme chargé. A la sortie de Wattwiller, la route s’élève vers le Grand Ballon. Les sous bois sont superbes. Pas le temps de s’arrêter au mémorial du Vieil Armand où Allemands et Français se sont battus pendants les quatre années de la grande guerre. Si les fumées de canons de ce temps lointain ont disparu, c’est sous un nuage très épais que se déplace notre troupe. Si le Formichino de Mike Watling a une peinture irréprochable, ce n’est pas le cas de son moteur. Du col Amic, nous rejoignons Soultz par une route très étroite au revêtement parfait, Philippe Moritz de rajouter : « Il y a peu de temps ce n’était que cratères et nids de poule mais le rallye d’Alsace et Sébastien Loob sont passés par là ». Guebwiller, Soultsmatt, nous voilà sur la route des vins, de part et d’autre de la chaussée, les vignes montent à l’assaut des collines. A Gueberschwir, la visite d’une cave s’impose.
Après manger, sur le chemin du retour, nous visitons le carreau minier des potasses des mines d’Alsace de Wittelsheim. Deux anciens mineurs, Pauli et Robert, nous ont retracé leurs épopées, leurs sagas familiales, leurs joies et leurs peines, leurs espoirs et leurs luttes sociales, sans amertume et avec la joie d’avoir fait un métier formidable.
A Richwiller, un vin d’honneur nous est offert, en présence du maire, Vincent Hagenbach par Le « Club Passion Motos anciennes d'Alsace » du Président Gilles Guérinoni.
Dimanche matin, quelques gouttes de pluie dans la nuit ont rafraichi l’atmosphère. Claude Candoli a sorti son ciré jaune de pécheur mais a gardé ses sandales. Nous prenons la route du Ballon d’Alsace. Entre les communes d’Uffholtz et Cernay, nous passons près d’un cimetière de la Grande Guerre, puis Michelbach, Masevaux enfin la pente arrive. Les arbres se dressent bien droits. Pas besoin de faire un dessin, la forêt vosgienne est splendide.
Notre destination, le lac d'Alfeld : c’est un lac de barrage qui se trouve tout près du Ballon d'Alsace, sur la commune de Sewen. Il fut construit entre 1884 et 1887. Il servait à réguler le cours de la Doller et faire tourner les machines tout au long de son parcours et de l’année. Dans un cadre de rochers, de cascades et de sombres forêts, c’est un site impressionnant.
Un apéritif nous est servi chez Robert Moritz à Rimbach-près-Masevaux. Le temps d’admirer sa Royale Enfield diésel et nous repartons vers le restaurant « La fourmi » au col du Hundsruck. Au dessert, nous en profiterons pour souhaiter un bon anniversaire à Robert Joly.
Dernière destination du week-end : le parc à cigognes de Cernay. En chemin, Jean-Claude François tombe en panne sèche. Certains l’attendent, d’autres continuent et d’autres sont au milieu. Comme une volée de moineaux ou plutôt de cigognes s’en suit une belle pagaille : se croiser, se retrouver, se reperdre. A fond les manettes, Robert Casati a tapé un chrono à 89km/h sur la voie rapide, Pierre Fontan a fini de roder sa machine à 60km/h.
Au lac d’Alfed, Silvio Pitisi disait : « On a tous vingt ans » et Gérard Bideaux de dire : « NON, mes parents m’ont offert le Rumi à seize ans donc J’AI SEIZE ANS »
Organisateurs 1 & 2 : Robert Moritz (1) et Jean Claude Munch (2) : « Nous sommes heureux de faire découvrir notre belle région, l’Alsace à nos amis du Rumi Club de France. Une sacrée organisation, loger et nourrir une soixantaine de personnes pendant trois jours. En octobre c’est notre ami Daniel Lenoir qui en aura la charge dans le Var à Vidauban ».
Robert Casati pose sur son Rumi Sport de 54, une cigogne en guise de casque.
Mine de Potasse d’Alsace : 1904 – 2002, un siècle d’exploitation
Les conditions d’exploitation étaient difficiles du fait de la profondeur des deux couches (entre 450m et 1150m) et de la chaleur qui y régnait (à 1000m, la température est de 55°C au lieu de 35°C dans d’autres mines).. Le bassin potassique est situé dans le rift rhénan.
Michel Mazaloubaud regarde les vignes des coteaux d’Alsace.
Père et fils unis dans la même passion, John et Jensen Schwirtz sont d’Utrecht au Pays-Bas.
Pierre Fontan rode son Rumi de 54.
Peinture superbe, mais la mécanique à revoir pour la machine de l’anglais Mike Watling.
Antoine Coppola sur Formicchino de 55
Un grand habitué des rassemblements du Rumi Club de France, le belge d’Anvers, Frank De Ridder.
Le belge de Schellebelle, William Janssens roule sur un très rare scooter Rumi/Saroléa ou Djinn de 54.
Sur la route bordée de vignes, Gérard Bideaux mène la cadence.
Jean Rapo, le suisse, sur un scoiattolo de 55
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26/06/2013
ITALIE : FLAMMES ET PASSIONS
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 750 du 30 mai 2013
Entre soleil et nuages, les neuf cents participants ont profité au maximum du week end de l’Ascension sur le circuit de Varano de Mellegari près de Parme dans la province d’Emilie Romagne.
Dans cette Italie, où la « Machina » est « affaire » de la plus haute importance ; passer trois jours dans les vapeurs d’essence, dans un bruit d’enfer à s’en faire péter les tympans, c’est le pied, et peut-être bien les deux et si l’on n’arrive plus à avancer… on rampe.
Les premiers sont là dès le vendredi matin 8h00. Il ne faut rien manquer du spectacle. Les visites techniques sont sommaires. Michel Percevaud discute avec son frère Guy et détaille sa série : « Oh P… de c..(Ils sont du midi), je suis chez les petits verts avec Freddy Spencer, Chas Mortimer et Gianfranco Bonera, deux Champions et un Vice Champion du monde. Il fallait bien cela pour stopper mes ambitions ». Tous deux partent en fou-rire.
Sous un barnum, le mémorial à la gloire Renzo Pasolini et Jarno Saarinen décédés le 20 mai 73 : il y a juste quarante ans. La veuve de Pasolini a fourni certaines photos inédites de son Champion de mari. Son fils, Renzo junior va participer à la parade en l’honneur de son père.
Au fil du temps, les emplacements se remplissent. Les grands clubs transalpins sont sur leur trente et un. Sur le stand d’Assisano, les motos Perugina sont à l’honneur, toutes de rouge vêtues. Les petites 125 et 175 sont alignées au cordeau. Sur celui du Club Vincent Italie, Giovanni Cabassi donne un coup de chiffon sur une Black knight : « Il ne s’en est construit que 97 exemplaires ». En marchant dans les allées, on peut voir comme à chaque fois dans de pareilles occasions des bêtes venues des temps oubliés : une Mc Evoy de 1922 à moteur Anziani de 1000cc une machine à records ou, plus paisible, une 125 Simoncelli modèle Picenna de 26.
Le musée Tchèque de Zveza expose une flottille de 50cc Tomos, de l’utilitaire à la compétition. Les cyclos de courses sont à cadre polyester moulé. Les vitesses atteignent entre 175 et 204km/h.
Dès 14h00, le balai des séries débutent. Les moteurs vrombissent et la lancinante mise en chauffe commence. Le ciel, plutôt sympa, nous gratifie d’une petite averse en fin de séance.
Le lendemain, le grand week-end commence, les grosses armadas sont en piste. Ubalo Elli ou Monsieur MV débarque ses 350 ou 500cc à trois, quatre ou six cylindres, toute la gamme est par terre. Monsieur Elli en personne fait rugir ses fauves : un plaisir détonnant. Le « Team Laverda Corsa » avec à sa tête Piero Laverda en personne fait son entrée : Formula 500, Montjuic 500, 1000 d’endurance, Space Frame et d’autres. Cela pèse très lourd.
Les autrichiens de Bad Aussee sont une trentaine avec de superbes machines. Les suisses sortent leurs Motosacoche et leurs Condor.
Les vedettes, celles qui nous ont fait rêver sont parmi les badauds : Sammy Miller, Phil Read, Carlos Lavado, Eugénio Lazzrini, Paolo Campanelli, Jean François Baldé,…
Le spectacle est partout. Milano Vieusseux Mauro met en marche son side Motosacoche de 22 à la manivelle, Renato Diacci sur son Ner-A-car de 26 a revêtu une bure de moine, Fabrizio Fabris est en habits d’époque, casque en cuir, climax et la pipe. Il a fière allure sur son 175 Terrot type L de 24.
Les français du « Rétro Motos Cycles de l’Est » sont confortablement installés sous un barnum d’une trentaine de mètres mis à disposition par l’organisation. Denis Fleury, son Président, est content de la tournure que prennent les événements : « Indépendamment de l’accueil, ce qui me plait, c’est la convivialité, la disponibilité et l’esprit festif de cette manifestation. Je pense que l’an prochain nous serons de retour à Vararo de Mélégari pour l’édition A.S.I. 2014.
OU : En Italie, sur le circuit de Varano de Mélégari près de Parme.
QUAND : Les 10 – 11 et 12 mai
COMBIEN : Gratuit pour le public
110€ pour une moto, gratuit pour la seconde
PAR QUI : AUTOMOTOCLUB STORICO ITALIANO
Villa Rey – Strada Val San Marino Supériore 27
10131 TORINO
Tél : +39.011.839.95.37
Ariel Atzori, Vice Président de l’ASI
Luigi Pélissier, responsable service presse de l’ASI : « Cette année, nous fêtons les 11O ans de Harley Davidson, les 40 ans de Bimota et les 100 ans de Vélocette. Nous rendons hommage également à deux grands champions qui se sont tués le 20 mai 1973 à Monza. Une date mémorable…. C’est l’accident qui a fait prendre conscience à l’ensemble des protagonistes (pilotes et organisateurs) que la sécurité sur les circuits de vitesses n’était pas à négliger. Nous avons fait un appel du pied à un club français, le « Retro Motos Cycles de l’Est ». Cela nous permet de voir de nouvelles machines sur le paddock. Si d’autres clubs veulent se joindre à eux l’an prochain, ils seront les bienvenus
Stand du « Rétro Motos Cycles de l’Est », Denis Fleury, son Président : « Notre club compte environ deux cents membres répartis sur trois départements : la Haute Saône, le Doubs et le Territoire de Belfort. L’an dernier, nous sommes venus en reconnaissance avec deux machines. Cette année, les organisateurs nous ont demandé de présenter une palette de motos françaises. En association avec Claude Scalet et Jackie Bœuf de l’Ecurie Nougiers, nous exposons environ vingt cinq motos de 1900 aux années 70 ».
Peugeot des records.
Jean Boulicot et son Bébé : le 500 Peugeot type M1 de 1914
14 juin 1914, près de Fontainbleau, cette Peugeot établit le record départ lancé à 122km/h. Quinze jours plus tard éclate la première guerre. Crée par Ernest Henry, sa conception est révolutionnaire : 500cc bicylindre Calé à 360°, double arbres à cames entrainé par cascades de pignons, 4 soupapes par cylindres, graissage par pompe à huile.
Construite en trois exemplaires, elles ont toutes disparu. Jean a exhumé les minutes du musée Peugeot de Sochaux et a passé plus de dix ans à reconstruire pièces par pièces et à l’identique, la bête à record.
Stephan Friedl envoie du lourd sur son 1000cc McEnvoy de 1924 à moteur Anziani.
Non, Alfio Marino n’a pas semé le cycliste qui le suivait : 500cc Harley Davidson stayer de 1918.
Marcel Mai sur « La Parisienne »Honda 250 de 1985.
Série side : un 11OOcc Donaska de 86 devant un 500 Norton Manx M30 de 55 et un 700 Koning de 76.
Piero Laverda sur sa 1000 3C d’endurance de 74 devant la 500 Cagiva de Gianluigi Meinero
La G50 à cadre Seeley est bien plus belle avec le sourire de son pilote Sophie Smith.
125cc Motozeta de course à moteur Augusta de 1946.
Renato Diacci en habit d’ecclésiastique sur une Ner-A-car modèle B de 1929.
Suzuki TR 500 de 73 du Team Suzuki Europa pour les pilotes Guido Mandracci et Jack Findlay.
Phil Read sur sa Suzuki GR 500 de 76.
50cc Tomos DMGP « Matulja ». Le moteur est monté dans un cadre en polyester, Champion d’Europe 79 et 82, vitesse de pointe 204km/h
Ca chauffe, passage de la TZ 350 de 79 piloté par Hiller Reinhard.
Le Champion du monde en 78, Eugenio Lazzarini sur 125 Garelli.
Luigi Bussolino sur 500 Gilera Saturno Piuma de 48.
Au centre, Ariel Atzori, Vice-Président de l’ASI a l’air de beaucoup s’amuser dans le side-taxi d’Osvaldo Faustini, une Indian Big Chief 1000cc de 25.
Parade du 110ième anniversaire Harley Davidson, une 350cc de 1929.
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31/05/2013
UN RENDEZ-VOUS EXPONENTIEL
Déplacée de Roquefort les pins à Valbonne Sofia Antipolis, la 10ième expo-bourse connait un succès toujours croissant ; près de quatre vingt stands bourse d’échange et plus de cinq cent autos et motos en exposition.
Le petit brin de muguet, la fleur du bonheur, c’est peut-être aussi cela la clef de la réussite. Hier, il pleuvait encore. Ce matin, les nuages sont nombreux, mais en cours de journée et au prix d’une bataille homérique, l’astre rayonnant va gouverner sans partage et la fréquentation dans le pré des vignasses à Valbonne suivra la même courbe. Dés le matin, commence la grande récréation. Les vendeurs de pièces déballent au cul du camion. Pour la première fois depuis très longtemps, des nombreux deux roues en état plus ou moins corrects sont proposés à la vente. Chez Alain Lerda et Alain Migliore de l’Amical Motor Club de Grasse, les prix fluctuaient entre 900 et 1200€ pour acquérir une Husqvarna 125 de 79, un 50 Fantic Caballero ou une 125 KTM GS6 de 77. Jean Claude Tessonnieres vient de Bagnol sur Céze dans le Gard. Il soumet à notre convoitise un très rare cyclo Follis pour 300€. Comme à leurs habitudes certains clubs s’octroient une journée au grand air comme le bouillonnant « Dax Rider 06 », ses membres sont fanatiques de ces motos à petites roues. Devant le barnum de l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise, les gens viennent, posent leurs machines et discutent passion : rien de plus beau. Des personnes perdues de vue réapparaissent. Il ne reste que le plaisir vrai de se retrouver. Une tente est réservée aux machines de course. Jean-Pierre Pauselli est fière de montrer ses « bêtes » une 350 Yamaha TR2 de 69,ex Christian Bourgeois qui a établi un record de vitesse à 246km/h en 69 sur la piste de Monthlery et une 350 TZ Grand Prix à cadre Nico Bakker et roues magnésium, ex Eric Saul. Juste à coté, on peut admirer une autre 350 TZ de 1973, premier modèle à refroidissement liquide. Alfio Marino est venu faire la promotion de sa course de côte à Montémale : « J’organise le 14 juillet une montée historique en Italie dans un petit village du Pièmont, près de Cunéo. J’ai amené deux motos une 500 BSA Gold Stard de 59 et une 450 Ducati d’usine ». Sous la même toile, un panel de vélos montre l’évolution du deux roues à propulsion humaine dont un magnifique Griztner datant de 1900. Une journée à ne rien faire, à discuter, à se faire plaisir, à voir des choses qui nous enchantent : elle n’est pas belle la vie ? Prochain rendez-vous le 6 octobre 2013
OU : Valbonne Sofia Antipolis – 06
QUAND : 01 mai 2013
COMBIEN : exposition autos & motos : gratuit bourse : stand 4,00x3, 00 : 20€ PAR QUI : Club Roquefortois Autos Motos de Collection
Tel : 06.68.45.01.92
http://www.expo-bourse-autos-motos-roquefort-les-pins.com
Nicolas Ventugol : « Cette 10ème édition de l’Expo-Bourse était l’édition de tous les doutes, de tous les dangers, notamment le déplacement forcé de notre manifestation de la commune de Roquefort les pins vers celle de Valbonne Sofia Antipolis, bien que voisines. N’allait-on pas casser la dynamique. Mais le soleil s’est mis de la partie, les exposants sont venus en nombre et les promeneurs également, un succès ».
Ambiance
Jean-Pierre Pauselli, ancien pilote inter, Champion de France Promo Sport Endurance 79, pilote officiel Ducati France en 79 dirigé par J.P. Boinet, nous présente sa 350cc Yamaha TR2 de 1969 ex Christian Bourgeois qui décrocha un record à 246km/h sur l’anneau de Montlhéry.
Superbes les deux Yamaha 750 OW 01 de 1989 et 1990 de Pierre Bergonzo.
Les passionnés veulent entendre le moteur de la BMW R11 de 1932, son propriétaire Bernard Durantet s’exécute.
Stand motos de courses, au premier plan, la 500 BSA Gold star de 59 d’Alfio Marino.
Cote à cote, 50cc Fantic Caballero et 125 KTM GS6
Gilera 80TT de 84 avec stock impressionnant de pièces de rechange : 1000€
Alma à moteur Ydral 175 de 52 : 1200€
Solex 45cc de 49 : 300€
Suzuki T 500 R prête à courir : 4900€
BMW R65 : 1500€ Bourse 6 Follis : 300€
Réservoir polyester BMW série 2 : 150€
22:04 | Lien permanent | Commentaires (0) |
27/04/2013
MONACO, une Principauté où le plus, tutoie l’EXCEPTIONNEL.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 745 du 25 avril 2013
Du 04 au 07 avril, boulevard Albert 1er sur port Herculis, là où sont ancrés les bateaux des plus grandes fortunes du globe, s’est tenu le MONACO MOTOR SHOW et MONACO MOTOR LEGEND, « LE » rendez-vous des plus belles carrosseries de la planète.
Le Rocher, entouré de gratte-ciels qui n’en finissent plus de grandir, est célèbre pour son Prince,
ses Princesses, son casino qui a fait et défait sur tapis vert les petits et les grands de ce monde, son circuit automobile. Mais il est et restera toujours une attraction de luxe et de plaisirs.
Rien n’est trop beau. Aujourd’hui deux salons complémentaires : dans l’un, des modèles de légende avec des véhicules de collection qui ont écrit l’histoire de l’automobile mondiale, dans l’autre, la modernité avec des constructeurs très actuels qui exposent leurs derniers modèles dans le haut de gamme.
Pendant les quatre jours de la manifestation, la météo a montré toute l’étendue de sa palette climatique, passant d’une pluie glaciale avec bourrasque de vent et s’améliorant au fil du temps jusqu’à un soleil printanier.
Sur le quai, les ouvriers et les grues s’affairent, le montage des tribunes du Grand Prix F1 sont en cours. Il faut être près au week-end de la Pentecôte.
A l’entrée, sous chapiteaux, une Napier de 1914, 6 cylindres en ligne et une Rolls-Royce de 1921 de 7,4 litres de cylindrée sorties directement du musée du Prince donne le ton.
Flâner dans les allées de ce salon, c'est rencontrer des professionnels, des clubs de passionnés, des modélistes, dégoter des pièces et accessoires, découvrir une littérature ou des arts graphiques dédiés à la légende automobile.
Dans cet univers à quatre roues, la moto n’est pas oubliée. Sur le stand du Véhicule d’Epoque de Cagnes sur mer, Jean-Pierre Scanzaroli expose deux superbes cyclos, un MBK 51 CF de 85 monté comme à l’origine et un G3 RSR de 1990 à moteur Bidalot développant 13ch sur un châssis usine : « Je viens de finir la restauration du MBK. Il ne me manque que le pot en travers que j’ai commandé. Sur le Groupe 3, j’ai été Champion de Provence de course de côtes en 2001 en classe 1 (50cc)». Dans un présentoir, photos et coupures de presse datées du 9 septembre 2001 atteste de la véracité de ses dires.
Dans la contre-allée, Steph. et Laurent, collectionneurs de voitures et de motos, essaient de vendre 5000 euros une 350 Radior de 1929: « les murs du garage ne sont pas extensibles, il nous faut trouver de la place ».
Une société de galvanoplastie s’est déplacée pour montrer son savoir faire. La S.N.G. basée à Contes est spécialisée dans la rénovation des pièces de voitures et motos. Plus de 30 années de labeur leurs permettent de répondre à toutes les questions concernant le polissage des pièces, même les plus fragiles, le nickelage, le chromage et rendre nos merveilles encore plusbelles.
Comme chaque année, le club « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » est le plus fourni en deux roues. Pour une fois, les petites cylindrées sont à l’honneur comme le Testi grand prix de 62 en version italienne sans les pédales ou le Cimatti sagitario 6M de 73. Georges Mari a sorti le 125 Terrot ETD de 52 de son père, Christian Cassar une très rare 50 Vespa V5A version française avec les pédales et fraichement restaurée. La 350 Saroléa 35B de 1935 de Daniel Dupont a effectué ses premiers tours de roues pour venir sur le salon : « La machine vient de Norvège et il m’a fallu quatre ans de travail pour la remettre en ordre de marche ». Devant la 900 Kawasaki Z1, un promeneur est resté en extase et de balbutier : « Elle est à vendre ? » et suivant une devise chère à Coluche son propriétaire a répliqué : « Non, rien n’est à vendre mais… tout dépend combien ? ». L’histoire ne dit pas s’ils ont fait affaire mais le client était bien mordu.
OU : A Monaco, sur le port Herculis
QUAND : du 04 au 07 avril
POURQUOI : Véhicules de prestige
COMBIEN : 12€
PAR QUI : WELL COM Monaco
Le château d’Azur
44, Bd d’Italie
MC 98000 MONACO
Tél. : +377 97 98 04 12
Sonia Thevenet et Bruno Leuci : « Nous sommes à Monaco et nous avons choisi de faire du haut de gamme, autant en voitures neuves avec le Monaco Motor Show qu’en machines anciennes avec le Monaco Motor Legend. Mais, nous ne voulons pas nous couper de nos racines. Nous avons plaisir à voir et revoir des 4 CV Renault, de 2 CV Citroën, des tractions et tout un nombre incalculable de véhicules à deux et quatre roues qui nous ont fait également rêver ».
Les gratte-ciels de Monaco sont justes derrière, La 350cc Sarolea 35B de 1935 et l’Austin-Healy 170ch de 1966 se disputent une place au soleil.
Sur un présentoir, en rouge, un Bidalot G3 RSR développant 13ch de 90 et, à terre, un MBK 51 CH de 85 Jean-Pierre Scanzaroli pose devant ses machines de course.
En habits d’époque, Steph. sur 350cc latérale Radior de 1929 à vendre 5000€.
Une 100cc Motavia de 54 fait face à une Lancia.
Un 100cc Magnat Debon type M de 1937 barre la route de deux Alpine : une A310 G4 à moteur V6 de 230ch de 1979 et la fameuse barquette A110, 1600 si de 140ch de 75.
Le stand du hollandais, Sandro Santoro de SantAlfa, le Side Vespa 150cc de 63 était à vendre à 6950€.
Sur le stand « Motos et Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin », un Cimatti Sagitario 6M de 73 et un Malaguti Stempo de 62.
En orange, le 125cc Vespa Véloce de 69 et en bleu la très rare version française 50cc V5A de 66 avec les pédales.
900 Kawasaki Z1 de 73 et la 350 Kawasaki S2 de 74.
Au centre, un Testi Grand prix de 62, version italienne avec les reposes pieds.
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PREMIERE RANDOCYCLETTE VILLENEUVOISE
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 745 du 25 avril 2013
Un soleil au rendez-vous, plus de quatre vingt dix participants à ce premier rassemblement de l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise, un franc succès qui en appel d’autres.
En sept ans d’existence, l’amicale avait toujours participé et en quelque sorte favorisé le succès des manifestations où elle se produisait. En juste retour des choses, les clubs de la région lui ont renvoyé l’ascenseur.
Un rassemblement commençant et finissant devant la salle Auguste Escoffier, un grand Chef de la gastronomie Française, un illustre enfant de ce village de Villeneuve-Loubet, auteur du dessert « la Poire Belle Hélène » ne pouvait que conduire au succès.
Les météorologues l’avaient prévu, le soleil est de la partie. Dès 8h30, les candidats, à une balade printanière, commencent à arriver. De la meule au gros cube, de la plus ancienne à la plus récente, sans classement, sans rangement, il règne déjà sur le parking un petit air bon enfant. Pendant les inscriptions, cafés et croissants finissent de détendre l’atmosphère.
André-Philippe Pollano, Président du Moto Club de Monaco boit son café : « Je suis là en voisin avec une machine récente mais cela fait si longtemps que l’on attend le beau temps. Un rayon lumineux et c’est un bonheur retrouvé ». Stéphane Nehbauer de Motor Sport Legend de Mouans Sarthoux nous démontre son savoir faire : « Cette rarissime Ducati 860 GT de 74 est sortie de restauration l’an dernier et le client m’a demandé de la faire tourner ». Le club Motos et scooters de Roquebrune Cap Martin est en force, son Président, André Mazzoni pilote une Ducati 750S de 73. Cosimo Pricopi sera au guidon de son Rumi. Le 160 Galetto Moto Guzzi de 53 de Christian Martin, Président du club des « Perlés » de Lorgues est depuis peu remis en état. Il n’a pas encore sa roue de secours. Trois générations Amérigo sont là : Guy pilote une 500 Gnom et Rhone D4 de 28, Jean Claude une 650 AJS de 59 et Scott, 8 ans attend son heure.
Eric et Michelle Musso sont à la bourre. Leur monture est tombée en panne mais le mulet de remplacement est de toute beauté : uneTerrot GSS à moteur Jap 350 et boite Burman 3 vitesses de 1923, un vrai compé-client. Il ne doit rester que 4 exemplaires.
Vers 10h00, les moteurs vrombissent, nous voilà parti, direction la Colle sur Loup, puis les gorges du Loup par le vallon rouge. Avant Bramafan, le Peugeot TSA d’Augustin Charbonnier et le 350 Motoconfort de 37 d’Eric Nogués sont en rideau : dur, dur des révisions s’imposent au sortir de l’hiver. Même si la montée n’est pas sévère, la Gima d’Odile Coursange est à la peine. A Cipières, le paysage s’élargi, la route se vallonne. La montagne du Cheiron nous domine. Ses sommets sont blancs de neige. C’est sublime. Un arrêt ravitaillement est organisé en face du village de Coursegoules. La 250 Ducati Monza de Michel Bersia ne repartira pas : panne de batterie.
Après le stop, les kilomètres vont défiler. Bezaudun les Alpes, Bouyon par la route des crêtes, des paysages rocailleux démontrent s’il le faut, de la rudesse de la vie des gens d’ici. Dans les descentes, l’AV 88 (la bleue) de Christophe Chevallier se sent pousser des ailes : A bloc…Un vrai fada. A partir du Broc, le ruban d’asphalte prend un tour panoramique en dominant la vallée du var jusqu’à Gattiéres. Puis entre Saint Jeannet et Vence, nous empruntons un tracé d’une ancienne ligne de chemin de fer qui au début du siècle dernier sillonnaient les Alpes maritimes. En regardant bien, on remarque quelques vestiges de ces travaux pharaoniques. A l’entrée de Vence, un toit bleu et blanc d’une bâtisse capte notre attention : c’est la Chapelle du Rosaire désignée comme la Chapelle Matisse.Elle abrite un certain nombre d'originaux de l’artiste et était considérée par Matisse lui-même comme son «chef-d'œuvre».
Nous retournons sur Villeneuve-Loubet. En passant par Saint Paul de Vence, nous longeons l’hostellerie de la « Colombe d’Or » chère à Montand, Salvador et bien d’autres. Un peu plus loin, sur la droite, la fondation Maeght. Ce lieu exceptionnel possède une des collections les plus importantes d'Europe de sculptures, dessins et œuvres graphiques d'art moderne du 20ème siècle.
Comme il se doit, nous finissons la journée devant le banquet servi dans la salle Auguste Escoffier.
A n’en pas douter, cette journée sera suivi d’autres et puis d’autres et puis…
QUAND : le 14 avril 2013
OU : Visite de l’arrière pays Villeneuvois
COMBIEN : 25€
PAR QUI : Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
http : //www.retrocyclettes.fr
Organisateur : François Lejars, Président des Rétrocyclettes Villeneuvoise : « Nous sommes très heureux, après sept ans d’existence « l’Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise » est contente d’accueillir pour sa première organisation plus de quatre vingt participants. Tous les clubs de la région ont répondu présent. Cela crée une saine émulation autour de la moto ancienne ».
Jean Jacques Olivero sur son Terrot 125 ETD de 51.
Cool ! Christophe Chevallier sur son AV88
Odile Coursange derrière sa Gima 125 P4 de 51.
La restauration est parfaite. Stéphane Nehbauer de Motor Sport Legend montre tout son savoir faire en roulant sur cette rarissime Ducati 860 GT de 74.
Jean Claude Rognone sur sa 350 Jawa.
Nathalie Noguès sur 500 Monet Goyon de 39, a piqué la moto de son mari.
Le Président des Perlés de Lorgues dans le Var, Christian Martin et sa femme Denise sur un 160cc Galetto Moto Guzzi fraichement restauré. Il ne manque que la roue de secours entre la fourche et le tablier.
Jean François Guerrini et son 125 Vespa Sprint de 64 devant le village de Coursegoule.
Jean Pierre Pauselli sur Suzuki T500, fait trainer les pieds. Il préfère sans doute caresser doucement le bitume après sa glissade la semaine dernière à la Sunday Ride au Castellet à environ 200km/h.
500cc Gnome & Rhone D4 de 28 piloté par Guy Amérigo.
La Ducati 250 Monza de 1968 de Michel Bersia finira dans le camion balai, en panne de batterie.
La toute nouvelle acquisition de Bernard Conforti une 350 Peugeot P111 de 1931.
Un arrêt improvisé, au centre, Olivier Garde sur sa D45.
Un petit bonjour d’Eric Derousseaux sur sa 125 Honda XLS de 78.
11:28 | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/04/2013
UN SALON A L’HUMEUR DU TEMPS.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 744 du 18 avril 2013
Entre pluie et soleil, du 29 mars au 1er avril, s’est tenu le dix huitième salon Motos et Scooters de Cagnes sur Mer sur l’hippodrome de la Côte d’Azur. On a ressenti la récession et le mal-être de l’ensemble des professionnels du deux roues. Même nos petites vieilles, jusque là à l’abri, ont été boutées hors de la salle des pesages : une institution qui s’effondre.Le musée qui a toujours fait partie de l’ambiance de ce salon a bien failli tourner court cette année. Cette manifestation est une vitrine pour les collectionneurs du deux roues de la Côte d’Azur.
Tout au long de ces années, un certain nombre de club ont eu la lourde charge d’animer cet espace, entre autres : « Motos et scooters de Roquebrune Cap Martin ou le musée d’Entrevaux. Depuis quelques temps, le V.E.C (Véhicules d’Epoques de Cagnes sur mer) et l’A.R.V. (Amicale Rétrocyclette Villeneuvoise) ont pris le relais de cette belle histoire.Francis Fournier, un des coorganisateurs de ce stand : « Nous avions prévu près de soixante dix machines, sans réponse des organisateurs, nous avons tout annulé. Ce n’est qu’à une semaine de l’ouverture que l’on nous a donné le feu vert, dans un endroit gardé mais non sécurisé. Nous avons paré au plus pressé. Nous exposons un panel de machines représentant une soixantaine d’années de construction et dont quelques fleurons de notre patrimoine de l’entre deux guerres. Je viens de finir cette 350cc Gnom et Rhone super major pour le salon. Elle a été construite à moins d’un millier d’exemplaires. Elle a fait quatre kilomètres depuis sa restauration ».
Le musée est un passage obligé du salon. Les attitudes sont diverses et variées : soit les mains dans les poches et la tête baissée, soit curieux ils se laissent volontiers guider par les explications historiques et techniques des membres des associations. D’autres veulent des renseignements sur la manière de faire revivre une machine, comme ce jeune homme d’une vingtaine années qui veut remettre en marche la Mobylette d’un grand père qu’il n’a pas connu.
Mais il n’y a pas qu’au musée que l’on peut voir de l’authentique. Sur le stand de « Pure Motocycle » de David trône un superbe Kreidler Van Veen. Il est accompagné d’une 750 Honda / Egli de 72. David vend des japonaises des « seventies » en parfait état d’origine ou bien revues et corrigées en café-racer « Old School » : gros pneu, guidon plat et peinture psy. Tous les goûts sont dans la nature.
Ce salon est l’Evénement du deux roues sur la Côte d’Azur.
On ne peut qu’espérer pour l’an prochain une mise en place plus sereine.
QUAND : du 29 mars au 1 avril
QUOI : Salon de la moto et du scooter à Cagnes sur mer
COMBIEN : 9,00€
PAR QUI : WARE Organisation
Parc Valescure 3 - 280, allée du Petit Gondin - 83700 ST-RAPHAEL
Tél. : 04 94 52 80 80 Fax : 09 94 52 87 87
http://www.wareorganisation.fr
Musée de la moto :
US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
et
Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoises
32 Corniche Notre Dame
06270 VILLENEUVE-LOUBET
Tel : 06 72 99 73 91 / 06 84 32 05 29
http : //www.retrocyclettes.fr
Légendes photos
Organisateurs : Or.1 : Francis Fournier : « Nous avons eu quelques maux pour avoir le feu vert des organisateurs du salon, mais l’important est de montrer au plus grand nombre la passion qui nous anime et notre récompense de voir dans le regard des visiteurs ressurgir la photo d’un grand père ».
Ambiance. Au premier plan, une 350 Magnat Debon BSST de 1930.
Gnom et Rhone 350cc super major de 1937.
Hubert Buquet est venu sur sa 250cc Simson AWO de 1952 fraichement restaurée.
175cc Dé-Dé à moteur borgne de 1927
Chez Pure, un relookeur de machines de année 70, cette 500 four Honda.
Du petit cube : Motom, Gitane Elf trial6, Motobecane D55TT et SPTT
350cc Monet-Goyon LS4 LSA de 1938.
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0) |
10/02/2013
NON, le « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin » n’est pas superstitieux.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 734 du 07 février 2013
Il organise en 2013, la Treizième montée sur Ste Agnès, une mise en bouche que l’on espère pleine de promesses à l’orée de cette nouvelle année.
Quatre vingt participants et une cinquantaine de motos ont pris part à cette sortie dégommage, un peu moins que les précédentes éditions.
Mais les absents ont toujours tort. La preuve, comme à son habitude, André Mazzoni, Président de « Motos et scooters de Roquebrune Cap-Martin avait commandé comme chaque année un coin de ciel bleu, un soleil étincelant et un froid sec pour faire hivernal, un vrai paradis.
Perché en haut du village de Roquebrune, le château veille sur la cité. Il est couronné par un donjon et constitue le seul spécimen existant en France des châteaux dits carolingiens,. Il fut édifié, à la fin du Xe siècle par Conrad Ier, C,omte de Vintimille, pour empêcher les Sarrasins de s'établir à nouveau dans la région.
A l’hôtel restaurant « les deux frères », sur la place du village, autour d’un olivier séculaire, s’organise le rassemblement. Inscriptions, cafés, croissants, il suffit de peu pour que les âmes s’enflamment et les langues se délient.
Yann Sellers, propriétaire d’une Triumph Bonneville de 68, est tout heureux lorsqu’arrive une machine identique à la sienne : celle de Franco Bernard et son fils Jean : « Mais regarde, c’est la version de 70 avec ses nombreuses modifications ». Eric Musso crée la sensation quand il déboule sur sa Radior ASS à moteur 350cc Jap de 26 : « Prend des photos, j’ai cherché sur internet, c’est peut-être l’unique modèle de ce type survivant de la marque ». Gérard Spagli, Champion de France en titre des Rallyes Routiers catégorie « Ancienne » a troqué sa Kawa Z 1000 contre un 50 Yamaha FT1 de 72. La 500 Raleigh MH 30 d’Yves Rinaldi et la 350 Terrot HSSP de Yann Clausse sont de véritables bijoux.
Après quelques renseignements techniques sur les conditions de circulation et conseils de prudences, nous voilà chevauchant nos valeureuses montures. Plein gaz, direction le col de la madone, nous empruntons la grande corniche pour nous rendre à la Turbie via le vistaéro. La route est baignée de soleil. Au loin, les bleus du ciel et de la mer se rejoignent. Magnifique : la Côte d’Azur, un pays bénit des dieux. Et le ruban d’asphalte s’élève. A nos pieds, la Principauté de Monaco : nous découvrons son univers de béton et de gratte-ciel. Au loin, le trophée d’Auguste se détache sur l’azur comme une figure de prou. A La Turbie, nous nous dirigeons vers Saint Martin de Peille. Un arrêt est salutaire avant d’attaquer le dernier morceau qui mène au col de la Madone. La route, large comme la main, au revêtement incertain, située à l’ubac, est taillée à flanc de montagne. Quelques plaques de neige et de verglas sont au programme des derniers kilomètres de la montée. Pour parer aux glissades, François Lejars sur une 125 Gauthier a les pieds qui trainent par terre. La descente sur Sainte Agnès est à couper le souffle. Par petits groupes, les participants s’arrêtent pour voir un panorama exceptionnel dans une nature sauvage.
Un vin chaud est servi au pied du village par les bouliste du « Coq Roquebrunois ». Francis Fournier termine en roues libre : la bougie de sa 350 New Map OHV3 de 29 a perlé.
En véritable institution, c’est au restaurant « Le Saint Yves » avec sa cheminée centrale que les différents protagonistes de cette journée trouvent le réconfort : charcuterie, tourte de courge, raviolis, daubes.
QUOI : Sortie dégommage
QUAND : le 27 janvier 2013
OU : de Roquebrune village à Sainte Agnès.
COMBIEN : 30€
PAR QUI : Motos & Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin
Hôtel de Ville – 06190 Roquebrune Cap Martin
Tél. / Fax. 04 93 57 06 58
www.motoscootrcm.net
e.mail : infos@motoscootrcm.net
Organisateur : André Mazzoni : « Une réussite, nous avons réuni 80 participants et 50 motos. Une manifestation de ce type réclame de multiples efforts. Les personnes en place commencent à sentir la fatigue. Il est dommage que personne ne viennent reprendre le flambeau »
Yves Rinaldi sur 500 Raleigh Type MH30 de 1930
Sur Triumph Bonneville de 70, les Franco Bernard et Jean, père et fils, sont unis pour que roule les belles mécaniques.
Champion de France en titre de Rallye Routier, catégorie « Ancienne » sur Kawa Z1000, Gérard Spagli ne dédaigne son 50 Yamaha FT1 de 72.
Venant de La Crau dans le Var, Yann Clausse sur 350 Terrot HSSP de 1936.
Deux trails rarissimes pour les Fred : Simmonet à gauche sur 400 Suzuki TS de 72 dite « Apache » et Berthaume sur 350 Honda SL K1 de 71.
Soucis de bougie pour la 350 New Map OHV3 de 1929 de Francis Fournier.
Alain Ruggirello sur 750 Honda de 76 attelé à un side Poly faye.
Eric Musso présente une Radior à moteur Jap de 350cc type ASS : premier modèle de la marque et peut-être unique ?
Alain et Sylvie Schifferli sur 500 BSA B33 de 54.
Jean Paul Corbier, un ardant défenseur du club Idral France, aime sa Follis à la folie.
Guy Perroton sur 250 Honda CB.
Conduite sportive avec le side Dniepr 750 latéral de Patrick Gauthier.
Jean Luc Pontis sur 500 Norton 18 de 31.
Daniel Dupont sur 175 Motoconfort.
19:56 | Lien permanent | Commentaires (1) |
01/01/2013
BONNES FETES
Quelques photos dans le rétroviseur de 2012:
- Sainte Agnés
-Motos & scooters de Cagnes sur mer à l'hippodrome
-60 ans de l'Escote Motocycliste des Carabiniers des Princes de Monaco
-Le Barjoteam en action
-ASI Motor Show
-Grand rassemblement de Roquebrune Cap Martin
18:04 | Lien permanent | Commentaires (1) |
29/11/2012
IL Y A LE CIEL, LE SOLEIL, LA MER ET LES MEULES.
Sortie cyclos entre Cagnes, Antibes, Golfe Juan et découverte du patrimoine au programme pour une cinquantaine de Djeuns du quartier sous le Patronage du VEC Cagnes sur Mer.
Nous avons de la chance le soleil est avec nous. A partir de 9h00, la cour du Patronage se remplit de sales gamins et de leurs meules pétaradantes. Les discutions vont bon train dans une ambiance bonne enfant : « La mienne est plus belle que la tienne » et la réponse fuse « Oui, mais la mienne va plus vite que la tienne : nananère ». Francis Fournier, le grand gourou de cette journée a prévu café et quatre-quarts pour débuter en douceur la matinée.
Patrick Bouvet un peu timide se tient dans un coin. Il possède un Fantic super Rocket de 76. Augustin Charbonnier est venu sans son papa sur un Peugeot BB1 de 63. Sylvie Filippi arrive en pédalant, son Peugeot 103 fait des caprices. José, son mari délaisse son Gitane Testi et se met directement au travail : « Qué galère, hier soir tout marchait, ce matin plus rien ne va ».Quelques consignes de direction et de sécurité, puis la caravane se met en ordre de marche, traversant Cagnes avec ses intersections, ses feux de signalisation : une sinécure.
Regroupement devant une sculpture équestre de l’hippodrome de la Côte d’Azur, puis les Marina et Antibes par le bord de mer. Elle est belle l’image de Michel Chapot sur son Solex 3300 de 65, à fond les manettes, son béret de facteur et le vent s’engouffrant sous sa houppelande.
L’arrivée dans le vieille Antibes est remarquée. La montée sur les remparts est courte mais raide. Odile Coursange sur son AV3 de 51 fait la course avec un cycliste. Au bout des fortifications, se trouve le musée archéologique dans le bastion Saint André, premier but de notre expédition.
Les premières collections accessibles au public ont été exposées dans le château Grimaldien à partir de 1928 avant d'être transférées Bastion Saint-André en 63. Ce dernier construit sur les plans de Vauban abrite essentiellement des vestiges de la période gallo-romaine. Antibes devenant dès le IIIe siècle avant J.-C. une plaque tournante des échanges entre les différents peuples du monde méditerranéen, les traces de cette époque restent nombreuses : tombes, sarcophages et stèles funéraires.
Une fois la visite faite, nous nous dirigeons vers le phare de la Garoupe au cap d’Antibes. Perché à 103 mètres d’altitude, c’est l’un des plus puissants de méditerranée. Il est visible à 60 kilomètres. Accolé à l’édifice, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Port, protectrice des navigateurs et des pêcheurs est chargée de les ramener à bon port.
Dans ce belvédère, sous les pins parasols baignés de soleil, est servi le verre de l’amitié ; s’en suit le repas tiré du sac.
Vers 14h30, départ pour Golfe Juan, là où débarqua un certain Napoléon pour une escapade qui durera 100jours. Le retour se fera par le cap d’Antibes et tout le bord de mer, à bloc, tête dans le guidon comme au bon vieux temps. Si maintenant les tressautements de la machine font mal au dos, dans le crâne les sensations sont toujours les mêmes : J’ai 15 ans.
QUAND : 21 octobre
QUOI : Sortie cyclos
COMBIEN : Gratuit
PAR QUI : US Cagnes/Véhicules d’époques
20-22 chemin des Travails
06800 Cagnes-sur-Mer
Organisateur : Francis Fournier : « Le thème de cette année est la réappropriation du bord de mer après le départ des derniers touristes. La touche culturelle sera cette fois la visite du musée archéologique d’Antibes au bastion Saint André.
Pose déjeuné au phare de la Garoupe à Antibes.
Mais non ce n’est pas le facteur Cheval mais Michel Chapot et son Solex 3300 de 65 qui pose devant une statut équestre de hippodrome de la Côte d’Azur.
Avec son tricot rayé et le nez dans le guidon de sa Mob.881, Christophe Chevallier ne vient pas de faire le mur de la prison.
Augustin Charbonnier sur Peugeot BB1 de 1963.
Patrick Bouvet teste son Fantic Motor Super Rocket sur le chemin du Calvaire : un vrai calvaire.
Pascal Jemin sur une AU89 entièrement d’origine.
Dans la montée du Vieille Antibes. Qui va gagner : le cycliste ou Odile Coursange sur son AV3 de 51
Pas encore partie et les ennuies commencent. José Filippi fait déjà de la mécanique sur le Peugeot 103 de sa femme Sylvie.
Dans les rues d’Antibes, Fred Simmonet sur son Chappy de 83.
Dans les avenues de Cagnes, entre deux rangées de palmiers et de voitures.
Non Monsieur Nogués, on ne joue pas avec son portable en conduisant
20:20 | Lien permanent | Commentaires (1) |
09/11/2012
Récréation à Roquefort Les Pins
Depuis cinq ans et deux fois par an, les rassemblements sous les pinèdes Roquefortoises, sont de plus en plus prisées des collectionneurs autos et motos de la Côte d’Azur. Victime de son succès et de l’urbanisation galopante de la bande côtière, l’expo-bourse a vécu sa dernière édition sur la commune de Roquefort les Pins.
Depuis la disparition du musée de l’auto et de la moto de Mougins et surtout de sa bourse, le club Roquefortois Autos et Motos de Collection a vaillamment repris le flambeau. Son Président Nicolas Ventugol, accompagné d’une poignée de passionné, ne ménage pas ses peines.
Cette journée « Récréation » est un besoin pour les collectionneurs. On installe : barnums, tables, chaises. On va, on vient, on repart, on revient. La gratuité et l’éparpillement des lieux d’exposition sur la voie centrale du village donnent tout son charme à cette manifestation.
Dés l’entrée, une rangée de machines, Ducati Piuma, Testi grand prix, Terrot 250 OSS, 350 Dollar, vous met doucement dans l’ambiance. Le centre de la place est réservé aux motos de passage. Elle sera noire de monde vers midi.
« L’Amicale Rétrocyclette de Villeneuvoise » et le « Club Moto Gauthier » sont en force et très bien organisés. Ils ont prévu pour midi : soupe de poissons, lasagnes aux thons/saumons et en dessert : mousse au chocolat. Ils sont très très bien organisés. Michel Lantez du club de motos et scooters de Roquebrune Cap Martin est toujours fidèle à Moto Guzzi. Il pilote une V7 de 1968 attelé à un side Impérial dans lequel a pris place Jean pierre Lecante.
Sur la bourse, à peine déballé, un vélo Vap a pris preneur pour 200 euros. André Bellone est tout heureux, il aperçoit son ami Daniel Crivello, un compère du temps où ils allaient ensemble sur les routes de France courir de circuit en circuit : « Regarde, je viens de trouver sur un « Moto Revu » datée du 16 novembre 1964, il y a une photo du Grand Prix de Bourg en Bresse où je tiens tête à une meute de poursuivants : Auriol, Albertini et Francesco Villa ». Un petit déclic et voilà resurgir le passé : à voir briller les yeux d’André, cet hier était joyeux.
A coté de son étal, Henri Génovése a mis en évidence sa fidèle Kawa 750 H2 de 74 : « Je n’ai pas manqué une seule édition de cette fête, maintenant il va falloir changer les habitudes ».
Rendez-vous est pris pour le 1ermai 2013 dans le petit village de Valbonne.
OU : Roquefort Les Pins – 06
QUAND : 07 octobre 2012
COMBIEN : Gratuit
PAR QUI : Club Roquefortois Autos Motos de Collection
Tel : 06.68.45.01.92
http://www.expo-bourse-autos-motos-roquefort-les-pins.com
Nicolas Ventugol : « Le musée de l’auto et de la moto de Mougins venait de fermer ses portes, Andrien Maeght, son propriétaire m’a poussé à organiser une manifestation réunissant deux et quatre roues. Débuté il y a cinq ans avec quelques clubs autos et motos, la réunion prend à chaque édition plus d’ampleur. Les circonstances nous poussent à déménager vers Valbonne. C’est un très beau village construit en 1519 avec des normes d’urbanisme de l’époque ».
Cette Bmw R60, série 2, appartenait à Maurice Trullin décès accidentellement l’an dernier. Momo était motard de presse. Il avait commencé sa carrière à l’ORTF puis FR3 Antibes. Il avait à son actif une quarantaine de Tour de France dont cinq avec celle-ci.
Passionnés de japonaises des années 70, Guy et Yvette Perroton ici respectivement sur 350 Honda four de 73 et 250 K1 de 70.
Jean Paul Corbier sur 450 Honda black bomber.
Au milieu de la place une Laverda 1000.
Henri Génovése pose devant sa Kawa H2 de 74.
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24/10/2012
COTES : ALERTE… ROUGE Finale du Championnat de Provence de la Montagne à SOSPEL.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 721 du 25 octobre 2012
Trois petits tours et puis s’en vont. Le rideau vient de tomber sur le dernier acte du Championnat de Provence de la montagne 2012. Une centaine d’engagés participe à cette dernière joute qui a lieu à Sospel sur la route de col Saint Jean dans les Alpes Maritimes.
C’est sous l’égides de la Fédération Française de Motocyclisme et de la Ligue Régionale de Provence que le « Sospel Motos Sport » du Président Franck Rostagni organisait cette ultime épreuve de la saison.
Pour une fois, la chaussée menant à la ligne de départ est relativement large, l’installation du paddock et la circulation des motos est grandement facilité. Bien des titres sont déjà acquis mais le plaisir de se retrouver est toujours intact. En ancienne la convivialité est toujours de mise. Les souvenirs de cette saison 2012 sont légions. A la course de Falicon, une mémorable soirée déguisée réunissait une vingtaine de personnes pour l’anniversaire de Valérie Dekrakreni. Au Muy dans le Var, Christian Maupommé avait concocté une superbe paëlla pour une tablée de quarante convives. Il y a eu des coups de mains pour réparer un allumage ou carrément un prêt de machine, car en ancienne on ne laisse pas un copain sur le bas côté de la route.
Et même si la crise fait très mal, tout timidement de nouveaux organisateurs se mettent sur les rangs : Jean-Christophe Knaupp, animateur du club Raphatoc : « Le territoire de la ligue est très étendu avec les départements du 04, 05, 06, 13, 83 et 84 et pose un problème de distance. Pour ma part, nous allons, en premier lieu pérenniser le Rabinon sur la commune du Muy, et créer peut-être dans le Var une seconde épreuve. Xavier Sevat du Moto Club d’Avignon va certainement reconduire en 2013 sa côte de Veaux-Malaucène, Vincent Schmaltz de club de Sisteron va relancer une épreuve qui avait périclité. Si les intentions se concrétisent, ce n’est pas moins de neuf courses de côtes qui se profilent au calendrier de l’an prochain ». Mais les efforts des bénévoles sont mis en péril. Jean-Noël Dekrakreni, délégué des pilotes motos anciennes de la ligue de Provence raconte : « Sur la demande de Patrick Thollas, Président du Comité Classiques et Historiques de la Fédération Française de Moto, un projet est entrain de voir le jour. Les motos anciennes ne seraient plus chronométrées en scratch mais en régularité. Si on fait de la course de côtes, c’est pour se battre contre la montre. Une commission doit se réunir à mi-octobre, une lettre ouverte va être envoyé à la FFM signée par les pilotes de motos anciennes majoritairement contre cette proposition. Si la Fédé n’entend pas notre appel, une bonne partie des pilotes présents aujourd’hui auront fait leur dernière monte ».En ces temps très durs où le sponsoring n’est pas au rendez-vous, où du sommet de l’Etat à la Ménagère ; on ne parle que d’une chose : l’équilibre financier. La moto ancienne représente un tiers des engagés en course de côte donc un manque à gagner pour les clubs organisateurs.
La plus part de ces manifestations sont déjà sur le fil du rasoir. Une perte de recette conduirait tout les Championnats de la Montagne à de très grandes difficultés sinon à leurs anéantissements.
Adieu veaux, vaches, cochons, couvées,…..
QUAND : le 23 septembre 2012
COMBIEN : 59€ + licence (NCA, NCB ou à la journée)
QUI :LMRP (Ligue Moto Régionale de Provence)
Centre de vie l’Anjoly
98, bd de l’Europe
13127 VITROLLES
Tél: 04.42.09.72.02
Mail: ligue-motocycliste-provence@wanadoo.fr
et le
Sospel Motos Sport
40, rue de la République
06380 SOSPEL
Organisateur : Franck Rostagni, Président du Sospel Motors Sports : « Notre sport est touché par la « crise », et c’est avec beaucoup de sincérité que je tenais à remercier Monsieur le Maire et Conseiller Général de Sospel, ainsi que les bénévoles et les sponsors pour leur soutien et leur accompagnement dans tous nos projets ».
Redescente vers la ligne d’arrivée
C’est sous l’égide de la FFM que se déroule l’épreuve. Champion de Provence classe 10 : Aldo De Taddéo pose sur sa Harley Davisson WLA de 1942 mise à la sauce Dual-Mano.
Jean-Christophe Knaupp, organisateur de la course du Muy, promet pour l’an prochain une seconde course de côte dans le Var.
Champion de Provence, classe 12 : Fabrice Ricroch sur sa monture : une 350 suzuki.
Jean Paul Lanza sur sa Suzuki TR500 de 72.
Michel Maxime Varon sur Honda 250 CR de 87.
Marc Maurel de l’Amical Motor Club de Grasse sur 350 RDLC.
Didier Duranton sur Yamaha 600 FZR de 89
Christian Martin sur Kawa Z500 de 81
Didier Milani sur Ducati 900 SS.
22:04 | Lien permanent | Commentaires (3) |
19/10/2012
Les Rumi au Rozier dans les gorges du Tarn.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 720 du 18 octobre 2012
Une cinquantaine de participants : des suisses, des anglais, des belges, des hollandais et des français, le rassemblement automnal du Rumi Club de France dans les gorges du Tarn au Rozier s’est transformé en réunion internationale.
Le Rozier, au confluant du Tarn et de la Jonte, entre Lozère et Aveyron, pays de gorges et de causses, accueil pour la seconde année le Rumi Club de France.
Dès le vendredi soir, les copains se sont donnés rendez vous dans la salle des fêtes pour célébrer autour des machines et d’une bonne table : les retrouvailles. Mais des petits nouveaux sont entrain de faire leur place comme Georges Laferrière de Toulouse. Il possède son formichino depuis deux mois. Son premier date de 1962, c’est sa grand-mère qui le lui a offert pour ses dix huit ans. Le belge, William Janssens ne tarie pas d’éloge sur son « djinn » nom donné au scooter Rumi fabriqué sous licence par Saroléa.
Le lendemain matin, départ vers Meyrueis, le ciel est dégagé mais le froid mordant. La superbe 500 AJS T9 de Jean Claude Munch pisse l’essence. Le carburateur s’est démonté pendant le transport.
Au village pimpant de Meyrueis, le soleil réchauffe le corps et l’esprit, puis rapidement nous grimpons vers le cosse noir. Un plateau semi désertique où on va visiter et manger dans une ferme-auberge dont la spécialité est le bison. C’est en rentrant sur Millau dans les gorges de Dourbie que l’ami Félix Rosset tombe en panne une fois n’est pas coutume et mérite d’être souligné.
Le lendemain, dimanche, Félix a réparé, il poursuivra la balade en deux roues. Le suisse Jean Rapo a troqué son formichino contre un rare scoïattolo : « Il faut bien faire tourner toutes les machines ». Direction La Maléne par les gorges du Tarn, la luminosité au fond des gorges est féérique. Le soleil joue de toute sa palette d’ocres et d’azur sur les falaises. A la Maléne, la route s’élève. Pas de problème, que ce soit pour le formichino du belge Franck De Ridder ou de la moto de l’anglais Ian Skinner : c’est bien connu le Rumi miaule mais efface toutes les difficultés.
Au point sublime, les avis sont unanimes devant la majesté site.
Après le repas, une visite de cave est au programme et terminer ainsi en beauté notre week-end.
Vivement l’an prochain pour que reprenne « le temps des copains et de l’aventure ».
QUAND : du 14 au 17 septembre 2012
POURQUOI : Rassemblement automnal
OU : dans les gorges du Tarn, commune Le Rozier
PAR QUI : RUMI Club de France
Le Pont de Chalaux
58140 LORMES
micheline.douay@wanadoo.fr
Organisateur : Pierre Fontan : « Je remercie particulièrement la commune Le Rozier et son maire pour la mise à notre disposition de la salle des fêtes ce qui nous a permis de garer nos véhicules à l’abri pendant notre séjour. Je remercie également tous les participants français et étrangers d’être venu en nombre à ce rassemblement ».
Passage groupé dans les gorges du Tarn.
Le Belge William Janssens sur un très rare scooter Rumi/Sarolea
Le suisse de Genève Jean Rapo sur un très rare Scoïattolo de 55.
l’Alsacien Robert Moritz dans la côte de la Malène.
Le hollandais, John Schwirtz sur formicchino.
Arrivée au point sublime, un magnifique attend les participants
Un salut de la main de Jean Paul Bellorget.
Silvio Pitisi pilote un proto : « J’ai construit un Rumi proto : façonné un cadre en tube de 15/10ième, mis en place des cylindres à clapets et allumage électronique « Arcambal ». J’ai fait un test chronométré à 127KM/H à 11500tr/mn, mais il demande de rester dans les tours ».
08:46 | Lien permanent | Commentaires (1) |
16/10/2012
FAITES ROULER LES MECANIQUES sur le circuit d’Ospédaletti en Italie.
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 718 du 04 octobre 2012
La commune d’Ospedaletti fait revivre tous les deux ans un moment fort de son histoire : SON AUTODROME. Trois cent pilotes venus d’Espagne, d’Autriche, de France et d’Italie avec des machines de rêve étaient là pour que vive le MYTHE CONTINU.
A quelques kilomètres de Menton, La « Rivièra des fleurs », entre Vintimille et San Remo en a fait rêver plus d’un. Coincé entre la mer et la montagne, Ospédaletti s’offre un week-end vibrant au son du deux et quatre temps. Pour recréer ce circuit historique intra-muros de trois kilomètres 400, le centre de la cité est assiégé. Circulation stoppée, pollution sonore à outrance et pas une plainte qui plus est la population pavoise. Où peut-on trouver ailleurs qu’en Italie cette passion pour la « Machina » ?.
Soleil et nuages vont jouer à cache-cache pendant les deux jours, réservant les déluges pour la nuit : heureusement.
Dès vendredi soir, un hommage était rendu à Roberto Patrignani, pilote, journaliste et écrivain dans une soirée très animée en présence entre autres de Paolo Campanelli, Phil Read et Giacomo Agostini.
Les formalités administratives vont durer toute la journée du samedi. Un grand déballage, trois cents motos sur trois cents mètres linéaire sur la via Aurélia et le Corso Régina Margherita, avec le montage des barnums, cela tourne un peu à la foire d’empoigne. Mais, dans un cadre si en beauté : la mer, les palmiers, les pins maritimes, les petits problèmes sont rapidement oubliés.
Il ne reste que le plaisir de se retrouver. D’anciens pilotes officiels d’usine ont monté leur propre stand comme Peter Balaz, pilote MZ/Jawa ou l’intarissable espagnol, Gracia Cesar Samper dont la carrière a commencé sur 50cc Ducson puis sur Montesa en 125 et 250 GP. Il va parader avec la machine qui l’a mené sur la plus haute marche du GP d’Uruguay en 59. La journée se clôturera par un grand buffet où l’on continuera de se remémorer le passé.
Côté français, André Mazzoni, Président du club frontalier de Roquebrune Cap Martin a contribué à la mise sur pied de cette manifestation.
Le dimanche matin, à 8h30 la première série est sur la ligne de départ. Ceux sont les véhicules les plus anciens comme la 250 Moto Guzzi à compresseur de 39, la Scott TT de 1930 ou encore la 500 Frera Grand Prix de 21.
Dans la seconde série, Cédric Foliot, spécialiste de la tasse à café vient de Roanne. Il utilise un Guazzoni compétition de 1969 : « Je profite de vacance en famille pour participer à cet événement. Le parcours est superbe. Lors de la descente vers la mer, on dirait que l’on va y plonger. L’ambiance est fantastique, les spectateurs applaudissent tout le long. C’est Hors norme ».
Jacques Lapeyre, un gersois déjà là à la précédente édition est lui aussi très content : « C’est une vrai fête de la moto. Nous célébrons cette année avec ma femme nos 42 ans de mariage alors on va de circuit en circuit, France, Italie, Espagne,… Comme le Continental Circus ».
Christian Pétard du Barjoteam est lui aussi sur les traces de ses idoles : « J’avais entre treize et quatorze ans et j’habitais dans le Doubs dans les 69/70. Je lisais « Motocyclisme » avec mes potes. Nous bavions devant les articles qui relataient la course d’Ospedaletti. Nous cherchions sur une carte où se trouvait le circuit et nous rêvions… au grand Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Phil Read… nous étions jaloux des sudistes car dans la région pas de piste. Quarante ans après, je roule dans la série d’Ago. : REVE ou REALITE ».
OU : Ospedaletti
QUAND : 1 & 2 septembre 2012
PAR QUI : Commune D’Ospedaletti
Office du Tourisme à Ospedaletti
Via XX Settembre 34-18014 Ospedaletti
http://www.circuitospedaletti.it/
LEGENDE PHOTOS
Organisateurs
En partant de la gauche : Liana Delle Monache, adjoint au tourisme, Eraldo Crespi maire d'Ospedaletti et Lucia Bursi, Maire de Maranello, célèbre par son usine Ferrari. Eraldo Crespi : « Nous sommes ravis de recevoir pour la troisième fois dans ce cadre magnifique les motos de courses et les champions qui ont fait l'histoire du motocyclisme aussi bien au niveau national qu’à l'étranger, les collectionneurs et tous les fans de deux roues d’une autre époque. Pendant ces trois jours, nous avons pleinement vécu, d'excitation, de plaisir, de souvenirs et d’agréables moments sportifs. Je remercie l'Administration Communale et tous ceux qui ont cru en un événement créé juste pour le plaisir et qui, année après année, s’amplifie au-delà des les frontières nationales. Je souhaite ardemment que cet événement soit pérennisé dans les années à venir avec la prochaine administration. Elle représente un instrument important pour la relance du tourisme de notre commune ».
Aligné pour le départ.
Daniel Crivello, ici sur 250 Bultaco MK3 compétition de 68 est là sur les traces de son passé : «J’ai commencé en 50cc où j’étais pilote Derbi. J’ai été 5 fois Champion de Provence en vitesse sur 50 et 125cc entre 65 et 70. En 50cc, en 1967, je finis 5ième du GP d’Espagne et 6ième du GP de France. De 68 à 73, je deviens pilote Nougiers et je termine 4ième du GP de France en 125cc. J’habite Antibes, le GP d’Ospédaletti était une date à ne pas rater ».
Cédric Foliot, un passionné de cyclos vient de Roanne dans la Loire nous présenter une petite merveille un 50 Guazzoni, un compé-client à 6 vitesses et transmission par engrenages. Son précédent propriétaire Jacques Lapeyre a acheté le moteur à l’usine, et le cadre est une base de Mondiale Record.
Un Roi toujours en piste et à cent à l’heure : Giacomo Agostini.
Giancarlo Clapisse sur 550 Kawasaki de 71 ex Offenstadt, le cadre porte le numéro 01.
Antonio Bondi sur 500 Matchless G3 de 37 devant Antonio Frigerio sur 250 Moto Guzzi à compresseur de 39 et Hartmann Nother sur 500 Rudge Ulster de 35.
Alain Ghetti sur Norton
Remarquez la sortie d’échappement de la 500 Scott TT à refroidissement liquide de 1930 de Cid Cobena Juan Félix.
Jose Carlos Lorente fait chauffer sa 250 NSU Sport Max de 1955
Un passage d’Alfio Marino sur 500 Norton de 1935
Peter Balaz, pilote usine MZ/Jawa sur Jawa 175 spéciale de 1936.
Entre les pins et les palmiers, en pleine bourre, Uwe Dietrich mène le train sur 125 Maïco RS de 70 devant le Honda CR93 de Sigfrido Diomedi.
Retour aux stands pour Grazziano Poggi sur sa BSA de course de 1955
Walo Peter Bertschinger sur Paton bicylindres de 68
Beaucoup de monde, pour une sécurité maximun, la mobilisation est générale. Raffaele Cardone, responsable sécurité : « Il nous faut beaucoup de coordination : 3000 bottes de paille, 1500 barrières, 110 personnes volontaires, plus la protection civile, plus les commissaires de l’ASI, plus tous les services municipaux, un sacré travail »
17:47 | Lien permanent | Commentaires (2) |
18/09/2012
Roquebrune Cap Martin 2012.
Y a du soleil, y a du ciel bleu, y a des motos Exceptionnelles et des pilotes qui ont l’amour de leurs machines, la cuvée 2012 du grand rassemblement annuel organisé par le club Motos et Scooters de Roquebrune Cap-Martin est un grand millésime.
Du beau, du grand, du rarissime, André Mazzoni, le Président du club organisateur vise le haut et ses amis franco-italiens l’ont bien compris.
Dans le cadre, hors paire de la Côte d’Azur à l’endroit où la montagne et la mer se rejoignent sous un ciel bleu limpide, le château du vieux de Roquebrune veille depuis la fin du Xème siècle sur la cité.
Samedi matin, dès 8 heures, place du marché, Didier et Marie-Annick Adam du Moto Club de Sommières sont parmis les premiers arrivants. Les restaurations de Didier sont méticuleuses. Son Adler MB250 de 55 en est la preuve.
Le Président du Vespa Club de France Daniel Desmarest s’est joint à la manifestation. Mauro Grosso, un Turinois fait sensation au guidon d’une 750 Nimbus 4 cylindres de 46 : « Je l’ai achetée il y a trois mois. Elle est presque neuve, à peine 17 500km au compteur ». Mais le coup de chapeau revient à trois italiens, Maurico Fiorindo, Massimo Lazzaro et Bruno Valgrande. Ils arrivent ensemble avec trois Dellaferrera, en voir une c’est rare mais trois… !!!
C’est la première balade de Raymond Durand du club de Saint André de Valborgne « Lou Barunlaire ». Celui-ci a acheté un 175 Mobiclub 56 pour suivre les copains.
Petit à petit la place se remplit et les discutions vont bon train. C’est au porte voix qu’André Mazzoni donne ses dernières instructions et mets la troupe en ordre de marche.
Direction La Turbie, par la Grande corniche, au Vistaéro, la grande bleue se dévoilera nous faisant admirer les contours de sa côte. Juste avant de descendre vers le sanctuaire de Notre Dame de Laghet, le trophée des Alpes élevé en l’honneur de l’empereur Auguste au point haut de la voie romaine : via Aurélia. Il célèbre la victoire définitive sur quarante-quatre tribus qui entravaient autrefois les multiples passages alpins.
La pente a été rude. La 125 BSA Bantam de Thomas Tessore prend des tours, fait du bruit mais n’avance pas. Elle finira dans le camion et Thomas en passager sur la BSA Golden Flash de son paternel Thierry.
Nous flirtons avec les communes urbanisées autour de Nice : La Trinité, Saint André la Roche, Tourette Levens, Chateauneuf Villevieille. Les ouvreurs autour d’Eric Bellone font un travail remarquable.
Retour sur LaTurbie et descente sur Cap Ail et Monaco, des motards de la gendarmerie nous attendent pour traverser la Principauté et nous conduire sur le port Herculesitué au pied du rocher ancestral des Princes de Monaco. C’est un des rares, sinon le seul port de la Côte d’Azur en eau profonde. Le repas nous est servi au restaurant « Explorers Pub » en face des yachts des milliardaires.
Et Olivier Roger de conclure cette première journée : « Ouf, tout va bien, je n’ai pas eu de panne ». Ce n’est pas le cas d’Yves Azam, un méticuleux de la mécanique : « J’ai cassé le câble d’embrayage de la 250 Moto Guzzi Airon, mais c’est normal : la moto n’est pas à moi ».
Dimanche matin, d’autres personnes sont venues se joindre à la caravane, la famille Amérigo : Guy a sorti la 400 culbutée Magnat Debon de 1914, Jean Claude la 650 AJS de 59 quant à Scott 8 ans il arrive tout juste au repose-pied de la machine de papa.
Au programme, une petite soixantaine de kilomètres en traversant Menton par le bord de mer, puis Castelar, le col de Castillon, un arrêt à Sospel et retour à Menton ; le repas nous est servi au centre de vacance Azuréva, de Roquebrune qui nous accueille pour un dernier repas en commun. Une distribution de plaques souvenir termine cette manifestation menée à son terme avec maestria.
QUAND : les 28 & 29 juillet
OU : Monaco et l’arrière pays mentonnais.
COMBIEN : 60€ pour le week-end, comprenant les 2 repas du samedi et le repas du dimanche.
PAR QUI : Motos & Scooters Anciens de Roquebrune Cap Martin
Hôtel de Ville – 06190 Roquebrune Cap Martin
Tél. / Fax. 04 93 57 06 58
www.motoscootrcm.net
e.mail : infos@motoscootrcm.net
André Mazzoni, Président de Motos et Scooters de Roquebrune Cap Martin : « Je suis très satisfait de la tournure de la manifestation. Italiens et Français ont répondu présent avec des machines exceptionnelles, un vrai musée roulant. Ce rassemblement est très lourd à gérer en cette période estivale. Ce sera le dernier sous cette forme. Nous allons donc nous orienter vers une formule tout compris (hotel + repas) en hors saison. Reste à déterminer une date qui ne fasse pas de l’ombre à un autre rassemblement ».
Rassemblement sur la place de Roquebrune village
Exceptionnel, André Mazzoni accueille trois Dellaferrera au premier plan Mauricio Fiorindino sur 500cc Tourismo de 1935, puis Massimo Lazzaro sur 500cc Supersport de 37 et enfin Bruno Valgrande sur 500cc Tourismo à suspension arrière de 35.
Olivier Roger sur sa 250 Magnat Debon PMUO de 36 n’a pas le temps d’admirer la Principauté de Monaco et ses gratte-ciel
Famille Tessore sur BSA, Thierry, le père sur 650 A10 Golden Flash de 54 et Thomas sur 125 Bantam de 50.
Autre exception une Saetta 500 sport à moteur Jap de 1938 piloté par Eugenio Bertoldo. Eugenio est le fils de l’assembleur. Son père en a construit une trentaine, seul trois roulent encore.
17 500km : comme neuve la 750 Nimbus 4cylindres de Mauro Grosso.
Une présence remarquée celle du Président du Vespa Club de France, Daniel Desmarest à droite et du Président du Vespa Club d’Avignon Jean Luc Rocci accompagnés de leurs épouses Eliane et Sylvie.
Photo n°8
La courroie de la 400 Magnat Debon de 1914 de Guy Amérigo a fait des siennes mais la relève est assurée par Jean Claude sur 650 AJS de 59 et Scott, le petit fils 8 ans.
Depuis près de dix ans, Gabriele suit son père Claudio Chiazzaro comme passager, mais aujourd’hui, chacun sa monture : Claudio sur 150 Vespa VL1 de 55 et Gabriele sur une 125 Vespa de 56 authentique machine de pompier.
Martial Pisani, des Vieilles Gloires de Cavairac, sur Guiller à moteur AMC 150cc de 1950.
Fifou, le roi des fous ne fait pas le fou au guidon de son 350 Terrot HD de 1936 à boite 4.
Poignée en coin, Robert Cucurni, de Pierrefeu dans le Var, fait ronfler sa Triumph T100 de 70.
Un bonjour en passant, de Fabrizio Cobetto sur 500 Gilera Saturno de 58.
Ouverture des gazs en grand pour Jean Marc Sinot et la 350cc Koller Escoffier, type KPLS4S de 1935
Venus du pays nantais Dominique et Michelle David conjuguent vacances, motos et plaisir : Dominique : « J’ai vendu ma Matchless G3L pour une BSA A65 de 1960, j’y trouve confort et surtout freinage. Notre programme vacances, nous allons de manifestation en rassemblement après le périple Roquebrunois, ce sera la montée du Ventoux puis Saint André de Valborgne. Il sera temps alors pour nous de regagner nos pénates ».
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10/09/2012
Expo- bourse à Entrevaux
Texte original de l'article
Paru dans L.V.M. La Vie de la Moto n° 715 du 13 septembre 2012
Avec le concours du musée moto d’Entrevaux, l’association « La cave aux 6 marches » dont le but est de susciter mouvements et événements dans la cité fortifiée d’Entrevaux a créé sa première expo-bourse.
Sous une chaleur écrasante, la bourse d’échange était installée sur le parking des chemins de fer de Provence et face aux remparts de la citadelle. On pouvait apprécier entre autre un 50cc Peugeot BB sport 3 de 1960 en vente pour 1000 euros, un Terrot mobymatic pour 300 euros.
La visite se poursuivait jusqu’au musée de la moto à travers les ruelles de « La Ville Royale » de François 1er et revisitée par l’incontournable Vauban. Là, dans la fraicheur d’une maison de village, Michel Luccani, propriétaire du musée nous attend pour faire admirer : FN 4 cylindres, tandem Narcisse, moto AOCS de 1910 et bien d’autres machines exceptionnelles.
PAR QUI : Musée d’Entrevaux
Ouvert du 1 avril à fin septembre
Tel : 06.81.11.46.48
Et l’Association « La cave aux 6 marches »
Tel : 06.70.05.97.38
Michel Luccani dans son musée à Entrevaux
Peugeot BB sport 3 de 1960 à 1000euros
Ambiance
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16/08/2012
Classement Ebuzzing
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